Terry Hayes

Je suis ravie d'avoir enfin eu le temps de lire Je suis Pilgrim.

Ce roman est un thriller mené tambour battant où un espion des services de renseignements américains mène une quête effrénée au péril de sa vie pour retrouver un terroriste isolé menaçant l'équilibre du monde.

Beaucoup d'actions, de rebondissements de dernière minute en font un livre addictif et je n'ai pas échappé au phénomène même si cela fait parfois froid dans le dos...

A conseiller à tous les adeptes du genre !

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'avec "Je suis Pilgrim" , on voyage! Les États-Unis, l'Europe, le Moyen Orient, etc etc. On en a presque le tournis.

Lorsque nous commençons la lecture et que le narrateur est appelé sur la scène d'un meurtre à New-York, nous n'avons aucune idée du périple qui nous attend.

L'aventure sera complexe, les liens tordus, ambigus, pas toujours évidents.

Mais ce qui m'a un peu dérangé c'est le héros. Ce super héros, homme (?) sans failles, implacable, et selon moi, doté d'une humanité de surface. Une humanité cliché.Ce qui fait que je n'ai rien trouvé de sympathique à ce personnage. C'est peut-être le but: nous offrir un héros dur, sans passé (sans péchés ? ) et d'une loyauté entière (aveugle? ). Un pèlerin ou un croisé ? Un héros qui nous changerait de ceux qui ont des soucis amoureux, familiaux, ou qui doivent vivre avec leur part d'ombre...

Je suis Pilgrim est un bon thriller, un bon suspense. On veut finir le voyage avec le Pilgrim. Mais je doute d'acheter un autre billet ....

Dans un monde post-apocalyptique, Max, un ancien policier devenu vagabond solitaire à la mort de sa famille, erre dans le monde dévasté à bord de son bolide noir : l'Interceptor. Lorsqu'il découvre une communauté isolée protégeant un puits de pétrole, être attaqué par une bande de pillards, il décide de leur venir en aide. Reprenant les codes du western et du justicier solitaire, taciturne et pas totalement désintéressé, Mad Max 2 est aujourd'hui un classique.



Ce roman de 1983 est une novélisation du film sorti 2 ans plus tôt. Il le reprend donc exactement scène par scène mais n'est pourtant pas sans intérêt. Il apporte quelque chose en plus. Il permet d'appuyer certaines descriptions, de nommer des personnages et expliquer leurs rôles mais aussi de décrire leur propre ressenti face aux évènements. En effet, le roman alterne entre les points de vue et c'est particulièrement réussi. La lecture est fluide, divertissante, et nous plonge sans problème dans ce monde de moteurs rugissants, de désolation et de survivants déchaînés.

912 pages ! Je viens de terminer ce roman haletant de 912 pages. Un vrai bon roman d’espionnage et une très belle découverte.

Un agent de renseignement américain, un des meilleurs, raccroche et prend sa « retraite » à Paris où il profite. Il est rattrapé par son passé. Et malgré lui replonge et reprend son activité.

Quel est le lien entre un assassinat à New York, un autre en Turquie ?

Sur fond de terrorisme, d’intrigues meurtrières et d’attaque virale, l’agent Pilgrim, réussira-t-il à éviter le pire et à remonter le fil pour lier ses affaires ?

Habilement, dans la première moitié du récit, l’auteur place les pions et joue avec le lecteur avec ces incessants allers-retours entre les époques et les différents personnages. J’avoue m’être accrochée durant cette partie pour persévérer sur cette lecture. Puis brutalement, le rythme s’intensifie et le lecteur est pris dans un tourbillon sans fin !

Comment ne pas penser non plus en lisant ce roman à la crise sanitaire qui nous touche.

Une brique de 900 pages. J’adore les briques. Par contre, si c’est une brique, la brique doit être sans longueur.



Ici, nous n’avons pas un chef d’œuvre. Par contre nous avons un super roman d’espionnage. Un roman sans longueur. Un roman qui nous incite à toujours lire un chapitre de plus.



Je le recommande vivement. Un roman d’espionnage digne de Ludlum. Un roman sans temps mort ni longueur.



J’ai passé beaucoup de bon temps à lire JE SUIS PILGRIM. Je me procurerai certainement la prochaine brique de Terry Hayes.

Ce roman est un cadeau de mon mari pour mon anniversaire. J'ai attendu 4 ans pour le lire. Je pensais que ce lire ne me plairait pas et c'est un peu à reculons et parce que mon mari se plaignait que ses cadeaux restaient toujours dans le placard, que j'ai commencé ma lecture.

Ce livre fut une véritable claque. J'ai dévoré les 600 pages comme une droguée en manque, il m'en fallait toujours plus.

J'ai parfois eu du mal avec les descriptions très crues des meurtres mais je ne pouvais pas lâcher l'intrigue. L'histoire est passionnante, rondement menée - très visuelle. J'ai beaucoup aimé l'alternance entre les différents points de vue. Ce qui m'a le plus fait peur c'est peut être que l'histoire semblait un peu trop crédible.

Un véritable coup de cœur !

Je s’appelle Pilgrim… Où quand un bon scénario ne fait pas toujours un bon livre.

Terry Hayes scénariste reconnu (2 Mad Max et l’excellent From Hell entre autres) a conçu son livre comme un scénario. Ca rebondit, ça surprend, c’est fluide mais comme à Hollywood, c’est parfois cousu de fil blanc (l’élucidation improbable du premier homicide), parfois simpliste (le gentil, le méchant et le hacker…) mais on passe un bon moment quand même. C’est agréable à lire malgré tout même si j’ai trouvé la deuxième partie, celle en Turquie et l’intrigue autour de la maison, un peu faible par rapport au reste du livre.

Après avoir lu "Je suis Pilgrim", vous serez Pilgrim. Ce roman, qui tient plus dans sa globalité du roman d'espionnage que du thriller à mes yeux, vous prendra aux tripes et vous aurez du mal à vous en soustraire, surtout dans le dernier tiers de l'histoire qui est d'une intensité rare.

Terry Hayes, l'auteur, n'est rien d'autre que l'un des meilleurs scénaristes de films Américain à qui l'on doit notamment Mad Max et l'excellentissime Payback, entre autre. Donc autant vous dire qu'en terme de rythme, le Monsieur maitrise son sujet et ça se voit dans son livre. Dès que vous sentirez poindre une légère sensation de lassitude ou de baisse dans le rythme, hop, il vous remet une petite couche d'adrénaline en intraveineuse et vous replonge complètement dans le roman en moins de temps qu'il ne faut pour le dire (ou lire ;) ), il est vraiment très fort.

Du coup, le pavé de 900 pages se lit sans problème, vous ne voyez pas le temps passer. Et heureusement j'ai envie de dire, car le point de départ de son histoire est lié aux attentats du 11 septembre et on ne peut pas dire que les stigmates en soient encore complètement refermées donc, sujet délicat. D'autant plus malheureusement que l'on sait que la réalité dépasse souvent la fiction (et c'est d'ailleurs ce qui m'a fait froid dans le dos une fois le livre lu)

Pour un 1er roman publié, l'auteur frappe fort sans mauvais jeu de mot et je ne serais pas surpris que d'autres suivent, surtout vu le succès légitime de celui-ci. En tout cas, je surveillerais ça car sa plume est trrès agréable.

Très content de l'avoir lu, mais je pense que je l'aurais apprécier encore davantage si je ne m'étais attendu à un pur thriller dès le départ. Mais en même temps, aurais-je succombé à la tentation si il avait été catalogué différemment? pas sûr honnêtement.

Ahhh, le marketing.... ;)

Nom de code : Pilgrim.

Mission officielle : arrêter un dangereux terroriste qui menace les Etats-Unis d’un attentat nucléaire.

Mission officieuse : arrêter ce même homme, une ombre, une légende, qui menace toujours les Etats-Unis d’un attentat, mais de façon bien plus sournoise. Seules dix personnes dans le monde connaissent sa véritable mission.

Seul sur le terrain avec une couverture fragile, nous suivons sur le terrain deux récits en parallèle : celui du criminel avec de longs retours dans le passé expliquant son parcours et ses motivations, et celui de cet espion hors norme, hors cadre.

Le puzzle se reconstitue, les morceaux s’assemblent jusqu’à la rencontre fatidique, que l'on sait inéluctable. On ne lâche plus le livre, on a hâte de voir ce qui va se produire, la manière dont cela va se dérouler.

Heureusement qu’il s’agit d’une fiction ! Mais l’idée que, néanmoins, cela pourrait se produire fait froid dans le dos, et pourtant…

Je suis Pilgrim, thriller, enquête et roman d'espionnage, un mélange "fusion" ultime. Comment résumer un tel pavé (900p tout de même)? je ne crois pas que ce soit nécessaire, d'autant plus qu'il a déjà largement été critiqué par la communauté. Ca commence par une histoire de meurtre sordide à élucider et ça rencontre un complot terroriste et on fait en partie le tour du monde. un soupçon de Jason Bourne, et le tour est joué. et tout repose sur Pilgrim, un ex super agent secret en pré-retraite.

Terry Hayes est un scénariste et ça se sent. c'est efficace, ça avance, c'est prenant, c'est visuel, parfois trop. Certaines parties du récit m'ont passionnées et d'autres, que j'ai eu plus de mal à supporter. Quelques propos sont parfois un peu trop manichéens et pro-amérique, à mon sens, avec certaines phrases plus que limites (surtout au début du livre). Mais ça reste une lecture efficace et malheureusement, qui prend encore tout son sens de nos jours avec cette pandémie. Une adaptation cinématographique était prévue, et je pense que ça pourrait faire un film très sympa à voir.

Je suis pilgrim

Je viens de finir ce petit pavé (900 pages quand même). Lecture très intéressante bien que quelque peu capricieuse : elle nécessite beaucoup d’attention et de mémoire. Lieux, personages, dates eh époques, il faut rester attentif. Nous voyageons entre plusieurs pays et plusieurs cultures mais quelle richesse et surtout quels frissons ! Par contre, une fois la lecture commencée, pas moyen de s’en détacher. Le monde de Pilgrim n’est pas le même que celui dans lequel le commun des mortels évolue, ses décisions sont instinctives, justes et pourtant tellement dures aussi. À la recherche d’un homme qui détient la santé mondiale entre ses mains, il mettra tout en œuvre pour aller au bout de sa tâche. Les enquêtes se mélangent, toutes plus difficiles les unes que les autres et pourtant...Haletant et addictif, une lecture qui ne laisse pas indifférent.

Dans le genre espionnage, policier, voici un vrai poids lourd ! J'ai été littéralement happé par ce roman qui est, à mon sens, le meilleur que j'ai pu lire cette année dans ce genre là (du moins pour le moment, l'année étant loin d'être terminée).



On va suivre ici ce qui semble être le meilleur agent des services de renseignements américains dans sa traque du sarrasin, l'objectif étant d'empêcher ce qui pourrait devenir le plus grand attentat de l'histoire des USA.



Dis comme ça, on pourrait penser que ce livre va tomber assez lourdement dans les clichés du genre. Il y en a bien sûr, pas mal même, mais globalement, l'auteur arrive à faire en sorte que ca ne soit jamais trop lourd et on va faire facilement abstraction des grosses ficelles du genre.



Ce roman ne fait clairement pas dans la finesse, aussi bien pour le style d'écriture que pour l'histoire, mais cela reste diablement efficace et on passe un bon moment lors de la lecture de ce pavé de 900 pages. C'est rempli d'action, d'humour, de personnages intéressants et on a l'impression d'être au coeur de l'action à côté de cet agent hors norme.



Un modèle du genre à lire absolument pour tous les amateurs.

Voici un pavé dans la mare un peu croupie des thrillers d’espionnage. Dans la désolante actualité du XXIe siècle, Terry Hayes nous raconte l’histoire à peu près vraisemblable d’un agent d’élite américain qui pense (si, si) et d’un djihadiste forcené mais pas stupide (si, si). Une histoire qui cristallise nos peurs contemporaines mais qui ne tord pas le bras à la vérité. Une histoire peu originale mais si riche de situations et de personnages hors du commun qu’elle vous captive tout au long de la lecture. Sur un rythme très soutenu, sans baisse de régime, et dans un style classique de bon ton, l’auteur nous transporte des USA à l’Afghanistan via le Moyen-Orient et la Turquie sur un tempo à la James Bond, les invraisemblances et les coucheries normées en moins. C’est donc enlevé, intelligent, construit avec rigueur et plein d’humanisme surprenant. Probablement un des meilleurs livres du genre de ces dernières années.

Un "très bon" thriller américain, avec les 900 pages qui vont bien, et que j'ai dévorées, dans un long voyage en avion. Commencé à Toulouse, fini à Melbourne, et du coup, je n'ai regardé aucun film dans les avions, préférant déguster ce pavé.



Une succession de faits a priori indépendants, le puzzle qui va bien, et la catastrophe mondiale qui pointe son nez. Et un homme, seul, au passé trouble et douloureux, deux fois orphelin (si, si, c'est possible, ou presque) qui va s'attaquer avec sa tête et ses bras musclés, pour sauver la planète.



Donc, malgré ce manichéisme et cet américanisme de base, j'ai passé un très bon moment. Et, comment est-ce possible, de mémoire, tout ceci sans James Bond Girl pour pimenter le récit.



Je me suis laissé prendre, j'ai beaucoup apprécié. Les 900 pages se dévorent, on ne s'ennuie jamais, juste les bonnes surprises !

Souvenir de lecture

Titre : Je suis Pilgrim

Année : 2014

Auteur : Terry Hayes

Editeur : JC Lattes

Résumé : Pilgrim est un ancien agent des services secrets retiré des affaires. Auteur d'un livre référence sur la criminologie et la médecine légale il sera rappelé par le président des états-unis lui-même afin de mettre un terme aux activités criminels du sarrasin, terroriste islamique de la pire espèce.

Mon humble avis : Je suis Pilgrim fut l'un des succès d'édition majeur de l'année 2014, votre humble serviteur ne pouvait raisonnablement pas passé à côté d'un bouquin dont le monde entier chantait les louanges ! Et pourtant l'affaire s'engageait plutôt mal, je suis allergique à James Bond et peu intéressé par les aventures de héros tel que Jason Bourne, deux figures de l'espionnage qui étaient invariablement comparé à ce fameux Pilgrim. De plus la perspective de passer plus de neuf cent pages aux côtés du héros américain typique m'angoissait quelque peu... Je m'engageais donc dans la lecture de ce pavé avec de nombreux préjugés qui, je dois l'avouer, s'effacèrent les uns après les autres tant le texte de Hayes m'a captivé. En effet force est de constater que ce bouquin est addictif, érudit et magnifiquement rythmé. L'auteur fait preuve d'un savoir faire indéniable pour captiver son lecteur, l'écriture est simple, efficace et jamais l'adjectif de page-turner n'a été aussi adapté. Evidemment on nage dans le manichéisme et les lieux communs mais Hayes à le mérite de plonger au coeur de notre siècle pour tenter d'expliquer les motivations de chacun de ses protagonistes. L'intention est louable et atténue quelque peu les longues diatribes sur la parfaite Amérique contre un moyen-orient moyenâgeux. Je passerais sur quelques scènes à la limite du plausible pour souligner à quel point ce pavé est à lire comme un excellent divertissement doté d'un fort suspens. Une bonne lecture et un héros dont on entendra encore parler prochainement à mon humble avis (suite ? adaptation cinématographique ?)

J'achète ? : Si tu es fan de Jason Bourne et cherche une bonne lecture pour la plage ce bouquin t'es destiné.
Lien : http://francksbooks.wordpres..

Je viens tout juste de terminer la lecture de Je suis Pilgrim et en suis encore tout époustouflée, comme si je venais de courir le marathon! Quelle maîtrise et quel souffle pour en arriver à ce que ce thriller tienne bon jusqu'à la fin! J'ai tout aimé de ce roman : sa construction, son écriture, son sujet explosif et tellement d'actualité, son fourmillement de détails et les réflexions qu'on peut en tirer, rare dans un tel ouvrage. Dans ses remerciements, l'auteur, lui-même scénariste, se rappelle une phrase de John Irving disant à peu près ceci : écrire un film était comme nager dans une baignoire, écrire un roman comme nager dans l'océan.

Déception : c’est le seul sentiment qui me vient en refermant ce très (trop ?) long roman que j’aurai mis 2 semaines à terminer ! Alors que mon rythme habituel est plutôt de 2 à 3 livres par semaine…

« Je suis Pilgrim » de Terry Hayes raconte une chasse à l’homme menée par un espion américain : l’homme en question est un islamiste qui projette un terrible attentat, l’espion n’est autre que ce fameux « Pilgrim »… mais on ne lui octroie cette Nième identité qu’au bout de 500 pages environ !

Pas du tout emballée par ce roman qui se veut un mélange d’espionnage et d’analyse géopolitique de l’après 11 septembre…

Le seul point que j’ai trouvé intéressant est le petit passage où l’auteur met en avant le rôle majeur et déclencheur des exactions commises par un état (en l’occurrence l’Arabie Saoudite) dans le basculement d’un individu vers la radicalisation : l’exécution de son père par décapitation en place publique a propulsé cet adolescent dans la vengeance « à tout prix », le transformant peu à peu en une « bombe à retardement »… La suite de sa vie ne devenant qu’un chemin pour trouver la justification, la force et les moyens de cette vengeance.

Un pavé de presque 900 pages où le début de l’action se situe au-delà de la 200° page ! J’ai même failli abandonner à plusieurs reprises ☹

Les 100 dernières pages retrouvent du rythme et de l’action mais je les ai lues en diagonale, pressée de passer à autre chose…

Beaucoup trop de longueurs, des dizaines de pages de réflexion sans action… bref, une déception contrairement à la grande majorité des lecteurs…

Une vraie réussite dans son genre ,celui du thriller d’espionnage . Le héros en est Pilgrim, un homme à l’identité incertaine (il en change comme de chemise), as des services secrets à en faire passer 007 pour un premier communiant pataud. Il est lancé à la poursuite de celui qu’il surnomme « Le Sarrazin » loup solitaire (ou presque) qui a choisi de châtier l’Amérique par le bio-terrorisme . La course contre la mort qui s’engage entre les deux hommes est minutieusement détaillée et provoque un puissant effet de réalité (ce qui n’est pas rassurant) . Ce pavé de 900 pages (en poche) se dévore . Un bémol tout de même une tendance au manichéisme .

Les gens qui me suivent sur ce blog savent que je ne suis pas une thriller mania. Ce roman traînait sur une étagère d’un membre de ma famille. Je l’ai pris par désœuvrement plus que par envie car ce jour-là car j’avais oublié d’emmener un livre.

Je lis un chapitre, et puis un second, puis finalement je l’emprunte. Et ça y est j’ai été pris dans une spirale où il est quasiment impossible de s’échapper !

Ce roman nous plonge dans la géopolitique actuelle où se mêlent espionnage international, terrorisme, course contre la montre et crime quasiment parfait. Les suspens et les rebondissements s’enchaînent avec brio dans un rythme soutenu et haletant.

Pilgrim, ancien membre des services secrets à la retraite, sort de son antre après un crime sans bavure et sans traces, inspiré d’un roman qu’il a écrit. Il est aussi mandaté pour trouver un terroriste soupçonné de commettre une attaque de grande envergure aux Etats-Unis.

L’auteur nous plonge dans la psychologie d’un terroriste : les facteurs qui ont déclenché son engagement, son parcours, son modus operandi qui est ingénieux et pourrait inspirer d’autres personnes malintentionnées. J’ai beaucoup aimé les passages le concernant car je trouve ce personnage extrêmement bien travaillé. C’est tellement réaliste que cela donne froid dans le dos. Une guerre bactériologique ou virale est-elle si facile ? En ces temps de Covid, on comprend pourquoi les gens adeptes de la théorie du complot s’en donnent à cœur joie.

Le style d’écriture est agréable, vif et fluide. Ce livre est une toile d’araignée complexe mais parfaitement ficelée et construite. A aucun moment je n’ai été ni perdue, ni ennuyée. Pire, je l’ai lu à une vitesse folle, au point de sacrifier quelques heures de sommeil tellement j’étais captivée. En tout cas, il ferait un excellent film d’action.

A lire pour les amateurs de thriller et de roman d’espionnage de haut vol !
Lien : https://leslecturesdehanta.c..

Je suis Pilgrim est un pavé de plus de 900 pages, qui se lit à toute vitesse tant il est prenant.

Il s’agit d’un roman d’espionnage qui entremêle plusieurs intrigues. Elles se déroulent dans différents endroits et époques. Cela pourrait être complexe à suivre, mais pas du tout. Le personnage principal n’a pas de nom, juste un pseudo, Pilgrim, tant son passé d’agent secret a effacé ses différentes identités. Un agent ‘à l’ancienne’, qui va sur le terrain, au risque d’y laisser quelques plumes.

Ayant choisi de décrocher lorsque commence le roman, Pilgrim est appelé comme consultant sur un crime étrange qui semble parfait, tant le criminel a su dissimuler ses traces. Il a utilisé LE livre ultime sur les techniques d’investigation, écrit par Pilgrim lui-même. De quoi donner du fil à retordre à n’importe quel enquêteur, fût-il de haut vol.

Rien que ce crime aurait pu à lui seul constituer le squelette d’un bon roman. Mais il n’est finalement que secondaire, trahissant en cela le scénariste qu’est Terry Hayes.

L’intrigue principale retrace la recherche d’un terroriste qui ne laisse pas de traces : il n’appartient à aucune mouvance radicale, n’a pas non plus d’identité propre. Sarrasin est le nom de code que lui a attribué Pilgrim, tant il est insaisissable. Nomade ayant -entre autres – fait la guerre en Afganistan, Sarrasin planifie l’attentat parfait. De l’enfance et l’évènement traumatisant qui le fait basculer dans l’intégrisme, et concevoir son projet diabolique d’intelligence, les chapitres qui lui sont consacrés sont d’après moi les plus intéressants du livre.

Un très bon roman d’espionnage que je me suis empressée de prêter à des proches.