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4.06/5 (sur 72 notes)

Nationalité : Madagascar
Biographie :

Tan Hagmann est une romancière de langue française née en 1962, à Madagascar, qui vit à Paris et travaille dans une école de jazz. Son premier roman « Sage comme une image », paru aux Éditions Textes Gais en 2014, conte l’histoire de la relation sulfureuse qu’entretient un très jeune homme amoureux des livres avec son écrivain favori.

Dans ses 3 romans suivants, « Bi live in me », « La couleur de l’enfer » et « Les enfants du silence » qui forment une trilogie complète, l’auteur renoue avec un univers qui lui est cher : celui de la musique. Elle apporte également sa contribution à plusieurs recueils de nouvelles, au profit de l’association « Le Refuge ».

Son tout dernier livre « D’autres horizons », coécrit avec Angie Le Gac, a obtenu le Prix du Roman Gay 2019 dans la catégorie « romance ».

Sa page Facebook :
https://m.facebook.com/Tan-Hagmann-Romans-947751991943285/

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Kristian, pour lui, était un vrai lecteur. Il était de ces êtres, qui ont besoin pour vivre qu’on leur conte des histoires. Toutes étaient bonnes du moment que pour quelques pages, pour un instant, elles parvenaient à l’arracher à la torture permanente d’une trop grande lucidité. Et quelle que fût l’origine de cette nécessité, Joren Hässel, quand il la reconnaissait, toujours pour elle éprouvait du respect.
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Mais que devait-il penser de l'hypocrisie de ce monde, qui de lui faisait le symbole du désir en même temps que celui de l'interdit ? Qui, de lui, faisait le désir interdit. Fallait-il donc être toujours, dans la vie, la victime ou le bourreau de quelqu'un ?
Seul le désir aux adultes donnait un peu d'esprit. Mais l’envie, que Joren Hässel avait de lui, sous la peur venait de disparaître et son esprit avec. Ne restait que le bourgeois frileux soucieux du qu'en-dira-t-on qui, dans le Paris littéraire et mondain qu'ils côtoyaient, demeurait féroce.
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Chapitre 2 :
« … Désemparé, il sent les larmes lui monter aux yeux. Il se reprend néanmoins et demande à quelle sauce il va être mangé.
— On fait quoi ? Tu me vires, c’est ça ?
— Pas vraiment, mais tu vas faire pénitence et disparaître de la circulation un moment. Tu pars en mission de coopération à Madagascar.
— Tu déconnes ?
— Non. Je suis sérieux. Tu vas aller superviser la construction d’une école à Belo sur Mer, côte sud-ouest de Madagascar. Je me suis souvenu de cette demande de la Fondation KeepChance qui lutte contre l’illettrisme. Ils m’ont transmis un dossier qui a retenu toute leur attention, et j’ai décidé d’y donner suite en recontactant le maire de ce village, M. Isidore, qui me harcelait depuis déjà un moment. C’est le genre de procédés qu’utilisent les entreprises pour booster leur image de marque, et ça arrive à point nommé pour B&B et pour toi. On a bien besoin de redorer notre blason avec tes conneries !
A.J. n’en croit pas ses oreilles, mais Sam a l’air on ne peut plus sérieux.
— Ton avion décolle mercredi. Voilà ton billet. Et s’il te plaît, pas de vagues ! Vie monacale : oublie ta bite pendant quelques mois et concentre-toi sur ta mission. Si ça se passe bien et si les choses se tassent ici, je verrai ce que je peux faire pour ton retour et la suite de ta carrière.
— Je ne sais pas quoi dire. J’hésite entre « merci » et « va chier » ...»
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À peine avait-il levé les yeux que Déa, sans le laisser respirer, prit son

visage à deux mains et l’embrassa. Non pas de l’un de ces effleurements de

lèvres discret, mais réellement un vrai baiser. Profond. Mouillé. Brûlant. Au

moins autant que tous les sentiments ardents, que ce drôle de garçon

imprévisible lui inspirait.

L’un de ces baisers, comme une lame de fond, qui balayait tout sur son

passage. Les frayeurs et les doutes. Les pudeurs inutiles, comme les restes

de retenue, qui l’empêchaient encore de montrer à la terre entière que Kri et

lui s’appartenaient sans réserve
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Chapitre 2 :
« … Les deux hommes se dévisagent un bref instant, avant d’échanger une poignée de main. A.J. est persuadé qu’il va serrer du vent, que sa main va passer au travers d’une image, avant qu’elle ne s’évanouisse…
Tiana craint lui aussi de défaillir. Il est tellement ému de rencontrer enfin son voisin qu’il a l’impression qu’il va fondre sur place et disparaître entre les lattes du plancher, comme une vulgaire poignée de sable ! ...»
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Franchement, pourquoi tu ne l’appelles pas ?

— Mais tu crois quoi, Yuna ?… Si l’on avait mis bout à bout tous les

messages que j’ai pu lui laisser depuis son départ, mais… Mais on pourrait

en faire une chanson. Avec plusieurs couplets et tous les sales refrains qui

vont avec !

Son désarroi était si touchant que l’Eurasienne en fut émue.

— Alors, arrête de l’arroser de messages et laisse-lui juste un SMS de

réconfort.

— Quelle différence ?

— Les paroles s’envolent, les écrits restent.

Andréa n’en était pas convaincu. Mais, pourquoi pas, après tout ? Cela ne

coûtait rien d’essayer. Alors ses doigts, plus vite que la foudre, avaient

tapoté sur les touches le seul cri du cœur qui lui venait à l’esprit.

« Tu me manques à en crever !
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Désormais ce n'était plus Joren, qui faisait languir l'adolescent, mais Kristian qui lui tenait la dragée
haute avec ses exigences de plus en plus déraisonnables.
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Kristian, avec un petit rire d’excuse, lui expliqua :

— Je crois que mon mec en a marre que vous nous tourniez autour. Et

puis, c’est vrai qu’il va se débrouiller pour me réchauffer, pas de souci non

plus pour ça. Mais, merci quand même pour votre couverture.

Et cela lui plut excessivement, à Andréa, de s’entendre pour la première

fois appeler en public : « Mon mec
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Le regard, que le mannequin danois à ce moment-là lui avait lancé, l’avait fait rougir. Il suggérait, ce regard, qu’il n’était qu’un être calculateur et malhonnête. Quelqu’un qui, loin d’éprouver pour Stella Lopez la moindre tendresse, se racontait un tas de mensonges pour se persuader qu’il l’aimait, quand il ne souhaitait que jouir en toute impunité de sa fortune.
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– si la future question est comment as-tu pu avoir envie d'un mec ? , J'aime autant te dire tout de suite
que je n'ai pas de réponse ! anticipa le fils. Je n'en sais rien, c'est comme ça, c'est tout !
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