Terri Brisbin

Je suis étonnée par cette lecture, j'appréhendais j'avoue mais j'ai bien aimé l'histoire , les personnages, ça me fait changer d'avis sur les livres de ce genre :-)

Ce roman m'a fait passer un bon moment ou plutôt de bons moments, puisque j'ai réussi à le fermer à plusieurs reprises afin de vaquer à mes autres occupations. C'est donc un livre que vous pourrez attaquer même avant de dormir, sans crainte de passer une nuit blanche, peut-être de par les quelques longueurs et redondances qu'il comporte. Il convient tout à fait pour les vacances, lorsqu'on a envie de lire quelque chose de léger et divertissant. Si c'est votre cas, il répondra d'autant plus à vos attentes que l'écriture est fluide et facile à lire.

Sur le plan historique, la période choisie, celle de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, est particulièrement intéressante, d'autant plus que l'auteure nous livre suffisamment d'indications pour nous permettre de nous situer dans cette époque, sans bien sûr tomber dans un véritable roman historique.

Concernant les personnages, nos deux héros sont assez attachants, même s'ils appartiennent à un schéma qui reste un classique de la romance historique : ils sont tous deux beaux, pleins de bonnes intentions mais un fossé - moins important que ce qu'il n'y paraît - les sépare, toutefois l'attirance physique et l'affection qui se mue en amour les réunissent. Rien de très original donc pour cette romance historique qui se fond parfaitement dans la collection "les Historiques" d'Harlequin, sans se détacher des autres. Je dirais qu'il est dans la même lignée, mais interchangeable au niveau du plaisir de la lecture avec d'autres romans de la même collection. Ce qui change un peu, c'est justement l'époque, puisque dans ce genre le XIXème siècle anglais est particulièrement couru. L'univers médiéval permet un brin de renouveau (quoiqu'il soit également de plus en plus exploité) dans un récit que seules les péripéties variées permettent de rendre vraiment inédit, puisque la progression du roman et la fin ne laissent pas beaucoup de place au suspens.

Cependant, ces péripéties s'enchaînent bien et, encore une fois, on se plaît à voir progresser la relation entre les deux jeunes gens. Si l'on continue à lire ces romances assez prévisibles, c'est qu'elles permettent malgré tout de nous faire rêver et de nous transporter, tant et si bien qu'on en réclame encore !
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Lady Fayth de Taerford n'a pas le choix, si elle veut conserver sa vie et ses terres, elle devra épouser Giles Fitzhenry et le laisser prendre sa place.



Je ne m'étais pas aperçus quand j'ai fait la liste de mon challenge ABC, que j'avais choisi deux livres si proches. Ce roman et Le Maître de mon Cœur que j'ai chroniqué aussi, se déroulent la même année, au même endroit, dans les même circonstances et avec des personnages similaires.



On pourrait croire qu'on se retrouve donc avec deux copies de la même histoire mais heureusement non, finalement l'ambiance et la façon dont l'histoire (la romance) est traitée est vraiment différente.

Giles à beau être lui aussi un bâtard de haute naissance, guerrier et qui doit lui aussi prendre possession de terres Saxonne, il est loin d'être aussi barbare que Rohan. Il est noble de coeur et le montre tout du long du roman.



A tel point qu'ici j'avais un peu de mal à comprendre l'entêtement de Fayth à son égard. Bon certes ils sont du coté opposé mais Giles aurait pu la forcer à de nombreuses reprise sans que personne n'y trouve à redire, il en pâtit même vu que les autres personnes ne comprennent pas ses manières. Mais il ne le fait pas, il choisi de ne pas le faire, de montrer à de nombreuses reprise son bon coté et qu'il n'est pas la brute que Fayth pense qu'il est.

Ce qui fini par m'énerver un peu je dois dire, l’attitude de Fayth. J'ai eu l'impression que ce n'était pas justifié qu'elle résiste aussi longtemps, et que l'auteur faisait juste durer la situation pour rien.



Mais par contre en dehors de ça, bizarrement j'ai préféré cette situation, elle est plus "acceptable" que la précédente, moins brutale en quelque sorte. L'ambiance était bien plus légère j'ai trouvé.



16/20
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On a un homme dont la réputation le caractérise de monstre, ayant vécu une difficile histoire d'amour avec sa défunte épouse. Puis on a sa nouvelle épouse, qui n'a pas eu son mot à dire dans ce mariage, puisqu'elle y a consenti pour sauver son frère des griffes de son mari.

Au fur à mesure de leur relation, ils vont s'apprivoiser, se découvrir et finalement tomber amoureux l'un de l'autre.

Les personnages ont du caractère, l'intrigue est bonne même si l'histoire est du déjà vu.

J'ai lu ce livre car je voulais à ce moment là une histoire simple à lire, sans prise de tête.

Romance sympa, qui se lit rapidement.


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Catriona est une belle jeune femme que Aidan n’avait pas encore vu au village. Mais une fois qu’il eut posé les yeux sur elle, s’en était fini de lui. Cette femme, il la veut, il veut la séduire même s’il sait qu’elle est mariée, même s’il sait que c’est la belle-mère d’un de ses amis, même s’il sait que le mari en question est un homme bon.



Aidan fait en sorte d’éloigner Gowan, le mari de Catriona, et s’efforce d’attirer son attention. Il sent que la jeune femme ne lui est pas indifférente, mais cette dernière lui fait bien comprendre qu’elle ne trahirait pas son mari. Elle ne cédera pas. Elle est vertueuse et doit beaucoup à son mari actuel, il est pour elle impensable de le trahir alors qu’il est en mission.



Cependant, la rumeur naît car les avances de Aidan ne sont pas invisibles aux yeux des habitants. La réputation de Catriona est détruite et elle doit attendre le retour de Gowan pour être jugée définitivement alors qu’elle a toujours repoussé Aidan, même si son coeur s’emballe lorsqu’elle le voit.



Le dernier volume est sympathique et relativement satisfaisant. Malgré le fait qu’on devine assez facilement certaines péripéties, l’auteur réussi à nous y glisser une ou deux petites surprises ce qui donnent un peu plus de souffle à l’histoire.



Il est dommage que le scénario soit un peu trop prévisible mais cela est rattrapé par la relation des deux personnages qui est agréable et fonctionne plutôt bien. De ce fait, on se fera un plaisir quand même de tourner les pages, même s’il manque un petit quelque chose.
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Isobel est une belle jeune femme en âge de se marier, cependant cette dernière n’en aime qu’un de tout son coeur, c’est Athdar, un homme que son père ne peut supporter.



Athdar est un homme qui ne veut plus de mariage, ce dernier a en effet subi de nombreuses pertes dans ce domaine, deux femmes et une fiancée, il se sait maudit et ne veut plus faire courir de risque à personne.



Cependant, Jocelyn, la soeur de Athdar voit bien l’amour existant entre Isobel et ce denier, elle ne peut pas ne rien faire et décide donc de donner un coup de pouce au couple. Après un voyage pour apporter au domaine d’Athdar des plantes nécessaires pour tenir l’hiver, Isobel se retrouve dans les quartiers du laird. Elle découvre qu’outre la malédiction à laquelle le héros croit, il y a un secret qui brouille son esprit.



C’est un roman bien mené que nous avons là, l’auteur fait en sorte de ne pas tomber dans la facilité même si l’intrigue principale se laisse deviner assez rapidement. Mais ce n’est pas le plus important, car le dénouement est double, le secret du passé de Athdar n’est pas levé facilement et c’est le choc qui le fera reprendre ses esprits.



Les personnages sont sympathiques et attachants, et même si parfois on aurait envie de secouer un peu le grand chef, Isobel montre un caractère très fort. C’est une jeune fille qui ne faiblit pas et qui fait tout pour celui qu’elle aime.



Voilà une romance agréable nous faisant passer un bon moment.
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Le début du roman change des autres « Historiques ». Catherine est amnésique et résignée à accepter qu’elle n’épousera jamais Geoffrey. Le jeune homme va jouer au preux chevalier de conte de fée. Il tient toujours ses promesses, mais doute aussi beaucoup. Ne sachant pas grand-chose de Catherine, je me suis attachée à Geoffrey, cet homme presque parfait. Dès les premières pages, j’ai découvert l’importance du comte et de la comtesse d’Harbridge pour le reste du récit. Ce sont eux qui sont les clés de l’histoire. Malgré la romance, l’auteur ne cache pas les méfaits des puissants. C’est un bon roman sentimental, qui comme tout Harlequin qui se respecte se termine par un Happy End.

Jocelyn Mac Callum est mariée de force au Laird Connor Mac Lerie, un homme de réputation brutale, sur qui court aussi le bruit qu'il aurait tué sa première épouse Kenna, Mac Lerie à le son surnom dans tout les Highlands de " La Bête".



Le père du clan Mac Callum n'a pas d' autre choix pour sauver de la mort son fils Athadar, il doit sacrifier sa fille Jocelyn.







Jocelyn se retrouve marier à Connor, les débuts vont être très difficiles, puisque Mac Lerie a pris femme en seconde noce, uniquement pour lui assurer une descendance, et le laird n'est pas du genre bavard avec sa femme ... comme il le dit si bien: " la place de la mariée étant dans son lit, le soir, et hors de son chemin le reste du temps "



Mais, la petite dame ne l'entend pas de cette oreille et se rebelle, elle à du cran et tient tête au Laird, ce qui n'est pas pour déplaire à ce dernier...



Va t-elle réussir à apprivoiser cette "bête" .... qui depuis la mort de Kenna, à détruit en lui toute possibilité de faire pleinement confiance à qui que se sot...et surtout d'aimer.







Une histoire captivante avec 2 personnages aux antipodes l'une de l'autre, mais qui vont finalement réussir à se trouver.

Nous sommes en 1066, juste après la bataille d'Hastings. Guillaume, duc de Normandie, se prépare à affirmer son autorité sur les territoires pris aux saxons et pour cela, il distribue terres et châteaux à ses chevaliers.

L'originalité que Terri Brisbin introduit dans cette série (qui compte en fait 4 tomes, le deuxième n'est pas traduit, il est sorti en VO dans une recueil intitulé Pleasurably Undone), c'est que les héros qui vont bénéficier de ce dispositif de promotion sociale sont tous des bâtards de grands seigneurs, donc des guerriers à l'avenir incertain, dont l'enfance et la jeunesse ont été marquées par l'humiliation et la certitude d'un destin subordonné.

Giles Fitzhenry est le premier de cette confrérie à disposer ainsi d'une baronnie. Il n'est pas normand, mais breton, et s'il sait se montrer implacable et déterminé à affirmer son autorité, c'est aussi un être droit, juste, qui rêve de paix, de tendresse, et d'harmonie.

Soucieux de poser des bases saines à son avenir de seigneur, il sait faire preuve d'indulgence envers ses gens et reconnaître ses erreurs, se méfier aussi de ses élans de violence, tout en essayant de s'imposer dans le dialogue et la fermeté.

Dans l'escarcelle ducale, il a trouvé aussi une femme à épouser, Lady Fayth, et il devra effectivement faire preuve de toutes les qualités du monde pour la mettre sur le droit chemin : celui du partage, de la confiance, de la tendresse. Car la donzelle ne cesse d'aligner les erreurs.

Pour Giles, c'est la chance de sa vie, il ne peut faire la moindre erreur sous peine de tout perdre, et sa femme ne l'y aide pas beaucoup. C'est lui qui lui ouvrira la voie, en l'apprivoisant et en la cajolant, et j'ai vraiment beaucoup aimé ces scènes sensuelles où, peu à peu, il veut lui faire découvrir le plaisir. Leur relation se développe ainsi au fil des pages, dans une jolie évocation de la vie du château et du village, et nous apprenons aussi à connaître Brice, l'ami de Giles, qui sera le héros de l'histoire suivante.

Mon regret, cependant,c'est que le récit manque de développements psychologiques et d'expressions par les héros de leur tendresse ou de leur amour.

Néanmoins l'écriture est fluide et agréable à lire. Au final, j'ai vraiment aimé cette histoire, toute simple, mais attachante.
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Les deux frères Dumont, déchus de leur domaine aquitain en raison des mauvais choix politiques de leur père, sont proches de la mort : emprisonnés, à moitié morts de faim et de maladie, ils survivent tant bien que mal au fin fond d'une geôle. Aussi est-ce une chance inespérée pour l'aîné, Christian, comte de Langier, lorsque le roi Richard lui met un marché en main : il devra, sans tarder, et en dépit de son état de délabrement physique, rejoindre l'Angleterre et s'y tenir à la disposition de la reine Aliénor.

Le marché qu'il ne peut refuser sous peine de perdre tout et de condamner son jeune frère le surprend : le mariage avec la jeune Emalie, comtesse de Harbridge, lui semble un prix bien doux à payer. Une fois que l'affaire est conclue, force lui est de constater qu'il a été manipulé. Emalie est enceinte, elle a donc connu un homme, dans le meilleur des cas, avant lui. S'il ne se consumait pas d'un amour que de toutes façons il ne ressentait guère pour cette épousée aux multiples talents, douce, féminine et pétrie d'aptitudes domestiques admirables, son sens de l'honneur en est sincèrement meurtri. Il la rejette et la condamne sans pouvoir extirper de sa bouche aucune vérité. Car Emalie se tait.

Christian ainsi ignore ce que le lecteur sait : à savoir qu'elle a été corrompue, après avoir été droguée, par l'ordre de Jean Sans Terre, le vindicatif et répugnant puissant épris de pouvoir et de luxure. En douceur, cependant, et malgré les menaces réitérées du Prince Jean et de son sous-fifre William de Séverin, le couple apprend peu à peu à se connaître, à s'apprécier et à se rechercher.

Attirée par l'époque et par le résumé, je m'attendais de la part de Terri Brisbin à davantage de maîtrise et de passion, ayant gardé en mémoire sa série des "Trois héritières à conquérir", plutôt réussie. J'avoue au final que mon ressenti général restera un désintérêt teinté d'ennui. Les personnages ne m'ont pas fait vibrer ni rêver, leur histoire n'a réussi à éveiller qu'une honnête curiosité, tandis que leur destin m'a laissée assez indifférente. En vérité, il ne se passe pas grand chose dans ce roman, ni dans l'intrigue, ni dans les relations entre les personnages. Pas de tension dramatique, pas non plus de passion ou de grandes sentiments, ce qui est singulièrement décevant au vu des promesses contenues dans le résumé. Quant à la restitution de l'époque, elle est quasi inexistante.

Toutefois ce petit roman a bien rempli son rôle : je cherchais une intrigue passerelle, de quoi me donner le temps de souffler entre des univers plus denses.

Oui, j'ai bien soufflé... Donc à ce titre, il était parfait !
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Une romance historique bien faite qui ne se cantonne pas à l'intrigue romantique et qui capte l'attention du lecteur avec une crédibilité et un attachement aux personnages. La plume imagée de l'auteure parvient à immerger le lecteur dans cet univers dur et pittoresque des highlanders. Cette romance ne brille pas par son originalité mais bien par cet impression de vivre l'aventure aux côtés des personnages.
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