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Citations de Tito Topin (52)


... je fais ça parce que nous sommes presque cousins, mais je vous donne un conseil familial : ne lisez plus ... La lecture, ça n'est pas bon pour les policiers.
Et il ajouta sur le ton de la confidence :
- La lecture, c'est bon pour les Juifs ! ...
P. 37 & 38
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Devant la porte branlante, la vigne enlaçait comme un python végétal les branches d’un figuier alourdi par l’étreinte, serpentait entre les fers rouillés d’une tonnelle chancelante, ondulait entre les daturas vénéneux et dardait ses vrilles dans une végétation de malaise.
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L’infirmier avait de grosses lèvres mollement charnues comme des limaces humides. L’énorme bouche était équipée d’un dentier éblouissant dix fois trop grand qui s’échappait à chaque mot et qu’il rattrapait toujours au mot suivant, in extremis.
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On a compris que vous vouliez rester seuls, parce que, contrairement à l’animal qui peut s’ébattre n’importe où, l’humain a besoin d’un minimum d’intimité. Ce n’est pas le rire qui différencie l’homme de l’animal quoi qu’en dise Bergson, c’est la pudeur.
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Ce qui a toujours manqué aux faussaires, vois-tu, c’est l’imagination. L’idée géniale a été de s’associer à des génies. Un artiste, graveur et imprimeur, et un électronicien… Naturellement, on ne peut pas faire entièrement confiance à ces gens-là. Ce ne sont pas des gens comme nous… Ils sont feignants, alcoolos, baiseurs, et à moitié pédés… Sans ça, ils ne seraient pas des artistes, pas vrai ?
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Il y a dans ce cimetière une haleine de vie coloniale qu'aucun courant d'indépendance n'a jamais chassé, un relent d'empire, une odeur de traités fanés, d'aventuriers cendreux, délaissés par le reflux de l'Histoire
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Ce n'était pas l'excitation du chasseur devant une proie ignorante de sa présence, mais le malaise d'un homme qui se prend à douter de sa raison. Une peur inconnue, oppressante. Comment les criminels les plus recherchés de tous les temps pouvaient-ils se sentir en sécurité au point de laisser leur porte ouverte et de n'avoir pour gardien qu'un clébard lécheur débordant d'affection ?
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Dans ces États, les hommes n’étaient plus des citoyens, mais des fidèles.
La contraception, l’avortement, l’homosexualité, l’adultère, le divorce, le mariage entre personnes du même sexe se virent interdits et sévèrement réprimés.
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Il venait de la cité Djadla, d’El-Oued, près de Touggourt, en Algérie. Grand et sec comme la région qui l’avait vu naître, une région de sable et de silex où rien d’autre ne poussait, où les rares étendues d’eau étaient salées, réminiscences de la mer qui recouvrait le Sahara il y a des milliers d’années. Son tee-shirt laissait apparaître des bras rudes et noueux, de l’écorce d’olivier.
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Ces salauds ne perdent jamais la mémoire, ils la gardent intacte, ils la chouchoutent dans le pus de leur cervelle, ils la transmettent comme on transmet une chaude-pisse.
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Le monde a changé, totalement changé. Une terrible beauté est née. Et dans cette terrible beauté qui est désormais la nôtre, la femme n’a plus sa place. Je ne comprends pas comment on les tolère encore dans certaines administrations, elles sont souillées à l’origine, elles raisonnent trop, et elles nuisent à la concentration de nos sujets.
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Les femmes ont toujours eu des faiblesses pour les salauds.
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Nous n’avons pas le droit d’intervenir avant le lever du soleil, sauf s’il s’agit de terrorisme, et même dans ce cas ce n’est pas recommandé, la nuit on est facilement repérables.
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Le rock vient du jazz, le jazz vient du blues, le blues est né du gospel, dans les églises et les temples.
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L’important était son plaisir.
Pour le reste, l’impatience de ses quinze ans lui soufflait qu’il n’y avait rien dans la vie qui ne put se nettoyer avec de l’eau et du savon.
Seule la vengeance comptait pour elle, au point de ne jamais s’effacer.
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Les cahots de la route faisaient monter son plaisir dans les reins autant que les coups de bélier qui battaient son ventre en brèche. Elle gémit sourdement. Non non ! Se tordit comme un ver impuissant à se défaire de l’hameçon. Non… Leva deux paumes suppliantes en l’air comme pour retenir l’orgasme, ouvrit grands les yeux sans rien voir et se laissa aller à hurler.
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Sans un mot. Sans une musique. Le renard fout le camp, tranquille, avec son fromage sous le bras à travers la forêt. Le corbeau le suit, de loin en loin, de branche en branche… Le renard s’arrête dans une clairière de rêve où un tronc abandonné lui tend les bras… Il déplie une serviette sur ses genoux, sort assiette, couteau, fourchette, débouche une bouteille de bon vin et au moment où il ouvre la boîte de camembert… boum ! Tout saute et il a la gueule pleine de calendos qui dégouline. Le dessin animé se termine sur la tronche du corbeau qui se marre.
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— Carrément original ! Mon idée, c’est que le Corbeau et le Renard, – le connard – est une fable inachevée de La Fontaine, aussi je veux rétablir la morale de la fable telle qu’elle a été conçue…
— C’est-à-dire ?
— Le corbeau lâche le fromage en jurant mais un peu tard qu’on ne l’y reprendrait plus, tu te souviens ?
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Le matin même, la météo-vedette d’une radio périphérique avait prévu l’établissement d’un temps froid et sec sur l’ensemble du pays. Question froid, rien à dire, la vedette ne s’était pas trompée mais la seule chose de sec qu’on pouvait encore espérer trouver à cette heure-ci dans Paris, c’était un whisky.
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C’est très mauvais de ne jamais éternuer. En tout cas, sache une chose, je suis encore trop jeune pour faire une veuve ! Alors, oublie tes ennuis et trouve en toi suffisamment de volonté pour t’arrêter définitivement. C’est que je voudrais que tu vives le plus longtemps possible pour me rendre heureuse, trésor… Ce qui compte le plus au monde, c’est ta santé, et mon bonheur. Alors, cesse une fois pour toutes de me faire du mal !
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