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Critiques de Terry Hayes (497)
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Je suis Pilgrim

Je suis enfin venue à bout de cette brique et ce fut réellement un supplice pour moi d'en venir à bout. Me forçant à le finir avant d'ouvrir un autre bouquin.



Et pourtant le début était prometteur une jeune femme morte retrouvée dans sa baignoire qui se serait inspiré du livre écrit par Pilgrim. J'ai aimé les 300 premières pages et ensuite la succession d’événement m'a réellement laissé perplexe.



J'ai aimé la partie parlant du Sarrazin mais alors la partie concernant les services secrets et la Maison Blanche m'ont laissée de marbre.



Et pire encore quand cela en devient caricatural à l'extrême nous sommes les bons américains et le Sarrazin veut mettre au point une arme afin de tous nous tuer.



Certains passages étant plus que grotesques notamment avec l'histoire des miroirs.



C'est peut-être uniquement le genre de livre qui est plus un livre d'espionnage qui ne me convient pas mais la ce fut vraiment une rencontre ratée avec ce livre....
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Je suis Pilgrim

Je ne sais pas comment j'ai pu acheter ce livre, j'en avais entendu parler, mais par qui ?

Je ne sais plus… une chose est sûre, je suis soulagé de l'avoir fini…

C'était long, au bout de 400 pages « je suis pilgrim » apparaît…

Je ne dis pas que je n'ai pas étais prise par l'histoire, au contraire, je fus même étonné d'avoir aimé un roman sur un espion américain… Mais… en conclusion, je dirais, je suis mitigé.



L'aspect barbant : Un espion déclarons plutôt un surhomme, un super héros américain, aidé par une super équipe de héros… attaquant des supers méchants…



L'aspect intéressant : Je ne regrette pas cette lecture, j'ai appris beaucoup de choses sur l'espionnage… finalement est-ce vrai ? Je ne sais point… une poussière de vérité peut-être…

Tout ce qui concerne le 11 septembre, l'enquête en fond sur le meurtre d'une femme, l'histoire du terroriste (sa vie, son dévouement, sa haine…).





Bonne lecture !
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Je suis Pilgrim

Cela démarre fort et on se dit qu'au rythme de 1 meurtre à l'heure, on ne tiendra pas les 17 heures restantes.

Puis tout se calme -façon de parler quand il s'agit du combat des moudjahidines contre les hélicoptères Mind des Russes- on approfondit alors la connaissance des deux personnages solitaires principaux (le Sarrazin et Pilgrim), présentés avec précisions et détails qui rendent crédibles leurs parcours.

Ces surhommes vont se rencontrer mais quand j'ai dit ça, je n'ai rien dit, tant la richesse de ce roman est irrésumable.



Sans recherche particulière d'effets, le roman est attachant par les méandres de la vie. Le fil de la pelote est parfois tiré par les cheveux sur fond d'une scénarisation que d'aucuns ont rapprochée de James Bond. C'est cette dernière considération qui vaut une demie étoile de moins à ce livre passionnant.

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Je suis Pilgrim

Efficace !

Terry Hayes, scénariste anglais, à qui l’on doit quelques réalisations : Mad max 2 et 3, l’excellent Calme blanc avec Nicole Kidman et Sam Neill, Payback avec Mel Gibson, Vertical limit..

Il nous livre ici un thriller-espionnage édité en 2014 de 800 pages articulé par des chapitres courts qui favorisent l’addiction à cette trame nerveuse.



Deux protagonistes principaux vont se partager ce pavé. D’un côté Scott Murdoch dont la vie va basculer tout jeune avec l’abandon d’un père et l’assassinat de sa mère sous ses yeux à son propre domicile. Il va être adopté par un couple à la tête d’une immense richesse et suivre la meilleure éducation au sein des plus grandes écoles. Déraciné, introverti mais d’une rare intelligence il va être dérouté de ses fins d’études en étant approché par l’élite des services de renseignements américains qu’il va rejoindre. Il entre dans un monde verrouillé où le solitude liée à son métier va le conduire à monter en puissance au travers de différentes missions qui lui seront confiées.



De l’autre côté un jeune saoudien, le sarrazin, rencontre l’horreur quand son père accusé de dénigrer la famille royale va être décapité au sabre sur la place publique sous ses yeux. Le pouvoir en place à la solde des américains va devenir sa principale motivation : déstabiliser la première puissance mondiale aux moyens d’attentats pour créer des répercussions directes sur l’Arabie saoudite. Il va rejoindre le djihad islamiste pour se former et partir en Afghanistan afin d’ acquérir les meilleures techniques de guerre. Ses victoires saluées par ses pairs vont lui permettre d’atteindre son objectif principal : préparer une arme de destruction massive pour faire sombrer le bateau Etats-Unis et obtenir sa vengeance.



Une chasse à l’homme va s’enclencher et l’auteur fera de multiples retours en arrière sur la vie de l’un et de l’autre pour mieux nous immerger dans leur personnalité.

Sur un fond de 11 septembre, les pages défilent à une vitesse incroyable.

Malgré un scénario cousu de fil blanc, l’auteur a réussi à me tenir en haleine avec un roman dense et très visuel, bien rythmé à la hauteur d’un bon Jason Bourne.

Une course contre la montre qui ne laisse aucun répit !



Bien à vous tous amis babéliens !

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Je suis Pilgrim

Enfin je l'ai lu ! J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et un collègue ne cessait de me dire: "il faut absolument que tu le lises". Au cours de sa lecture j'ai vite compris pourquoi.

Il démarre avec un crime dans un hôtel sordide de Manhattan, avec lequel nous faisons connaissance du protagoniste principal.

S'ensuit un long passage où il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil, tant nous changeons de lieux et avec une profusion de noms/personnages. Mais ce passage est essentiel dans la mise en place de l'affrontement qui va opposer Pilgrim et le Sarrasin. Surtout accrochez-vous ça en vaut vraiment la peine.



Un voyage au sein du monde du Renseignement et des services secrets, du terrorisme, des arcanes politiques, des relations familiales et de l'isolement.

Des personnages fouillés, tant les principaux que les personnages secondaires, une intrigue haletante; Je suis Pilgrim est un livre d'espionnage excellent et effrayant. Il est vrai que depuis sa parution de tragiques évènements ont fait l'actualité et l'avoir lu récemment m'en donne certainement une approche différente.



Ne craignez pas les 900 pages et foncez dans sa lecture !
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Je suis Pilgrim

Ce n'est pas un polar d'espionnage de plus !

Ce n'est pas non plus « ma vie rêvée d'espion » car cela va au-delà des clichés. Dans une histoire très bien construite, l'auteur nous livre des bribes de souvenirs qui permettent de comprendre et situer le personnage.



Oui on nous raconte des histoires impressionnantes sur les milieux de l'espionnage, tels qu'on les a vues dans les meilleures productions hollywoodiennes, mais en bonus on nous fait découvrir l'homme Pilgrim, avec ses doutes, ses faiblesses et son lourd sac à dos à porter.



C'est bourré d'informations et d'action. le périple est long et les 900 et quelques pages portent un scénario aussi dense qu'improbable....



Mais il y a en fond de trame une approche intéressante sur la montée du terrorisme extrémiste, la désinformation et la manipulation constante à laquelle nous sommes soumis, les risques accrus d'attaques...





Jamais un nom de code n'aura été aussi approprié!



Terry Hayes, talent à surveiller!







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Je suis Pilgrim

Voici le roman de 900 pages ( on est encore au cran au dessus) que les amateurs d’espionnage, aventure, histoire et suspense doivent absolument prendre dans leurs bagages, lire.



Un roman tenu sous un rythme effréné, et l'intrigue, qui se déroule dans l'ère "post-11-septembre", est savamment distilée nous entraine dans une myriade d'histoires aussi passionnantes les unes que les autres.



Un meurtre dans un petit hôtel de New York, un scientifique Syrien enlevé, la mort accidentelle d'un milliardaire en turquie et un terroriste qui prépare un plan de grande envergure, et on va s'apercevoir au fil du puzzle que tous ces évenèments ont un lien entre eux, et que l'auteur parvient à les enchainer avec une vraie cohérence et un sens du récit.



En dépit de certaines mécaniques narratives un peu redondantes et parfois faciles, le livre, dense et touffu, parvient à ménager un vrai rythme haletant, pour un page turner particulièrement efficace.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je suis Pilgrim

Dans ce roman nous avons le 2 en 1 : deux histoires qui s'imbriquent ensembles pour nous mener au bout. Le roman d 'espionnage mêlé au polar.



Si j'ai beaucoup aimé l'histoire qui m'a emmenée faire le tour du monde, le héro du livre est un peu trop "héros" a mon goût (superman sans les pouvoirs paranormaux !!) ; ce qui met un peu trop d'improbabilité à mon goût. Il y a également la grosseur du livre qui ralenti considérablement l'intrigue.

Mais à côté de ça tous les éléments sont là pour nous faire passer un bon moment d'espionnage et nous montrer la montée en puissance d'un terroriste.
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L'Année de la sauterelle

Quand on commence un livre de Terry Hayes, c'est tout un univers qui s'ouvre à nous !

Ici on découvre l'histoire palpitante de Ridley, un agent de la CIA !



J'avais lu auparavant Je suis Pilgrim, son précédent livre, et il fût un réel coup de coeur. Alors quand j'ai vu qu'il sortait ce livre-ci je ne pouvais pas passer à côté !

Ayant vu le nombre de pages, ainsi que le résumé je me méfiais néanmoins de ce que j'allais découvrir en commençant cette histoire. Mais, dès les premières pages mon appréhension s'est vite résorbée et j'ai été directement conquise par la plume de l'auteur, que j'avais tant aimé dans Je suis Pilgrim.

C'est un vrai plaisir de retrouver cette écriture si fluide avec un rythme soutenu qui font en sorte qu'on n'a aucunement envie de reposer ce livre ! On survole les 686 pages, tellement cette histoire est complète, captivante, qu'il n'y a pas une seule lenteur et qu'il y a un réel attachement avec les personnages !

Cependant, le dernier chapitre m'a un peu surprise et étant plus terre à terre, je ne suis pas sûre que j'ai complètement adhéré à cette tournure de l'histoire, enfin je n'en dirai pas plus !



Des personnages plus qu'attachants, une histoire palpitante et jubilatoire, bref ne passez pas à côté de ce livre ! Un livre qu'on n'oublie pas facilement, un coup de coeur pour moi !

Merci Babelio et la maison d'édition JC Lattès pour cette excellente lecture lu lors de la masse critique mauvais genre !

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Je suis Pilgrim

Ce roman me tendait les bras depuis longtemps. J' avais lu beaucoup de critiques positives sur ce livre. Et puis un jour, j' ai fini par ouvrir ce roman ... Belle surprise, je suis devenue vite accro, les frissons sont garantis, découverte de nombreux univers. Excellente œuvre à lire absolument si vous aimez les thrillers.
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Je suis Pilgrim

Cherche, à la suite de cette lecture exaltante, éprouvante, terrifiante, Babeliote dévouée, compréhensive et rassurante pour, le soir, me tenir la main et favoriser mon endormissement.
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L'Année de la sauterelle

Dix ans se sont écoulés depuis la sortie sur le marché du dernier roman de l’auteur anglais “Je suis Pilgrim”. Un livre qui m’a marqué par sa qualité littéraire et ce mélange subtil entre polar et roman d’espionnage. Une véritable réussite.

Dix ans donc, alors que l’on découvre aujourd'hui “L’année de la sauterelle”, amputé de quelques centaines de pages par rapport à son prédécesseur. Il n'en reste pas moins un magnifique récit qui mêle une nouvelle fois, roman policier, espionnage mais également …anticipation.



Quel meilleur support que la CIA dont les moyens techniques et financiers semblent infinis pour évoquer des missions d’espionnage sur des terrains extérieurs.

Alors que Daesh est définitivement anéanti suite aux attaques incessantes des alliés occidentaux sur leur califat, une partie s’est reconstituée comme l’hydre de la mythologie grecque, se réincarnant en l'Armée islamique des Purs.. Mais ce qui alerte définitivement Langley est un simple morceau de papier, fixé au dos d’une pièce détachée de voiture, laissé par un des soldats des Purs. Papier, qui après avoir été analysé et décrypté par les experts de la CIA, donne à penser que l’Armée des Purs prépare un feu d’artifice. Dans le langage du renseignement, cela équivaut à un acte terroriste de grande ampleur.

Pour le Directeur de la CIA - Falcon Rourke- cela signifie l’urgence d’agir, de rencontrer ce fameux messager en territoire hostile, de l’exfiltrer puis de le débriefer sur ce projet potentiellement dévastateur ourdi par ces islamistes radicaux, toujours décidés à marquer l’histoire comme leur frère Ben Laden l’a fait avant eux.

Pour Rourke, la seule solution est d’envoyer sur le terrain un agent expérimenté, spécialisé dans la pénétration des Zones interdites d’accès, de sympathiques régions du monde comme la Corée du Nord, la Russie ou les zones tribales du Pakistan, où l’existence d’un agent occidental est toujours par défaut un défi. Ridley Walker est cet homme-là, rompu aux traques les plus ardues comme celle du Mage, mission qu’il va devoir stopper afin de se concentrer sur l’urgence du moment : rejoindre l’Iran incognito afin de tenter d’exfiltrer le messager avec sa famille. Mais un homme va se mettre en travers de sa route . Un homme bien connu des services de renseignement américains : une brute sanguinaire dépourvue de toute humanité, un ancien Spetsnaz (force spéciale russe) ayant rejoint l’Etat Islamique, dont le tatouage dorsal représente une sauterelle. Un certain al-Tundra censé être mort en Irak après le largage de plusieurs bombes mais aujourd’hui ressuscité pour le pire. Une mission à haut risque qui va se transformer en quête existentielle pour Ridley …et le bien de l’humanité.



Difficile de ne pas succomber une nouvelle fois à la force de ce récit au scénario millimétré et aux drames d’un réalisme poignant. Certes le rythme du récit est plus lent que dans Pilgrim mais cela nous permet de rentrer tout à fait dans ces stratégies incroyables mis en place par l’Agence, minutieusement préparées, analysées, challengées puis définitivement validées. Rien n’est laissé à l'improvisation et Ridley peut également compter sur quelques gadgets toujours utiles pour se sortir d’un mauvais pas . L’essentiel reste cependant la force de caractère de l’agent, son expérience et son endurance tout terrain. Sans parler de cet assurance à toute épreuve gage de survie en milieu hostile ou lors d’un événement malencontreux qui peut tout faire basculer.

En face de Ridley, l’auteur nous propose un vrai méchant de compétition. Un barbare qui mérite sa réputation et qui comme les invasions de sauterelles ressemble à un fléau de Dieu.

Difficile de ne pas être tenu en haleine par cette traque incroyable, totalement hors du temps. Car celle-ci va effectivement subir quelques soubresauts…

Outre ces deux personnages qui crèvent l’écran, l’auteur ne néglige pas les seconds rôles qu’ils soient du bon ou du mauvais côté du manche même si les ”bons” sont effectivement en surnuméraires d’autant qu’ils appartiennent à la CIA, organisme tentaculaire s’il en est.

On comprend les dix ans qui séparent ces deux romans tant le travail de recherches a dû être colossal afin que tout soit crédible même quand le récit sort soudain du cadre. Mais ça, il vous appartient de le découvrir.

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Je suis Pilgrim

Un pavé de 900 pages qu'on aimerait lire d'une traite tellement il est addictif ,un des meilleurs romans d'espionnage qu'il m'ait été donné de lire.

Un ancien agent des services secrets est rappelé par la Maison Blanche pour trouver un dangereux terroriste qui aurait réussi à synthétiser le virus de la variole et s’apprêterait à commettre un attentat sur le sol américain. Seulement ce terroriste est un vrai fantôme ,un homme sans pedigree et chaque heure qui passe voit les chances diminuer de mettre la main dessus .
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Je suis Pilgrim

James Bond ? Dépassé. John Le Carré ? Ringardisé. Avec Pilgrim, on s'offre une plongée au cœur des enjeux de l'espionnage du XXI ème siècle, un monde dont les codes et les modes opératoires ont été profondément modifiés après les attaques du 11 septembre 2001. Autant prévenir tout de suite : en ouvrant ce livre vous entrez dans une spirale totalement addictive et ses 900 pages vous couperont du monde réel pendant un petit moment. L'auteur dont c'est le premier roman est scénariste à succès pour le cinéma et réussit parfaitement son coup. Un coup de maître !



Pilgrim est un héros foncièrement intéressant. D'abord parce qu'il n'existe pas vraiment, caché voire effacé par les multiples identités de couverture qu'il s'est forgées au fil du temps. Repéré et recruté à la sortie de l'université par une unité d'élite des services secrets américains, il s'est révélé un élément exceptionnel, l'un des meilleurs dans sa catégorie. Jusqu'au 11 septembre et une prise de conscience d'un monde qui change et d'un besoin de vivre autrement. Il a quitté le métier et écrit un livre, sous pseudonyme bien sûr qui fait désormais référence sur le crime et les méthodes d'investigation. Et dont semble s'être inspiré un criminel, quelques années après. Intrigué, Pilgrim se laisse convaincre par l'inspecteur New Yorkais chargé de l'enquête de l'assister sur ce cas. Ce qui le remet dans le périmètre des services secrets alors confrontés à une découverte terrifiante : le virus de la variole, en principe éradiqué a été trouvé sur une scène de crime en Afghanistan. Suspectant un projet d'attaque terroriste d'un genre nouveau, ils se tournent alors vers le seul homme capable, d'après eux de remonter la piste à partir de rien...



New York, Paris, Bodrum, l'Arabie Saoudite, les montagnes d'Afghanistan... Sans aucun temps mort, avec un sens de la narration qui prend le temps d'installer l'intrigue et de creuser les personnages, Je suis Pilgrim nous embarque dans une traque impossible et pourtant totalement crédible. Avec les trois acteurs principaux de son roman, un espion, un flic héros du 11 septembre et un terroriste né en Arabie Saoudite, l'auteur nous décrit parfaitement le contexte géopolitique actuel et anticipe les transformations à venir. Il montre comment se forge un destin de terroriste, comment internet change la donne en rendant accessibles informations et matériels facilitant la mise en œuvre des projets les plus insensés. C'est limpide et glaçant.



Et ça marche. Notamment grâce à la psychologie des personnages, dévoilée finement, sans a priori ni jugement et avec beaucoup d'empathie. Des personnages denses, à la personnalité forgée par les épreuves même si leur courage ne s'exprime pas de la même façon et si leurs motivations diffèrent. Impossible de ne pas se passionner pour leurs aventures même si avec le recul, la démonstration peut effrayer par les dangers qu'elle dévoile et ce qu'elle dit des moyens que nécessite ce nouveau genre de menace. Car, si dans l'histoire il est question d'un livre capable d'inspirer un criminel, que dire de celui-ci ? Souhaitons juste qu'un Pilgrim existe vraiment.



Sur la quatrième de couverture figure cet avis : "S'il n'y avait qu'un thriller à lire cette année, ce serait celui-ci."(Alibi). Je suis d'accord à 200% !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Je suis Pilgrim

Pilgrim pourra se vanter d’avoir pris la poussière dans mes étagères… Voilà un thriller que je voulais déjà lire en 2017, pour le Mois Anglais (en juin).



J’étais tellement sûre et certaine que j’allais le lire, que j’avais déjà monté sa fiche sur mon blog (couverture, étiquettes, références du livre, challenges,…).



Bravo ! Mais je ne l’ai pas lu, j’ai toujours reporté (procrastination, quand tu nous tiens) et cela faisait donc 6 ans que cette foutue pré-fiche "brouillon" était dans la mémoire de mon blog…



Il était dit, sur le quatrième de couverture, que ce thriller devait être le seul à lire de l’année. Effectivement, il est bon, il fait le job, il est addictif et promène ses lecteurs dans plusieurs endroits du globe.



Le récit commence avec un crime étrange commis dans un petit hôtel de Manhattan et ensuite, un homme va nous raconter son passé, son parcours au Renseignement américain, son job qui ressemble à celui d’un espion, sorte de James Bond sans les gadgets, sans Miss Moneypenny, sans Q, sans M.



Notre homme est une sorte de croisement entre James Bond et Jason Bourne. Sa véritable identité ne doit pas être connue, il bosse sous couverture, avec une nouvelle légende à chaque fois.



Le narrateur, ce sera lui (en partie, avec un narrateur omniscient pour d’autres chapitres). Il va tout nous raconter et il fera de nombreuses digressions dans son récit, en nous expliquant, par les détails, des moments de son passé, ce qui pourrait, si l’on n’est pas attentif à cent pour cent, être déstabilisant.



Par exemple, dans un récit au passé, se déroulant dans une banque suisse à Genève, où il accomplissait une mission, il sautera à un autre récit qui parlera d’une exécution dans un restaurant à Santorin (toujours dans le cadre de sa mission), avant de nous balancer dans son hôtel suisse où il assistera à l’attaque sur le WTC : nous étions le 11/09/2001.



Ces récits, incorporés dans le récit principal, sont importants, ils nous éclairent sur sa vie, sur son personnage, ses légendes et en effet, tout se tient. Mais il faudra 200 pages de papotages pour en revenir à cette chambre d’hôtel, au meurtre et comprendre ce qu’il foutait là. Pas de panique, on comprendra plus tard l’importance de tout cela.



Si durant une bonne moitié du roman, le récit est rapide, addictif, passé la page 500, le scénario, toujours très bavard, le devient un peu trop, notamment avec notre Pilgrim (on prononce son nom de code trois fois dans le roman) qui revient encore et toujours avec les flash-back de ses missions antérieures et qui me donnera l’impression que l’auteur a brodé pour ajouter des pages. Impression vite disparue. Le bât qui blesse ne se trouvant pas là.



La chose que je reprocherai à ce thriller, c’est son manichéisme poussif. On pourrait synthétiser en chantant à la manière de Fugain : ♪ Qui c’est qui est très gentil ? Les z’États-Unis ♫ Qui c’est qui est très méchant ? L’Moyen-Orient ♪



Ou, à la manière de Pierre Brochand (Le diner de cons) : il est méchant l’Moyen-Orient, il est gentil, l’z’États-Unis.



Oui, vous allez les avoir dans la tête durant quelques heures.



Certes, lorsque l’on se trouve en compagnie des moudjahids en Afghanistan ou en Arabie saoudite, avec sa police secrète (la Mabahith), il est un fait que l’on va côtoyer des salopards, des sadiques, des hypocrites, des liberticides, des phallocrates, des misogynes et autres joyeusetés (on décapite sur la place publique).



Oui, dans la réalité, il y a aussi de salopards aux États-Unis et des prisons dans lesquelles on torture, l’auteur en parlera, mais l’équilibre entre les deux axes (le Bien et le Mal) ne sera jamais présent et à lire l’auteur, on pourrait croire que les États-Unis sont blancs comme neige… Un peu d’équilibre n’aurait pas été du luxe.



À certains moments, j’avais l’impression d’être dans un vieux film de James Bond (ceux avec Sean Connery ou Roger Moore) où l’Angleterre serait remplacée par les États-Unis, mais, comme dans ces vieux films, avec des méchants tous en provenance du Moyen-Orient. Nous n’en sommes plus là.



Si l’auteur n’a pas tort sur toute la ligne, un peu de nuance aurait rendu le récit moins manichéen… Et le Sarrasin aussi (le méchant de l’histoire) ! Sa vengeance est un peu tarabiscotée et capillotractée.



Si l’on ne prend pas trop attention à ce manichéisme présent, suite aux enjeux en cours (le Bien contre le Mal) et au vu du C.V de certains gars du Moyen-Orient (qui ne sont pas des enfants de chœur), si on n’est pas trop regardant sur les bords pour certaines choses invraisemblables (fabrication dans un labo d’un truc de ouf, grâce au Net, la chance insolente de Pilgrim, un président des États-Unis intelligent et raisonnable, des partenaires fiables, le truc avec les miroirs) on se retrouve avec un bon gros thriller qui se lit assez vite (trois jours pour ma part) en raison de son rythme et de l’addiction qu’il entraîne.



Sans être le thriller de l’année, sans jamais atteindre la profondeur de certains romans (ceux qui vous marquent), tout en étant un peu trop orienté, avec un super espion qui a tout d’un super héros (sans la cape et le slip sur les collants), il fait le job de vous divertir, de vous faire voyager, de vous foutre les chocottes (le terrorisme, le fanatisme religieux).



De plus, il comporte aussi une grosse dose de suspense, une super enquête policière (il a tout d’un Holmes, d’un Horatio Caine et de Gill Grissom, ce Pilgrim), un espion sympa qu’on apprécie assez vite et finalement, c’est un thriller parfait pour lire en vacances. Sans prise de tête. Dommage que tout soit si prévisible…



Une fois lu, il sera oublié. Dommage, parce qu’il y avait moyen de faire mieux, beaucoup mieux, surtout après un début aussi prometteur. Avec un peu plus de profondeur, moins de manichéisme et 200 pages de moins, ça aurait un roman plus percutant et moins voué à la case de l’oubli.



Malgré tout, restons positive, ce thriller m’a bien diverti ! Faut pas lui en demander plus.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je suis Pilgrim

Je suis Pilgrim de Terry Hayes paru en français en 2014 est un des meilleurs romans que j'ai lus. Pilgrim son nom de code est un agent avec des facultés de déductions hors de l'ordinaire, un agent secret le meilleur de sa génération qui quitte son milieu pour retrouver une vie normale, vite rattrapé par l'émergence du Sarasin que Pilgrim doit absolument trouver car le Sarasin à transformer l'A.D.N. du virus de la Variole afin qu'aucun vaccin soit efficace et veux inondé l'Amérique avec cette variant. Vraiment efficace ce roman à la fois policier et d'espionnage avec trois personnages (Pilgrim, le Sarasin héros de guerre car il a combattu les Soviétiques en Afghanistan et Ben Bradley inspecteur a la criminelle de New-York héros malgré lui le 11 septembre). Une course contre la montre à la recherche d'un fantôme d'une intelligence diabolique, un page turner une expression anglaise bien choisi pour cette histoire de 900 pages. Cette histoire est à faire peur car cela est possible et peut-être en train dans l'esprit d'un malade faire son chemin.

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Je suis Pilgrim

Je suis Pilgrim est le meilleur roman d'espionnage que j'ai lu depuis bien longtemps.

C'est un véritable page-turner, et des pages, il y en a! Plus de 900... Mais à la fin on regretterait presque qu'il n'y en ait pas plus!

L'histoire (mais j'ai presque envie de dire le scénario car on sent bien que Terry Hayes a une bonne expérience en la matière) nous entraîne de pays en pays, d'époque en époque. Les épisodes s'enchaînent à un rythme haletant dans de courts chapitres pour que finalement tout s'emboîte. Il y a des rebondissements jusqu'à la fin.

Les personnages, avec leurs failles, sont très attachants., que ce soit Pilgrim, Ben Bradley ou Battleboi. Il pourrait presque y avoir une suite, car malgré les 900 pages du roman, on n'est pas allés au bout de leur histoire et on aimerait savoir ce qu'ils vont devenir. J'ai aussi particulièrement apprécié l'humour ironique de Pilgrim.

Le contexte géopolitique est très bien rendu et expliqué autour notamment du 11 septembre et de l'Afghanistan.

J'ai également été particulièrement touchée par le fait qu'un auteur américain parle du camp du Struthof.
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Je suis Pilgrim

J’ai reçu ce roman complètement par erreur lors du dernier Masse critique de Babelio. Après l’avoir signalé, le site Babelio et les éditions Le Livre de Poche me l’ont gentiment offert. Il dormait donc dans ma PAL bien sagement. Et puis pendant les vacances de Noël, j’ai eu le courage de le dégainer. Il faut dire que c’est un beau pavé de 912 pages. Je me suis donc armée de tout mon courage pour ouvrir ce thriller et là, j’ai été happée dès les premières pages.



Vous êtes donc prévenus: une fois ouvert, il est très difficile de refermer ce livre tant il est addictif. En effet, l’auteur sait captiver son lecteur dès les premières pages. L’intrigue commence dans un quartier malfamé de New-York. Le corps d’une femme est retrouvé dans une baignoire, partiellement dissous. Ses dents ont été toutes arrachées pour éviter une identification. Qui a tué cette femme et surtout pourquoi? Sur les lieux de l’enquête, il y a Scott Murdoch. C’est un ancien agent secret qui a raccroché mais qui aide de temps en temps son ami flic à résoudre des enquêtes. Chose troublante: le meurtrier a utilisé une technique décrite dans le livre écrit par Scott.



Parallèlement à cette enquête, Scott nous raconte le début d’une autre affaire, celle-ci plus délicate. En effet, un certain Saoudien, surnommé « Le sarrasin » est recherché par toutes les polices du monde. Il aurait mis au point un terrible virus afin de détruire les États-Unis. Scott est appelé en renfort par le président « Himself » pour tenter d’arrêter cet homme impossible à localiser….



Ce roman est terriblement difficile à résumer parce qu’il est immensément dense et que l’auteur a adopté une narration bien particulière. Scott nous raconte son enquête mais son récit est truffé de flash-back dans lesquels ils nous rapportent des éléments de son passé d’agent secret essentiel au déroulement de l’intrigue. Ses souvenirs sont peuplés de grands figures du terrorisme comme Ben Laden ou encore le Mollah Omar ou de références au 11 septembre. L’auteur réussit habilement à mêler la fiction à la réalité et à saupoudrer le tout d’un soupçon de djihadisme et de guerre en Irak. A lire mon résumé, on pourrait croire que le livre est difficile d’accès. Je vous rassure tout s’imbrique parfaitement et le passé de Scott est tellement passionnant qu’on pourrait en lire des pages sur le sujet.



Le personnage du sarrasin est glaçant. L’auteur décortique la façon dont un événement majeur dans la vie d’un ado conduit au terrorisme le plus pur. Le pire c’est que la vengeance de ce fameux personnage pourrait tout à fait être réalisable et c’est un peu flippant pour nous, petits occidentaux.



Le rythme est haletant et il est impossible de s’ennuyer. L’auteur a fait beaucoup de recherches sur son sujet et j’ai énormément appris sur les arcanes et les profondeurs du terrorisme qui menacent non seulement les pays occidentaux mais aussi certains pays du Golfe. Le personnage du Sarrasin est déterminé et rien ni personne ne pourra arrêter sa quête vengeresse et pour le coup, ça fait vraiment flipper.



Quant à Scott, surnommé Pilgrim, c’est un personnage qui tient à la fois de James Bond et de Jason Bourne. Son passé est bien mystérieux. C’est aussi un as de la gâchette qui s’en sort toujours. Certaines scènes sont d’ailleurs un peu exagérées mais on pardonne bien volontiers à cet aventurier des temps modernes, loyal et droit dans ses bottes.



Il y a cependant un point négatif (parce qu’il en faut un quand même) : le style de l’auteur n’est pas parfait. On sent qu’il a un passé de scénariste hollywoodien et qu’il cherche avant tout à nous donner des scène extrêmement visuelles au détriment du style et de l’élégance. Certains passages sont plus journalistiques que littéraires mais la lecture reste quand même agréable.



Je suis Pilgrim est un thriller implacable qui rend complètement addictif. Une fois plongé dans ce roman palpitant, vous ne pourrez plus vous arrêter de le lire avant de connaître le fin mot de l’histoire.
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Je suis Pilgrim

Quand on lit partout qu'on va lire le thriller de l'année, qu'il s'agit d'un véritapble page-turner, l'attente est forcément très forte...Peut-être l'était-elle trop pour moi parce que si globalement j'ai apprécié le livre, je n'ai pas non plus été totalement happée par ma lecture...

Il faut au moins 300 pages sur les 640 pour que l'intrigue se mette en place. J'ai trouvé ça assez long...C'est comme si j'avais ouvert la boite du puzzle et renverser les 300 pièces par terre. Après oui, quand on commence le puzzle ça devient plus intéressant et on voit enfin où l'auteur veut nous emmener. Et là c'est marrant parce qu'il y a des dessins qu'on voit gros comme une maison, et d'autres détails tellement précis ou anecdotiques qu'on sait qu'on les a vu passer, mais on ne sait plus à quel moment ou quel contexte...

Bref, un bon livre, mais certainement moins bon qu'un Grangé dans la catégorie thriller. Lisant peu de romans d'espionnage, je me prononcerai pas sur cette partie là...
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Je suis Pilgrim

Quelle épopée ! Ce pavé nous emmène dans différents pays et chez des êtres opposés. Il a pour toile de fond le 11 septembre, un risque de contamination mondiale, les camps de concentration, un terroriste et deux enquêtes policière que va traiter ? agent du FBI. Que lui donner comme nom ? lui qui en a de multiples... Héros attachant, de par son passé et sa vie chaotique. Il sera quand même démasqué par un fédéral dont les recherches lui auront servi à se reconstruire après ses blessures lors de l'explosion des tours jumelles. Une histoire bien prenante dont la fin laisse supposer qu'il pourrait y avoir une suite et que lecteur et Pilgrim retrouveront la belle et riche héritière... Un polar aux sujets actuels.
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