AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thornton Wilder (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Mr North

Mr North jeune intellecturel sans le sou, emménage dans une petite ville de Rhode Island. Très vite, des rumeurs circulent à son sujet comme quoi il aurait le don de guérir. T

Ecrivain dont la notoriété s'est un peu efilochée avec le temps, Thornton Wilder a pourtant remporté trois prix Pulitzer : deux pour ses pièces de théâtre, Notre petite ville et La Peau de nos dents, et un pour son roman Le Pont du roi Saint-Louis ainsi que le National Book Award, en 1967, pour son roman The Eighth Day, Après cette consécration paraîtra en 1973 Mr. North, qui figurera vingt-six semaines sur la liste des best-sellers.

Thornton Wilder a disparu deux ans après la publication de cet ultime roman, en 1975. En 1988, année de son adaptation au cinéma par Danny Huston, sur un scénario de son père John, avec Anthony Edwards, Robert Mitchum et Lauren Bacall, Mr. North a paru en français aux Presses de la Renaissance.

J'avais vu le film à sa sortie en 88 qui ne m'a pas laissé un grand souvenir malgré les noms illustres sur l'affiche mais le livre que j'ai découvert grâce à sa ressortie chez Belfond Vintage est bien plus intéressante, tant l'ombre de Fitgerald plane sur cet univers balnéaire dandy et mélancolique... Un grand livre à redécouvrir...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          200
Le pont du roi Saint-Louis

Le 20 juillet 1714, le pont piétonnier sur la route menant de Lima à Cuzco s'effondre, projetant dans un profond ravin cinq personnes. Le pont datait tout de même de l'ère Inca, « une simple échelle tressée en osier à minces barreaux, avec des garde-fous en sarments secs, jetée sur la gorge ». Un acte de Dieu, selon le frère Juniper, un franciscain venu d'Espagne afin d'évangéliser les autochtones. Ou alors un événement complètement fortuit et imprévisible aux yeux des habitants locaux. Voulant prouver ses dires, le frère Juniper entreprend d'étudier la vie et le comportement des défunts, s'acharnant à déterminer ce qui a pu provoquer la colère de Dieu et précipiter leur chute mortelle dans le vide.

D'un événement historique, Thorton Wilder a tiré une trame romanesque originale et intéressante. Chaque chapitre est consacré à une des victimes, lesquelles vont par la suite s'entrecroiser avec d'autres personnages secondaires, vivants et morts se côtoyant tout au long du récit.

J'avais lu ce roman il y a plusieurs années et lui avait octroyé trois étoiles. Et comme je n'en avais aucun souvenir, il me fallait le relire. Récipiendaire du prix Pulitzer en 1928, le roman m'a impressionnée par son style littéraire recherché et par son intrigue, logée dans un contexte historique. Une belle plume au service d'une bonne histoire, quoi demander de plus? Une étoile supplémentaire à la relecture!

Je compte bien poursuivre mon exploration de l'oeuvre de cet écrivain.

Commenter  J’apprécie          180
Notre Petite Ville

Nous sommes dans une petite ville imaginaire de New Hampshire, prototypique en quelque sorte d’une multitude de petites villes américaines. Le décor est censé être minimaliste, et un régisseur est le personnage le plus présent sur la scène : il nous présente les personnages, le contexte, comble les vides.



Dans le premier acte, nous sommes en 1902. Le régisseur nous présente deux familles, dont les membres seront les protagonistes principaux de la pièce. Il y a la famille du docteur Webb, sa femme et ses deux enfants, ainsi que la famille Gibbs, le père est rédacteur en chef du journal local, et là aussi il y a deux enfants, un garçon et une fille. Le docteur rentre au petit matin après un accouchement, les enfants se préparent pour aller à l’école. Les personnalités commencent à se dessiner, les liens entre les uns et les autres se nouent.



Au deuxième acte, nous en sommes au mariage du jeune George Webb et d’Emily Gibbs. Il choisit d’être fermier, d’abandonner le base-ball et de fonder une famille. Le grand jour donne lieu à beaucoup de larmes et de joie en même temps, comme il se doit.



Au dernier acte, nous voilà au cimetière quelques années plus tard, certains personnages nous parlent déjà de leur tombe, un enterrement va avoir lieu ce jour. C’est le moment des bilans, des regrets et des satisfactions.



La pièce a obtenu en 1938 le prix Pulitzer, ce qui n’est pas étonnant. Elle est d’une grande efficacité, il y a des effets de théâtre dans le théâtre, du méta-théâtre, enfin quelque chose qui semble moins classique au niveau de la forme, sans pour autant bouleverser les habitudes des spectateurs. Elle célèbre les valeurs traditionnelles, de la famille, de la communauté, d’appartenance à une nation. Il y a de l’émotion, des personnages auxquelles on peut s’identifier.



Ce côté traditionnel fait qu’on peut la trouver vieillie sur certains aspects, en particulier dans la répartition des rôles féminins et masculins, des rôles sociaux également. La présentation insiste sur le côté universel, le fait que cette communauté puisse exister n’importe où et à n’importe quel moment, pour ma part j’ai eu du mal à la voir ailleurs qu’aux USA, et d’une certaine façon comme une idéalisation, une communauté qui n’a jamais existé autrement que dans une représentation collective fantasmée.
Commenter  J’apprécie          170
La Marieuse de Brooklyn

Comédie un peu boulevardière, avec beaucoup de changements de décor, de quiproquos, de retournements de situation.



Ce n'est clairement pas une pièce à thème, mais plutôt où l'on se moque de l'avarice, de la difficulté des jeunes amants à choisir librement leur partenaire et de toutes les filouteries possibles pour faire rendre gorge à l'avare, qui finit par capituler comme toujours.



Ce n'est pas mal emmené, mais le plaisir dépendra fort de la mise en scène, à mon avis.

Commenter  J’apprécie          150
Mr North

La couverture de ce livre, magnifique, m’a attiré en premier. En second, le fait que l’action se passe dans l’état du Rhode Island, un état dont on ne parle quasiment jamais et qui ne parvient pas à inspirer beaucoup d’auteurs. Et j’ai vraiment beaucoup apprécié les cinq cents pages passés en compagnie de Mr North.

Nous sommes en 1926, une période où tout allait bien – il n’est pas question d’anticiper le crack de 1929, même si certaines phrases nous font comprendre que Teddie (diminutif de Theophilus, ne l’appelez surtout pas Theo) écrit avec du recul sur les événements qui ont survenu dans ce roman. La guerre est loin, déjà, on profite de la vie, de tout ce qu’elle peut offrir. Bref, les habitants de Newport coulent des jours paisibles.

Et Mr North arrive, s’installe, cherche un travail, en obtient plusieurs – professeur de tennis, lecteur, professeur de langue. Il est entouré par des personnalités solaires, comme Edweena, qui a surmonté bien des obstacles pour en arriver là où elle est, Persis, Elspeth, ou encore Bodo (sous ce diminutif, se cache un aristocrate doté de grandes qualités).

Mais pour des êtres aussi attachants, et j’en ai oublié, il en est d’autres qui sont… Méchants ? Non, ce n’est pas le mot. Mesquins. Attachés aux apparences. Englués dans les préceptes qu’on leur a inculqué et qu’ils imposent à leurs proches. Malades, aussi, parfois. Et ils sont fortement capables, de par les pouvoirs qui leur sont conférés, de nuire, sans s’en rendre compte, à ceux qui leur sont proches. Je n’irai pas jusqu’à dire « à ceux qu’ils aiment » parce que certains habitants sont si engoncés dans leur principe ou leur névrose qu’ils ne semblent plus capables d’éprouver des sentiments – quand ils ne sont pas effrayés par ceux qu’on leur porte.

Mr North pourrait semer le chaos – il en est qui l’ont fait, dans d’autres ouvrages. Lui, s’il se mêle de situations qui ne le regarde pas, le fait pour remettre de l’ordre dans des situations pénibles, ou pour libérer des personnes de du piège qui s’est refermée sur elles. L’une des qualités de Mr North est son incapacité à ployer face à la colère, la goujaterie ou l’impolitesse de ses employeurs. Sa volonté, sa finesse le lui interdisent. Et ses employeurs n’ont pas l’habitude qu’on leur désobéisse. Chacun ses règles : Mr North respecte les siennes et ne craint pas les représailles. Il a 29, il a servi pendant la guerre, et la naïveté l’a quitté depuis longtemps.

Ce qui m’a frappé est le sort des femmes. Oui, elles sont riches, ne devraient avoir aucune préoccupation, mais elles sont à la merci des calomnies, des caprices d’un mari, ou, pire de la rigidité d’un père. Leur rôle ? Devenir une épouse accomplie et une mère féconde, quitte à devoir respecter les ordres des médecins paternalistes. Les femmes issues des classes populaires sont parfois mieux loties – parfois. Il leur faut cependant déplorer beaucoup d’énergie pour avoir à leur tour des conditions de vie satisfaisantes.

Et les hommes, me direz-vous ? Les héros ont du mal à se réhabituer à la vie civile, ceux qui n’ont pas combattu ont parfois du mal à vivre tout court. D’autres prennent leur envol – enfin. Se jeter à bras le corps dans la vie se décide aussi.

C’est avec regret et émotion que j’ai refermé ce livre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          140
Le pont du roi Saint-Louis

Lorsque le pont du Roi Saint-Louis se rompit, faisant cinq victimes dont tout semblait indiquer qu'elles étaient parfaitement pieuses et honnorables, le Frère Juniper, un franciscain italien qui se trouvait par hasard au Pérou pour convertir les Indiens, ne put croire que ce terrible accident ne soit pas la conséquence du courroux de Dieu à l'encontre des malheureux. Ils avaient du pècher sinon comment expliquer cette fin horrible. Le prètre décida donc d'enquêter.

Dans ce livre Thornton Wilder s'interroge sur le destin et le sens de la vie avec beaucoup de finesse et de sensibilité. Il aborde aussi le thème de la liberté de penser puisque Juniper, petit moine rêvant de sonder les intentions du Créateur, sera poursuivi par la hiérarchie écclésiastique. L'écriture est efficace, les personnages attachants malgré ou grâce à leurs faiblesses. Le Pont du Roi Saint-Louis se lit d'une traite et laisse une impression de mélancolie.
Commenter  J’apprécie          110
Le pont du roi Saint-Louis

Sonder les desseins pourtant réputés impénétrables du divin, oser penser que l'homme peut par la raison justifier ou comprendre l'action divine, telle est la démarche hérétique du frère Juniper lorsqu'il entreprend d'étudier avec minutie la vie des cinq victimes de la rupture du pont du roi saint Louis.

Homme de foi, il s'égare donc dans une enquête qui va le précipiter sur le chemin de sa propre fin sans même l'anticiper. Démarche d'orgueil propre à l'homme que de se vouloir le confident des dieux., besoin de tout mesurer, expliquer à l'aune de sa seule raison, de croire que nos existences trouvent une cohérence.

Combien en refermant cet ouvrage ne cherchent-ils pas encore ce qui a pu rassembler ces cinq victimes et combien abandonnent lorsque les victimes se comptent par centaines ou milliers.

Tant de chemins se sont ainsi brisés sans explication que nous sommes contraints à penser que oui, le frère Juniper est bien un hérétique de la pensée.

Un ouvrage de théologie et de philosophie qui ouvre notre réflexion et surtout notre coeur.

Je recommande l'adaptation à l'écran faite en 2004 par Mary McGuckian avec une pléiade de bons acteurs (De Niro, Byrne, Murray Abraham...).
Commenter  J’apprécie          100
Mr North

Dans la très belle collection "Vintage" des éditions Belfond, qui réédite des classiques de la littérature américaine, Mr North est une belle découverte. On y suit Theophilus North, jeune homme sans argent, débarqué dans le Rhode Island des années 20 pour proposer ses services de professeur particulier aux enfants de bonne famille. Les habitants forment une communauté assez fermée, larvée par les rumeurs et les on-dit, bref les bonnes relations de voisinage habituelles. Theophilus va enseigner aux enfants, discuter avec eux et leurs parents, au passage bouleverser quelques vies avec l'air de ne pas y toucher. Tout cela forme une comédie de mœurs enlevée, drôle et un brin cynique.
Commenter  J’apprécie          90
Le pont du roi Saint-Louis

Le pont de San Luis Rey au Pérou sur la grand route entre Lima et Cuzco s'effondre. Nous sommes en 1714. Un étudiant en prêtrise va chercher dans l'histoire des cinq personnes mortes s'il pourrait y avoir un signe du Dieu dans l'existence duquel il ne doute pas un seul instant.



C'est un court récit, bien écrit et qui se lit avec un réel plaisir. Une découverte de cet auteur en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie          93
Les Ides de Mars

Les ides de mars n'est pas un livre très populaire, d'après ce que j'en déduis ici, où les critiques n'abondent guère.

Et pourtant ! Pour qui aime l'antiquité, Rome, les empereurs, l'histoire ou la politique, ce livre est foisonnant, divertissant et étonnant. Ce livre est foisonnant car il expose tour à tour divers points de vue, fictifs peut-être, mais probablement pas erronés pour autant, sur Jules César, sur Rome, sur les personnages importants de l'époque, sur Cléôpatre, sur l'expansion de Rome, sur l'art et la poésie, et bien d'autres choses. Ce livre est divertissant. Ce n'est pas un exposé de la vie du dictateur ni du complot qui s'est ourdi dans les rues de Rome. C'est une histoire, racontée par bribes, par lettres, par réflexions éclectiques. On se laisse facilement prendre au jeu et on en redemande. Ça a marché pour moi. Ce livre est étonnant, puisqu'il s'inscrit dans un contexte nébuleux, lointain et cruel, à l'aide d'une plume légère, toujours respectueuse et créative. La forme même du livre en est la preuve.

On en apprend plus, parfois, avec un simple roman fictif, qu'avec un essai érudit ou un épais livre d'histoire. Alors l'envie et le plaisir d'aller chercher, d'en apprendre davantage et de vivre encore un instant aux côtés de ces hommes et ces femmes d'une Rome révolue, sont ranimés, rappelés des tréfonds de notre imagination, où on ne devrait jamais les abandonner.
Commenter  J’apprécie          82
Notre Petite Ville

En trois actes, l'auteur, dramaturge et romancier américain, croque la vie d'une petite ville fictive américaine au début du 20e siècle. La pièce a été créée en janvier 1938 et a été présentée pour la première fois le mois suivant à New-York. C'est une pièce de théâtre novatrice, à mon avis, bien que je ne sois pas experte en la matière. Il n'y a pas de décor ce qui oblige le spectateur a être actif. Il y a le régisseur qui est un peu le Monsieur Loyal, le chef d'orchestre, le présentateur des scènes de vie. Il dresse le milieu des personnages, la saison.

Au premier acte, nous sommes à la presque fin du printemps, à l'aube. le spectateur fait la connaissance avec deux familles et différents membres de la communauté. Dans l'acte deux, il y a le mariage entre les enfants des deux familles ; la fille du médecin et le fils du rédacteur de la gazette. Enfin, dans le troisième acte, le spectateur fait face à la mort. C'est l'enterrement de la jeune fille, morte d'une infection après son second accouchement. D'autres morts sont présents à l'enterrement que nous avons rencontrés bien vivants dans les actes précédents.

Mon intérêt pour le théâtre s'éveille peu à peu.
Commenter  J’apprécie          70
Le pont du roi Saint-Louis

Au Pérou en 1714 un pont s'effondre entrainant à la mort cinq malheureux. Ce qui était plutôt une passerelle avait été tressée des siècles auparavant par les Incas et rien ne laissait prévoir l'accident.

Pour beaucoup c'est une punition divine; le frère franciscain Juniper rêvant de démontrer l'intervention divine va en chercher les raisons dans la biographie des cinq défunts.

Il semble qu'à Lima au XVIIIème siècle le monde était petit et de fait les destins des cinq voltigeurs se sont largement croisés. Les vies d'une marquise graphomane et sa suivante Pepita, le pygmalion d'une actrice célèbre et le fils de celle-ci et enfin un modeste orphelin ayant perdu son jumeau vont donner lieu à réflexion afin de comprendre si dans leurs existences se cachaient des turpitudes méritant la colère divine ou toute autre raison ayant fait chuter le pont du roi Saint Louis.



Hormis l'intérêt historique de l'oeuvre qui décrit les interactions entre le Pérou et l'Espagne, l'influence culturelle et le sentiment d'infériorité ressenti par les péruviens, le lecteur a du mal à s'enthousiasmer pour des personnages un peu falots, faits de générosité et de médiocrité comme il se doit. Seule la Périchole, l'actrice star du tout Lima qui inspira Offenbach, a une personnalité passionnante et qui en fait le coeur du livre.



Pour ce qui est de la quête mystique du frère Juniper on se doute très vite de ce qu'il en adviendra et à la dernière page, la question est de savoir par quel miracle bien divin ce court roman a obtenu un prix Pulizer. le modeste lecteur est pris d'angoisse en se demandant à côté de quoi il est passé et pourquoi il pense que le Pont du roi Saint Louis ce n'est pas le Pérou.

Commenter  J’apprécie          60
Le pont du roi Saint-Louis

"Le Pont du Roi Saint-Louis" pose la question: si nous vivons et mourons par hasard ou si nos vies suivent un plan de Dieu. Le véhicule de l'auteur est une conte de fée qui se passe dans un pays d'opérette; c'est-à-dire le vice-royauté de Pérou. (Il faut noter que la Périchole de Jacques Offenbach est un des personnages majeures.)

Le concept est simple. Un pont Inca de corde vieux de plusieurs siècles rompt. Cinq personnes en train de traverser plongent à leurs morts. Un moine s'enquête afin de savoir s'il s'agissait d'un accident absurde ou un acte providentiel. On apprend au cours du roman que les vies de tous les cinq personnes étaient liés. Ils avaient aimé avec passion et beaucoup soufferts. Cependant ils avait tous complété leurs chemin et c'était le temps pour Dieu de les supprimer.

Wilder est toujours considéré comme étant un écrivain américain très important à cause de sa pièce de théâtre "Our Town". La cote de Le Pont du roi Saint-Louis (The Bridge of San Luis Rey), par contre, est en baisse constante depuis soixante ans. Les lecteurs américains contemporains le trouvent prétentieux et bourré d'invraisemblances. Je ne l'ai pas trouvé très mauvais, mais il n'est certainement pas le chef-d'œuvre que l'on pensait lors de sa sortie en 1927.
Commenter  J’apprécie          20
Le pont du roi Saint-Louis

Cinq personnes se trouvent sur un pont à Lima en 1714 en Amérique du Sud. Le pont de corde se rompt, précipitant tout le monde dans la mort. L'auteur présente ensuite par l'entremise d'un moine, assistant à la scène, le destin de chaque protagoniste jusqu'au moment fatal. Intrigue originale. Prix Pulitzer de 1928. Très belle fin.
Commenter  J’apprécie          20
Les Ides de Mars

Les Ides de Mars, 1948, de Thornton Wilder, Etats-Unis, est une fantasie autour de la vie et l'assassinat de Jules César en forme d'un roman épistolaire.

Une manière intéressante de raviver l'histoire.

Citation de fr.wikipedia, Ides de Mars:

Jules César fut assassiné pendant les Ides de Mars en 44 avant Jésus-Christ, sans avoir tenu compte des prédictions de l'haruspice étrusque Titus Vestricius Spurinna et du rêve de sa femme Calpurnia Pisonis.
Commenter  J’apprécie          20
Le pont du roi Saint-Louis

Vendredi 20 juillet 1714, Pérou. Le plus beau pont du pays, portant le singulier nom de Pont du Roi Saint-Louis, en l'honneur du Roi des capétiens, construit par les Incas un siècle auparavant, tressé en osier avec des minces barreaux et des garde-fous en sarments secs, se rompt. Cinq personnes sont entraînées dans l’abîme. Se sont des individus de milieux sociaux divers, mais qui ne sont pas sans relation l'un à l'autre. Même si cela était, il ont été réunis, au moment fatal. On est tous égaux devant la mort. Un moine entend justifier leur mort, par un dessein divin, et par là même prouver l'existence de Dieu. Les méchants ont été justement châtiés et les innocents ont eu la grâce suprême de rejoindre le seigneur en son paradis. Chaque chapitre dépeint la vie d'une des victimes et des conséquences qui l'ont mené à se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.



Ce roman connu un énorme succès, immédiat et permanent. Il fut primé par le prix Pulitzer en 1928, adapté plusieurs fois au cinéma. J'en reste médusé. C'est un cours roman qui se lit bien, sans déplaisir. Le style se voulait classique et pondéré à la manière de Madame de Sévigné que l'auteur admirait beaucoup. Peut être quelque trésor s'est égaré en route dans la traduction : çà n'est pas inoubliable et çà sera vite oublié dès lors que j'aurais commencé mon prochain livre.
Commenter  J’apprécie          10
Notre Petite Ville

A l occasion de l exposition des peintres Americains a Paris j ai decouvert ce petit fascicule qui traduisait en mots toute la simplicite des personnages des fermiers du grand ouest Americain au debut du siecle un joli voyage dans le temps

Commenter  J’apprécie          10
Le pont du roi Saint-Louis

Ce livre fait partie de ceux qui sont resté dans mon souvenir comme un véritable cauchemar de lecture.

J'ai voulu vaillamment le terminer, et je me suis infligé le plus grand moment d'ennui qu'un lecteur peut un jour rencontrer.

J'ignore si j'avais mal choisi mon moment, mais je ne veux surtout pas refaire une seconde lecture.

Il y a belle lurette que ce livre est au fond des oubliettes.
Commenter  J’apprécie          12
Le pont du roi Saint-Louis

Si l’ironie du Pont de San Luis Rey est si émouvante, c’est que l’amour y est partout.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thornton Wilder (103)Voir plus

Quiz Voir plus

L'infini+un

Comment Bonnie et Finn se rencontrent-ils ?

au supermarché
Finn empêche Bonnie de sauter d'un pont
chez le père de Finn
au concert de Bonnie

5 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : L'infini + un de Amy HarmonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}