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3.43/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) le : 05/12/1967
Biographie :

Romancier, Thomas O'Malley a émigré aux États-Unis à l'age de seize ans.

Il est titulaire d'un B.A. de l'Université de Massachusetts à Boston et d'un M.F.A. de Iowa Writers’ Workshop. Il est maître de conférences en littérature anglaise et director of creative writing au Dartmouth College.

"Les morsures du froid" (Serpents in the Cold, 2015) est son premier roman écrit en collaboration avec Douglas Graham Purdy. Il marque le premier opus d'une série.

Il vit actuellement à Boston.

son site : https://thomasomalleyfiction.com/



Source : Édition Le Masque
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il appréciait l'acuité d'esprit dont on jouissait à jeun, mais seulement à petites doses, car souvent la réalité réclamait un rien de brouillard mental qui la radoucisse un peu et amortisse la dureté de ses arêtes.
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L'Amérique, les États-Unis : ce bout du monde excitant et lubrique fait de cupidité, de chair et de péché. Il s'amusa en songeant aux images par lesquelles les Américains définissaient leur pays (la terre de toutes les beautés, la contrée de tous les possibles, le grand melting-pot du monde), puis l'imagina comme il avait toujours souhaité et espéré le découvrir : une immense étendue de terre et de ciel, un sanctuaire de déserts et de forêts, de montagnes et de lacs, où l'on n'avait à répondre de ses actes qu'à la nature et où l'on vivait de ce que l'on avait sans compter sur le soutien d'autrui.
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Oh ! arrête, Cal. Laisse tomber. C'est ce que tu apprends quand tu te lances dans la politique : pardonne, mais n'oublie jamais. Les ennemis que tu te fais aujourd'hui seront peut-être tes amis de demain.
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Alors, d'une voix larmoyante, pareille à celle qui s'élèverait d'un vieux disque rayé, il lui répéta encore et encore combien il l'aimait, jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus en lui que le désir de la réchauffer, de la serrer contre lui - si fort que, même s'il prononçait les mots dans un chuchotement à peine audible, elle pouvait entendre qu'il l'avait toujours aimée et qu'il l'aimerait toujours.
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On était le 4 juillet, fête de l'Indépendance.
Une fois la fumée dissipée, laissant une odeur âcre qui attaquait la gorge, il distingua un des plus jeunes ( garçons) debout tout au bord de la jetée. Le garçon alluma une chandelle romaine avec le bout encore rouge d'un cigare, leva le bâton enflammé aussi haut qu'il put au dessus de sa tête et, l'instant d'après, des giclées d'étincelles rouges, bleues et blanches fusèrent par-dessus l'eau. Cleland vit que le garçon qui tenait la chandelle était torse nu, mais qu'il ne tressaillait pas en sentant les brandons tomber sur sa peau. Dans la lumière, il semblait possédé : un jeune sauvage montrant aux autres que, si forte que fût la douleur, il tiendrait bon et ne lâcherait pas un pouce de terrain.
Dans quelques années, Cleland en avait conscience, ce petit serait devenu une menace : non plus un garnement turbulent, mais un jeune homme qui aurait perdu son innocence, un délinquant menton levé et poings serrés. Pour faire la fierté de son père. Et celle du père de son père. Et de toute la lignée de durs nés sur le sol américain qui voyaient l'Irlande comme un mirage, une terre mythique à laquelle ils appartenaient par le sang mais que leur coeur avait oubliée. Ils ne feraient jamais partie d'aucune aristocratie, mais ici, à Boston, ils pouvaient être les rois.
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Il apercut les deux hommes de loin: deux silhouettes noires qui se découpaient sur fond de champ enneigé et de ciel couleur de pierre mouillée, dans lequel les nuages poussés par le vent s' effilochaient en un mouvement fluide.
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Si Cal avait le visage marqué par le froid et l'alcool, il y avait toujours quelque chose de juvénile et d'insolent dans son attitude, comme à l'époque où, avant la guerre, il boxait à la Barthouse de L Street. Dante, en revanche, faisait peur à voir. les joues mangées par une barbe naissante, en tenue élimée d'un noir passé, il aurait pu figurer sur une publicité pour une soupe populaire communiste : Dante le prolétaire, silhouette taillée dans l'étoffe d'une nuit sans lune....
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Foley, qui marchait entre Cal et Dante, percevait sur eux l'odeur de leur ancien quartier : tabac froid, bière et Whiskey, pomme de terre et chou, bonbons à la réglisse achetés au bazar, essence et musc bas de gamme, vendu en bidons métalliques comme de l'huile....Autant de senteurs typiques de Dorchester Avenue.
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Il avait gardé sa main serrée dans la sienne et c’était seulement quand un ambulancier lui avait touché l’épaule en lui disant « Mon gars, c’est à nous de m’emmener » qu’il l’avait enfin lâchée, non sans remarquer que la chaînette du rosaire s’était cassée et que quelques grains seulement lui restaient au creux de la main tandis que les autres s’éparpillaient sur l’asphalte, entraînés par la pluie vers l’ouverture béante d’une bouche d’égout et retournant sous terre, pour toujours.
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Dante regarda de l'autre côté de la chaussée où trois types aux airs de durs, en maillots de corps blanc, assis sur un perron, tiraient sur leur cigare, parlant fort et gesticulant pour souligner ce qu'ils braillaient. Pas reluisants, tous les trois. Des fainéants et des grandes gueules, c'était écrit sur leur figure, le genre à baiser leur maîtresse encore mineure le vendredi soir, à battre leur femme le samedi et à médire de ceux qui n'allaient pas à l'église le dimanche.
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