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Citations de Thierry Wolton (691)


Zéro pour lui, zéro pour toi, c'est ça l'égalité.
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Les différents partis ont toujours appliqués les mêmes méthodes.
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Le communisme , ce n'est ni la libération de toute exploitation ni la richesse des nations , c'est l'asservissement et la paupérisation.
Continuer à vendre cette idéologie comme l'unique salut pour les peuples en quête de liberté relève du boniment obscène.
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Lénine et sa révolution totalitaire ouvrent une nouvelle ère, elle va embrasser tout le XXe siècle. Aussi court que cela paraisse au regard de l'histoire, cet âge de la raison pure allait être le plus meurtrier que l'humanité ait jamais connu.
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C'est parce que la France est prisonnière de son passé, qu'elle est incapable de préparer son avenir. (p.183)
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On peut escamoter les sujets ou au contraire les catapulter à l'attention du public, mais toujours pour des motifs qui reflètent les problèmes et disent les besoins d'une société. (p.170)
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Seul le nazisme et sa politique d'extermination des Juifs peut se comparer au drame communiste. (p.168)
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Toucher à l'histoire mythifiée de la Seconde Guerre mondiale ou à celle occultée de la tragédie communiste, c'est tomber dans l'histoire interdite. (p.124)
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C'est un paradoxe de notre époque: le mythe de l'Union soviétique est mort mais il survit sous une forme altérée, a contrario ou négativement si l'on préfère, par la condamnation sans appel de l'anticommunisme. (p.91)
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L'histoire est ce que les hommes en font, qu'ils en soient les acteur ou les scrutateurs. (p.71)
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La pratique communiste "frontiste" [...] a toujours contesté l'authenticité de la démocratie libérale et pluraliste, lui déniant toute capacité d'être l'antidote aux dérives autoritaires, alors que l'histoire a démontré l'inverse: c'est la démocratie, aussi fragile soit-elle, qui a finalement eu raison du nazisme puis du communisme. (p.39)
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Thierry Wolton
Extrait d'un entretien accordé au mensuel L'Incorrect.

L’INCORRECT N°39. Le Parti Communiste français fête ses cent ans. Si la formation est moribonde, l’idéologie n’en finit pas de renaître de ses ruines.Thierry Wolton a dédié son existence à en scruter les ressorts. Il est l’auteur de seize ouvrages sur la question, dont une extraordinaire Histoire mondiale du communisme (3500 p., 3 tomes : Les Bourreaux, Les Victimes, Les Complices). Nous l’interrogeons ici sur son dernier livre "Le négationnisme de gauche" (Grasset) qui montre comment les millions de morts du communisme sont doublement victimes : sacrifiés puis oubliés. Le communisme, c’est la promesse d’un passé radieux.Trou noir pour terreur rouge THIERRY WOLTON EntretienJean-François Paga – Grasset Propos recueillis par Sylvie Perez
63 L’INCORRECT N°39 — FÉVRIER 2021 ENTRETIEN

Quand le préfet de police de Paris Didier Lallement accompagne ses vœux pour 2021 d’une citation de Trotsky, est-ce anecdotique ou édifiant?
C'est indécent! Cette phrase est datée d'avril1918 dans ses Écrits militaires. Quelques mois plus tard, Trotsky ouvre les premiers camps de concentration. À l'époque, il commande l'Armée rouge qui est le maître d'œuvre du «nettoyage de classe» commencé en octobre1917. Qu'un haut représentant de l'État le cite sur une carte de vœux de la préfecture de police de Paris, est au mieux une preuve d'inculture, au pire de la complaisance. C'est comme s!il citait Goebbels. Il est évident que Lallement (sans jeu de mots) ne citerait pas Goebbels. Cela illustre l'hémiplégie qui persiste entre le totalitarisme communiste, encore considéré comme un bel idéal, et le nazisme, bien compris comme un mal absolu.
Êtes-vous un «anticommuniste primaire»? Oui! Et j'en suis fier! Ce n'est pas une position politique, c'est une position morale. Je suis anticommuniste, antinazi et anti-islamiste. Je condamne ces idéologies totalitaires. Mais si vous vous dites anticommuniste, on pense que vous êtes fasciste. C'est une forme de terrorisme intellectuel. Ce manichéisme est un héritage du XXe siècle communiste qui a profondément marqué le débat d'idées. Il y a les bons et les méchants, les communistes et les fascistes, rien entre les deux ; les bons détiennent la vérité, ils déterminent qui sont les méchants.
Le fait que la loi Gayssot (1990), qui pénalise la négation du nazisme, ait été portée par un député communiste n’est pas anodin selon vous...
En bon communiste, Gayssot a pris une initiative qui tombe à pic, à un moment où ça n'allait pas fort à l'Est. Les régimes tombaient. Les communistes français allaient s'en trouver fragilisés, alors ils ont réorienté le projecteur vers le nazisme, pour détourner l!attention.
Comment votre livre sur le négationnisme de gauche a-t-il été accueilli?
Par un certain silence. Plus problématique, le fait que mon Histoire mondiale du communisme ait eu si peu d!écho, compte tenu de l'ampleur du sujet. J'ai reçu des prix, mais ni Le Monde, ni L!Express, ni Le Parisien, ni La Croix, par exemple, n'en ont en fait une recension (et L'Obs en a dit du mal). Soyons optimistes, ce livre vivra longtemps, le sujet est incontournable. Vous ne pouvez pas comprendre le XXe siècle si vous ignorez l'histoire du communisme. Le nazisme lui-même s'intègre dans cette histoire. Sait-on par exemple que dans les années 1930, de jeunes hitlériens vont en URSS étudier le fonctionnement du Goulag?
Quels sont les grands moments du négationnisme de gauche?
La famine de 1932-1933 en Ukraine est le premier grand crime nié. Le film L'Ombre de Staline raconte le négationnisme du journaliste du New York Times Walter Duranty, correspondant à Moscou, prix Pulitzer pour ses reportages dans lesquels il nie la famine en Ukraine (3,9 millions de morts). Ce prix ne lui a jamais été retiré! L'autre grand moment, c'est la Seconde guerre mondiale. La condamnation du nazisme oblitère les crimes de masse en URSS. La terreur rouge a fait plus de victimes que la terreur brune. Avant que n'éclate le conflit, on compte déjà au moins 8 millions de morts en URSS dus à la guerre civile permanente menée par le parti-État contre le peuple. La victoire et le sacrifice incontestable de l'Armée rouge ont gommé tout ça.
A partir du procès Kravchenko à Paris, les «compagnons de route» vont tourner en dérision les témoignages de rescapés du stalinisme ! En 1975, les Khmers Rouges «libèrent» Phnom Penh... Avant cela, vous avez la Révolution culturelle. Simon Leys essaie, en vain, d'éclairer l'Occident sur l'ampleur des massacres. Puis, en 1975, avec Phnom Penh c!est le summum du déni, on est dans la complicité de crime contre l'humanité. Je pense au journal Le Monde. L'aveuglement de ce quotidien a été récurrent. Ceci dit, il a fait son auto-critique en 2014. Les Khmers Rouges sont stalino-maoïstes, ils représentent une épure du communisme, ils exterminent un tiers de la population. Avec le communisme, plus le temps passe, plus le sang coule. Les Khmers rouges sont pires que Mao, qui est pire que Staline, qui est pire que Lénine. Aujourd’hui, qui sont les porte-parole du négationnisme de gauche?
Cela ne se limite-t-il pas à quelques révolutionnaires de salon et obscurs éditeurs?
Delga est un éditeur négationniste. Annie Lacroix-Riz, qui a un honorable cursus universitaire, nie la dimension politique de l'holodomor ukrainien. Alain Badiou, qui considère que le communisme n'a pas été assez répressif, est régulièrement reçu sur France Culture. Slavoj Zizek, le philosophe slovène, écrit dans L'Obs. Je ne suis pas opposé à ce que Zizek s'exprime, mais il faudrait préciser qu'il nie les crimes du maoïsme. Vous imaginez Faurisson s'exprimer dans Le Monde sans qu!'on dise qu'il est un négationniste ? Même la dictature nord-coréenne trouve grâce aux yeux de quelques-uns... Il faut lire l'article de Yann Moix dans Paris Match ! Gérard Depardieu et lui sont invités en septembre 2018 en Corée du Nord pour fêter le 70e anniversaire de ce régime qui a réduit son peuple en esclavage. Ils assistent au défilé militaire, émerveillés ! C'est l'époque où Moix faisait la morale sur la façon dont sont traités les migrants en Europe.



Cette idéologie ne semble pas comptable de ses ravages. L’égalitarisme continue de séduire. Comment expliquer une telle immunité?
C'est une question qui m'obsède. Pourquoi ce crime, unique au monde dans son ampleur et sa cruauté, est-il négligé ? Je crois que trop de gens ont détourné le regard. Tant qu'il y aura des survivants de cette époque, nous n'aurons pas une histoire neutre. Le temps de l'histoire n!est pas le temps des hommes. Mais c'est d'autant plus troublant dans une société qui, à raison, se soucie du devoir de mémoire et condamne le commerce d'esclaves, moins contemporain et moins criminogène que le communisme. Plusieurs organisations perpétuent le souvenir des victimes, je pense à «Victims of Communism», à Washington. Vous avez surtout l'association russe «Memorial», fondée par Andreï Sakharov. Cette ONG moscovite accumule des documents, des bases de données sur les victimes du communisme, établit des listes des personnes exécutées, déportées, comme on l'a fait sur la Shoah. Comme elle est aidée par des fondations allemandes ou américaines, au nom de la loi contre les ONG financées par l'étranger, Poutine les brime. Parce que Poutine est un admirateur de Staline.
Sommes-nous à l’abri du retour du communisme?
Sans doute pas, mais je pense que la démocratie représentative telle qu'on l'a connue est en train de disparaître. Mon anti-communisme est avant tout fondé sur mon amour de la liberté. Avec la pandémie et le terrorisme, les libertés individuelles s'amenuisent. Le Conseil d'Etat vient de valider l'élargissement des fichiers de renseignement. Les opinions politiques, convictions philosophiques et religieuses, commentaires postés sur les réseaux sociaux, pourront être fichés par la police. Ça passe comme une lettre à la poste. Une nouvelle servitude se met en place, je le crains. Je viens de lire un livre instructif sur la Chine, Dictature2.0, de l!allemand Kai Strittmatter. La pandémie favorise une sinisation du monde. L!histoire le montre, quand l'État prend quelque chose, il ne le rend jamais.
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"Les communistes ont toujours pensé que l'humanité importait plus que les hommes."
Simon Leys
(Page 1051)
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Les crimes nazis valent les crimes communistes, et vice versa, une concurrence des victimes est non seulement indigne mais superfétatoire, comme d'essayer de distinguer ces dizaines de millions de morts en fonction des causes et des méthodes de leur extermination. L'idéologie totalitaire, ce mal né avec le XXe siècle, est l'unique coupable, au-delà de la couleur qu'elle a pu revêtir. C'est elle qui a armé la main des bourreaux, qui leur a donné bonne conscience et qui explique l'étendue de l'hécatombe. Sorti de là , le reste n'est que négationnisme.
La concurrence des mémoires n'est pas plus digne que celle des victimes.
(Pages 1041 et 1042)
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Il existe de nombreuses façons d'esquiver le bilan du communisme. La plus nette consiste à exonérer l'idéologie du crime, à prétendre que le communisme du XXe siècle n'a rien à voir avec le vrai communisme qui reste à construire au XXIe siècle. Les PC encore en exercice qui, comme leur nom l'indique, continuent le combat ne nient pas la catastrophe puisque d'après eux ce passé n'a rien à voir avec l'avenir qu'ils comptent bâtir. Cette posture est une affaire de survie pour eux, endosser l'héritage serait un suicide politique. Plus pervers sont ceux qui ne rejettent pas l'ampleur du crime, qui trouvent même nécessaires ces catastrophes, présentées comme des expériences ratées qui vont permettre d'éviter des erreurs similaires à l'avenir. Pour ceux-là, le matériel humain se réduit à des cobayes de laboratoire, victimes nécessaires à la recherche de la bonne voie qui va guérit le monde et ses inégalités, de ses injustices, la profession de foi de toujours du communisme. L'indifférence aux souffrances d'autrui, au nom d'un toujours hypothétique avenir radieux, propre à cette démarche intellectuelle, suffit à disqualifier ses partisans. Pour ses antépénultièmes utopistes, la réalité ne doit pas embarrasser le rêve égalitaire. Ils sont favorables à un retour à la case départ, à Marx et à son utopie originelle, ils bataillent pour démontrer que le philosophe n'est pour rien dans ce qui est arrivé, ce qui est en soi une lapalissade puisqu'on ne saurait le rendre coupable de faits postérieurs à ses élucubrations. Lapalissade sans doute, ponce-pilatisme sûrement : que les partis-Etats aient tous pratiqué la lutte des classes et la dictature du prolétariat, concepts marxistes par excellence, pour se livrer au "classicide", permet de penser que cette philosophie est bien l'une des causes de la catastrophe. Si le philosophe Marx n'est pas coupable, l'usage qui a été fait de sa philosophie par ses disciples l'est.
Les communistes qui n'ont pas exercé le pouvoir rejettent toute culpabilité. Ils n'ont jamais tué personne, il est vrai, faute probablement d'en avoir eu la possibilité.
(...) Il est des armes de l'esprit qui peuvent se révéler meurtrières aussi. Ces PC ne sont pas responsables des crimes commis derrière le Rideau de fer, c'est entendu, sauf d'avoir joint leurs voix au choeur de ceux qui réclamaient la mort pour les condamnés.
(...) Sans contrainte, l'appel au meurtre serait-il moins condamnable ?
Se décharger des crimes commis par d'autres est une manière de se défausser.
(Pages 1037 et 1038)
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Le 28 novembre 2008, le Parlement ukrainien vote la loi qui attribue le statut de génocide à la famine de 1932-1933, connue sous le nom d'Holodomor, littéralement "extermination par la faim", cause de millions de morts. A la suite de ce vote, l'Etat ukrainien engage une campagne internationale pour faire reconnaître la nature de ce crime de masse. A Kiev, une commémoration annuelle est organisée chaque dernier week-end de novembre. Les Ukrainiens, où qu'ils se trouvent dans le monde, sont invités ces jours-là à allumer des bougies devant leur fenêtre. Les drapeaux ukrainiens sont mis en berne, le pays observe une minute de silence, une procession suivie d'une messe rend hommage aux victimes.
(Page 1016)
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Les bourreaux n'ont jamais souhaité que l'on sache ce qu'il advenait de leurs victimes non par mauvaise conscience, mais pour punir aussi les proches du "coupable" en les laissant dans l'incertitude du sort réservé. A leur chagrin s'ajoutait alors le doute d'un vain espoir, ennemi du deuil. Dans l'URSS de Staline, par exemple, la condamnation sans droit de correspondance signifiait la mort, sans le dire. Il n'existe pas de sépulture des disparus, quelques croix parfois se dressent dans l'univers glacé et désertique de Sibérie, mais elles restent rares. La fosse commune a été le lot des condamnés. Des centaines d'entre elles ont souvent été découvertes par hasard, après la chute du communisme, à la faveur de travaux de terrassement, d'urbanisation, d'aménagement. Sans possibilité d'identification, ces morts demeurent anonymes pour l'éternité. Le nombre est un autre empêchement de la mémoire. Répétons-le, nulle autre cause ou idéologie dans l'histoire, que le communisme, n'a provoqué autant de morts en un temps si court, sur une si grande surface du globe. La pléthore et la dispersion du crime nuisent à sa reconnaissance, cela dépasse l'entendement et complique le travail de mémoire. L'esprit humain est dans l'incapacité de concevoir ce que peuvent représenter concrètement des dizaines de millions de morts. Le nombre devient une abstraction, les victimes perdent chair, corps et âme, leur caractère d'humains se dissout dans la multitude. Paradoxalement, l'ampleur du crime est le meilleur fourrier de l'amnésie communiste.
La diversité des victimes est un autre obstacle au deuil. Ce n'est ni l'appartenance à une race ou à une ethnie particulière, ni l'identification à une catégorie sociale déterminée, à une classe d'âge précise, à un niveau culturel donné, à une malformation physique ou mentale, ni une affaire d'opinion ou encore une question de moeurs, qui expliquent le crime communiste. C'est tout cela à la fois, plus d'autres critères encore.
(...) L'universalité de la victime est une nouvelle abstraction, et un nouvel embarras pour concevoir la singularité du crime communiste. La multiplicité des méthodes d'extermination nuit encore à la qualification du délit. Entre les déportations, les exécutions, les tortures, les famines, la mort a pris plusieurs visages.
(Pages 1000 et 1001)
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"Nous sommes tous responsables, bien que dans des mesures différentes, du cours de la machinerie totalitaire, aucun de nous n'est seulement victime, tous, nous avons contribué à sa formation."
Vaclav Havel
(Page 997)
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"A l'oreille, dire communisme en khmer peut sonner comme kum menuoh. Menuoh, c'est l'homme en groupe, kum, c'est la rancune. Le communisme est une rancune contre les hommes."
Duch [chef bourreau khmer rouge du centre d'extermination de Tuol Sleng (S-21) à Phnom Penh]
(Page 997)
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Deux Allemagnes valent mieux qu'une. Ce credo est également celui entonné par la France. Dès le 14 novembre 1989, soit cinq jours après la chute du Mur, François Mitterrand rassure Mikhaïl Gorbatchev sur ce point lors d'une conversation téléphonique. "Nous voudrions éviter tout débordement, explique le président français. (...) Je ne pense pas que la question d'un changement de frontières soit à l'ordre du jour, au moins pas avant un certain temps. (...) Il y a un équilibre en Europe et il ne faut pas le mettre en cause." Plus conciliant que jamais, Mitterrand ajoute : "Nos deux pays sont les amis de l'Allemagne de l'Est." Conseiller à l'Elysée, Jacques Attali dit la même chose à l'envoyé spécial de Gorbatchev à Paris, Vadim Zagladine. "Notre tâche commune, insiste-t-il, est d'empêcher ou en tout cas de ne favoriser en rien le processus de réunification de l'Allemagne." Le 6 décembre, le président français rencontre le secrétaire général du PCUS à Kiev. Il tient le même discours rassurant contre l'unification et annonce qu'il va se rendre à Berlin-Est. Il propose à Gorbatchev de l'y rejoindre, ce que l'intéressé décline, jugeant qu'un tel sommet ne serait pas opportun dans une capitale qui n'a déjà plus de raison d'être.
(Pages 949 et 950)
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