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Critiques de Tania Sollogoub (28)
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La maison russe

Ce roman est court et se lit sans peine. Katia a quarante ans, elle revient dans la maison où, enfant, elle a vécu au milieu d'une famille franco-russe. Lui reviennent les bons et les mauvais souvenirs, et particulièrement la présence d'une étonnante aïeule...
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Il y avait un garçon de mon âge juste en dessou..

Tout d’abord un grand merci à Babélio pour sa nouvelle rubrique « recommandations » dans laquelle j’ai pioché ce titre à rallonge qui m’a d’abord intriguée puis, le résumé m’ayant plu, je l’ai emprunté à la médiathèque et ne le regrette absolument pas puisqu’il s’agit d’un petit coup de cœur !

Nous allons donc à la découverte de Jacques et de son amitié pour Anton. Malgré leur culture différente, les deux garçons s’entendent comme larrons en foire. Pas besoin d’échanger de longues phrases, un simple coup d’œil à l’autre suffit. Leur relation n’est pas qu’une simple amitié mais une réelle complicité, à ces âges où l’on vit tout intensément. Aussi, quand Anton quitte la France pour repartir dans son pays, Jacques a le cœur déchiré, il n’a plus le goût à rien. Ses parents vont prendre les choses en mains et lui offrir le plus beau cadeau possible : un billet en partance pour la Russie, accompagné de sa mère, sur les traces d’Anton. Il va pouvoir voir de ses yeux ces contrées lointaines et sauvages dont son ami lui a tant parlé, faire connaissance avec l’exubérance et la chaleur des habitants russes, notamment avec Max et Sonia, participer à des fêtes qui durent jusqu’au lever du jour. Il découvrira aussi l’envers du décor, la misère du peuple, la guerre en Tchétchénie à laquelle doivent prendre part les hommes et d’où ils reviennent traumatisés, le système D et le sort des filles russes, obligées de se prostituer pour payer leurs études et qui rêvent d’ailleurs. C’est aussi et surtout un voyage à la rencontre de soi-même, qui va permettre au fils et à sa mère de s’ouvrir aux autres et l’un à l’autre, dire ce qui a si longtemps été tu mais qui n’a pourtant pas échappé à l’observation du petit garçon ! L’écriture est à l’image du récit : magnifique, pleine de sensibilité (et non pas de sensiblerie), intense, juste et vraie. Même s’il s’agit de littérature jeunesse, l’auteure évoque des thèmes forts et sans pathos (à une exception près : lorsqu’ils sont sur la place de St Pétersbourg en train de faire la fête et qu’une jeune fille vient aborder sa situation, où Sonia fond également en larmes), dans une langue soignée, où chaque mot est choisi avec une grande attention. Une lecture qui réchauffe le cœur et qui permet de renouer avec les petits bonheurs simples de la vie, avec la magie de notre enfance, d’être à l’écoute de nos émotions car croyez-moi, l’auteure a un don pour raviver les sentiments enfouis en vous et qui ne demandent qu’à sortir : j’ai souvent eu les larmes aux yeux devant cette si belle amitié ou devant l’amour silencieux et pourtant plein de tendresse qui lie Jacques et son père. De même, les paysages qu’elle évoque sont si bien décrits que vous les voyez défiler sous vos yeux, notamment les forêts de Sibérie, où fées et sorcières cohabitent avec les hommes et peuvent même réaliser vos souhaits les plus sincères !
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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James, le lapin qui en savait trop

Voilà un roman bien déroutant ! Au début, on pense que le récit s'adresse aux tout jeunes, mais finalement, le niveau de vocabulaire et la richesse des métaphores me font croire que cette histoire est plutôt destinée à de bons lecteurs, voire très bons. Il n'y a donc pas trop d'histoire, mais plutôt un message à dénicher : James représente un peu la nostalgie des temps révolu (la nature, le merveilleux), mais on peut aussi le voir comme un ami imaginaire, aidant le narrateur à grandir. Car finalement cette histoire tourne autour d'une seule chose : le fait que Pierre grandit, s'intéresse aux filles, devient amoureux, et tourne la page sur son enfance. Mais malgré tout, Pierre n'oubliera jamais James, et n'oubliera pas de rêver. Sans doute pour ne pas devenir aussi névrosé que sa mère, par exemple. On le voit bien : ce livre est un peu un ovni, et ne manquera pas de susciter des questions dans la tête de ses lecteurs ! ;-)



@ savoir : Tania Sollogoub, l'auteur, est une fille extra, que j'ai eu la chance d'avoir comme professeur d'économie pendant mes études. Bravo, Tania ! ;-)
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Le dernier ami de Jaurès

Magnifiquement écrit ! Quelques jours avant la guerre, que ressent-on ? qui sont ceux qu'on appellera les Poilus, les mutins, les gueules cassées... ? Comment tout a basculé ? Est-ce qu'on le sent quand tout bascule ? Est-ce que l'on a davantage besoin d'amour ?

Au-delà du roman historique qui retrace les événements depuis l'assassinat de l'archiduc à Sarajevo jusqu'à l'assassinat de Jaurès, ce sont plusieurs personnages que l'on suit, leurs rêves, pour eux et ceux qu'ils aiment, des rêves qui sont fait de tout, d'amour et de révolution, mais pas de guerre, et qui sentent l'urgence d'aimer en même temps que la guerre arriver.

Tania Sollogoub a un style sensible pour décrire la simplicité des choses et leur rendre hommage, retracer l'importance des petites choses, d'une lumière d'été, en faire des monuments qui rendent tout le reste dérisoires. Plus les rêves trahis ou déçus étaient modestes, plus on enrage contre cette future boucherie, plus on se sent révolutionnaire. Même sans illusion au sujet de la révolution, mieux vaut toujours ça que baisser les bras.
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La maison russe

La nostalgie est au rendez vous avec ce livre, qui nous emporte dans l enfance de Katia, une jeune femme qui apprend la vente de la maison de sa grand mère .



On rit , on pleure,on voyage ...C est un livre plein d amour et de violence ,mais un très joli livre que j ai eu beaucoup de plaisir a lire meme si l on reste un peu sur notre fin .
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James, le lapin qui en savait trop

Surprenant et inattendu !

Au départ, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, au milieu de beaucoup d'autres, en vue des vacances de mes petites-filles, et je n'ai pas prêté attention au fait que malgré sa taille et son aspect qui m'ont évoqué la collection Mouche, il s'agit en réalité d'un texte édité en collection Neuf de l'Ecole des Loisirs (soit à destination plutôt des 9 /12 ans).



Il est tout petit, (62 pages) mais à mon avis n'intéressera que des lecteurs au moins pré-ado.

Le texte est plutôt philosophique. Pierre, le narrateur, s'interroge sur son corps, sur les changements, sur la vie.

La présence de ce lapin, doté de parole et réfléchi, surprend mais l'ensemble est plutôt intéressant.

En tant qu'adulte, je l'ai lu volontiers, quoiqu'il ne me laissera pas un souvenir exceptionnel. Je n'avais pas d'enfant assez grand pour s'y intéresser, je serais curieuse de savoir comment il est perçu.
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Le dernier ami de Jaurès

Mêlant informations historiques et destins personnels, l’auteur imagine les quelques semaines précédant la guerre de 14-18. Pour Paul et les habitants de la rue de la Gaîté, l’été s’annonçait radieux ; Jaurès se battait pour protéger la paix et unir les peuples d’Europe. C’était sans compter la volonté farouche d’une poignée de dirigeants revanchards. Gigantesque boucherie, cette guerre n’a pourtant pas été la Der des Ders. L’Histoire en marche, malgré les espérances … Magali.
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Au pays des pierres de lune

« C’est là que j’ai découvert l’amour. » C’est la jeune narratrice qui s’exprime. A la première page du premier chapitre ; fin du premier paragraphe du livre…



Babou la grand-mère paternelle fume comme un pompier des demi-gitanes avec un fume-cigarette. Elle est russe. Elle a plein de bagues à tous les doigts, dont une « pierre de lune ».



Chez Babou c’est au troisième étage, HLM à Boulogne près de Paris. Mais ça n’empêche pas de rêver. A Boulogne près de Paris aussi il se peut qu’il neige en abondance. Alors c’est chapka et fourrure. Il y a aussi Igor et Galia au deuxième ; et cinq chats.



En Russie il paraît que les cosaques enlèvent les femmes sur leurs chevaux. Est-ce que c’est ça l’amour ?

Et voilà…Boris…La narratrice – qui a treize ans -…raconte elle-même la suite… « Il avait des yeux bleus inimaginables »…C’est Boris..




Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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La maison russe

Un récit de retour vers les souvenirs d’enfance de la narratrice (sans doute très proche de l’auteure) . Son enfance est marquée par l’origine russe de son père. Au début, on pense à un récit léger et nostalgique mais hélas la violence alcoolisée de son père donne une dimension dramatique à ce récit.



Le charme de ce roman vient du style de l’écrivaine, il est léger et drôle sauf quand la violence s’installe. Les souvenirs de la Russie sont entretenus par une grand mère qui se souvient de sa fuite de son paradis du temps où sa famille de la noblesse vivait à Saint Pétersbourg. Le plus amusant, c’est la façon dont le père de cette grand mère a gardé les comportements des nobles russes : en arrivant en France il a dépensé sans compter pour faire la fête et cela, jusqu’au dernier centime de la fortune familiale.



Le fils de cette grand-mère est le père de la narratrice, sa vie a rencontré la violence et l’alcool, les trois enfants se sont enfuis de cet univers morbide. On le comprend facilement, il n’empêche que la narratrice veut revoir une dernière fois la maison des vacances où elle a été si heureuse.

Un roman bien écrit une langue moderne qui sert bien le propos de cette écrivaine. C’est un peu léger mais c’est voulu le ton ne devient dramatique qu’à certains moments, la violence de son père, la mort de sa grand mère tant aimée.




Lien : https://luocine.fr/?p=17458
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Le dernier ami de Jaurès

Tania Sollogoub est économiste, enseignante et maitre de conférences à l’IEP de Paris. Elle est aussi écrivain pour la jeunesse dans le but de « changer le monde et prendre ses rêves au sérieux ».



Son roman nous conte la genèse de la Première Guerre mondiale, en six parties, évoquant des rues ou immeubles de Paris. Du 28 juin au 31 juillet 1914, de l’assassinat de l’archiduc d’Autriche, François-Ferdinand, à celui de Jean Jaurès, nous découvrons les temps forts à l’origine de ce sanglant conflit.

Chaque partie débute par quelques pages en italique racontant les grands événements historiques qui ont marqué ces quelques semaines. Ensuite, l’auteure nous entraine dans Paris où nous suivons Jean Jaurès et des gens du peuple qui l’ont côtoyé, vivant au rythme de l’actualité, d’espoir de changement en crainte pour l’avenir. Les ouvriers espèrent en des jours meilleurs, en une union des travailleurs voire une grève générale qui s’étendrait au-delà des frontières et empêcherait par-là même la guerre dont certains parlent du bout des lèvres. Car il faut que les choses changent : la richesse des uns est trop grande par rapport à la misère des autres. L’exploitation de l’homme par l’homme ne peut continuer. Que ce soit en France ou en Russie ou ailleurs, le peuple menace. Les prolétaires européens parlent de Révolution.



C’est dans ce contexte que Paul, quinze ans, tombe amoureux. Un amour impossible. C’est aussi le moment où, grâce à son beau-père, il fait la connaissance de Jaurès. En quelques semaines, sa vie et celle de l’Europe va basculer.



Alliant récit historique clair, rigoureux mais abordable pour les plus jeunes et récit de vie narrant les premiers émois de Paul, l’amour que partagent Suzanne et Lucien, les espoirs de Mallavec et de Catherine, ce roman destiné aux 12–16 ans est remarquable. En mêlant réalité et fiction, Tania Sollogoub rend compte avec justesse du bouillonnement de cette période. Bouillonnement d’idées, de vie, d’espoirs qui prendront malheureusement fin tragiquement. Dans une langue riche, elle réussit à nous faire vivre au rythme du Paris de l’époque, mettant l’Histoire à portée des plus jeunes.

En cette veille du centenaire de la Première Guerre mondiale, ce roman magnifique vaut la peine d’être proposé aux adolescents afin qu’il découvre une époque rarement écrite pour eux.

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La maison russe

J’aime beaucoup Tania Sollogoub. Son écriture, son style, sa détermination à vouloir faire bouger les choses... c’est une femme engagée qui partage certaines de mes préoccupations. Quand j’ai lu la 4e de son roman, j’ai pensé qu’elle allait y parler d’elle. Ou du moins s’inspirer de sa vie. Je ne sais si c’est tout à fait le cas mais j’ai beaucoup aimé cette histoire.



Dans la famille de Katia, les hommes sont tous morts ruinés. Généreux, paresseux, dépensiers, amoureux, fêtards, cigales... c’étaient des hommes entiers, sans nuance. Ils ont rendu les femmes amoureuses, heureuses et malheureuses à la fois, et riches de leurs excès.



Alors qu’elle retourne à la maison de vacances où elle a passé son enfance, en Provence, Katia se remémore ces années d’insouciance où le bonheur l’entourait sans qu’elle le sache. Une enfance qu’elle a fuie précipitamment vingt ans plus tôt.

Ce retour en arrière nous montre comment les étés d’une enfant font écho à ceux vécus par sa grand-mère Anna. Alors fillette, elle avait quitté dans l’urgence les bords de la Mer Noire peu avant la Révolution russe, pour s’exiler en France avec sa famille. Agenouillée à ses pieds, la petite Katia écoute Anna lui raconter comment c’était avant et perçoit que le sentiment d’exil est toujours bien présent. Il est là dans ces « maisons russes » que les exilés recréent, là où ils s’installent, génération après génération ; des maisons ouvertes à tous, où chacun se souvient ; des maisons qui rassemblent (et séparent) ; des maisons bruyantes, rieuses, enivrantes qui donnent aux êtres le sentiment d’être vivants.



A travers les voix de ces femmes, on plonge dans les souvenirs, les madeleines, les émotions. Chacun peut y associer les siens, ces petits riens qui font notre enfance à nous, notre passé familial. Un passé dont nous sommes riches et à jamais porteurs qu’on le veuille ou non. C’est cela que Tania Sollogoub nous raconte ici, dans ce premier roman « pour adultes ». Un roman tendre, à la fois joyeux et dur, une histoire de famille, comme tant d’autres, où les sentiments sont plus exaltés. Un très bon moment de lecture.

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Le dernier ami de Jaurès

L'auteur est Tania Sollogoub, je ne l'a connaissais pas avant de lire ce livre.

"Le dernier ami de Jaurès" est un livre historique.

Paul 15 ans , une mère prévenante qui l'a élevé seule , une vie tranquille rue de la Gaité à Paris, et des espoirs plein la tête : il est tombé amoureux de Madeleine, une jeune bourgeoise des beaux quartiers qu'il ne connait même pas. Par l'intermédiaire de l'amant de sa mère, fervent socialiste, il rencontrent Jean Jaurès et accepte de protéger le grand homme surmené, menacé. Nous sommes en juillet 1914, l'archiduc François-Ferdinand et sa femme viennent juste d'être assassinés..L'histoire du jeune garçon qui est destinée à la guerre est un point parmi tant d'autres. Elle se mêle avec celle de la rue dans laquelle il habite, peuplée de personnage pittoresque et souvent émouvants, conjuguant leurs contradictions pour témoigner la France disparue, rude mais solidaire autours d'un sentiment national. Elle se comprend aussi dans la grande Histoire, entre Jaurès sur le terrain, convaincu malgré tout, et des problème diplomatique au plus au niveau, rendu en italique lors d'interlude comme pour souligner leur caractère élitaire. suivis par un narrateur omniscient et vivant au discourt indirecte libre. Il y a Mallavec le flamboyant et Lucien le pondéré, Suzanne qui fait le bilan de sa vie , et Paul qui découvre la sienne, tourné vers un rêve de partir en Amérique avec Madeleine. Les séance de pêche et de fête sur les bords de la Marne, les discussions sans fin au bar Le P'tit Zinc signent un temps heureux mais vécu trop intensément, sans doute parce qu'on le sait sur le point de basculer dans l'horreur.

La couverture du livre est assez implicite car le rouge sang est dominant surement pour montrer les horreur de la guerre qui arrive et les représentations des personnages sont pertinentes au portrait du livre. Il y a des chance que l'histoire soit réel car Tania Sollogoub a fait énormément de recherche pour écrire ce livre mais sur Internet cela rend les informations non sur et non vérifié, ce qui explique les légers fautes faite par l'auteur tous le long de l'histoire. Les personnage sont attachants surtout Paul qui partage toutes ses émotions et ses sentiments. Le style d'écriture léger ce qui le rend léger et plaisant, j'ai appris plusieurs détail historiques comme la mort de l'archiduc François- Ferdinand. La manière dont Jaurès est décrit la première fois que Paul le rencontre m'a fais ressentir un admiration pour ce personnage, la façon dont il est mit mentalement au dessus des autres. Les 5 première page ont complétement faussé mon avis de départ sur ce livre, je le recommande au élève de troisième qui vont travailler sur la 1er Guerre Mondial.

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Au pays des pierres de lune

Joli roman pour adolescent, j’ai bien aimé l’ambiance de ce livre, la chaleur de la famille russe fait du bien et on pense que cette petite fille a bien de la chance d’être entourée par des grand-parents originaux et très vivants.

Là dessus une histoire d’amour avec un cousin aux yeux bleus une belle histoire où il ne se passera pas grand-chose puisqu’ils n’oseront rien se dire, mais si proche de la réalité.



C’est ma seule réserve, autant j’ai apprécié cette histoire qui n’en est pas une, autant je me demande si les adolescents n’ont pas besoin d’un récit plus construit pour soutenir leur intérêt.

Je ne peux pas répondre pour eux !
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Au pays des pierres de lune

C'est dans cette ambiance à la Tchekhov que commence ce texte semi-autobiographique que l'auteur avoue avoir écrit d'un jet. Des années de maturation pour quelques pages de pur bonheur littéraire. Car Tania Sollogoub nous régale de ses jolies formules où se glissent dans les interstices de la nostalgie tous les émois du premier amour.
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Le dernier ami de Jaurès

La guerre de 14-18 se prépare. Jean Jaurès use de toute son influence pour que le conflit n’ait pas lieu. Parallèlement, on suit le quotidien des habitants d’un quartier populaire de Paris, qui sentent eux aussi que leur monde est sur le point de changer. Tania Sollogoub alimente également son roman de chapitres historiques qui racontent les déclencheurs successif de la Première Guerre Mondiale.

J’ai aimé les passages historiques et le personnage de Jaurès. Grâce à ce roman qui nous plonge dans l’atmosphère d’avant-guerre et nous explique ses tenants et aboutissants, j’ai appris des choses au sujet de cette période.
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La maison russe

Une belle sensibilité dans l'écriture de ce roman. Amour, tendresse mais aussi violence, pardon et non-pardon. La recherche de la liberté, liberté empêchée par la nostalgie des racines de la terre natale, la Russie quittée en 1914, et qui est vécue comme une malédiction.
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Au pays des pierres de lune

Autant le dire, depuis que j'ai lu Il y avait un garçon de mon âge en-dessous de chez nous, je suis une fan de Tania Sollogoub. J'ai reçu son troisième livre aujourd'hui et je l'ai lu dans la foulée - un excellent moyen de commencer les vacances de la Toussaint.

L'histoire se passe dans un HLM de banlieue à une époque où la banlieue n'était pas encore stigmatisée, un "immeuble plein de gens qui n'auraient jamais dû se connaître" et que les aléas de l'histoire ont réuni. La famille de la narratrice, au sens large du terme, y vit : les grands-parents, le grand-oncle, la grande-tante, et même les arrière-grands-parents habitent dans le même immeuble. Je ne dirai pas que Babou, la grand-mère paternelle, est un personnage singulier. Tous sont des personnages singuliers, de Babou, qui parle de sa Russie natale et de l'amour à sa petite fille, à Olga, ancienne danseuse étoile octogénaire aux folles histoires d'amour, en passant par l'oncle Igor et la tante Galia, qui se tient toujours très droite car elle a dû faire face à trop de malheurs. L'histoire qui nous est contée est riche, sereine, et pourtant (l'âme slave ?) je sentais que la tragédie se tenait toujours à la lisière de ces moments de bonheur. La place n'est pas à la plainte, ni à l'apitoiement, seuls les souvenirs heureux sont évoqués.

La narratrice s'éveille pour la première fois à l'amour (elle a treize ans) et elle a la chance d'être entourée par la bienveillance de ses aînées. Amour chaste, et pourtant sensuel, qu'elle nouera avec un garçon de son âge. Comme dans la majorité des romans de l'école des loisirs, la narration est faite à la première personne, pourtant certaines phrases montrent que le récit est rétrospectif et que l'héroïne peut raconter son histoire avec le recul nécessaire.

Un très beau moment de lecture, trop court.




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Il y avait un garçon de mon âge juste en dessou..

Après avoir enchaîné les romans d’aventures plus ou moins sanglants, lire un roman aussi tendre a été un vrai délice. Les thèmes sont graves (la traque des sans-papiers, la guerre en Tchétchénie), ils sont abordés sans mièvrerie, à travers le regard d’un adolescent de treize ans, qui ne comprend pas pourquoi son meilleur ami est obligé de partir puis de se cacher. Cette découverte ne s’accompagne pas encore de révolte, puisque grâce à ses parents, il va partir à la recherche de son ami et vivre un voyage initiatique avec sa mère. Loin des contes de fée que lui narrait son ami, il va être confronté à la réalité crue de la Russie d’aujourd’hui, découvrir les petits trafics qui permettrent de survivre, mais aussi le sens de la fête, désespérée parfois, de l’entraide, de la confiance. Ce roman a été une très belle découverte, et j’ai hâte de lire d’autres œuvres de cette auteur.
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La maison russe

LA MAISON RUSSE de TANIA SOLLOGOUB

Un court roman qui se lit rapidement. Ce sont des souvenirs qui s’égrènent, des femmes essentiellement qui revivent le déracinement, la fuite de St Petersbourg, les soirées à lire Tchekhov. Chronique douce amère, sur un rythme très enlevé. Les hommes qui croient s’en sortir mais qui dilapident le peu qu’ils ont sauvé en partant et qui se noient dans la vodka, les femmes.
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Le dernier ami de Jaurès

La vie de quelques personnages autour de Jean Jaurès à un moment précis de l'Histoire. Se lit vite. Intéressant.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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