Terry Hayes

Roman très prenant, ayant pour trame, une traque de longue haleine, à travers plusieurs pays. Roman efficace, car une fois dedans, on a du mal à le refermer. Il y a du James Bond dedans, sans les nanas et un condensé des romans d'espionnage et de thrillers. Ca c'est pour les côtés positifs et ca compte quand même.



Pour le négatif, je dirais que c'est un peu inégal, des fois bavard et très manichéen, les USA eclairent le monde et les autres veulent l'obscurcir, bref pas très important puisqu'au final, je ne l'ai pas acheté en tant que traité de géopolitique. le style n'est pas non plus sa force.



Vous aimez les intrigues bien ficelées mais vous ne voulez pas vous embarrasser avec quelques incohérences et clichés usuels, allez-y, c'est quand même un bon moment de lecture et c'est déjà ça, c'est un blockbuster divertissant.

Presque 5 étoiles, mais il y a un petit détail qui m'en empêche. C'est quand même le (très) haut du panier.

De l'espionnage (pas fan pourtant), mais tellement bien écrit, tellement fluide, un pavé lu plus vite qu'un tract politique, des personnages et une enquête crédibles (là le plus terrifiant peut-être). Presque aucun passage à couper (presque seulement).

Terry Hayes, on en veut encore...

Publié en 2013, ce thriller d'espionnage est le premier roman du scénariste anglo-australien Terry Hayes (né en 1951), largement primé dans sa longue carrière pour sa participation à des films d'action qui ont fait date (entre autres : Mad Max 1 et 2).



La lecture de ces 900 pages est encore plus spectaculaire qu'une oeuvre sur grand écran, même si elle est silencieuse. le héros, qui en est le narrateur, est un extraordinaire conteur. Un solitaire jouant avec maestria le rôle du cavalier blanc, qui part en chasse d'un autre cavalier tout aussi solitaire – encore que …, porteur d'une vengeance mortelle à l'échelle du monde, et qui oeuvre en restant intraçable.



A partir de la trame classique d'une traque pleine de rebondissements, les deux trajectoires des adversaires nous révèlent les horreurs potentielles de notre temps. le point de départ est l'attaque du 11 septembre et ses multiples représailles et contre-représailles, la mécanique des services de renseignements, les périls inouïs que le monde occidental encourt … y compris celui d'une attaque bactériologique massive telle que nous en avons vécu les conséquences lors de la vague du Covid, mais ici imaginée en beaucoup plus grave.



J'ai découvert Terry Hayes en tant qu'écrivain en lisant son deuxième roman « L'année de la sauterelle » tout juste traduit en français et, lisant certaines critiques de la Presse, j'avais cru que ce deuxième opus était moins flamboyant que le précédent … Ce n'est pas mon avis !



A vrai dire, je me suis autant attachée au héros Pilgrim, l'agent hyper doué mais « invisible » et aux identités multiples qu'au héros qui l'a précédé et qui lui ressemble. Ce livre m'a scotchée une nouvelle fois dans mon canapé pendant 48 heures d'une lecture ininterrompue. J'ai ainsi parcouru le monde, de Moscou à Berlin, de Franckfort à Genève, de Djeddah à l'Hindu Koush, et enfin sur les rivages du sud de la Turquie, dans les ruines de la cité antique du roi Mausole où la scène finale est digne d'anthologie.



Un conseil : lorsque vous commencerez « Je suis Pilgrim », prévoyez donc un réfrigérateur bien fourni et enlevez la batterie votre téléphone … la seule bonne nouvelle qui vous soutiendra le moral est de savoir que si le héros raconte toutes ses aventures, c'est qu'il s'en sort vivant !



Les maîtres de l'imaginaire de notre temps ne sont plus désormais les romanciers, mais les scénaristes et les showrunners d'Hollywood !
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..

10 ans après le fantastique "Pilgrim", Terry Hayes nous offre "L'année de la sauterelle".



La première partie du livre est très agréable avec une classique intrigue d'espionnage qui ne laisse pas un instant le lecteur en repos et je n'ai pas boudé mon plaisir. J'ai souvent eu l'impression de lire un film d'action américain, avec l'inévitable CIA et l'indispensable espion qui s'en sort toujours, mais un film d'action avec un scénario superbement écrit. Le talent d'écriture de Terry Hayes nous emmène dans une histoire mouvementée au cours de laquelle, de temps à autre, il nous fait prendre un chemin de traverse pour nous entretenir de personnages secondaires avant de nous ramener dans l'intrigue. Ces petites sortes de pauses dans l'histoire ajoutent encore au plaisir de cette lecture.



Et puis, tout d'un coup, au fil d'un paragraphe, sans prévenir, Terry Hayes nous fait entrer dans une autre histoire, totalement inattendue. Je ne vais rien en dire pour ne pas gâcher votre découverte mais j'avoue avoir éprouvé une telle déception que j'ai failli cesser ma lecture. Je ne l'ai pas fait parce que malgré tout, l'auteur réussit, sans lâcher le lecteur, à rendre ce retournement intéressant jusqu'à l'épilogue totalement rocambolesque juste avant lequel il accomplit un superbe salto arrière sous nos yeux éberlués.



Malgré le retournement de situation qui m'a chiffonnée au milieu de l'intrigue, je me suis laissée embarquer par cette lecture qu'il faut prendre pour ce qu'elle est, comme je vous le disais au début, c'est-à-dire un film d'espionnage mouvementé, superbement bien écrit, dans lequel on ne s'ennuie pas un instant. Un livre parfait pour passer un bon week-end.

Ce livre m’a été offert et j’en suis ravie car c’est une réussite! Je le recommande à mon tour.



Pilgrim, notre espion (qui a d’ailleurs beaucoup d’autres couvertures), nous raconte son histoire: son enfance, son parcours scolaire, son arrivée dans les services de renseignements, ses missions…

Il va tenter d’élucider un meurtre et en parallèle il va partir à la poursuite du Sarrasin, un terroriste islamiste, qui veut déclencher une attaque d’envergure et extrêmement meurtrière. On y découvre également le parcours de ce djihadiste redoutable et on apprend les raisons qui l’amènent à vouloir décimer la population.



Durant 900 pages, Terry Hayes nous embarque complètement. L’intrigue est très bien ficelée, aucun détail n’est laissé au hasard et l’histoire est pleine de rebondissements. Les chapitres sont courts ce qui donne un rythme dynamique à ce roman d’action et d’espionnage. Et le final est une pépite!



A lire sans hésitation !

Un sacré pavé ce livre il était dans ma liste de lecture depuis longtemps et puis un ami me l’a mis dans les mains et je me suis dit aller c’est le moment j’avais lu tout et son contraire sur ce livre et j’ai adoré le temps que tout se mette en place les scènes les personnes puis tout s imbrique tout prend forme on vit la course poursuite avec le personnage la fin approche tout s accélère on est avec lui on veut savoir on comprend tout on vit sa peur enfin bref j’ai adoré ce roman je ne peux que vous le conseiller un bon polar

Cela fait longtemps que je n'avais pas lu de roman d'espionnage et j'ai vraiment beaucoup apprécié ce pavé de plus de 900 pages !



Un meurtre dans une chambre de New York. Quasi parfait, aucune trace, aucun indice. 1 an après les attentats du 11 Septembre.

Plusieurs années plus tôt, en Arabie Saoudite, un adolescent voit son père exécuté sur la place publique.

Pilgrim - le meilleur agent des renseignements américains - voulait prendre sa retraite à 30 ans. Mais ces 2 affaires vont le forcer à sortir de l'ombre et à reprendre du service.

La plus grosse attaque terroriste de tous les temps pourraient éradiquer les américains et bien au-delà: le temps presse et les indices sont minces...



Terry Hayes propose un thriller puissant. Pas de temps mort, les enquêtes s'enchaînent mêlant passé et présent pour en comprendre tous les enjeux. Le suspens est bien présent et même si on peut se douter de la fin dans ce genre de roman, on est tout de même bien tenu en haleine.

Quelques invraisemblances cependant avec 2 enquêtes parallèles qui amènent précisément au même endroit du monde mais l'ensemble est bien ficelé et pourrait être plausible.

Terrorisme, vengeance, meurtres, service secret, pays arabes et usa sont autant de thèmes abordés dans ce roman.



Un très bon roman d'espionnage qui se lit d'une traite. Au plaisir de lire un autre roman de cet auteur...

Une très bonne surprise que je viens de découvrir où il est question entre autres des services de renseignement américains et de bioterrorisme.

J’avoue que les premières pages ont été difficiles, j’ai eu du mal à rentrer dans cette histoire avec ces retours dans le passé de Pilgrim (l’agent secret) et du sarrasin (le terroriste) mais une fois l’intrigue bien lancée, j’ai eu du mal à lâcher le livre.

L’histoire commence par un meurtre commis dans une chambre miteuse newyorkaise. Ce crime va permettre à l’agent Pilgrim (son nom de code) d’enquêter incognito sur une autre affaire bien plus importante, de sécurité nationale. Et cette enquête va entrainer le lecteur aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite, en Turquie, en Afghanistan… Bref je me suis bien baladée pour découvrir le fin mot de cette histoire.

Un thriller que j’ai trouvé terriblement efficace, captivant, maitrisé, avec suspense et rebondissements, un très bon turn-over donc, d’actualité aussi, des personnages bien travaillés même si le héros Pilgrim un peu trop surhumain à mon goût.

Et voilà un authentique "page-turner" de près de 900 pages que l 'on dévore en quelques jours , parce que l'auteur, scénariste de talent, sait comment accrocher l'intérêt du lecteur avec ses fameuses petites phrases faites pour semer le trouble et susciter la curiosité sur ce qui va se passer!

L'enjeu est d'importance ! le monde libre, fier de ses valeurs et de sa technologie, va t'il s'écrouler sous les coups d'un terrorisme islamiste obscurantiste qui rêve de toucher l'Amérique dans ses forces vives en faisant non pas trois mille et quelque morts (les tours jumelles du WTC n'étaient qu'une cible pour d'incultes spadassins), mais bien des millions ...

Quand la guerre bactériologique permet d'éradiquer une partie de l'humanité dans des souffrances atroces et que le sort des innocents repose sur le savoir faire et l'intelligence d'un seul homme, il vaut mieux que celui-ci soit bon, voire même excellent ...

Et voici Pilgrim, le super agent, bourré de scrupules, ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'une redoutable efficacité en situation de crise, qui se lance sur la piste de celui qu'il a surnommé le Sarrasin, ce terroriste impitoyable qui a déclaré une guerre totale à l'Amérique et à ses alliés saoudiens.

Au delà de l'intrigue, classique et efficace, Terry Hayes brosse un portrait croisé des deux hommes qui vont s'affronter et tout ceci est diablement crédible ! On découvre leurs années de formation, leurs obsessions, leurs carences, leurs détresses intimes qu'ils vont tous deux transcender pour en faire une force. Distillés tout au long du récit, sous forme parfois de flash-backs, ces éléments donnent au roman un profondeur romanesque qui est plutôt rare dans ce type de récit.

Entremêlant habilement deux intrigues, un attentat terroriste à grande échelle et deux meurtres "crapuleux" oeuvre d'une tueuse redoutablement intelligente et scrupuleuse, l'auteur nous ballade de l'un à l'autre, dans un entrelacs de péripéties qui s'enchaînent sans temps mort.

Avec talent, il place sur le chemin des personnages secondaires propres à susciter l'admiration ou l'empathie tel cet enfant trisomique objet d'un amour inconditionnel du pire des fanatiques.

C'est vraiment du grand art, à tel point que les coïncidences qui pourraient paraître factices, passent inaperçues et que l'on finit par adhérer totalement et même se convaincre que l'amour d'un père l'emporte sur tout le reste.

Et pourtant, à la réflexion, une vengeance diabolique poursuivie pendant des années au prix de lourds sacrifices, pour un idéal échappant à toute compréhension, ne serait-elle pas de nature à pervertir celui qui la mène et à endurcir son coeur contre les sentiments humains les plus répandus ?

Un but aussi élevé que celui qui est poursuivi par fanatisme religieux ne devrait il pas conduire à consentir à la mort de ceux qui sont chers puisque de toute façon on va les retrouver au Paradis d'Allah?

Terry Hayes pêcherait il pas excès d'optimisme ? Ou chercherait-il à rassurer les lecteurs en réservant à son "méchant" une part d'humanité ?

De même, il n'a pas insisté sur les zônes d'ombre qui pourraient en toute logique exister chez son héros, compte tenu de sa formation et de son parcours, craignant peut être de le rendre moins sympathique ?

Ces remarques ne m'ont pas empêchée de passer un très bon moment de lecture avec ce thriller passionnant, bien écrit, qui renvoie à la belle époque des James Bond et Jake Bauer,ces super agents auxquels on fait tellement confiance, que l'on ne doute à aucun moment de l'issue favorable de leur mission... même s'il arrive de frémir en cours de parcours....

C'est indéniablement bien écrit. Malheureusement, il y a un peu trop de coïncidences à mon goût pour être vraiment crédible... Un meurtre commis aux États-Unis sous couvert du 11 septembre, un islamiste qui fait joujou avec une maladie dans des pipettes entre le Moyen-Orient et l'Afghanistan, et tout ce petit monde se retrouve exactement au même endroit, en Turquie, par hasard... Ah... le monde est petit quand même !

« Je suis Pilgrim« , un titre aussi énigmatique que cette plongée saisissante et folle dans le monde des services secrets américains en ces temps post 11 septembre 2001 où plus jamais rien ne sera comme avant. Ce traumatisme et cette quête visant à éviter l’indicible poussant les services de renseignement occidentaux dans leurs derniers retranchements, c’est ce que Terry Hayes a parfaitement su dépeindre dans ce thriller fleuve de près de 900 p. (en poche) qui vous glace le sang avant de vous rendre totalement accro. Le rythme est impressionnant de maîtrise et vous ne serez pas surpris d’apprendre que notre auteur a écrit plusieurs scénarios pour le cinéma. Le narrateur n’est autre que Pilgrim lui-même, un agent devant mettre hors d’état de nuire celui qu’il dénomme « le sarrasin », un terroriste islamiste au parcours de radicalisation embrassant près de quarante années d’histoire, de l’Arabie Saoudite aux montagnes d’Afghanistan en passant par le Liban et les camps Palestiniens.. cette lutte féroce entre deux mondes se rendant coup pour coup est parfaitement rendu dans ce livre qui se joue des caricatures pour mieux décrire la complexité de la réalité du terrain où se joue cette partie d’échec à l’échelle mondiale ayant en jeu rien de moins que le sort de millions d’innocents. Un ouvrage envoûtant, bien écrit. Si vous ne devez lire qu’un thriller en ce début d’année 2016 je vous conseille vraiment celui-ci.
Lien : https://thedude524.com/2016/..

Dans le genre chasse à l'homme, c'est vraiment du lourd. Dans le style course contre-la-montre aussi. Autant dire que c'est haletant de bout en bout. Et comme l'auteur n'a peur de rien, à son histoire d'espionnage - et non des moindres puisqu'il s'agit d'empêcher un terroriste de répandre le virus de la variole sur les Etats-Unis- il ajoute une passionnante en quête policière concernant plusieurs crimes quasi-parfaits.

Quelques esprits chagrins trouveront l'agent "Pilgrim" un peu trop parfait, plus Bond que Smiley. C'est là une moindre critique par rapport au plaisir de lecture. Pour entamer ce roman, il est préférable d'avoir du temps devant soi, car dur dur de le lâcher une fois ouvert. A bon entendeur, salut !
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Attention, bombe livresque! Si vous ne deviez en lire qu'un, ce serait celui-là. JE SUIS PILGRIM est très certainement le meilleur roman parmi tous ceux que j'ai lus depuis le début de l'année.



Pilgrim est un agent secret encore plus secret que le plus secret des agents secrets, de ceux qui n'ont pas d'existence officielle. Après le 11 septembre, son unité est dissoute et muni d'une nouvelle identité, il tente de se construire depuis une vie des plus normales, mais qu'il n'a pourtant jamais menée jusqu'ici. C'était sans compter le livre qu'il a écrit sous un pseudo et l'acharnement d'un policier new-yorkais pour retrouver l'auteur de ce qui est devenu un best seller et le manuel du parfait meurtrier...



C'était surtout avant que le Sarrasin, le plus dangereux des hommes, se retranche dans les montagnes afghanes pour y fabriquer une arme destinée à tuer des millions de personnes. Pour Murmure, le directeur du Renseignement, seul Pilgrim peut être l'homme de la situation, s'il n'est pas déjà trop tard, et voilà celui-ci brutalement replongé dans son passé. Les traces du Sarrasin commencent en Turquie...



Ne croyez pas qu'il s'agit d'une histoire de super héros qui doit sauver le monde. C'est bien plus que ça, plus intelligent, plus subtil, plus nuancé.



Pilgrim est un personnage contrasté, brillant évidemment mais dont l'auteur ne nous épargne pas l'humanité, les doutes, les questionnements, ce qui le rend attachant mais surtout très crédible. On se prend vraiment à espérer que quelques personnes d'une telle qualité existent vraiment, quelque part dans le monde.



Quant à celui du Sarrasin, il n'est pas juste le méchant de l'histoire. Son personnage est patiemment construit et expliqué par l'auteur et au-délà d'une aversion basique, il suscite lui aussi une certaine fascination. Vous conviendrez que pour l'auteur ce n'est pas une mince prouesse s'agissant d'un terroriste, et c'est vous dire la qualité de ce roman.



Pilgrim versus le Sarrasin, ou comment deux hommes peuvent mettre un même génie au service de causes bien différentes...



C'est un roman haletant, instructif, d'une réalité glaçante au contact des attentats français et belges, et qui pourtant se permet même des pointes d'humour au milieu de cette course contre la fin du monde que mène Pilgrim. On est à chaque instant sur son épaule, on voyage avec lui, on piste le Sarrasin avec lui, on y croit avec lui, on baisse les bras avec lui. A aucun moment l'auteur ne nous assure que tout ça va bien se terminer, au contraire, et c'est bien ça qui nous cloue à l'histoire et nous fait oublier de respirer entre deux chapitres.



La description du monde des services secrets est originale, absolument pas rébarbative et complexe comme cela peut parfois l'être. On est dans le quatrième fauteuil quand Pilgrim retrouve Murmure et le Président dans le Bureau ovale...



Les superlatifs me manquent pour décrire toutes les qualités de ce roman. C'est simple, il y a presque 1000 pages, et pourtant je me rapprochais de la fin avec toujours plus d'appréhension, en me demandant bien comment j'allais faire pour me séparer de Pilgrim et trouver goût à un autre roman.



C'est un livre stupéfiant, absolument formidable.




Lien : http://cousineslectures.cana..

Exceptionnel! J'avais choisi ce roman à tout hasard (je n'en connaissais pas le titre encore moins l'auteur) alors qu'il était exposé dans les rayons d'une librairie. le résumé en couverture m'avait tout de suite plu, mais je ne m'attendais pas à un tel déferlement d'adrénaline et de suspens.



La construction du roman est tout ce que j'adore : d'incessants retours en arrière, plusieurs histoires dans l'histoire, visite de plusieurs endroits et pays. L'auteur ne se contente pas de pondre un méchant, il nous décrit la genèse et le développement progressif d'un monstre blessé au plus profond de son âme et qui en veut à l'humanité toute entière. le sujet est d'autant plus intéressant qu'il est d'actualité aujourd'hui.



Il ne s'agit pas que d'un roman d'espionnage mais également d'un polar : d'ailleurs le livre commence par un crime horrible dont on a longtemps pensé qu'il était lié au terroriste solitaire (un autre tour de force de Terry Hayes).



On pardonnera à l'auteur une ou deux invraisemblables coïncidences dans la narration, mais qui ne me gênent aucunement tellement on est pris par l'histoire. le point culminant du roman? sans aucune doute le face à face final entre Pilgrim et le Sarrasin, et en particulier l'interrogatoire mené tambour battant par notre héros.



Un film est actuellement en préparation et qui sera réalisé par le talentueux Matthew Vaughn. Espérons qu'il sera à la hauteur du roman.

Un livre-monde brûlant. L'auteur nous plonge dans une actualité-fiction remarquable d'intelligence, tellement humaine qu'on la croit possible.

On entrevoit alors la mécanique des enjeux internationaux et la force d'un individu, seul, qui peut plonger dans la panique le plus puissant état de la planète.

Malgré son étiquette de "fiction", ce livre nous donne une autre lecture du flot d'informations qu'on reçoit quotidiennement : une vue plus globale et plus inquiétante.

Quelle est la conséquence sur le long terme de chaque coup porté en ce monde? Chaque homme qui meurt blesse durablement son entourage, un engrenage sans fin?



Merci à Comtesse pour le partage de cette lecture!

Quand bien même la lecture aura été plaisante, et il veut mieux au vu de la taille de la brique, ''Je suis Pilgrim'' ne m'aura pas procuré la claque attendue au vu des commentaires flatteurs disséminés ça et là son sujet ...



Initialement, la mise en route fut d'ailleurs très pénible, le côté décousu et disparate du propos (situation initiale, biographie du héros non linéaire, parcours du Sarrasin avant d'en savoir plus sur sa future implication, l'histoire de Ben Bradley ...) desservi par un style de narrateur omniscient (''si j'avais su ...'' ''ce fut là une erreur qui allait me hanter ...'') avait surtout réussi à m'agacer et à me démotiver avant l'heure ...



Passé ce démarrage en dent de scie, force est d'avouer que l’œuvre ne passe pas à côté de son sujet : Personnages crédibles émotionnellement, rythme assez maitrisé, logique de fond et de forme, qualité d'écriture ...

L'ensemble a des relents de films ou de série touchant effectivement à la saga des Jason Bourne, où à une saison de 24hChrono.



Cependant au final, l'histoire est-elle si complexe ou méritante ?

Je serai tenté de dire que la forme l'emporte d'assez loin sur le fond, l'idée étant de dépeindre une chasse entre chat et souris, entre un traqueur et un fantôme, le tout jusqu'à ce que le traqueur décide après une série d'échecs ininterrompu de changer de style et d'ouvrir le dernier acte ...



Les pièces s'emboitent, ce qui apparaissait intriguant (la connectivité des deux ''crimes'') est relégué au rang de crédible coïncidence heureuse (mais nuisant peut-être à l'agréabilité du propos) et le tout donne naissance à une aventure plaisante, intelligemment construite passé la frustration initiale, mais qui ne m'aura pas fait décoller en définitive ...



14,5/20

Pas de mise en bouche, on entre directement dans le vif du sujet, à savoir une scène de crime particulièrement sordide. On peut alors légitimement s’attendre à une chasse à l’homme et tout ce qui va avec, que nenni ! Trop classique ! Au lieu de ça le narrateur, Pilgrim himself, nous fait partager ses souvenirs, ses missions au sein de La Division, et en freelance. Je suppose que vous vous demandez si Terry Hayes n’aurait pas fumé la moquette. Que nenni de nouveau ! Le gars sait exactement ce qu’il fait et nous mène là où il veut par le bout du nez. Non seulement les souvenirs de Pilgrim sont passionnants mais en plus ils sont plus ou moins liés à cette fameuse scène de crime et au reste. Comment ? Et puis quoi encore ? Rien de rien, je ne dirai rien. Si ce n’est que l’auteur sait y faire pour rendre son bouquin hautement addictif !



Au niveau des personnages on suit un parallèle un tantinet manichéen entre la progression de Pilgrim (incarnation du Bien) et celle du Sarrasin (son alter égo du côté obscur). Deux hommes déterminés à arriver à leurs fins, on se doute que la rencontre sera explosive…



Plus les pages défilent et plus la chasse à l’homme se transforme en course contre la montre, tandis que le scénario apocalyptique imaginé par le Sarrasin se met en branle. Et nous brave lecteur égaré on pourrait presque sentir la tension devenir palpable, nos nerfs seront mis à rude épreuve ! Un pur régal !



Le bouquin est relativement épais (600 pages bien remplies) mais le découpage en chapitres courts et percutants (en plus d’une intrigue sans temps mort) permet une lecture fluide. Le page turner par excellence, on a toujours envie d’en savoir plus et on ne lâche le bouquin qu’à regrets (si je l’avais lu pendant mes congés je suis certain que j’en serai venu à bout en deux jours).
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Autant que j'ai adoré son précédent roman, Je suis Pilgrim

L'année de la sauterelle de Terry Hayes a été une déception pour moi. Un roman d'espionnage bien fait et on tourne et tourne les pages tellement on est imprégné par le récit. Sauf qu'à la moitié de l'histoire, cela devient de la science-fiction avec un sous-marin qui voyage dans le temps. Une brique de 686 pages que je n'ai pas lu d'une traite, car je l'ai laissé un moment pour lire un autre roman avant de retourner à cette histoire. Je pense que les ados vont bien aimer cette histoire.

Je ne suis pas très férue des romans d'espionnage, j'ai trouvé certains passages très longs. Je me suis parfois perdue dans toutes les digressions sur la vie de notre espion. Cela étant, je me suis prise au jeu et j'ai passé un bon moment, mais il y a 300 pages de trop.

J'ai aimé dans le roman les quelques passages de géopolitique, les voyages à travers différents pays, le suspense, la découverte du camp de Natzweiler-Struthof dans les Vosges.

Mais j'ai trouvé navrant que l'auteur manque totalement de nuances, c'est à l'évidence un livre pro-américain le sauveur américain, le dieu américain. Les autres peuples ne valent pas grand-chose, Albanais, Turcs, Saoudiens … Notre super espion est encore plus fort que James Bond, il résiste à tout et c'est un peu trop grand-guignolesque à mon goût. Et la fin ne m'a pas convaincue.

36/100 « Terry Hayes, « Je suis Pilgrim » 912 pages

Sans doute l’un des meilleurs romans d’espionnage de tous les temps !

Le résumé donné par l’éditeur : « Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un père décapité en public sous le soleil cuisant d’Arabie Saoudite. Un chercheur torturé devant un laboratoire syrien ultrasecret. Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l'humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un homme répondant au nom de Pilgrim.

Pilgrim est le nom de code d’un individu qui n’existe pas officiellement. Il a autrefois dirigé une unité d’élite des Services secrets américains. Avant de se retirer dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passé d’agent secret va bientôt le rattraper…

« Un thriller d’espionnage exceptionnel, mélange de Homeland et de la trilogie Jason Bourne. Attention frissons garantis ». Métro. « Le lecteur est vite accro ». Ouest France. « S’il n’y avait qu’un thriller à lire cette année, ce serait celui-ci ». Alibi. « Fusion parfaite entre le polar et le roman d’espionnage, Je suis Pilgrim tire sur toutes les cordes de notre paranoïa post-11 septembre pour installer le suspense et, cependant, réussit à créer des personnages qui jamais ne tombent dans les ornières des stéréotypes. Un thriller idéal quand arrivent les vacances. » LActualité

Je rejoins totalement ces avis ! « Je suis Pilgrim » est addictif ! Réaliste, haletant, passionnant. Une course contre la montre exceptionnelle. Je n’ai qu’un conseil : lisez-le !!!!

Me permet de valider la catégorie 16 : nom d’un moyen de transport.

Mais peut aussi valider 1 (plus de 500 pages) – 6 (mega coup de cœur) – 8 (auteur inconnu de moi) – 28 (personnage nomade) – 61 (armes à feu citées) – 73 (personnage de fiction citée : Bob l’éponge) – 75 (code secret) – 77 (nom d’un animal de compagnie) – 85 (références attentat) – 47 (plus de 80 chapitres) -