Terry Moore

Rétrospectivement, c'est très simple. En lisant ses théories, on se dit : mais c'est bien sûr ! Pourquoi on n'y avait pas pensé plus tôt ?
Les réponses sont toujours sous notre nez. Les découvertes arrivent le jour où on les comprend.
Ce qui prouve que le plus grand défi auquel nous sommes confrontés en science, ce sont les scientifiques eux-mêmes.

Les psychopathes sont difficiles à repérer. Ils sembleraient même plus sincères que les autres.
Cela s'explique en partie par le fait que, n'ayant pas besoin de passer leur temps à singer des émotions, la plupart des gens le font assez mal.
En revanche, ceux qui ne ressentent pas ces émotions ont acquis l'art de les simuler, et se montrent plus donc doués pour le faire.

On enfouit les choses si profondément qu'on ne se souvient plus qu'il y avait des choses à enfouir. Nos corps s'en souviennent. Nos états névrotiques s'en souviennent. Mais pas nous.
(Jeanette Winterson)

— meilleures amies
— pour toujours
— pauvres ou prospères
— tous les jours
— vieilles et voûtées
— amies pour l'éternité
— jusqu'à la tombe et même après.
— et quoi ?
— il y a des mômes qui prêtent serment après la mort ?
— ceux qui vivent à Manson.

– Ça ressemblait à quoi d'être morte ?
– Ça ne ressemblait à rien. Il n'y a rien de comparable ici. Mais une fois que ça arrive, c'est si... naturel.
– Tu te rappelles le moment de ta mort ? Qu'est ce qui c'est passé ?
– Je me rappelle des missiles... qui me poursuivaient comme des démons... et puis une explosion de... conscience.
– Et après ?
– Après, la paix. Et cette merveilleuse sensation de... libération.

– Le pire, c'est qu'on n'était que quatre, mais pour être sûrs, ils ont tué toutes les femmes sans enfants de plus de quinze ans. Cent femmes... Assassinées pour débarrasser la ville de quatre sorcières qui les protégeaient de la famine et de la maladie. J'ai pensé que Dieu allait sûrement les frapper de mort. Mais le matin est venu, le soleil s'est levé et Manson était toujours là... Recouverte de cendres blanches des potences calcinées.

Dans une guerre nucléaire, tous les hommes roussissent égaux.

(Dexter Gordon, saxophoniste jazz)

BLAM !! KRA-AAAAK !
[...]
Julie : mais c'était un accident !
Dillon : non, un pare-choc froissé, c'est un accident. ÇA, c'est un acte de guerre, remontez dans le pick-up ! Je ne sais pas ce que vous avez fait là-bas, ma petite dame, mais vous aurez intérêt à avoir une bonne explication quand ils vous choperont.
Julie : c'était pas moi ! C'était...
Dillon : ouais, ouais, les nichons qui tuent. J'ai compris.

"L'enfer est vide, tous ses démons sont ici."

William Shakespeare

"La presse décrit votre robe peu soignée comme du "naturalisme à la limite du provocant", mais les épouses de Londres voient cela comme un négligé à la limite du racolage."

Il y a deux possibilités : soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux sont aussi terrifiantes l'une que l'autre. (Arthur Clarke)

– on devrait être mortes, toutes les deux.
– je sais.
– un truc pareil, ca n'arrive pas par hasard, on a peut-être fait un truc dans le passé.
– comme quoi ?
– je sais pas, peut-être qu'on est entrées en contact avec un truc dans les bois.
– dans les bois, il n'y a que des arbres et du sumac.
– on s'est peut-être fait piquer par une araignée radioactive.
– comme Spider-Man.
– ouais, t'as essayer d'escalader un tour ?
– non, mais j'en suis tombée.
– quel effet ça fait ?
– pas sympa.

"Et tandis que je la regardais, je me suis sentie bizarre...comme si je me réveillais ! C'était comme si la dernière décennie, tout mon mariage...j'avais été morte. Puis je l'ai vue et je me suis rappelé qui j'étais et pour la première fois depuis trop longtemps, je me suis sentie vivante !"

"La loyauté est plus précieuse que l'amour."

_"Tout ce que je sais c'est que je viens de perdre la meilleure amie que j'ai jamais eus. Et ça, ça ne vaut pas tout l'argent du monde."

Les gens disent que la vie est drôle. Mais je ne vois pas ce qui les fait rire. La vie est terrifiante.
Prenez Manson, par exemple… Une petite ville tranquille dans un cadre superbe… J’ai toujours vécu ici. Je passe devant ces maisons tous les jours, mais je ne sais pas ce qu’il y a à l’intérieur.

Avant, j’imaginais des familles… Des enfants, des chiens, des couples d’âge mûr qui économisaient pour la retraite… De l’amour. Je m’imaginais de l’amour. Je l’imaginais, mais je ne le voyais jamais. Maintenant, je vois des pelouses désertes, des rideaux tirés, des portes verrouillées, des secrets enfouis. Je vois la peur.

Je la sens en passant devant chacune… Le désespoir derrière la façade. Les appels au secours que personne n’entend. Certaines de ces personnes vont souffrir toute leur vie, d’autres n’en auront pas le temps. Et d’autres encore… d’autres s’allongeront dans un bain brûlant pour engourdir la douleur… écarter les bras… et se noyer dans leur propre sang.

Johnny je suis réelle ceci...
Est réel. Quelqu'un a essayé de me tuer !
Ils m'ont enterrée ici et laissé pour morte.

Sur mon dos se profile
L'ombre d'une lumière qui jamais ne vacille
Je viens vers toi dans mon chagrin
Homme brisé, homme d'emprunts.

- Quelles nouvelles ?
- Mauvaises. Soit la vieille dame vend le terrain à Walden, soit on est virés.
- Elle est vieille. On n'a qu'à attendre qu'elle meure.
- On n'a que jusqu'à lundi.
- Elle n'est pas si vieille que ça.

On ne retournera jamais au paradis, mais toi, au moins, tu n’as pas à supporter de vivre chaque jour de l’éternité sur ce caillou en regardant les enfants de ton ennemi dégénérer en l’ombre de ce qu’ils étaient.
Je hais les hommes, Rachel. Je hais ce qu’ils sont devenus. Et voilà que je dois les sauver.