AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thierry Demarez (209)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Alix Senator, tome 9 : Les spectres de Rome

Les Spectres de Rome, neuvième opus de la saga Alix Senator est un album bien étrange et mystérieux.

Alors que tout commence avec un massacre de lépreux, je me dis que la suite va être passionnante. Hélas, non. L’histoire s’enlise dans un mal très étrange. Lidia, la sœur d’Auguste, la femme tant aimée par Alix que l’empereur a refusé qu’il épouse, est très malade. Titus, leur fils, est à son chevet.

Rôde Syllaios, venu de Pétra (voir n° 8). Il intrigue à Rome afin d’obtenir un soutien militaire pour assouvir ses désirs de puissance,.

De nuit, un massacre émaille encore le récit. Beaucoup de sang coule dans cet épisode mais je ne sais pas trop pourquoi. Les ragots colportent l’idée que ce sont les lépreux qui ont besoin de sang pour prendre des bains et soigner leurs plaies.

Enak est toujours obsédé par la disparition de Kephren, son fils, et des spectres attaquent les soldats, la nuit. C’est là que cet épisode prend tout son intérêt avec la poursuite de ces spectres par Alix et sa troupe.

Valérie Mangin et Thierry Démarez m’entraînent alors dans la Cloaca maxima, le grand égout de Rome. Ceci motive le plus intéressant de l’album : le dossier historique consacré à l’eau à Rome, Aqua Romana.

Cet épisode parle beaucoup de l’orichalque, cet alliage antique composé surtout de cuivre et de zinc. Son contact semble déclencher un mal mystérieux mais, à la fin de l’épisode, je n’en sais pas plus.

Enfin, je me plonge avec beaucoup d’intérêt dans le dossier historique consacré à l’eau à Rome : « Qui contrôle l’eau, contrôle Rome », cette ville née sur le Tibre. L’eau est aussi indispensable que le blé et nous sommes toujours admiratifs aujourd’hui devant le génie des Romains pour aménager aqueducs, fontaines et thermes.

Seuls les riches pouvaient se payer l’eau à domicile. Cette eau venant des monts Albains alimentaient les fontaines comme celle de Juturne et des thermes comme ceux d’Agrippa.

Il fallait aussi de l’eau pour combattre les incendies et nettoyer les latrines, salles de vingt à vingt-cinq places à usage collectif.

Toute cette eau utilisée finissait dans les égouts, dans des bassins de décantation et dans le Tibre. Ce dossier historique aux beaux titres en latin, fourmille de références historiques. Sa lecture est très instructive et je remercie Vincent qui me permet de poursuivre l’aventure d’Alix Senator.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          800
Alix Senator, tome 12 : Le disque d'Osiris

Dans ce douzième tome d’Alix Senator, Alix s’enfonce dans le sud de l’Égypte avec son ami Enak qui souffre d’un mal mystérieux. Ce dernier refuse de servir Osiris et sa sœur Isis.

Nous sommes en l’an 10 avant notre ère et Alix Senator, à la chevelure entièrement blanche mais toujours au visage bien juvénile, se révèle autant curieux que combatif.

Il a aussi un sens inné du dialogue et réussit souvent à calmer les plus belliqueux, même s’il doit subir quelques sévices.

Dans Le disque d’Osiris – disque découvert en toute fin de cet album, Valérie Mangin et Thierry Démarez poursuivent à leur façon l’histoire de ce personnage créé par Jacques Martin : Alix.

Très vite, on parle de l’Atlantide, cette civilisation imaginaire décrite par Platon et qui a suscité beaucoup de fantasmes et d’élucubrations.

Comme je suis au cœur d’une légende, j’apprécie fortement les précisions données par Valérie Mangin dans le dossier historique, hélas réservé à l’édition Premium. Merci Vincent !

Alors, Alix Senator et les courageux qui l’accompagnent, franchissent les cataractes du Nil, deuxième fleuve le plus long du monde après l’Amazone. Son bras principal est le Nil Blanc. Avec le Nil Bleu qui le rejoint à Khartoum, au Soudan, il totalise plus de 6 700 kilomètres.

Hélas, depuis la construction du barrage d’Assouan, dans les années 1960, plus de crues, donc plus de limon pour fertiliser les terres.

Alix Senator n’en est pas encore là, ce qui lui permet de découvrir ces forteresses aujourd’hui recouvertes d’eau.

Les Koushites défendent becs et ongles, plutôt avec leurs fameux archers, le royaume de Koush qui exista entre la première et la deuxième cataracte.

Les auteurs parlent aussi de l’orichalque, ce métal mythique dont Platon a fait une des principales richesses de l’Atlantide.

Ainsi, Valérie Mangin s’appuie toujours sur la vérité historique. Celle-ci est confirmée par des découvertes archéologiques dont certaines sont récentes. Comme elle le précise au début de son album, l’imaginaire vient combler les zones d’ombre toujours existantes.

Les dessins de Thierry Démarez, superbement mis en couleur par Jean-Jacques Chagnaud, conjuguent beauté et réalisme tant pour les personnages que pour les paysages et les monuments.

Que se passera-t-il ensuite pour Alix Senator bien conseillé dans cet album par Kachta, un sage qui a passé les trois quarts de sa vie dans la bibliothèque d’Alexandrie avant de rejoindre le temple d’Isis ? Je le saurai en lisant le treizième volume consacré à Alix Senator : L’antre du Minotaure.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          780
Alix Senator, tome 9 : Les spectres de Rome

Si la série mère s'endort depuis très longtemps sur les lauriers que Jacques Martin avait dressés.



Alix Senator renoue avec la tradition, référence au spectre de Carthage, tout en étant résolument «moderne», ambiance thriller-fantastique.



Le scénario au suspense allant crescendo est réussi, les dessins sont toujours aussi beaux et précis particulièrement les infrastructures , maison, intérieurs, mobiliers etc.



Bref un très bon cru.
Commenter  J’apprécie          540
Marie des dragons, tome 1 : Armance

La petite Marie devait comme tous les enfants de son village considérer son épreuve initiatique comme une formalité. Elle pense que les choses ont mal tourné quand le loup qu'elle rencontre se transforme en monstre, mais quand elle revient chez elle après l'avoir tué, elle trouve un village détruit, une communauté dont les membres ont été massacrés ou emportés pour être vendus comme esclave, ses parents et son parrain assassinés, et la tête de sa petite sœur Laure plantée sur une pique !

Nous suivons donc 15 années plus tard les heurs et malheurs d'une Red Sonya vosgienne (il y a quelques savoureux clins d’œil aux créations howardiennes ^^), et on nous raconte les exploits d'une guerrière mercenaire qui officiellement sert et divertit les puissants mais officieusement tuent les monstres qui les menacent dans l'ombre, tout en restant en quête de vengeance pour les siens et en quête de ses frères et sœurs dont elle n'a jamais retrouvé les corps... Car l'Empire de France est victime d'étrangetés, et là où le commun de mortels voit des diableries Marie voit elle des démons qui tiennent autant des créatures de H.P. Lovecraft que de celles de H.R. Giger. Voit-elle une autre réalité ou est-elle folle à lier ? Est-elle une guerrière ou une sorcière ?? D'ailleurs est-elle vraiment humaine ??? L’ambiguïté est intéressante (remember David Vincent qui les avait vus mais que personne ne croyait ^^) mais finalement assez rapidement levée car elle n'est pas la seule à « voir » ceux qui sont nommés les « dragons » : les magiciens blancs au service de la France, les sorciers noirs au service de l'Angleterre, les paladins éduqués pour éradiquer les créatures de l'ombre (version masculine des vierges guerrières de "La Geste des chevaliers dragons" des mêmes auteurs ^^), les moines fous de Cluny qui ne cesse de hurler que le monde n'est que mensonge, et les étranges cultistes qui veulent tous nous amener et dans les ténèbres nous lier...



Les tomes sont construits de la même manière, avec un flashback vosgien nous en apprenant de plus en plus sur Marie, sa famille, leurs origines, leurs secrets et les événements qui les ont frappé, avec la mise en avant de l'un des membres de la fratrie, ce qui nous permet de reconstituer petit à petit le puzzle fantastico-horrifique : nous ne sommes pas dans un univers uchronique (Empire de France, Royaume de Milan, République de Naples, terres nomades des Hongres...), mais dans un monde parallèle issu d'un accident cosmique lui-même provoqué par une union contre nature !

C'est une série à mystères à l'image de la série "Millénaire" qui faisait office de « X-Files médiéval », et ils sont bien construits, bien amenés et bien dévoilés. Mais le cinquième et dernier tome 5 vient mettre un gros bordel puisqu'on nous révèle tout d'un coup en nous faisant à posteriori le récit de la dernière bataille avec moult oublis, incohérences et WTF : est-ce que la série s'est terminée comme les auteurs l'avaient souhaité ???

C'est aussi un série avec un relationship drama bien travaillé : d'un côté nous avons le triangle amoureux entre la strong indépendant Marie, le bad boy paillard William et le preux paladin puceau Jean de Clermont (vu le côté bombasse voire garce de Marie, avec évidemment poses lascives à la clé, le suspens n'est pas trop insoutenable hein ^^), d'un autre côté nous avons des frères et des sœurs séparés puis rassemblés par le destin... On a Marie qui s'est retrouvée seule avant d'apprendre la vérité, son frère qui a appris la vérité et qui est passé du Côté Obscur en continuant d’œuvrer pour le bien des siens, le frère qui a appris la vérité et qui est resté du Côté Lumineux en laissant les siens à leur sort, et sa sœur ne sait plus si elle doit poursuivre ou abandonner sa propre quête de vengeance...

ANGE reprend des thèmes de ses séries précédentes avec des créatures d'outremonde venant semer la ruine et la désolation en accélérant la fin du monde à chacune de leur apparition, et que seuls les initiés peuvent combattre mais qui sans aucune certitudes quand à leurs origines sont condamnés à une luttre sans fin et peute sans espoir de victoire (pourtant j'ai parfois plus eu l'impression de lire une création de Valérie Mangin qu'une réalisation de leur cru, allez savoir pourquoi ?)... On retrouve les dessins soignés de Thierry Démarez, bien mis en valeurs par les couleurs de Nicolas Bastide, deux artistes dont le talent n'est plus à confirmer. Après les bons graphismes ont aussi les défauts de leurs qualités, à savoir que le charadesign photoréaliste offre des expressions un peu figées par l'objectif, ce qui peut nuire à la fluidité du découpage et de la mise en scène (mais je chipote un peu là ^^).





Ce tome 1 intitulé "Armance" est en grande partie d'introduction et d'exposition mais aurait sans doute presque pu se suffire à lui-même (car dans un bon cycle chaque épisode apporte des réponses, a son importance et apporte sa pierre à l'édifice, ce qui est le cas ici)... On commence par le drame vosgien, puis 15 ans plus tard nous suivons d'un côté les mercenaires Marie et William qui doivent rejoindre la ville d'Enguerrande pour travailler pour le Duc d'Herbeval, et le chevalier sacré de Cluny Jean de Clermont qui vient de prononcer ses vœux et qui doit partir dans la même ville d'Enguerrande se mettre sous les ordres du même Duc d'Herbeval. Leur employeur commun trafique avec le Malin et s'empresse d'essayer de se débarrasser de Jean de Clermont pour mieux réaliser les plans qu'il a en tête pour Marie des Dragons, qui elle n'est venue que pour suivre la piste de sœur Armance à la cour de Wandonne, l'un des assassins des siens qui semblent travailler main dans la main avec ce triste sire... Les intrigues et les complots vont donc bon train, tandis que Marie est tourmentée par des visions du passé et que Jean est assailli par des visions du futur. Et de sombre rumeurs agitant le populace le chevalier doit procéder à l'arrestation, à l'emprisonnement et au jugement de la mercenaire en tant que chasseur d'horreurs au lieu de poursuivre les puissants qui ont trahi leurs serments. William doit choisir entre l'argent et l'amour, Jean doit choisir entre le devoir et le savoir, mais au bout du bout c'est ensemble qu'ils doivent aider Marie à affronter le monstre et les sorciers qui l'ont invoqué (héritage howardo-lovecraftien ! ^^)... Le cliffhanger de fin est énorme et oblige à lire la suite !

To Be Continued !!!
Commenter  J’apprécie          380
Marie des dragons, Tome 2 : Vengeances

Ce tome 2 est construit de la même manière que le tome 1 : après un flashback vosgien, Marie et William engagés pour escorter un convoi profitent de l'occasion pour continuer leurs investigations (ou plutôt William qui n'a d'yeux que pour Marie accompagne toujours sa Belle en quête de vengeance contre la Bête qu'elle semble être la seule à voir). Ils rejoignent ainsi Armance à Milan, la nouvelle capitale pontificale décrété par l'Empereur de France, qui a retrouvé la piste de leur frère Lou : à charge pour eux de faire parler une comtesse et son intendant pour remonter jusqu'au dénommé George d'Ascelin qui a disparu il y a 8 ans... Mais au grand bal de la Maison Orsini les choses tournent très mal puisque ces derniers sont rituellement assassinés pour accomplir de noirs maléfices impliquant les mystérieux dragons, et que les Italiens accusent les Français de diableries en lieu et place des cultistes qui les ont invoqués. On retrouve donc la guéguerre des Guelfes et des Gibelins (que les auteurs confondent ^^), avec un Jean de Clermont qui doit rapatrier en urgence le cardinal et le pognon pontifical, le fameux convoi que Marie est William devait accompagner... Entre traque et cavale on retrouve tous les ingrédient d'un bon survival car tout le monde doit rentrer en France avec les mercenaires des Gibelins et les agents des cultistes à leurs trousses ! Il faut atteindre les Alpes et passer la frontière ou mourir en essayant !!!

Au milieu de nulle part on n'était pas très loin de retrouver ce bon vieux « peu contre beaucoup », avec un clin d’œil au fameux « two against many » ! C'est peut être le meilleur tome de la série : les unités de temps, de lieu et d'action sont bien maîtrisées, et on passe de la ville à la campagne ce qui permet à Thierry Démarez de donner libre court à tout son talent. Mais surtout le relationship drama est de qualité : le triangle amoureux continue de s'étoffer avec un William qui réalise les basses besognes pour que ne se salissent pas une Marie par si innocente que cela et un Jean de Clermont qui ne sait plus à quels saints se vouer et qui est bien prêt de trahir ses vœux pour ses beaux yeux... Mais ce tome est aussi intitulé "Vengeances", et effectivement se croisent les Italiens qui crient collectivement vengeance et Armance qui personnellement veut retrouver et tuer celui qui l'a violé avant de faire face à un homme qui a changé, vieilli et tourmenté par les crimes qu'il a réalisé... Celui qui recherche la vengeance doit se préparer à creuser deux tombent : le tombe de sa cible et sa propres tombe !

Nouveau cliffhanger qui oblige à lire la suite : les deux sœurs ont trouvé une nouvelle piste, mais pas celle qu'elle croyait...
Commenter  J’apprécie          370
Alix Senator, tome 4 : Les démons de Sparte

Dans ce tome 4 d’"Alix Senator", le sénateur Alix est envoyé en Grèce pour récupérer les livres prophétiques du sanctuaire d’Apollon à Delphes volés par un groupuscule grec nationalistes se réclamant des 300 Spartiates du défunt héros Léonidas…

D’Athènes à Delphes et de Delphes à Athènes, nous suivons les pérégrinations d’Alix à travers un Grèce ruinée qui ménage la chèvre et le chou entre le citoyen Héraklion et l’esclave Xanthos qui se tirent la bourre au sujet de l’héritage grec vampirisé par Rome et de la culpabilité d’Euryclès le tyran de Sparte, collaborateur n°1 du nouvel ordre augustéen…

C’était déjà sensible dans le cycle précédent, mais ici c’est encore plus clair ici : les auteurs ont décidé de dézinguer la propagande augustéenne ! Le Princeps est un tyran sans foi ni loi, l’âge d’or est un âge de fer et la prospérité tant vantée cache une misère crasse. Car pour la Grèce, à la paix des cimetières a succédé l’ère des guerres civiles (remember Cynocéphales, Pydna, Chéronée, Pharsale, Philippes, Actium…)



On mélange joliment le côté voyage et le côté espionnage avec Numa Sadulus, alter ego fictif de Numa Sadoul, vieux routard de la bande dessinée franco-belge IRL. Toutefois, les mystères restent entiers :

- Qui est la mère du fils d’Alix ?

- Par quel moyen Auguste fait-il pression sur Alix ?

- Khephren fils d’Enak va-t-il aller au bout de sa quête de vengeance ?

Les rebondissements, qui sont tous dans la plus grande tradition du peplum classique, ont été pour moi inégaux : certains sont tombés à plats alors que d’autres ont très bien marché ! Le Dieu Sauvage est-il de retour ? Réponse dans le tome 5 intitulé "Le Hurlement de Cybèle"…

4,5 étoiles arrondies à 4 étoiles parce que je suis un aficionado exigeant de la chose antique… blink



J’ai toujours été fan des excellents dessins de Thierry Démarrez, ici assisté aux couleurs par Fabien Alquier, mais sur cette série il est carrément en train de se débarrasser de ses derniers défauts… Youpi !!!

La série mère en est à son 34e album, mais force est de constater qu’elle a depuis longtemps perdu son mojo… On peut rouspéter, mais au XXIe siècle il est impossible de retrouver la densité des premiers albums de la saga où les phylactères occupaient les 2/3 des planches… Donc "Alix" est mort : vive "Alix Senator" ! ^^
Commenter  J’apprécie          340
Alix Senator, tome 9 : Les spectres de Rome

Dans ce tome 9 intitulé "Le Spectre de Carthage", euh pardon "Les Spectres de Rome", Lidia sœur d’Auguste, amante d’Alix et mère de Titus est mourante et rien ne semble pouvoir la guérir ou pouvoir la soulager… Dans le même temps on retrouve dans le Tibre des cadavres exsangues et tandis qu’on accuse et qu’on s’en prend aux boucs émissaires habituels, les assassins qualifiés de spectres remontent et assassinent toute la hiérarchie de la clique de Livie épouse de l’empereur ! La malédiction de l’orichalque qui a déjà causé tant de dommage dans plusieurs tomes de la série d’origine continue de sévir avec ici des fanatiques de Cybèle persuadés que Khephren est le nouvel Attis et prêts à empoisonner tout Rome pour que leur divinité devienne un nouveau Seigneur des Cendres !

L’ambiance est très fantastique, dans le plus pur style de Mario Bava le désormais très vintage maître du cinéma fantastique italien, et Valérie Mangin et Thierry Démarez ne ménagent pas leur effort pour dynamiser l’ensemble et redonner un second souffle à leur série. On a même plusieurs sous-histoires avec Enak qui prend tous les risques pour apaiser l’âme de son fils Khephren, Titus qui doit affronter les doutes et les envies de revanche de Syllaios le Nabatéen, et Auguste qui ayant toujours aimé sa sœur Lidia se laisse aller au point de péter un câble à la première contrariété. Et au bout du bout la malédiction de l’orichalque continue de sévir !

Alors oui ce n’est pas ultime, mais c’est déjà bien mieux que pas mal des dernières sorties de la série d’origine qui n’en finissent plus de décevoir…
Commenter  J’apprécie          330
Alix Senator, tome 12 : Le disque d'Osiris

BD HISTOIRE / ANTIQUITÉ.

Clairement on est plus dans les séries de Valérie Mangin que dans la série d’origine de Jacques Martin. Le ton et les ambitions ne sont pas du tout les mêmes, et dans ce tome cela se voit plus que jamais même si on reprend le schéma de l’album "La Griffe Noire" sorti en pleine polémique en 1959 (l’aventure africaine, la quête d’un remède). Néanmoins le récit n’était pas déplaisant pour autant, notamment grâce aux bons graphismes de Thierry Démarez qui donnent vie à l’Afrique (même si ça cafouille un peu entre le Nord et le Sud, l’aval et l’amont du Nil). C’est plutôt que ce nouvel arc a été mal amené et qu’on ne sait pas trop où l’auteure veut aller…
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          320
Alix Senator, tome 6 : La montagne des morts

Dans ce tome 6 d'"Alix Senator", intitulé "La Montagne des morts", le héros créé par Jacques Martin est toujours en chasse-patates entre Auguste et ses ennemis qui se livrent une course à la puissance et l'éternité, les agents de l'empereur semblant toujours avoir un coup d'avance et ceux de sa Némésis toujours un coup de retard...

Titus est rentré à Rome avec les Livres Sibyllins que l'empereur se fait une joie de brûler en intégralité : seul connaisseur de passé et de l'avenir, il devient ainsi le seul détenteur de la vérité... Pendant ce temps Alix le père adoptif et Enak le père biologique emmènent Khéphren en Égypte pour lui faire oublier les sévices irrémédiables qu'il a subi dans le tome précédent... Et ce dernier les emmènent à l'oasis de Siwa consulter l'oracle de Zeus-Amon, persuadé qu'il y trouvera la statue en orichalque de Cybèle (remember le Dieu Sauvage), et persuadé qu'elle lui redonnera ce qu'il a perdu avec la puissance et la gloire !

Tous les ingrédients du peplum d'aventure sont là : le gouverneur louche, la traversée du désert, les nomades vindicatifs, les autochtones revanchards, l'oasis perdue, le temple assiégé, les catacombes cachées et la nécropole oubliée... Mais malgré les beaux graphismes de Thierry Démarez, la mayonnaise ne prend qu'à moitié car Alix et Enak ont perdu de leur superbe, et leurs remplaçants ne sont pas à la hauteur : Titus toujours à la recherche de l'identité de sa mère n'est pas intéressant (attention foreshadowing : il a été prédit que c'est elle qui sera de sa mort prématurée, et Khéphren est plus détestable que jamais... Depuis le début il mesquin, moquer, querelleur, hautain, orgueilleux, imbus de lui-même et en quête de pouvoir juste pour être craint et adoré, mais ici il devient violent et obsessionnel au point de glisser lentement mais sûrement vers la folie... Sinon l'impression de « retour à la case départ » et de « tout ça pour ça » qui revient de tome en tome devient agaçante ! Après c'est la première fois que Valérie Mangin oeuvre sur une série aussi longue et on touche peut-être aux limites de son écriture, ou la série dérivée est peut-être victime de la même malédiction que la série mère (ce dont je vous parlerai quand je ferais une rétrospective sur "Alix").
Commenter  J’apprécie          315
Alix Senator, tome 1 : Les aigles de sang

An 12 av. J.-C.

Mont Circé, Latium.



Alors qu’un violent orage déchire la nuit, un cavalier pressé et inquiet éprouve le regret d’avoir accepté un rendez-vous…



Le lendemain, son fils et ses hommes retrouvent son cadavre alors que les cochons se repaissaient de ses entrailles… Marcus Aemilius Lepidus, le Grand Pontife, l’ami de César, le dernier rival d’Auguste n’est plus…



Critique :



Alix a vieilli ! L’éternel adolescent est devenu un homme mûr. La blondeur de ses cheveux a cédé la place à un blanc immaculé. Enak n’est plus, mais Alix assume l’éducation de son fils, Kephren, aux côtés de son fils (?) Titus. Un homme vient de réussir à rassembler tous les pouvoirs : Octave, le neveu et héritier de César. Du coup, plus question de l’appeler Octave ! Inclinez-vous et appelez-le « Auguste ». Bien qu’il soit l’ami d’Octave, Alix ne sait s’il doit se réjouir que la vieille république romaine ait cédé la place à un homme qui concentre tous les pouvoirs.



Valérie Mangin nous propose un thriller antique où Alix tente de protéger son ami Octave, qu’il pense être la victime suivante, tout en ayant bien des soucis avec ses deux adolescents.



Le dessin de Thierry Demarez s’écarte de la ligne claire chère à Jacques Martin pour aboutir à un dessin plus réaliste mais plus statique. Petite exception, et peut-être hommage à Jacques Martin, la deuxième case de la dernière planche qui rappelle furieusement, une aventure dessinée par l’auteur original… Je vous laisse découvrir dans quel album ! … Comment ? … Qu’y a-t-il à gagner ? Heu… Mon estime, si ça vous dit !



La scénariste et le dessinateur créent une Rome qui m’a l’air des plus plausibles quant au mobilier, habitations, tenues… Mais je ne suis pas un expert.



Quant aux choix des couleurs adoptées par Thierry Demarez, je sens que cela va en faire jaser plus d’un… Mais pas moi ! … Pas cette fois-ci…

Commenter  J’apprécie          303
Marie des dragons, Tome 4 : William

Avec ce tome 4 intitulé "William", après le traditionnel flashback vosgien les choses ses précipitent car depuis l'incident cosmique ayant eut lieu à la résidence d'automne d’Édouard III, c'est la guerre entre la France et l'Angleterre... Marie des Dragons combat dans le camp français mais est appelée à trahir quand son équivalent dans le camp anglais, un hybride entre l'humain et l'inhumain comme H.P. Lovecraft savait si bien le faire (remember Wilbur Whateley de "L'Abomination de Dunwich" ^^), enlève son bien aimé William ! Oui mais non, patriote jusqu'au bout Marie œuvre quand même pour l'Empereur de France en combattant invincibles Chevaliers Noirs conçus par la noire sorcellerie des siths au service du Roi d'Angleterre (Lou ayant pris la suite d'Herbeval), mais à chaque victoire elle créé fatalement de nouvelles failles entre les mondes précipitant ainsi la fin de son monde...

On arrive quand même à caser les heurs et malheurs de Jean de Clermont qui se prend le chou avec son collègue Mathias qui l'accuse d'avoir rompu son vœu de chasteté absolue, et Marie finit par retrouver Amaury qui lui explique et nous explique les tenants et aboutissant de l'intrigue. Mais dès les premières explications on va très loin et très vite, au risque du dérapage en oublis, incohérences, WTF et tutti quanti mais j'en parlerai dans la chronique du cinquième et dernier tome...
Commenter  J’apprécie          300
Alix Senator, tome 1 : Les aigles de sang

Belle idée, que de ramener Alix à cinquante ans... Très hiératique dans sa toge sénatoriale.

Le graphisme est beau, sans pompeux inutile, avec un scénario soigné.

Nouvelles série, nouveaux personnages et questionnements: Qu'est-devenu Enak, le fidèle compagnon d'Alix et quel complot menace Octave, l'ami devenu l' empereur Auguste?

Alix, cette fois, est accompagné de Kephren le fils d' Enak et Titus son fils à lui.

L' assurance est donnée, en tout cas, qu'avec ces nouvelles aventures de l'âge mûr Alix continue une voie brillante et pleine d'attrait pour le lecteur.

Longue vie au sénateur!
Commenter  J’apprécie          300
Alix Senator, tome 5 : Le hurlement de Cybèle

Dans ce tome 5 d’"Alix Senator", intitulé "Le Hurlement de Cybèle", Titus et Khéphren sont en visite dans la cité asiatique de Pessinonte : le premier roucoule avec une jeune orpheline galate à la blonde chevelure tandis que le second est en quête de la puissance et de l’éternité promises par les Livres Sibyllins pour accomplir sa vengeance… Ajoutons de mystérieuses disparitions et d’odieux meurtres rituels sur fond de complots cléricaux pour faire bonne mesure… ^^

Sur le fond on retrouve pas mal d’ingrédients des premiers albums de série, sur la forme le côté figé de certaines expressions est largement compensé par le travail réalisé par le dessinateur Thierry Démarez et le coloriste Jean-Jacques Chagnaud sur la ville de Pessinonte et sur le temple de Cybèle. Mais franchement, déjà que le fils d’Enak s’en est pris plein la gueule par un rond dans les tomes précédents, était-ce la peine de lui faire subir dans ce tome un tel calvaire supplémentaire ???





On est dans le tome de transition certes, mais j’ai fortement envie de dire que les tenants et les aboutissants de ce 2e cycle tardent trop à se dessiner… Y verra-t-on plus clair dans le tome 6 intitulé "La Montagne des morts" ? Désormais rien n’est moins sûr…
Commenter  J’apprécie          290
Marie des dragons, Tome 3 : Amaury

Ce tome 3 intitulé "Amaury" est construit de la même manière que les tomes précédents : après un flashback vosgien, on retrouve Marie et William qui utilisent leur mission officielle (enquêter sur les forces obscures auxquelles auraient recours le Roi d'Angleterre, quitte à recueillir sur l'oreiller les confidences de moines et de moniales ^^) pour accomplir leur missions officieuse (rassembler une rançon pour libérer Amaury), dans leurs bagages Armance qui ne désespère pas de rassembler sa famille, et sur leur route Jean de Clermont qui a un objectif peu ou prou similaire aux leurs...

Le Édouard III a fait appel aux forces occultes et d'Herbeval se fait une joie d'accomplir d'étranges rituels guérissant et renforçant ses capitaines au-delà des capacités humaines... Il garantit à son employeur de ne recourir ni à la sorcellerie ni aux diableries : en effet puisqu'il fait appel à des forces qui le dépassent en invoquant des créatures d'outre-monde 100% lovecraftiennes ! ^^

Commenter  J’apprécie          280
Marie des dragons, Tome 5 : Les quatre

ACHTUNG CRITIQUE 100% SPOILERS !!! (et peut-être à charge)

Dans ce 5e tome qui est le dernier et qui est intitulé "Les Quatre", Marie enlève l'enfant Empereur de France pour l'emporter dans les Vosges parce que OSEF / WTF, poursuivie par l'armée française accompagnée par Amaury qui veut le délivrer et l'armée anglaise accompagné par Lou qui veut le tuer, et les Chevaliers de Cluny parce que OSEF / WTF...

Alors si j'ai bien compris une divinité hermaphrodite 100% lovecraftienne a un jour décidé de féconder lors d'un union contre nature une femme femelle, et là PAF cela aurait provoqué la scission de la création en deux mondes parallèles : d'un côté notre bonne vieille Terre, et d'un autre côté une terre où marchent parmi les enfants de Dieu les enfants de la Bête, divisés en monstres tenant de leur géniteur inhumain et en chasseurs de monstres tenant de leur génitrice humaine. Pour l'emporter les monstres doivent créer des failles pour appeler à leurs côtés leurs frères et leurs soeurs d'outre-monde, mais chaque faille provoque une rupture espace-temps entre les deux mondes blessant mortellement leur mère à tous... Cela serait donc une étrange et dangereuse course contre la montre d'un côté comme de l'autre ! (et je passe sur le clairvoyant Claude dont j'ai peiné à trouver la moindre l'utilité, sur le Wilbur Whateley éco+ qui semble ne servir à rien sinon se sacrifier pour accélérer la fin du monde, et sur l'ordre des moines guerriers clonés et immortels qui ici déboule presque de nulle part et n'est pas loin de constituer un gros WTF des familles)

Toute la série reposerait donc sur le fait que la famille impériale française aurait décidé de massacré la famille de Marie parce qu'ils craignaient qu'elle ne s'en prenne à leur petit-fils génétiquement plus proche des montres que des chasseurs de monstres, donc toute la série reposerait sur fait sur ceux qui avaient accès à tous ses mystères aient été suffisamment teubés pour confondre les « gentils » humains et les « méchants » inhumains... Soupirs ?

Sinon William après avoir défoncé le crâne d'un monstre endormi dans une vaste tombe parce que OSEF / WTF se téléporte jusqu'à Marie dans les Vosges parce que OSEF / WTF... Une faille de trop entraîne une réaction en chaîne, mais attirés l'un vers l'autre parce que OSEF / WTF, Marie, Armance, Amaury et Lou se retrouvent pour actionner le pouvoir des quatre et que survienne un bon vieux deus ex machina des familles parce que OSEF / WTF... Tout est bien qui finit bien ! et le triangle amoureux dans tout cela ? Sans aucune surprise Marie choisit le bad boy et s'enfuit avec lui en Chine pour convoler en juste noces ! Syndrome Twiligth ? ^^



Si l'éditeur a écourté la série, je comprends que les auteurs précipitent les choses pour tout boucler en un tome ou lieu de plusieurs en sacrifiant l'histoire pour un rythme et un ton qui n'est plus celui des tomes précédents (car la narration change et on suit moins les personnages que le récit que les autres font d'eux à posteriori, du coup on ne suit la règle d'or : « show, don't tell »)... Mais depuis le temps que je les connais, ce n'est pas le première fois qu'une de leur série commence très bien pour finir un peu en eau de boudin (en mettant à part "Ayesha" qui est leur plus grande réussite, et "La Geste des Chevaliers Dragons" qui est un serial et non un feuilleton et qui donc est épargné par la fatalité).
Commenter  J’apprécie          270
Alix Senator, tome 2 : Le dernier pharaon

An 12 av. J.-C.

Rome.



Cela barde au Sénat ! La cause ? Un sénateur reproche à Octave d’interdire aux sénateurs de se rendre en Egypte. Octave ne craindrait-il pas qu’un membre de cette illustre assemblée n’en profite pour lever une armée et ne s’empare de cette riche province ? Pourtant, Octave vient d’autoriser Alix à s’y rendre, lui qui, à la naissance, n’était qu’un Gaulois !



Pendant ce temps, le bateau d’Alix arrive à Alexandrie. Il est accompagné de son fils et de Khephren, le fils d’Enak, ancien compagnon d’Alix trop tôt arraché à l’affection des siens. La mission dont Octave a chargé Alix est ultraconfidentielle, mais les deux ados sauront-ils tenir leur langue ?



Quant à ce gouverneur, ce préfet, ce Barbarus qui a quasi les pouvoirs d’un roi, comment a-t-il pu tomber dans une telle déchéance, lui qu’Alix connut en d’autres temps à ses côtés à la bataille d’Actium en fier soldat ? Il est gras et conscient de sa déchéance. Son plus cher désir est d’être rappelé à Rome. Malgré leur passé commun, il n’est pas du tout sûr qu’il soit disposé à aider Alix à accomplir sa mission…



Critique :



La scénariste, Valérie Mangin nous propose ici des trahisons à répétition au point que même Alix ne sait plus à qui se fier vu que les cartes sont brouillées. Il y est un peu question de la mort de Cléopâtre et beaucoup d’un bâtiment mythique, la Mère des Pyramides, bâtiment qui daterait de bien avant que la civilisation égyptienne ne prenne son essor…



Le lecteur va assister au retour d’un revenant… Mais, chuuut ! Inutile d’attirer les fantômes.



Thierry Démarez a accompli un travail de fou pour donner vie aux décors qui illustrent cette aventure et qui sont de toute beauté.

Commenter  J’apprécie          262
Alix Senator, tome 1 : Les aigles de sang

C'est un Alix à la fois vieilli et rajeuni que nous retrouvons ici pour notre plus grand plaisir : vieilli car le jeune homme d'antan est ici un sénateur mûr et respectable, et rajeuni car le graphisme, plus moderne, enlève ce qui était devenu un peu démodé, un graphisme trop précis et un peu enfantin pour une BD qui ne l'est pas du tout. Bref une version "relookée" qui me plaît bien et une intrigue intéressante bien qu'un peu simpliste (on est loin des histoires complexes de Jacques Martin) qui respecte la personnalité des personnages politiques ainsi que les us et coutumes de Rome. J'espère toutefois que les scénarios s'étofferont davantage par la suite.

Affaire à suivre....
Commenter  J’apprécie          250
Alix Senator, tome 1 : Les aigles de sang

​Quel plaisir de retrouver Alix après toutes ces années où je l'avais remisé dans les profondeurs de mes lectures d'enfance. Il a vieilli, comme chacun d'entre-nous et le jeune gaulois intrépide est désormais sénateur de Rome, porte le cheveux blanc et, avec élégance, la toge qui sied à son rang. Avec un graphisme de grande qualité qui n'est pas sans rappeler l'excellente série Muréna, les auteurs, Valérie Mangin et Thierry Demarez ont rompu avec les codes de la bande dessinée originale de Jacques Martin, faisant certainement hurler les puristes mais qui, à mon goût, ajoute une note de modernité qui ne nuit, en aucune façon, à une enquête prenante qui va entraîner Alix, son fils Titus et son fils adoptif Kephren, qui n'est autre que celui d'Enak disparu bien des années auparavant, dans une aventure qui pourrait causer la fin de l'empire romain.
Commenter  J’apprécie          244
Alix Senator, tome 5 : Le hurlement de Cybèle

Notre Alix Senator semble toujours aussi juvénile en couverture de ce tome 5 : le hurlement de Cybèle, pour lequel Valérie Mangin et Thierry Démarez se sont adjoint un nouveau coloriste : Jean-Jacques Chagnaud.



Comme on en a presque l'habitude, cela commence par un drame : une femme en fuite, incapable de prononcer le moindre mot, est dévorée par une lionne sous les regards satisfaits de deux eunuques, des galles, prêtres de Cybèle, à Pessinonte, en Asie Mineure, la Turquie actuelle.

Nous sommes toujours en 12 av. JC. Alix a traversé le Bosphore, accompagné de Titus et Khephren. Superstitions, croyances et fadaises destinées à faire avaler tout et n'importe quoi au peuple, sont ici à leur comble avec le culte de Cybèle, la Grande Mère, dont la pierre noire est à Rome.

Pendant que Titus flirte avec Camma qui recherche sa soeur, Khephren est obsédé par le temple de la déesse. Il va au lupanar, boit et… Nous visitons le sanctuaire, ses cuisines, assistons à quelques scènes d'horreur car des pièges attendent nos héros.

Les Galles, ces eunuques qui se castrent eux-mêmes pour servir la déesse entretiennent le leurre complet des croyances, les attisent et y trouvent leur compte et servent les intérêts de ceux qui les protègent.



N'oubliez pas de consulter le site http://www.alixsenator.com/encyclopedie.vrai-faux.html pour vérifier l'exactitude de certains faits racontés dans chaque album.




Lien : http://notre-jardin-des-livr..
Commenter  J’apprécie          210
Le dernier troyen, tome 1 : Le cheval de Tr..

En fouillant dans le rayon BD de la bibliothèque je suis tombée sur cette adaptation space opera de L'Enéide de Virgile. Troie n'y est pas une ville mais une planète. Vous l'aurez compris, la guerre de Troie se passe donc dans l'espace.



Bienvenue dans les Chroniques de l'Antiquité galactique!



Bon, cela ne fait pas très longtemps que j'ai terminé L'Enéide de Virgile et donc point de suspense! Mais je me suis bien amusée, je crois que je vais aller emprunter la suite ^_^



Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (78)

Commenter  J’apprécie          210




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thierry Demarez (502)Voir plus


{* *}