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Critiques de Terry Dodson (73)
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Spider-Man (Marvel Knights) : Le dernier co..

La collection Marvel Knight avait à la base pour but de remettre au gout du jour des héros parfois un peu abandonnés, ou laissés de côté, comme les Inhumains, le Punisher qui perdait pas mal de vitesse (et qui en encore plus perdu avec une mauvaise direction), Moon Knight etc.



Mais alors, que vient faire dans ce label le fameux Spider-Man ? Marvel Knights offrait avant tout un côté plus mature aux comics, certes pas autant que le label MAX, carrément violent, mais MK permettait tout de même d'offrir des histoires plus intentes, plus flippantes, plus stressantes que les séries habituelles de l'Araignée.



Dans le cas présent, Mark Millar tisse une histoire de complot sur fond de kidnapping de Tante May, avec une multitude de vilains qui sortent de tous les côtés, l'identité du Tisseur menacé et ce chronomètre qui défile en nous laissant imaginer une fin tragique.



Au final, elle ne sera pas si tragique que ça (bah oui, on parle de Spidey quand même) et j'ai même envie de dire qu'elle est même un peu tirée par les cheveux, mais le tout secoue bien le pauvre Peter et son univers entier, qui fête ses 50ans en 2012, et notamment la mort de Gwen Stacy, qui s'est éteinte... en 1973.

Ca ne nous rajeunit pas, mais le Tisseur, revisité à la sauce Marvel Knights, prend un nouvel envol !
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Songes, tome 1 : Coraline

Le dessin est soigné, esthétique. Il y a un côté steampunk avec les machines multiples. Mais, c'est clairement un prétexte à une érotisation sans sens, du "fan service" comme on dit dans l'univers manga.

C'est dommage, car, en économisant quelques cases, le scénariste aurait pu corser le mystère. Ou alors, il fallait clairement assumer et en faire une BD réellement érotique.
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Spider-Man/Black Cat : L'enfer de la violence

Un Must-Have qui propose une mini-série un peu particulière puisque publiée sur au moins quatre ans. Ainsi, les épisodes 1 à 3 datent de 2002 et les épisodes 4 à 6 de 2006. « Spider-Man/Black Cat: The Evil That Men Do » a donc bénéficié d’une longue pause créatrice et éditoriale.



Cela se ressent tout de suite lorsque l’on passe des numéros 3 à 4. Le ton, l’ambiance ne sont plus les mêmes. Le sujet abordé est aussi plus délicat et violent car les auteurs n’y vont pas vraiment par quatre chemins à propos du viol et de l’inceste.



Un sujet dur, que je n’attendais pas du tout ici. Surprenant mais qu’il est nécessaire d’aborder même dans les comics. Un peu déstabilisant malgré tout dans la manière dont la série progresse mais qui révèle tout ce qui peut se passer dans la tête d’un auteur entre le moment où il débute un récit et celui où il le conclut.
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Songes, Tome 2 : Célia

Difficile de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti lors de la lecture car je suis resté hermétique aux deux tomes du diptyque.

Entre un scénario rempli d'errances et des dessins que j'ai vu 100 fois dans les pages de Dodson, il n'y avait rien auquel me rattacher.



Ce qui me gêne dans les dessins de Dodson, c'est son character design qui est toujours identique. Sa Coraline ressemble à tous les personnages féminins qu'il a pu dessiner dans les comics par le passé. Outre une plastique avantageuse pour faire réveiller des fantasmes de lecteurs, j'ai trouvé Dodson bien moins inspiré que dans ses travaux de l'époque chez les Big Two DC et Marvel.



Mais en soit, il répond à la commande du titre qui se veut un mélange entre monde fantasmé et réalité. Mais le scénario de Filippi est bien trop bancal par moment. Outre la fin qui gâche tout à mon goût, soit l'histoire n'est pas assez poussée dans l'érotisme et cela ne va pas assez loin. Soit l'histoire est trop érotique pour ce qu'elle veut réellement raconter (avoir des rêves poussés dans la nudité et le fantasme pour terminer l'histoire avec un enfant qui est content de jouer à cache-cache, ca ne colle pas à mes yeux).

Je n'ai pas trouvé d'équilibre lors de ma lecture.
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

A la limite du grand n'importe quoi ! Vera est une super jeune femme, espionne pour les russes dans les années 70, elle part pour Los Angeles pour devenir une super héroine afin de prôner les valeurs communistes. Comme elle es fan de sexe, elle décide de devenir actrice porno la nuit et le jour, elle doit lutter contre un serial killer qui tue les gays, les couples adultères, le X. Maladroite, candide, sans super pouvoirs mais avec une volonté de fer. Par contre, en dépit d'une plastique de rêve, inutile de fantasmer, messieurs et mesdames, la belle ne se dévoile pas tant que ca! C'est du grand délire sans être ni trash ni vulgaire. Dans le style, c'est sympa.
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Star Wars - le Cycle de Thrawn, tome 6 : La..

Un récit toujours aussi prenant et qui commence à se décanter avant le dernier chapitre. La flotte Katana est l’enjeu de la bataille entre l’Empire et la Nouvelle République mais les guerres intestines du pouvoir permet à Thrawn de devenir de plus en plus puissant.

Un comics, par rapport à un roman, ne peut pas développer autant le caractère des personnages mais il y arrive assez bien avec le Grand Amiral Thrawn, un stratège excellent, qui fait preuve d’autorité quand il le faut mais aussi de discernement quand la situation l’exige. Il est assez bien dépeint dans le comics, il est clair que c’est un élément essentiel et incontournable de la trilogie de Timothy Zahn qui en a fait son personnage fort et remarquable.
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Star Wars : Princesse Leïa, tome 1

Le récit démarre dès la fin de l’Episode IV avec la cérémonie finale de la victoire rebelle.

On y retrouve une princesse Leia en proie à la culpabilité d’avoir provoqué la destruction de son monde : Aldérande (Aldorande dans ce comics, un peu troublant cette version).

L’Empire traque les derniers survivants de la planète défunte pour se venger de la destruction de leur Étoile Noire. Leia décide de retrouver tous les survivants pour leur offrir un nouveau foyer.

L’histoire est captivante avec cette Princesse Leia Qui fonce tête baissée dans l’aventure et qui fait des erreurs. Sa diplomatie et sa force étant ses principaux atouts, elle arrive souvent à s’entourer de nombreux alliés. Les personnages secondaires sont ainsi très intéressants.
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Star Wars : Princesse Leïa, tome 1

Je suis une grande fan de Star Wars mais je ne le suis pas forcément du personnage de Leïa. Je l'aime plutôt bien mais pas comme Han ou Luke. ça ne m'a pas empêché d'emprunter ce one-shot focalisé sur elle. Mais il n'a malheureusement pas été à la hauteur.



L'histoire se situe à la fin de l'épisode 4 (Un nouvel espoir), après que la Résistance et Luke Skywalker tout particulièrement aient détruit l’Étoile Noire, donnant un sacré coup à l'Empire. Luke, Han et leurs compagnons sont vus comme des héros mais ce n'est pas pour autant que la galaxie est sauvée, l'Empire est toujours bien présent et puissant. La Résistance doit trouver très vite une nouvelle base. Mais on essaie d'écarter la princesse Leïa, princesse de la défunte planète Aldorande, soit disant pour la préserver, pour son bien. De plus, elle n'est pas très bien vue par certain(e)s qui la voient comme une princesse "froide" et sans cœur. Leïa va devoir faire ses preuves. Accompagnée par une pilote, Evaan, qui ne l'apprécie pas des masses, elles vont tenter de sauver les derniers aldorandiens de la galaxie. Elles vont affronter de nombreux dangers: les résistants, les impérialistes et les personnes malintentionnées.



Les deux femmes vont bien évidemment finir par s'apprécier, se comprendre, se faire confiance. Leurs petites piques du début étaient sympas mais rien à voir avec celles dont elle a l'habitude avec Han Solo qui sont exquises. J'ai trouvé que Leïa était plutôt fidèle à elle-même: un caractère de feu, tenace, pensant toujours aux autres, loin de l'idée qu'on se fait d'une vraie princesse, une femme d'action.



Je ne suis pas hyper fan du graphisme. Je m'attendais à toute autre chose. Le design des personnages est assez spécial, c'est ce qui m'a le plus gêné en plus de la simplicité des dessins. Par contre, les couleurs étaient jolies.



Je n'ai pas été transcendée par l'histoire. A vrai dire, je me suis presque ennuyée. Ce n'est pas une mauvaise lecture mais je m'attendais à mieux. Ce n'est clairement pas un comics indispensable et je ne le recommande pas forcément car il y en a énormément qui sont fameux de l'univers de Star Wars.
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Star Wars : Princesse Leïa, tome 1

Une très bonne aventure qui permet de mieux connaitre Leia.

Action, émotion, humour... tous les ingrédients sont réunis. Il ne manquerait éventuellement qu'un peu de tension, mais c'est difficile quand on connait déjà le destin des personnages et qu'on se situe entre deux épisodes épiques...

Il y a beaucoup de personnages féminins, ce qui permet de contrebalancer l'un des gros manques de la Trilogie originelle.

Les dessins sont excellents et l'histoire fluide.

Un beau bonus pour replonger dans la Trilogie !
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Wonder Woman, tome 1

Nous sommes en 2006 et DC comics décide de relancer la franchise Wonder Woman avec une toute nouvelle série et une numérotation qui recommence depuis le numéro 1. Cette histoire intitulée "Who is Wonder Woman ?" regroupe les épisodes 1 à 4 et le premier annual.



Il arrive précédé d'une très mauvaise réputation essentiellement due au fait que (1) le scénariste n'a pas respecté les délais de parution mensuelle et (2) il a osé modifier le statu quo de l'héroïne dans un sens qui ne plaisait pas à tout le monde (comprenez les fans). La présente édition permet d'apprécier l'histoire qui nous est contée avec un peu de recul et d'un seul tenant plutôt que morceau par morceau. Alors ?



Premier constat : DC a réussi à assigner un artiste tout à fait agréable et à la hauteur en la personne de Terry Dodson, aidé par sa femme Rachel. Les dessins sont assez ronds, ils mettent bien en valeur les diverses protagonistes qui apparaissent au long de ces cent trente pages. Les scènes d'action sont facilement lisibles et vraiment spectaculaires. Pour ceux qui en veulent plus des Dodson, on ne peut que vous recommander "Harley Quinn: Preludes and knock-knock jokes". De ce point de vue là, DC Comics a rempli son contrat qui était de d'assurer une vision graphique à la hauteur de son héroïne historique.



Deuxième constat : le scénario tient la route en terme de cohérence et de renouvellement de la dynamique, tout en assurant une continuité avec les incarnations passées de Wonder Woman. Le point de départ est le concept du One Year After : les principaux héros de DC ont été absents pendant un an après les événements survenus dans Infinite Crisis et les lecteurs les retrouvent dans une nouvelle situation. Allan Heinberg nous réintroduit auprès d'une héroïne qui a choisi de reprendre son indentité de Diana Prince et d'intégrer un service secret dénommé Departement of Metahuman Affairs.



Le scénariste assume complètement le passé de Wonder Woman et il fait apparaître le lot de seconds rôles que l'on attend : Wondergirl, Donna Troy, Hercule, sans oublier les méchants tels que Giganta, Cheetah, Dr Psycho et Circe. L'histoire est racontée sur un ton léger et fun plutôt que sombre et dépressif ; elle est très agréable à lire. On pourra juste reprocher à Heinberg de ne pas avoir approfondi les profils psychologiques des personnages, et d'avoir préféré les grosses séquences d'action aux moments plus intimistes. Quant au reproche qui lui a été fait d'avoir osé donné une nouveau centre d'intérêt affectif à Diana qui ne soit pas à la hauteur de la princesse, je pense que ça ne tient pas debout.



L'agent Nemesis rempli parfaitement son rôle de faire valoir de Diana Prince et d'accroche sentimentale, ce qui oblige Wonder Woman à exprimer son humanité. Au final, il s'agit d'une histoire qui se lit facilement, qui est servie par un dessin qui en met en valeur l'action et les personnages et qui permet de se (re)familiariser avec l'univers de la princesse. Pour décrocher une cinquième étoile, il aurait fallu que l'histoire développe plus les personnalités des individus et que l'auteur réponde à la question qu'il a posé, à savoir qui est Wonder Woman.
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Spider-Man/Black Cat : L'enfer de la violence

Il s'agit d'une histoire complète en 1 tome comprenant les 6 numéros de la minisérie du même nom (les 3 premiers sont parus en 2002, les 3 derniers en 2006).



Une amie a appelé Felicia Hardy (Black Cat) pour lui indiquer qu'une de leurs amies communes (Tricia) a disparu depuis plusieurs jours sans donner signe de vie. Felicia accepte de se rendre à New York pour voir si elle peut la retrouver ou dénicher une information sur sa situation ; elle emporte son costume de Black Cat dans sa valise. Arrivée à New York, elle s'installe dans un palace. Peter Parker (Spider-Man) enquête sur la mort d'un des étudiants de son université : Donald Philips est mort d'une overdose d'héroïne. Les 2 disparus avaient partie liée avec Hunter Todd, une star montante du petit et du grand écran. Spider-Man se met en planque devant la fenêtre de cet acteur pour en apprendre plus. Juste au moment où Todd est en train de réaliser une transaction d'achat d'héroïne, Black Cat tombe sur Spider-Man et le projette à travers la baie vitrée de l'appartement. L'enquête pour retrouver le dealer et démêler ce qui s'est vraiment passé s'annonce ardue.



Cette histoire n'a pas été très bien perçue par les fans à sa parution parce que Kevin Smith a mis 4 ans pour en écrire la seconde moitié. À la lecture, ce hiatus ne se ressent pas. Avec cette histoire, Marvel Comics mariait 2 forces créatrices impressionnantes : Kevin Smith (réalisateur de films tels que Dogma) et Terry Dodson (encré par Rachel Dodson, sa femme) connu pour son style rond et ses personnages féminins séduisants. À l'arrivée le résultat ne souffre pas de schizophrénie, même si l'un et l'autre jouent chacun sur un registre différent.



Kevin Smith aborde ce scénario en l'écrivant pour des adultes ayant atteint la trentaine. Les préoccupations de Felicia et de Peter sont celles de trentenaires, et non de grands adolescents ou de jeunes adultes. Ce point de vue se ressent dès les premières pages dans lesquelles Felicia se dit qu'elle a passé l'âge de se balader dans un costume en cuir moulant, Peter analyse ses motifs pour sortir des vannes pendant les combats et le dealer connaît un franc succès parce qu'il propose à ses clients un moyen d'injection qui ne laisse pas de trace de piqûre. Kevin Smith décrit ses héros comme des individus ayant déjà une expérience de la vie et ayant conscience de leurs habitudes et de la bizarrerie de leurs comportements (sauter de toit en toit dans un costume moulant). Dès le début, le thème de la défonce est abordé sous un angle de dépendance plutôt que moyen pour faire la fête. Au fil des pages, il apparaît que Kevin Smith propose au lecteur d'avoir le beurre et l'argent du beurre, c'est-à-dire des thèmes adultes et une histoire de superhéros qui s'inscrit dans la continuité. Ce deuxième aspect est inattendu, mais Smith a bien révisé avant d'écrire et les références évidentes (le pont duquel le Green Goblin a jeté le corps de Gwen Stacy) et pointues (Matt Murdock ayant feint d'être mort et se faisant passer pour son frère dans l'épisode 25 de 1967, ou dans le deuxième épisode un jeune photographe roux accompagnée d'une délicieuse journaliste ressemblant à Jimmy Olsen et Lois Lane) s'insèrent naturellement dans le récit. Smith utilise sans honte et sans vergogne les richesses de l'univers partagé Marvel (apparition de Matt Murdock, d'un membre des X-Men, etc.). Il met en scène les acrobaties du Black Cat et les superpouvoirs de Spider-Man avec intelligence (ce dernier en train de surfer sur l'asphalte les pieds sur une plaque d'égout). Il bâtit une intrigue policière qui tient la route (comment s'envoyer une dose sans se piquer ?). Et il fait exister les personnages avec des dialogues ciselés (même si certaines pages sont un peu envahies par les phylactères). Peter et Felicia flirtent gentiment mais fermement, tout en appuyant là où ça fait mal, à savoir ce qui s'est mal passé pendant leurs premières rencontres quelques années auparavant. Les méchants de l'histoire commettent des crimes immondes (ce n'est pas une histoire pour les enfants), mais ils ont également leur propre histoire et leurs propres traumatismes.



À l'opposé de ce mode narratif conscient de lui-même et assez noir, les illustrations des époux Dodson donnent à 100% dans le registre superhéros avec des beaux à-plats de noir arrondis, des mises en valeurs systématiques des courbes du Black Cat, etc. Du début à la fin elle se balade avec la fermeture de sa combinaison descendue en dessous du niveau de sa poitrine pour un décolleté généreux. La scène d'ouverture la montre en train de prendre sa douche. Mais au bout de quelques pages il apparaît sur son visage des émotions plus complexes que celles du jeu de la séduction. Son visage exprime le doute, l'amertume, la résignation qui vient avec le temps, etc. De la même manière quand Spider-Man enlève son masque, son visage exprime des émotions complexes qui n'ont rien de juvéniles. Les Dodson se servent de cet aspect lisse au premier degré pour donner des visages andins aux 2 frères Klum (les dealers), mais au fil des pages leurs traits évoluent pour prendre en compte leur cruauté et leur souffrance. Le scénario inclut plusieurs scènes de souffrances et d'actes cruels entre adultes non consentants que les Dodson parviennent en image sans tomber dans le voyeurisme, mais sans affadir ces séquences pour autant. Ils s'avèrent des illustrateurs plus subtils que la mise en avant de la poitrine de Felicia aura pu laisser croire. Même la mise en avant de ses atouts mammaires a une justification dans l'histoire. Et leur style graphique parfois un peu simple permet d'accentuer l'efficacité et la rapidité des scènes d'action.



Alors que la première scène peut laisser croire à une histoire racoleuse et bas du front, ce récit s'adresse à des adultes ayant grandi avec les superhéros pour aborder une forme de crime ordinaire abject (autre que le trafic d'héroïne) avec des illustrations très plaisantes, mais qui savent se faire plus subtiles quand le scénario l'exige.
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Une BD distrayante qui ne se prend pas la tête. le personnage est superbe, l'histoire amusante. Quelques petites échanges agrémentent le tout.

Cela donne un résultat plutôt sympa, qui se laisse lire.

Il ne faut pas y rechercher plus, il faut juste se contenter de se laisser distraire par cette russe troublante, venue corriger les "Ricains", sur leur propre terrain !

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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Welcome to America constitue une entame des plus attractives qui, pour peu que le trait s’affine, promet son héroïne à un brillant avenir… du moins auprès de la gent masculine !
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Voilà [...] une bande dessinée au parti-pris fun revendiqué, aux clichés et à l’humour facile assumés, portée par un graphisme 100% glamour, un petit plaisir régressif pour mâles en quête d’action qui ne vole pas très haut, mais qui remplit sa fonction de divertissement.
Lien : http://www.bodoi.info/red-sk..
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Ce premier tome donne les grandes orientations, et nous permet, grâce aux facéties de l’espionne de passer somme toute un bon moment de détente. Malgré tout, dans le contexte général, on a le sentiment que, quelque part, l’histoire manque dommageablement de corps (pas celui de l’héroïne), de consistance et n’arrive pas à nous saisir totalement.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Songes, tome 1 : Coraline

J'ai lu le tome 1 de ce petit cycle de deux albums. D'abord pour le thème (la remise en cause de la frontière entre rêve et réalité et la réécriture des contes dans un monde steampunk à la Jules Verne), ensuite pour l'artiste (Terry Dodson, qui s'est fait un nom sur Generation X puis Uncanny X-Men et s'est fait une spécialité de représenter les courbes féminines - ses héroïnes sont toutes des jeunes femmes aux mensurations parfaites).

En résulte un album très agréable mais un peu frustrant, recelant encore de nombreux mystères (on ne sait rien de Vernère, ce garçon prodigieusement doué, inventeur de son état et propriétaire d'un domaine gigantesque, qui a engagé l'accorte Coraline comme gouvernante, laquelle vivra chaque nuit des péripéties tumultueuses qu'elle prend pour des rêves). Les crayonnés sont soignés et l'écriture de Filippi très fluide. Assez proche du Arthur Adams de Jonni Future.
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Star Wars - le Cycle de Thrawn, tome 4 : La..

Un tome plutôt tourné vers les intrigues politiques et les actions en sous-main. Le travail sur le récit est intéressant mais on sent que le comics est basé sur un roman. Ce qui passe bien en roman peut être un peu rebutant en comics où on attends un plus d’action.

Le comics prends le parti de se tenir au scénario du roman sans dévier... on perd un peu sur l’intrigue et les surprises mais on découvre malgré tout cette trilogie d’une nouvelle manière.
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Pour cette nouvelle saga très médiatisée, Xavier Dorison (Long John Silver, Asgard, W.E.S.T.) s’associe à un dessinateur de comics qui a déjà tenté une première aventure dans l’univers franco-belge avec le diptyque « Songes » : Terry Dodson !



L’action se déroule en pleine guerre froide, au sein d’une Amérique dont le puritanisme s’est trouvé un nouveau fer de lance en la personne du « Charpentier ». Ce super-vilain au look amish a en effet pour vocation d’éliminer toutes les personnes aux valeurs déviantes et trouve de plus en plus d’adeptes à sa cause. La Russie ne voyant pas cette menace fascisante d’un très bon œil décide d’envoyer une de ses espionnes aux États-Unis. Armée d’un marteau et d’une faucille, l’élément le plus talentueux (et sexy) des forces spéciales soviétiques se rend donc en Californie avec pour mission de conquérir le cœur des Yankees en tant que super-héroïne, tout en déjouant les plans du Charpentier.



Si l’auteur exploite le contexte politique tendu entre l’Est et l’Ouest, tout en pointant du doigt le puritanisme américain, cela n’est que prétexte au développement d’une histoire assez légère mêlant action, super-héroïsme et humour. Cette nouvelle saga joue donc pleinement la carte du divertissement sans chercher à se prendre au sérieux et… cela fonctionne plutôt bien. Le lecteur prend très vite plaisir à suivre (du regard obnubilé) cette héroïne dont le pouvoir de séduction n’a rien à envier à ses collègues Cat Woman, Kill Bill ou Black Widow. Notons d’ailleurs que la série devait d’abord s’intituler Red Widow, mais qu’afin d’éviter des problèmes de droits, elle s’est vu renommée Red Skin.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Red Skin, tome 1 : Welcome to America

Je vous vois mater la couverture du premier tome de cette série et vous vous dites que j'ai encore lu un truc un peu olé-olé. Ben non. Pas du tout. Parce que si, au lieu de garder vos yeux sur cette couverture au demeurant fort charmante, vous aviez lu le pitch, vous auriez constaté qu'on est sur de l'espionnage. Alors, oui, la couverture est aguicheuse, les féministes vont probablement râler sur les clichés, mais tant pis.



Rentrons un petit peu plus dans l'histoire, le pitch étant un peu léger, je le concède. L'histoire se déroule en pleine guerre froide alors que Etats-Unis et URSS sont en pleine négociation des accords SALT sur les armements nucléaires. Aux States, un mouvement réactionnaire avec une religieuse extrémiste à sa tête et un "super-héros" comme activiste menacent ces accords. L'idée soviétique est donc d'envoyer leur meilleur élément aux Etats-Unis pour devenir un super-héros positif.



Sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Comprenez qu'une jeune femme soviétique qui découvre la société de consommation soit un peu déboussolée. Surtout quand elle se met au service d'un producteur de films pornographiques. Xavier Dorison sort donc un scénario d'espionnage pas très sérieux, bien déjanté et plein d'humour et de décalages. D'un autre côté, avec Xavier Dorison, on n'est jamais déçu.



Au dessin, Terry Dodson, au-delà d'avoir particulièrement réussi son héroïne, livre un dessin proche du comics. L'ambiance 50's - 60's est bien rendue par les décors, les véhicules ou les couleurs. bref, je ne sais pas en combien de tomes les auteurs ont prévu de raconter cette histoire mais le fait est que les deux premiers tomes ne déçoivent pas et laissent envisager une très bonne série mixant espionnage et humour.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Songes - Tomes 1 et 2 : Coraline - Célia

Malgré une histoire un peu "tiré par les cheveux", un rien "hallucinante" car tel est le sujet de cette bande-dessinée, j'ai été très sensible aux illustrations de cet ouvrage qui sont réellement somptueuses.

Les auteurs ont réussi à me plonger dans une ambiance très particulière : par moment un peu "Art Déco" où je croyais que j'allais voir apparaître Klimt au détour d'une page et d'autres fois où j'avais l'impression que c'était "Arthur" de "Arthur et les Minimoys" qui allait surgir...

J'ai vraiment passé un beau moment de plaisir graphique !
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