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Citations de Taos Amrouche (43)


Je ne savais pas si j'étais féminine, des nuits entières je me le suis demandé. J'aurai voulu entendre mes entrailles me crier: oui. Mais cette réponse n'est pas en nous mêmes, elle est dans les hommes.
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Je contenais en moi un fleuve de tendresse. Mais les hommes ont de ridicules appétits, et c'est une charge terrible qu'un grand amour.
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A dix-huit ans, à l’âge où mes compagnes avaient des amoureux qui les faisaient danser dans les bals de banlieue et les embrassaient sur les bancs des jardins publics, moi, comme une Victoire de Samothrace, j’allais par les chemins de Mélidja, le visage et les seins offerts au soleil et au vent, à la rencontre de l’amour. Je le voyais partout : dans le ciel, dans les eaux du lac aux flamants roses, dans l’herbe haute qui foisonnait auprès de l’abreuvoir.
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Taos Amrouche
La sagesse consiste à mettre une graine en terre et à l’oublier. Si elle germe, la joie ne sera que plus vive de n’avoir pas été désespérément attendue.
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Ce qui à mes yeux importe, après l'accouplement, c'est ce qui demeure - le plaisir étant fugitif - ce halo de paix lumineuse ...ce halo que constitue le bonheur - le bonheur n'étant pas une flèche, un paroxysme, mais une mouvante prairie parsemée de fleurs à l'infini.
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Qui sait la vérité?... Celui qui a frappé
Et celui qui a reçu les coups.
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Les mains, qu'on les fasse travailler
Ou qu'on les économise,
La terre les mangera.
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Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à des Seigneurs.
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Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil !
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Que je me trouve au milieu de compagnes musulmanes ou françaises, j’étais seule de mon espèce. Aussi loin que je remonte dans le souvenir, je découvre cette douleur inconsolable de ne pouvoir m’intégrer aux autres, d’être toujours en marge.
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La route est longue pour celles qui poussent des youyous !
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Et il soulève mes jupes et me caresse follement.
- Oh ! Vois, je suis en eau ! lui dis-je plaintivement (...)
Il m'a renversée comme on renverse une marguerite, jupes par dessus tête (...) Il m'a prise, il était debout et moi penchée en avant, croupe tournée vers lui mais par l'issue normale...C'était vertigineux avec cette porte qui brusquement pouvait s'ouvrir et ce temps mesuré (mon train partait dans moins d'une heure et mes paquets n'étaient pas rassemblés) ! Il s'est retiré...Je me suis redressé et tournée vers lui pour le regarder. Il était beau comme un soleil...(...)
- Je n'ai pas joui, dit-il...Tu peux partir tranquille !
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L’amitié, à l’en croire était toujours la même , vivante comme une fleur sous la neige. Il ne fallait pas perdre confiance . Mais au lieu de me gonfler d’espoir et de me colorer, je m’étiolais faute d’amour.



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S’il est vrai que tu doives revenir bientôt, fasse le ciel que la fièvre m’abandonne, et que tu me retrouves sereine comme un miroir d’eau, mûre comme un fruit à l’automne, et remplie comme une amphore du lait de ma
victoire intérieure. Mais le peu de sagesse acquise à creuser obstinément me dit que cette paix n’est encore pas pour demain.
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La fatalité qui me poursuit, je sais aujourd’hui qu’elle est le lot de tous les déracinés à qui l’on demande de faire un bond de plusieurs siècles.
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Un vent de folie, une ivresse de jouissance poussaient les êtres à vivre dangereusement, à aimer dans la hâte, à se gorger de toutes les succulences de la terre avant la catastrophe imminente.
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Une femme est comme un grain de raisin, lave-le et mange-le
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Ce n’est ni le calcium ni l’arsenic , mais le bonheur.
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Je préférerais devoir mon équilibre à des médicaments.Si encore le bonheur pouvait s’acheter en pharmacie !
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la vie est simple, laissez votre corps s’émouvoir et répondre, laissez-le vous diriger. Ne soyez pas si inhumaine.
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