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Critiques de Terry Hayes (497)
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Je suis Pilgrim

Alors bien sûr le narrateur est américain, il est très malin, c'est le meilleur et il sauve le monde. Il est membre d'une officine tellement secrète que le FBI, le CIA et la NSA ignorent jusqu'à son existence. Comme on est au 21e siècle, il a aussi ses faiblesses (peu), ses états d'âme (pas souvent), et il commet des erreurs, qu'il nous fait gentiment remarquer assez régulièrement. Il a aussi un peu (beaucoup) de chance (ouf !). On trouvera également une femme fatale (au sens propre), un médecin alcoolique qui opère dans sa cuisine, et j'en passe. Et vous savez quoi ? Tout ça fonctionne très bien. C'est efficace, les chapitres sont courts, les pages se tournent toutes seules, on se régale sans honte parce que c'est du vrai bon boulot et qu'on est en vacances. Si j'étais peu soigneux au point d'emmener mes bouquins à la plage -- en fait si simplement j'allais à la plage, cet endroit plein de sable et de gens , je vous recommenderais d'y emmener celui-ci.
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Je suis Pilgrim

Un Pilgrim à double face.



Pilgrim, c'est le must des services secrets, un légende dans l'anonymat le plus total. Il a pris sa retraite.

Et quand on prend sa retraite on écrit, donc il écrit la bible du parfait agent secret.



Quand une femme est assassinée dans un hôtel de Manhattan, avec les méthodes qu'il décrit, Pilgrim s'intéresse au sujet.

Et reprend du service, aidé par Bradley, héros durant les attentats du World Trade Center.



A l'autre bout du monde, au Moyen-Orient, "le sarrasin", terroriste insaisissable, n'a pas été gâté par la vie.

Héros du conflit Afghan, il décide de faire payer à l'Europe et l'Amérique, incarnations du mal, les injustices dont il est témoin.

En diffusant un virus qui devrait décimer une bonne partie de la population occidentale.



Á Pilgrim de l'arrêter à temps, deux fantômes vont s'affronter.

Et deux intrigues qui vous tiendront en haleine dans ce livre.



Autant j'ai adoré la première partie, s'immiscer dans la peau de l'agent secret, et surtout du "sarrasin" (le meilleur passage du livre), autant j'ai commencé à être fatigué des redites dans le dernier tiers du récit.

De la subtilité très souvent, mais aussi de grosses ficelles.



Et un poil narcissique au travers de son héros, Mr Hayes, çà épuise un peu.

Mais l'ensemble est réussi, nous menant de suspens en suspens à travers le monde.

Dans le même style, "j'irai tuer pour vous", de Loevenbruck.

(plus d'avis sur PP)
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Je suis Pilgrim

écouté en 28h.

Je n'ai toujours pas vu le lien entre la première histoire et le reste: une femme assassinée à Manhattan. Mon attention s'est déclenchée avec la décapitation d'un père en place publique en Arabie Saoudite: le fils va alors se tourner vers l'islamisme; la mère, les filles et le fils partent à Barein où ils découvrent un autre monde très américanisé...celui qui sera surnommé le sarrazin critique vivement ce mode de vie, il veut contraindre ses soeurs à une vie austère, il n'admet pas que sa mère travaille. Il veut devenir imam et fera des études de médecine qui lui permettront de mettre au point un moyen d'éliminer l'humanité..."Pilgrim" va traquer le sarrazin; il a fait partie des services secrets américains mais il n'existe plus officiellement.

Un roman d'espionnage qui réveille des peurs contemporaines depuis le 11 septembre et le terrorisme.

On est vite accro sans s'en rendre compte.
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Je suis Pilgrim

Que dire… ce roman est une pépite magique ! Un pur roman d’espionnage moderne. Tout part d’un meurtre très classique, décrit dans le premier chapitre pour caler l’ambiance. Mais ce meurtre n’est qu’un grain de sable dans l’Histoire (désolée pour la dame morte dans la baignoire).



Un agent d’une organisation encore au-dessus du FBI, de la CIA et des Services Secrets américains se trouve sur la scène de crime. Son histoire, son recrutement, ses permières missions… tout est expliqué dans les cent premières pages du roman, qui, pour certains lecteurs, peuvent paraître longuettes. Pas pour moi et si c’est le cas pour vous, tenez bon, le meilleur arrive !



Le meilleur, c’est Pilgrim. Scott ou comme vous voulez l’appeler en fonction de la centaine d’identité qu’il a utilisé dans sa vie d’espion pour le compte des Etats-Unis. Après le meurtre sordide dans une hôtel sordide et une baignoire sordide, on sort du cadre du polar pour entrer dans l’espionnage et entamer une traque mondiale antiterroriste. En parallèle, on suit justement ce terroriste d’un nouveau genre, qui met à l’amende ceux qui ont fait tomber les Tours, d’une dangerosité supérieure et d’autant plus effrayante que c’est d’un réalisme et une menace réelle dans notre vie. On apprend qui il était dans sa jeunesse, quel a été le déclencheur qui l’a fait basculer et comment il met en place son plan mortel.



Une véritable course contre la montre. J’ai dévoré ces 900 pages, totalement accro à cette course poursuite où tous les protagonistes, bons comme mauvais, se donnent à 1000% pour réussir leur destiné. Un roman qui se termine à bout de souffle et il m’a fallu quelques temps pour m’en remettre ! Ce qui n’est pas rien !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Je suis Pilgrim

Un thriller haletant et magnifiquement bien écrit. Un pavé de 900 pages dans lequel vous n'allez pas vous ennuyer mais plutôt chercher à le dévorer tellement l'histoire est prenante.

Un duel absolument extraordinaire entre le pilgrim et le sarrasin, l'agent du FBI contre le terroriste. Tout au long de ses 900 pages, ce thriller d'espionnage nous rappelle Jason Voit le et la série Homeland.
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Je suis Pilgrim

Du très très bon.

Une découverte que dois à un livre moyen de Tom Clancy, que Babelio à rapprocher de cette pépite: merci Babelio!



C'est simple J'ai quasi pas pu décrocher. J'ai adoré les personnages, les dialogues et le style de narration de l'auteur.



Si quelqu'un sait si on peut croire en un autre roman centré sur notre Cavalier de la Bleue, dites le moi, vous me feriez un plaisir immense!
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Je suis Pilgrim

Epoustouflant !!!! J'ai avalé ces plus de 600 pages en moins de temps qu'il ne faut pour le dire (là, j'exagère un peu !!!!) Non vraiment, Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un très bon moment de lecture : héros

au grand coeur (mais pas trop) , une situation géopolitique plus que réaliste.

Un conseil, si vous aimez le monde des services secrets et désirez entrer dans

les arcanes du Pouvoir, lisez vite ce bouquin, vous ne serez pas déçu
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Je suis Pilgrim

J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, lu beaucoup de critiques, souvent positives. Je voulais donc me faire mon propre avis. J'ai eu raison de le faire car j'ai découvert un livre d'une profondeur, d'une puissance rare. En effet, les détails, les allusions sont nombreuses. On apprend énormément de choses sur le monde de l'espionnage. Ici pas de 007, de voitures qui volent, pas de coup de feu à chaque page, non. Juste une histoire tissée à merveille. Un personnage principal très riche, très fouillé. C'est le meilleur dans son domaine, mais on voit que c'est avant tout un homme comme les autres avec ses peurs. Je ne raconte pas l'histoire qui est si complexe, que le mieux pour la découvrir c'est encore de la lire. Mais en tout cas une chose est sûr. Lire "Je suis Pilgrim", c'est s'assurer de passer un bon moment et d'aller de rebondissements en rebondissement avec une écriture très fluide et agréable.

Un de mes coups de coeur de lecture de cette année 2018.
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Je suis Pilgrim

Un conseil, si vous souhaitez commencer Je suis Pilgrim, prévoyez du temps...beaucoup de temps. Ce livre est non seulement très long mais aussi très dense. Il faut vraiment prendre le temps de le lire. Parce que ce roman n'est pas un simple roman. C'est l'exemple type des poupées russes : une histoire dans une histoire dans une histoire qui est liée à la première histoire et..Oh surprise, aussi liée à la deuxième histoire. Bref, vous avez compris l'idée.



Ce qui m'a attirée dans Je suis Pilgrim est son résumé. Si vous lisez mes critiques et regardez ma bibliographie, vous commencez à bien me connaître et vous savez donc que j'adore quand il y a des morts étranges dans les romans...Alors, vous pensez bien qu'en découvrant que ces morts étranges constituaient le sujet du roman de Terry Hayes, je me suis empressée de l'acheter.



Il m'a fallu trois semaines pour en venir à bout...mais ça en valait la peine. En plus, ce n'était pas gagné d'avance, je déteste tellement les histoires façon poupées russes, je m'y perds trop. Et je déteste me perdre...Ce qui est paradoxal parce qu'en réalité, je n'ai aucun sens de l'orientation. Sans Google Maps, je ne suis bonne à rien.



La grande question qui se pose à moi est comment vous résumer l'histoire pour vous donner envie de le lire. Parce que clairement, il faut lire ce livre.



Le narrateur est une sorte de Tom Cruise dans Mission Impossible...mais en méga mieux (oui je sais c'est difficile à imaginer, mais faites un effort). Et notre Tom Cruise 3.0 va se retrouver plonger au coeur d'une enquête incroyable qui va l'amener au bout du monde, dans le but de sauver les Etats-Unis d'une très grande menace. Et tout ça, à cause de la découverte du cadavre d'une pauvre fille dans un hôtel miteux à New York.



Vous ne voyez pas le rapport? Vous vous dites "oh non, encore une énième histoire à la Jack Bauer où le gentil espion américain doit sauver le pays des méchants terroristes"? Détrompez-vous les amis, détrompez-vous.



Je déteste également toutes ses histoires de patriotisme et bla bla bla. Sauf que Terry Hayes arrive parfaitement à ne pas tomber dans ce piège. Son histoire parle de terrorisme c'est vrai...Mais pas n'importe lequel. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler, mais sachez que Je suis Pilgrim est infiniment plus complexe que ce qui peut sembler être au premier abord.

D'où ma mise en garde sur votre concentration.



Bien sûr, j'ai trouvé les passages sur le passé du héros parfois un peu long. Et oui, il m'est arrivée de me retrouver un peu perdue parce que l'auteur va très loin dans les détails de son histoire au point que j'en ai oublié le début. Mais bon, c'est ma faute, je n'aurais pas dû mettre autant de temps à le lire.



Quoiqu'il en soit, je vous conseille Je suis Pilgrim. C'est un livre que je relirais avec plaisir...Enfin quand j'aurais du temps, hein. Et ça, ce n'est pas gagné.
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L'Année de la sauterelle

J'ai lu je suis Pilgrim du même auteur son deuxième roman est un monument, pourquoi?

D'abord la couverture du roman qui est représenté par des ailes de sauterelle et puis le roman est en quatre parties. Les deux première s'est l'histoire d'une légende de l'agence CIA. l'aventure ce situe en Iran en passant par le Pakistan et l'Afghanistan. 400 pages d'une infiltration pour prendre contact avec un messager. En option au début du roman une intrique avec un de leur agent qui les a doublés. Les deux dernières parties histoire se trouve dans la science fiction. Je vous en dis pas plus car sa vaut le détour sur 386 pages. Bravo pour l'auteur écrire tel roman d'espionnage.
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L'Année de la sauterelle

Dire que l'attente fût longue est un euphémisme...car c'est 10 ans après le merveilleux "Je suis Pilgrim" que Terry Hayes nous revient avec l'année de la sauterelle que j'ai dévoré malgré ses plus de 1000 pages. Verdict ? 



On fait la connaissance de Ridley, espion au service de la CIA, spécialiste des zones impossibles d'accès. Il est envoyé au Moyen-Orient, entre Iran et Afghanistan pour confirmer qu'un chef de guerre assoiffé de sang et toujours en vie. Mais rien ne va se passer comme prévu. Un fac-à face haletant s'annonce. 



Je ressors de cette lecture avec un vrai sentiment mitigé qui me déçoit moi-même... 



Dans la première partie du roman, on est véritablement projeté dans le monde des espions, ces héros à l'identité cachée qui oeuvrent pour que les citoyens du monde soient moins menacés. L'ambiance est très tendue, les descriptions d'une précision sans faille, et l'ambiance avec ce qu'il faut de touffeur et de sensations. Du grand espionnage donc, porté par une écriture fluide et imagée qui nous permet de nous y croire vraiment. 



J'ai adoré le personnage de Ridley, qui se révèle d'une grande complexité et d'une profonde humanité. Son face-à-face avec Al-Tundra, le terroriste tant recherché, est tellement bien écrit, qu'on le voit déjà presque porté à l'écran.



Si l'histoire en était restée à ce duel, je n'aurais pas hésité à qualifier ce roman de parfait, mais malheureusement, l'auteur a choisi de changer de genre au 3/4 de celui-ci, basculant dans un mélange de science-fiction et d'anticipation. Et cette transition, que je trouve pas forcément nécessaire, m'a paru pas nécessaire. Car même si je suis fan de ces deux genres, leur apport ici n'est pas énorme. Je comprends le principe et l'idée de coller à une actualité récente, mais j'ai perdu un peu le fil. 



L'année de la sauterelle reste tout de même un excellent roman, que je suis ravie d'avoir découvert, même si j'aurais préféré une fin différente. 
Lien : https://livresforfun.overblo..
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L'Année de la sauterelle

Un seul adjectif : é-pous-tou-flant !



Mieux qu'un film à gros budget, mieux qu'un jeu video ultra violent, plus efficace qu'une excellente BD ....



Le Daily Mirror écrit : "Inutile de faire des projets pour les jours qui suivent le début de votre lecture"... c'est tout à fait ça, et bien davatage.



Des références ? Cedric Bannel, Frédéric Paulin, Joseph Kessel, Tintin au pays des soviets, George Orwell.



Un scénario à multiples rebondissements, une part de dystopie (le genre est à la mode), un héros solitaire à toutes épreuves, plus une présscience de ce que la géopolitique de la violence interétatique nous prépare ... et met en oeuvre aujourd'hui même au-dessus de nos têtes. L'hsitoire se déroule sur les principaux terrains d'affrontement des puissances : Daesch, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Iran, la Russie.



Le rôle principal est tenu par la CIA, qui nous déroule tout le catalogue des techniques de surveillance mutuelle des forces en présence. Des attaques massives de drônes, de la cybersurveillance partout, des combats acharnés dans les sous-sols d'un hôpital improvisé ...



Presque 700 pages que l'on ne peut pas lâcher, avec en prime une belle histoire d'amour, des décors fantastiques. J'ai adoré, parcouru de thriller avec gourmandise, presque pleuré parfois ...



Je vais attendre un peu de retrouver mon calme avant de me procurer le précédent roman de cet auteur qui fut le scénariste - entre autres - de Mad max 2.
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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Je suis Pilgrim

Tout a déjà été dit et bien dit , je ne reprendrai donc que l'essentiel : Un mixte de thriller et de roman d'espionnage terriblement efficace, passionnant, effrayant, addictif, qui nous tient en haleine, que dis-je, sous haute tension (!), de la première à la toute dernière ligne. Je n'ai pas vu passer les 900 pages et la fin est juste du grand art .
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Je suis Pilgrim

Voila un roman qui a été remarqué à sa sortie, pavé de 900 pages en poche, Je suis Pilgrim de Terry Hayes. Si certains ont pu être déçu par ce thriller, c’est que ce n’est pas un thriller au sens où, tout le roman, n’est pas tourner exclusivement sur le rythme et l’action. Il y a beaucoup de digressions et l’auteur nous décrit par le menu, tout un univers, celui de l’espionnage.



Si Je suis Pilgrim a les codes du thriller, c’est du thriller cinématographique. Terry Hayes est un scénariste, on retrouve les ambiances, les images de ses films, ultra bien foutu. Le corollaire, et je l’ai surtout senti dans la 2e partie, c’est un certain manichéisme à l’américaine, grand méchant contre héros agent secret, à la limite du superhéro. Si j’ajoute qu’il y a quelques facilités scénaristique à relier des fils qui n’auraient jamais du faire une tresse. Avec ce que je dis, on pourrait croire que j’ai pas aimé. C’est pas le cas, surtout parce que Terry Hayes a bien oeuvré dans ce roman qui se dévore.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/je-suis..
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Je suis Pilgrim

C'est un très bon scénario pour Hollywood et tout à fait taillé pour Bruce Willis.

Deux personnages se taillent la part du lion, le terroriste arabe qui avec rien du tout et en moins de temps qu'il faut pour dire ouf fabrique un virus mortel face au GI Jo des renseignements US qui lui aussi avec rien du tout déjoue tous les pièges à la dernière seconde.

A partir de là et en oubliant tous les clichés, l'histoire est assez prenante même si parfois cela traine en longueur.

A réserver aux adeptes des films d'actions US où un seul américain sauve la planète.
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Je suis Pilgrim

Pilgrim (ou Scott Murdoch, ou l’un des nombreux autres noms qu’il utilise pour ses couvertures), nous est présenté rapidement, au travers de son passé. L’histoire est un peu déroutante, lors des cent premières pages. Beaucoup d’informations nous sont données, des scènes se déroulant à des époques différentes et à des lieux complètement opposés sur le planisphère et on ne comprend pas bien où tout ça va mener.



Il y a très peu de personnages au final, dans cette histoire d’espionnage. Pilgrim, ancien chef d’un service secret encore plus secret que les Services Secrets américains, est présenté comme tireur hors-pair, meilleur enquêteur du monde, impitoyable. Il en ressort paradoxalement un personnage très humain, justement éloigné du Jason Bourne cité sur la quatrième de couverture.

Ses acolytes (dont le président des États-Unis) sont longuement présentés également, mais plutôt inutilement. Ils ne servent finalement pas à grand chose, et leur histoire à chacun aurait pu être écourtée. Seul Ben Bradley, modeste flic qui aide Pilgrim dans son enquête, sera à la hauteur de l’histoire.



Du côté des « méchants« , le Sarrasin est un personnage fascinant. A l’instar de Pilgrim, son passé nous est également révélé, tout comme les grandes lignes de sa vie. Un petit garçon empli de haine qui deviendra l’ennemi « secret » n°1 de l’Amérique et du monde entier. Le côté humaniste du Sarrasin est bien plus discret que celui de Pilgrim, et ce personnage est beaucoup plus froid que l’agent secret.

Le Sarrasin est calme, intelligent, précis, doué dans tout ce qu’il entreprend. C’est un homme terrifiant de bien des côtés.



Pilgrim enquête donc sur le Sarrasin, et la narration (faite par Pilgrim) nous entraine d’un côté et de l’autre. Les débuts de l’enquête, côté Pilgrim, sont assez mous et flous. Encore une fois, on ne comprend pas comment les morceaux vont se recoller, et ce que l’auteur avait en tête. Ces parties-là ne m’ont pas ennuyé, mais c’était bien en dessous du reste. La longueur de certains passages, notamment le passé de ceux qui aident Pilgrim, a légèrement atténué le plaisir de la lecture du livre.

Côté Sarrasin par contre, je n’ai pas vu le temps passer ! J’ai trouvé ces passages fascinants, et toute son « œuvre » est fascinante ! Certains sujets font appels à des connaissances (en médecine notamment) que je n’ai pas, mais à aucun moment je n’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas.

L’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, la Syrie, le Bahrein … Tant de pays où le Sarrasin voyage afin de remplir sa Quête, sont très bien décrits. Ce sont, évidemment, des pays que je ne connais pas moi-même, et nul doute que l’auteur n’échappe pas à pas mal de clichés, mais j’ai voyagé avec le Sarrasin, ce qui est déjà une très bonne chose !

Le récit, de ce côté là, est réussi.



Après les débuts vagues et assez longs du livre (et de l’enquête de Pilgrim), les rouages se mettent en place petit à petit. Et j’avoue que plus l’histoire avançait, plus j’étais dedans !

L’auteur nous entraine finalement dans une formidable enquête, avec un personnage principal devenant de plus en plus fort narrativement parlant. Son côté humain, son intelligence qui se révèle, et les différents éléments qui commencent à se correspondre, font que l’intérêt remonte en flèche, et on commence à entrevoir les idées de l’auteur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé moi-même à avoir mes propres idées et à tenter de deviner la suite.

J’avoue avoir été surpris tout du long par ces intrigues, et j’ai passé les 200 ou 300 dernières pages sans même voir le temps passer.



Même si j’ai été complètement transporté par l’histoire, j’avoue être un peu dubitatif concernant le plan final de Pilgrim pour arrêter le Sarrasin ainsi que sur les dernières scènes où Pilgrim se transforme un peu trop en super-héros de comics.



Pour finir sur un point négatif, comme souvent, le roman est un peu trop pro-américain. Les pays Arabes sont définis par la corruption, le mensonge, le terrorisme – évidemment – et tous les méchants du livre sont musulmans. Bien entendu, pas un seul traitre, agent corrompu ou autre côté américain ! C’est dommage.



Bref ! C’est un livre que je recommande vivement. Malgré quelques petits défauts, il m’a transporté, il m’a fait voyager, il m’a fait réfléchir, et de nombreuses scènes furent jouissives à lire ! C’est un vrai coup de cœur !Pilgrim (ou Scott Murdoch, ou l’un des nombreux autres noms qu’il utilise pour ses couvertures), nous est présenté rapidement, au travers de son passé. L’histoire est un peu déroutante, lors des cent premières pages. Beaucoup d’informations nous sont données, des scènes se déroulant à des époques différentes et à des lieux complètement opposés sur le planisphère et on ne comprend pas bien où tout ça va mener.



Il y a très peu de personnages au final, dans cette histoire d’espionnage. Pilgrim, ancien chef d’un service secret encore plus secret que les Services Secrets américains, est présenté comme tireur hors-pair, meilleur enquêteur du monde, impitoyable. Il en ressort paradoxalement un personnage très humain, justement éloigné du Jason Bourne cité sur la quatrième de couverture.

Ses acolytes (dont le président des États-Unis) sont longuement présentés également, mais plutôt inutilement. Ils ne servent finalement pas à grand chose, et leur histoire à chacun aurait pu être écourtée. Seul Ben Bradley, modeste flic qui aide Pilgrim dans son enquête, sera à la hauteur de l’histoire.



Du côté des « méchants« , le Sarrasin est un personnage fascinant. A l’instar de Pilgrim, son passé nous est également révélé, tout comme les grandes lignes de sa vie. Un petit garçon empli de haine qui deviendra l’ennemi « secret » n°1 de l’Amérique et du monde entier. Le côté humaniste du Sarrasin est bien plus discret que celui de Pilgrim, et ce personnage est beaucoup plus froid que l’agent secret.

Le Sarrasin est calme, intelligent, précis, doué dans tout ce qu’il entreprend. C’est un homme terrifiant de bien des côtés.



Pilgrim enquête donc sur le Sarrasin, et la narration (faite par Pilgrim) nous entraine d’un côté et de l’autre. Les débuts de l’enquête, côté Pilgrim, sont assez mous et flous. Encore une fois, on ne comprend pas comment les morceaux vont se recoller, et ce que l’auteur avait en tête. Ces parties-là ne m’ont pas ennuyé, mais c’était bien en dessous du reste. La longueur de certains passages, notamment le passé de ceux qui aident Pilgrim, a légèrement atténué le plaisir de la lecture du livre.

Côté Sarrasin par contre, je n’ai pas vu le temps passer ! J’ai trouvé ces passages fascinants, et toute son « œuvre » est fascinante ! Certains sujets font appels à des connaissances (en médecine notamment) que je n’ai pas, mais à aucun moment je n’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas.

L’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, la Syrie, le Bahrein … Tant de pays où le Sarrasin voyage afin de remplir sa Quête, sont très bien décrits. Ce sont, évidemment, des pays que je ne connais pas moi-même, et nul doute que l’auteur n’échappe pas à pas mal de clichés, mais j’ai voyagé avec le Sarrasin, ce qui est déjà une très bonne chose !

Le récit, de ce côté là, est réussi.



Après les débuts vagues et assez longs du livre (et de l’enquête de Pilgrim), les rouages se mettent en place petit à petit. Et j’avoue que plus l’histoire avançait, plus j’étais dedans !

L’auteur nous entraine finalement dans une formidable enquête, avec un personnage principal devenant de plus en plus fort narrativement parlant. Son côté humain, son intelligence qui se révèle, et les différents éléments qui commencent à se correspondre, font que l’intérêt remonte en flèche, et on commence à entrevoir les idées de l’auteur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé moi-même à avoir mes propres idées et à tenter de deviner la suite.

J’avoue avoir été surpris tout du long par ces intrigues, et j’ai passé les 200 ou 300 dernières pages sans même voir le temps passer.



Même si j’ai été complètement transporté par l’histoire, j’avoue être un peu dubitatif concernant le plan final de Pilgrim pour arrêter le Sarrasin ainsi que sur les dernières scènes où Pilgrim se transforme un peu trop en super-héros de comics.



Pour finir sur un point négatif, comme souvent, le roman est un peu trop pro-américain. Les pays Arabes sont définis par la corruption, le mensonge, le terrorisme – évidemment – et tous les méchants du livre sont musulmans. Bien entendu, pas un seul traitre, agent corrompu ou autre côté américain ! C’est dommage.



Bref ! C’est un livre que je recommande vivement. Malgré quelques petits défauts, il m’a transporté, il m’a fait voyager, il m’a fait réfléchir, et de nombreuses scènes furent jouissives à lire ! C’est un vrai coup de cœur !





Retrouvez la critique complète sur Le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/suis-pilgrim-terry-hayes/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
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Je suis Pilgrim

Lorsque l'on parle de roman d'espionnage, nous avons en tête Tom Clancy et son Jack Ryan ou un Jeff Abbott et son Sam Cappra, on s'attend surtout donc un héro affrontant énormément d'actions.



Je suis Pilgrim de Terry Hayes se situe à un autre niveau : certes l'action est au programme, mais elle n'est pas la composante principale du livre. Elle en est un moyen ou une conséquence, mais pas l'essence. Terry Hayes donne la part belle à la mécanique de l'espionnage, explique les différentes rouages qui viennent s'imbriquer pour faire l'histoire.... sans que cela soit lassant, un véritable tour de force.



Là où l'on voit que Terry Hayes est un scénariste averti (il a collaboré par exemple à la scénarisation des Mad Max) c'est dans le façonnage de l'intrigue : cette fiction embarque des éléments réels comme les attentats des tours jumelles de New York. Nous n'avons plus l'impression de lire une fiction, mais un livre documentaire, une enquête d'investigation.



De plus, Terry Hayes n'oublie pas de forger ses personnages avec de solides bases, tant dans leur histoire personnelle, leur vécu, leur psychologie. Il distille tout au long de l'histoire des éléments sur ceux-ci qui expliquent leurs décisions ou leur motivation.



Et pour parfaire le tout, le style (et donc la traduction de Sophie Bastide-Foltz) est excellent : plus soutenu que ce à quoi nous sommes habitués, le style est très fluide et fait passer ce pavé pour un roman traditionnel.



Si vous n'avez pas lu de roman d'espionnage depuis longtemps, alors n'hésitez pas longtemps, jetez vous à cœur perdu dans Je suis Pilgrim.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Je suis Pilgrim

J’avais aperçu de nombreuses présentations - pour ne pas dire des publicités – de « Je suis Pilgrim » de Terry Hayes, et comme à l’accoutumée, cela avait freiné mes ardeurs. Il a fallu que je tombe sur un exemplaire en VO dans un vide-grenier pour m’inciter à le lire, me disant qu’au pire, cela contribuerait à entretenir mon anglais.

« I am Pilgrim » est un long roman d’espionnage (888 pages dans sa version anglaise) mais il se lit d’une seule traite (enfin …. de plusieurs traites, il faut bien dormir un peu quand même !).

Comme souvent dans ce type de romans, plusieurs fils s’enchevêtrent. Le lecteur, s’il se laisse prendre au jeu, s’amuse à les démêler et à trouver ce qui les relie. C’est un premier roman qui « accroche » l’attention mais qui inquiète aussi avec un certain nombre de scènes éprouvantes, de torture entre autres. On reconnaît ici la patte du journaliste que fut T.Hayes un temps ; il sait utiliser le vocabulaire adéquat et imagé pour émouvoir le lecteur. Et il connaît les sujets d’actualité qui font mouche : les attentats terroristes, la crainte des pays musulmans, la guerre bactériologique,……

Ce roman est assez visuel, on l’imagine aisément sur grand écran (ce qui ne saurait tarder, si j’ai bien compris). Cela n’est pas étonnant puisque Terry Hayes a également été scénariste. Pour orienter ceux qui n’auraient pas lu ce roman, il a collaboré à des films à sensations tels que « Cliffhanger », « Payback », « Vertical Limit », « Mad Max 2 ». Bref, vous l’aurez compris, ce ne sont pas des comédies sentimentales.

Bien que né en Grande - Bretagne, L’auteur a vécu en Australie et aux Etats-Unis, et l’on peut parfois sentir l’influence des tendances américaines du thriller, à savoir quelques inconsistances, un manichéisme primaire (les gentils Américains et les méchants musulmans), des personnages (américains) immensément riches, un penchant pour le sensationnalisme. En revanche, une fois n’est pas coutume, nous échappons à la bleuette, le héros ne fera palpiter le cœur d’aucune protagoniste. A l’inverse, son créateur lui semble très attaché.

Néanmoins, J’ai passé un agréable moment à lire ce pavé que je vous conseille pour les longues soirées d’hiver, surtout si vous êtes confinés chez vous afin de ne pas distribuer généreusement vos microbes. Je l’ai trouvé assez bien écrit (je rappelle que c’était le texte original, ça joue peut-être), même si ce n’est pas un chef d’œuvre littéraire. Il faut avouer qu’il y en a peu dans ce style de littérature.

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Je suis Pilgrim

Ce livre est arrivé sur ma table de chevet par l'intermédiaire de mon frère, de passage à la maison.



Le sujet est séduisant, le résumé bien tourné, alors je me laisse séduire.

Je ne le regretterai pas.

Le livre traite du sujet du djihadisme et de la fragilité des sociétés occidentales pour s'en défendre.

Nous ne sommes pas devant un grand livre littéraire mais devant un roman dans l'air du temps, avec une écriture moderne assez efficace. Un peu dans le genre de Tom Clancy (pour les anciens comme moi...)

L'écrivain connait bien son sujet, et les péripéties semblent réalistes, bien qu'évidemment tournées vers un suspense haletant. Même si on se doute un peu de la fin, le livre est agréable et les pages défilent assez rapidement. Un peu comme une bonne série télévisée.

Un bon moment donc.
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Je suis Pilgrim

Fantastique roman!

Une course poursuite effrénée entre un agent spécial du renseignement américain et un terroriste caméléon en puissance qui décide seul de détruire l'Amérique.

Ces deux hommes sont brillants et le roman commence par décrire la vie en parallèle de ces deux poids lourds, leur genèse, pourquoi ils vont s'affronter.

"Je suis Pilgrim" est une merveille, l'auteur nous fait donc rentrer dans la peau des personnages, nous fait vivre leurs vies (passée et présente), nous emmène dans une enquête incroyable ponctuée d'innombrables rebondissements, le suspens est partout. Et le lecteur passe par toutes les phases: du stress au soulagement, de la consternation à l'espoir! Et ce pendant 900 pages!

Le personnage principal, le héros aux milles visages, est incroyablement détaillé, ainsi que son redoutable ennemi... Quel travail de documentation de l'auteur, sur le monde du renseignement, les rouages de l'espionnage, les guerres, le terrorisme, la nation américaine, la Turquie, le monde arabe, la psychologie humaine...

D'autres personnages (tout aussi riches et détaillés) apparaissent et disparaissent dans ce livre, une enquête parallèle se déroule entre New York et la Turquie.

Le livre est si prenant qu'on se croirait dans une salle obscure devant un grand écran de cinéma!

Un grand moment de lecture.

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