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Critiques de Thibaut Lambert (220)
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Le Sac à malices : Immersion au coeur d'une épi..



Cette BD nous propose une immersion au cœur d'une épicerie solidaire dans la région Centre Val-de-Loire.



On apprendra qu'il y a beaucoup de pauvreté ainsi que d'immenses tours de logements HLM similaire à certains quartiers de la région parisienne à Saint-Pierre-des-Corps, municipalité communiste de 1920 à 2020.



La ville a financé, en partie, cette épicerie pour proposer des articles agro-alimentaires à des gens qui sont dans la nécessite. Il existe, en effet, une France qui ne dispose pas assez de moyens pour pouvoir vivre décemment malgré les aides de l'Etat.



C'est assez intéressant de voir les différents témoignages, non seulement des bénévoles qui donnent leur temps gratuitement pour faire du social mais également des personnes destinataires de ces aides alimentaires.



Au-delà de cet aspect purement alimentaire, cette association a créé du lien social en organisant des activités ce qui permet de libérer plus facilement la parole. En effet, ce n'est jamais évident d'être un nécessiteux. Il s'agit de retrouver un peu de dignité face à une France qui les jugent sévèrement parce qu'ils ne travaillent pas tous.



Sur le fond, cela explore en restant un peu en surface sans aller jusqu'au bout. Il y a un positivisme et un optimisme à toute épreuve dans une espèce de béatitude que j'ai trouvé vraiment assez naïve. Certes, il faut en retenir tout l'humanisme qui se dégage d'une telle expérience.



On se rend compte que l'Etat se désengage en mettant laissant la place à ce type d'association qui sont plus qu'utile pour faire face aux conséquences de la pauvreté dans un pays riche.



Au moins, on voit une expérience sociale assez concrète qui va au-delà de l'intention afin d'aider les plus démunis.

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Si je reviens un jour

Louise Pikovsky est issue d'une famille juive ukrainienne qui a fui le régime tsariste fin du XIXè siècle. La France, pour la famille, cela représentait les valeurs de liberté, d'égalité... Nationalisé français, le père de Louise, comme beaucoup d'autres juifs n'imaginera pas que la France puisse collaborer et en remettre une bonne couche au-dessus des lois raciales édictées par les nazis. Ce sont les policiers français qui vienront chercher la famille pour emmener tout le monde à Drancy.



Louise va suivre la famille. Le père avait imaginé qu'ensemble, ils pourraient tout affronter. Sauf l'indicible.



En 2010, les lettres et les photographies de Louise vont être été retrouvées dans une vieille armoire du Lycée Jean de La Fontaine. Il s'agit de la correspondance de Louise avec sa professeure de lettres, avant que les enfants juifs ne soient obligés de quitter l'enseignement de la République et de tous se rassembler dans une école juive. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944,



Un monument à la mémoire des 11.400 enfants juifs déportés par le régime de Vichy se dresse maintenant dans l'école.



C'est évidemment émouvant, intolérable, révoltant. Le tome rapporte bien l'état de sidération dans lequel se trouvent les juifs de France. Le déni, logique, dans lequel ils vont se positionner. Et bien sûr, comme tous ces récits des horreurs nazies, il mérite(rait) 5 étoiles, car il est utile et nécessaire. Le devoir de mémoire. Le respect dû aux victimes innocentes s'impose.



Mais la BD est trop linéaire et simpliste. Le récit est basé uniquement sur les lettres de Louise (très belle écriture, orthographe impeccable, soit dit en passant). Et ces lettres sont reproduites en fin de tome. Le dessin, lui aussi, est simpliste, de qualité assez médiocre. Je sais que ce n'est pas bien de ramener de tels détails triviaux par rapport au drame des Pikovsky. Mais le récit aurait mérité mieux.
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La Bigaille

Qu'est-ce que la Bigaille ? C'est l'histoire d'une utopie culturelle collective, comme l'indique le sous-titre de la BD.



Cette BD est un documentaire, un témoignage. C'est aussi le récit d'une réflexion collective, réflexion d'une bande copains cherchant à animer le coin où ils habitent.



L'histoire se situe en Charente Maritime, sur le secteur de Marennes. Des amis vont chercher à monter une structure associative. Ce sera un bas associatif qui verra le jour dans une ancienne caserne de pompiers. Ils vont devoir tout inventer, se répartir les rôles, chacun participera au niveau de ses compétences.



Tout le monde est associé à la prise de décisions et chacun retrousse ses manches pour les travaux. La belle bande de copains va passer de "se réunir entre soi" à se réunir pour proposer quelque chose aux autres. On va passer de la notion de bar associative à celle de structure associative à vocation culturelle.



Cette BD rend hommage aux porteurs de la Bigaille, aux porteurs de ce beau projet qui existe encore. C'est non seulement un hommage à ce milieu associatif mais c'est aussi un moyen de revenir sur la genèse de ce projet, sur les grandes étapes, sur les grands principes. C'est un moyen de revenir sur les temps forts de ce projet mais aussi sur les moments de doutes, sur les coups de mou. Ce n'est pas un mode d'emploi mais c'est un moyen de montrer aux autres ce qui existe, pourquoi cela existe et comment cela a pu exister.



Tous les temps forts de la vie d'une association sont passés en revue comme les conseils d’administration et les repas entre membres qui les animent. Les personnages sont décrits sans complaisance, avec leurs qualités et leurs défauts mais aussi leur humilité. Le témoignage prend toute sa dimension quand on découvre qu'au bout de trois ans on ne fait plus partie de l'association : on est membre du conseil d'administration seulement pendant trois ans. Le conseil d’administration est en mouvance permanente. Le but secondaire est de recruter des bénévoles supplémentaires qui peu à peu intégreront le CA ce qui fait qu'au bout de quelques années les porteurs de l'association ne sont plus les pères fondateurs. C'est sûrement une des réussites du projet : la permanence du projet par le renouvellement et l'investissement des membres du CA.



Le graphisme de Thibaut Lambert est simple, le choix du noir et blanc est judicieux, il permet de rester centré sur l'idée développée. Le découpage en chapitres est intéressant et rythme le récit. La variété de la mise en page évite la monotonie.



Bien qu'habitant en Charente-Maritime, je ne connaissais pas cette structure. Cette BD me donne envie d'aller faire un tour à la Bigaille et retrouver l'atmosphère de ma lecture.





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Si je reviens un jour

Les témoins directs de la Shoah ne sont plus très nombreux et auront bientôt tous disparu. Louise Pikovska incarne cette tragédie. Jeune lycéenne de 14 ans, brillante et confiante en l'avenir, elle se prend d'affection pour un de ses professeurs au lycée La Fontaine à Paris et correspond avec elle au cours de l'été 1942. Arrêtée avec toute sa famille en janvier 1944, elle court déposer chez sa professeure des livres et des lettres qu'elle accompagne d'un mot bouleversant indiquant qu'elle voudra les récupérer "si elle revient un jour".

Ce qui hélas n'est pas arrivé...gazée dès son arrivée au camp avec sa famille.

Sa professeure bouleversée témoigne puis confie ces lettres au lycée, lettres oubliées dans un placard du lycée jusqu'en 2010 où à l'occasion d'un déménagement elles sont redécouvertes fortuitement. Louise est enfin sortie de l'oubli.
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L'amour n'a pas d'âge

Une histoire très touchante. 🤍

J’ai adoré cette petite bande dessinée qui se déroule dans un EHPAD.



On suit l’arrivée de Colette en maison de retraite.

Un changement qui attriste beaucoup cette femme.

Et on aborde ainsi le quotidien de nombreuses personnes âgées.

Quand la famille n’habite pas à côté, et qu’ils ne reçoivent pas beaucoup de visite.

Les journées qui en deviennent longues.



Bien que réticente à ce changement, Colette va vite s’intégrer.

Participer aux activités, faire de nouvelles rencontres…

Dont une surtout !



De cette rencontre va naître une jolie histoire d’amour.

Une histoire qui redonne goût à la vie à deux personnes âgées.

Evidemment, ce n’est pas de l’avis de tout le monde…

Mais on a qu’une vie et Colette a bien raison d’en profiter !
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Le Sac à malices : Immersion au coeur d'une épi..

Tous n’ont malheureusement pas la même chance dans la vie. Certains trimeront sans cesse et se feront toujours rattraper par l’implacabilité de cette vie, sans jamais connaître repos ni quiétude.

~

Difficile de parler de cette BD en étant assis confortablement sur mon canapé et sans être assailli par des dizaines de problèmes.

~

Cette BD met en avant une association, le Sac à Malices, une épicerie sociale et solidaire. Un lieu de vie, d’échange, d’entraide, d’apprentissage… Un lieu où le dialogue se fait ouvert et chaleureux.

Malgré le sujet difficile, cette BD reste joyeuse de bout en bout. Oui, de nombreux passages font mal au cœur mais il y a toujours un mot, une pensée, une blague pour redonner le sourire, pour ne pas se laisser abattre. Cette BD est pleine de vie, de joie, de douceur, d’humanité.
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Le Sac à malices : Immersion au coeur d'une épi..

Une BD témoignage intéressante, qui décrit la vie et les acteurs d'une épicerie solidaire : les bénévoles, les bénéficiaires.

On y croise des parcours de vie peu linéaires, une grande solidarité, une grande précarité mais aussi de la bonne humeur.

Une belle mise en lumière de ce lieu de vie et d'autonomie !
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Si je reviens un jour

Je suis encore dans ma période historique et je suis tombée sur ce livre dans le CDI de mon établissement. Il retrace le vécu de Louise Pikovsky, une jeune fille juive à Paris.

Cette lecture ne m'a pas apporté beaucoup plus que ce que je savais déjà sur la déportation juive durant la Seconde Guerre Mondiale mais les personnages, issus d'une histoire vraie, et les mots sonnent juste sur ce qui s'est passé et sur le stress de ce qu'ils ont pu vivre.

J'ai également apprécié le dessin de qualité de l'illustrateur. Les lettres retrouvées à la fin ont achevé de me faire ressentir les émotions habituelles sur ce genre de récit : de la colère, de la tristesse. C'est une bonne BD, qui sort de celles connues sur Anne Frank, elle a le mérite de parler d'autres jeunes filles et d'autres familles. J'espère en trouver d'autres.
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Au coin d'une ride

Eric se trouve, malgré lui, dans l'obligation de placer son amant et compagnon, en maison de retraite, car Georges, atteint par la maladie d'Alzheimer ne contrôle plus sa colère, son agressivité, notamment quand il a bu. La direction de l'EPHAD demande à Eric de cacher leur homosexualité lors de ses visites, pour ne pas perturber les autres résidents. Or cette retenue, Georges l'interprète comme un abandon, l'absence d'amour d'Eric, et cela génère une situation imprévue dans la résidence. Un sujet tabou abordé avec délicatesse par Thibaut Lambert, une relation amoureuse confronté à la maladie et à ses con. séquences, et à la nécessité de choix douloureux.
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De rose et de noir

Histoire de la difficulté de surmonter une séparation suite à une histoire d'amour bien que marquée par la violence. Besoin de temps, d'amies à l'écoute, de consultation psychologique, de nouvelles rencontres, pour retrouver la confiance en soi et en l'autre. Une histoire teintée de noir et de rose pour alterner entre un passé d'une relation toxique, et le présent d'une reconstruction progressive. Un récit plein d'empathie pour Manon, bien servi par le choix d'une palette de couleurs en bichromie, en correspondance avec le thème.
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La Bigaille

Histoire d'une utopie culturelle collective, voila le sous-titre de cette BD, qui s'appuie sur les témoignages de ceux et celles qui ont participé à cette aventure collective. Retour sur la création de ce lieu de culture et de partage, situé à Marennes en Charente-maritime, La Bigaille. Le choix du dessin en noir et blanc ne nuit pas au partage de l'humeur festive, joyeuse, et à la fierté que dégagent les protagonistes de cette initiative. Ces quelques ami.e.s ont su aussi assurer la transmission de la prise en charge par d'autres du lieu, en réfléchissant à la pérennisation, éloignée de toute velléité de prise de pouvoir. A la fin de cette lecture, on a juste envie d'y faire un tour à la Bigaille.
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Si je reviens un jour

A travers la correspondance que Louise Pikovsky, élève de 3e, avait envoyé à sa professeure de lettres, Mlle Malingrey, du lycée Jean de la Fontaine, Paris 16e, l'ont fait la connaissance d'une adolescente intelligente, lectrice, curieuse de questions philosophiques (l'amitié, Dieu). Elle, ses parents, ses 2 soeurs et son frère ont été arrêtés en janvier 1944, et assassinés dès leur arrivée à Auschwitz-Birkenau. Un récit saississant, d'autant plus que les 6 lettres retrouvées, ainsi que des photos de Louise (photo de classe, photos en famille), complètent en fin d'ouvrage cette bande dessinée.
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Le Sac à malices : Immersion au coeur d'une épi..

C’est la trame du Sac à malices, la SAM pour les habitués que Thibaut Lambert [...] raconte avec beaucoup de chaleur, d’émotion et d’authenticité. Son dessin, les couleurs sont aussi de la partie, on ne peut pas dire de la fête car il y a de la tristesse mais quand même une certaine dose de joie et d’espoir. Un bien bel album.
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Si je reviens un jour

Le livre est vraiment fantastique. Il raconte comment la vie était dure et injuste pendant la seconde guerre mondial. La petite fille a vécu des choses atroces et horribles, que peu de monde aurait pu supporter. (Par exemple perdre sa famille ou des personnes qui étaient chères à nos yeux, comme sa professeur qui l'aimait comme sa fille).



Alexandre G



J'ai trouvé que ce livre était très instructif et touchant. L'histoire est belle, et bien raconté. Les lettres de Louise à la fin sont très touchantes. J'ai beaucoup aimé ce livre car bien illustré. Je pense que c'est un peu dommage qu'on ne retourne pas un peu plus dans le passé pour mieux comprendre ce qu'il s'est passé. Je trouve ça bien qu'il y ait un glossaire à la fin pour mieux situer et comprendre les endroits où la famille PIKOVSKY est probablement passée.

Maéline



"Si je reviens un jour" est une bande-dessinée qui raconte l’histoire de Louise, une fille juive. L'histoire est racontée par sa professeure de seconde Mme Malingrey. Elle va raconter cette histoire à ses anciennes élèves. Louise est une juive qui vit à Paris pendant la seconde guerre mondiale avec ses parents et ses frères et sœurs. Elle est très proche de sa professeur Mme Malingrey ; elle veut devenir comme elle plus tard et enseigner aux enfants de la même manière qu’elle. Un jour Mme Malingrey lui a proposé de la garder chez elle pour la protéger car elle ne pouvait craindre aucun mal chez elle, et de plus en plus d’enfants avec leurs familles disparaissaient. Ses parents n’ont pas accepté : il faut que toute la famille reste ensemble. Ils ont été arrêté et emmenés à Auschwitz : là où ils seront tous gazés. La bande-dessinée est réaliste tout en racontant une histoire vraie. Des années plus tard il y a eu une plaque en hommage aux enfants disparus dans l’ancienne école de Louise.

Hillary



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Le Sac à malices : Immersion au coeur d'une épi..

Le sac à malices

Thibaut LambertDes ronds dans l'O.....................................Lola est au chômage. Elle en avait marre de faire des choses qui ne servent à rien. Elle a profité de la mutation de son copain à Tours pour tout remettre à plat et chercher ce qu'elle veut vraiment faire. Elle franchit la porte de l'épicerie sociale avec l'envie de retrouver du sens dans le bénévolat, de se rendre utile, d'être au contact des gens.

Elle va découvrir que Le Sac à Malices est bien davantage qu'une simple épicerie solidaire: un vrai lieu de rencontres, d'échanges, d'ateliers autour de la cuisine, la couture, la langue française et même du vélo... un véritable espace de vie sociale.

Après "La Bigaille", Thibaut Lambert nous immerge dans un lieu à part. Entre récit de vie et documentaire, il raconte les journées dans ce cette asso à Saint-Pierre-des-Corps, les bénévoles, les gens qui un jour, pour une raison ou une autre, n'y arrivent plus, dressant ainsi un portrait d'une France d'en bas bien plus composite qu'on ne pourrait le penser.

Son dessin à l'aquarelle sert le récit, il est plutôt vivant et enjoué car si le propos est sérieux, l'humour n'en est pas moins présent.

Le tout nous donne un petit livre très humain, pas du tout plombant, qui a le mérite de mettre en lumière des anonymes, ceux qui sont démunis et ceux qui leur tendent la main.
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L'amour n'a pas d'âge

Colette ne peut plus rester vivre toute seule chez elle. Alors, avec ses enfants elle décide "pour son bien" d'aller vivre en EPHAD.

Derrière son sourire et pour protéger ses enfants, Colette ne veut pas montrer que ce changement est un véritable bouleversement très difficile pour elle.

Une histoire malheureusement classique qui place l'EPHAD vraiment comme une structure d'accueil de résidents âgés qui attendent la fin de vie.

Elle se sent terriblement seule. Grâce à quelques résidents et à Jean, Colette va se sentir revivre. Malgré son grand âge et son placement en EPHAD, Colette sera de nouveau heureuse et même amoureuse!

Un grand message d'espoir pour les résidents et futurs résidents d'EPHAD qui peuvent voir dans ces structures autre chose que d'attendre la mort et ne pas gêner leurs enfants, mais bien une structure qui offre une continuité de vie heureuse que chacun d'entre nous est en droit d'espérer.
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L'amour n'a pas d'âge

L’histoire de Colette et Jean, c’est avant tout celle de deux âmes solitaires qui se rencontrent au sein d’un EPHAD. Suite à une mauvaise chute faite chez elle, Colette vient d’arriver au sein de l’établissement à la demande de ses enfants préférant la savoir en sécurité.



Nous allons partager son arrivée avec beaucoup d’émotions, car la nostalgie et la solitude s’installent rapidement. L’acclimatation n’est pas évidente, les regrets de sa vie d’avant refaisant rapidement surface (l’environnement qui diffère, le choix des repas, les horaires à respecter, etc.).

Mais qu’à cela ne tienne, les résidents déjà présents se font une joie de l’accueillir et de l’aider dans cette transition loin d’être évidente, par laquelle ils sont tous déjà passés.



Jean se souvient très bien de Colette, la meilleure amie de sa sœur Ginette à l’époque. C’est donc avec une attention toute particulière qu’il va partager son quotidien et ainsi devenir sa bouffée d’oxygène. Car Jean, c’est un homme drôle, réconfortant, qui a toujours les mots justes pour rassurer Colette. Et tout naturellement, l’amour s’en mêle 😊



J’ai passé un très bon moment de lecture ! On partage le quotidien des résidents d’un EPHAD sur fond d’amour et d’amitiés sincères. Les thèmes abordés comme la solitude, l’adaptation, le lâcher prise, l’acceptation, et j’en passe, sont très bien amenés dans l’histoire. On est dans la bienveillance, la complicité et la tendresse et ça fait du bien ! 😊



À travers cette bande dessinée, on dépoussière les préjugés sur l’amour après un certain âge et c’est parfaitement réalisé ! Bravo !

Je vous invite à consulter l’intervention de Thibault Lambert dans le Magazine de la Santé pour la sortie de la bande dessinée : https://youtu.be/r-SLCf5NVV0 et bien sûr, à découvrir cette très belle histoire !


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Si je reviens un jour

Une BD destinée à un vrai "tout public" pour aborder "en douceur" la période de la Shoah et du rôle de la France dans la déportation des Juifs.

On y retrace ici la vie de Louise Pikovski lors de la seconde guerre mondiale. C'est à partir de lettres retrouvées dans le déménagement d'une salle de classe que la journaliste Stéphanie Trouillard a commencé à mener des recherches sur la vie de Louise dans le but de lui rendre hommage et de perpétrer sa mémoire ainsi que celle de son institutrice, Mademoiselle Malingrey, qui a fait ce qu'elle a pu pour tenter de protéger Louise des rafles policières.

En fin d'ouvrage, on trouve reproduites les lettres et les photos d'époque.

Un témoignage simple, accessible mais poignant.
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L'amour n'a pas d'âge

Colette, une nouvelle venue à l'EHPAD, ressent toute la complexité de cette étape de vie. Les sentiments d'appréhension et de tristesse sont décrits avec une honnêteté émouvante. La rencontre avec Jean et d'autres résidents apporte un souffle de fraîcheur à son expérience, et les moments partagés illuminent l'atmosphère.



L'histoire suit un schéma familier, mais elle reflète la réalité de nombreux résidents de maisons de retraite. Les sentiments de solitude et d'incompréhension parmi les résidents sont particulièrement bien abordés. Colette et Jean, avec leur connexion spéciale, apportent une touche d'espoir et de bonheur à cette réalité parfois sombre.



Le style de dessin est simple mais efficace, avec des visages expressifs qui transmettent les émotions des personnages. Les couleurs ajoutent une certaine chaleur et vie à l'ensemble, correspondant bien à l'ambiance de l'histoire.



C'est une lecture qui offre une perspective éclairante sur la vie en maison de retraite. Bien que l'histoire suive un schéma prévisible, elle réussit à capturer les émotions et les expériences qui rendent cette BD authentique et touchante.



Si vous recherchez une lecture qui explore les relations humaines au sein d'un environnement particulier, cette BD pourrait bien vous intéresser.
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Si je reviens un jour

Si je reviens un jour (2020) est un roman graphique de Stéphanie Trouillard (scénario) et Thibaut Lambert (dessins et couleurs) d'après la correspondance entre Louise Pikovsky et sa professeure de lettres Mlle Malingrey pendant la deuxième guerre mondiale. En 2010, des lettres et des photographies sont retrouvées dans une vieille armoire au lycée Jean de La Fontaine. Elles permettent de reconstituer les derniers mois de la famille Pikovsky. Au-delà des dessins particuliers, une bande dessinée émouvante et intéressante.
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