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Citations de Tom Easton (84)


« – Un petit biscuit pendant que vous lisez les formulaires ? nous a proposé Sharon.
– Pas de biscuits pour nous, merci, a décliné Blossom.
– Moi, j’en veux bien un, a dit Pip.

Sharon nous a apporté un assortiment sur une assiette et Pip s’est servi d’un air reconnaissant. Blossom lui a jeté un regard en coin.

– Ne me dis pas que tu vas t’inscrire ?
– Non, l’a assurée Pip.
– Alors pourquoi tu prends un biscuit ? a-t-elle sifflé entre ses dents. Si tu prends leurs biscuits, t’es foutu.
– On ne parle pas d’une drogue destinée à te faire tomber insidieusement dans le système patriarcal, ai-je observé. Juste d’un fourré à la vanille.
– Je dis juste que ce n’est pas très poli de prendre un biscuit alors qu’on n’a pas du tout l’intention de s’inscrire, a répliqué Blossom. Bon, on peut y aller, maintenant ? J’ai fait passer mon message.
– Il n’y a pas d’urgence, ai-je objecté. Je n’ai pas fini mon thé.

Blossom s’est plongée dans son portable en soupirant, pendant que je lisais les formulaires. Il y en avait un paquet, et ils n’étaient pas particulièrement rassurants : mise en garde concernant des problèmes de santé, clauses de non-responsabilité, obligations légales, personnes à contacter en cas d’urgence ainsi qu’une liste d’ostéopathes. Je ne le sentais pas, de signer des documents qui semblaient autoriser qu’on m’inflige des blessures graves. Je n’étais pas maso.

Ricky avait repris la surveillance du saut à la corde et Joe est retourné s’asseoir en clopinant, visiblement soulagé.

– Alors, mes petits champions ! a rugi Ricky. On va s’entraîner dur aujourd’hui ?

Les gamins ont hurlé un grand OUI.

– On forme une équipe, ici, a repris l’entraîneur. On ne se moque pas des copains. Si on voit quelqu’un qui a du mal, on va l’aider. On l’encourage, d’accord ? On lui montre comment progresser. Et dernier point, ce qu’on apprend ici ne se pratique pas en dehors du club, c’est clair ?

Les gamins ont hoché gravement la tête. »
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« A ce moment-là, Ricky est venu nous saluer. Il nous a détaillés de la tête aux pieds et j’ai pensé qu’il devait être atterré par la dégaine de ses nouvelles recrues : une fille minuscule aux bras épais comme des câbles audio et un garçon-girafe roux vêtu d’un short affriolant. On lui a donné nos noms.

– Je n’oublie jamais un nom, a répliqué Ricky, essayant visiblement de rester positif. Pas moyen de me souvenir de la date d’anniversaire de ma femme, mais je n’oublie jamais un nom.

Et il m’a serré la main en me regardant droit dans les yeux.

– Tu as déjà fait de la boxe ?

J’ai secoué la tête.

– Et tu viens pour apprendre à boxer, ou juste pour la mise en forme ?
– La mise en forme, pour commencer. Après, on verra.
– Hmm.

Il a hoché la tête. Je m’étais plus ou moins attendue à ce qu’il me rie au nez, mais s’il trouvait mes ambitions ridicules, il a réussi à garder sa réaction pour lui.

– Et toi ? a-t-il demandé à Pip.
– Euuh, pareil.

Ricky a serré les lèvres et de nouveau hoché la tête avant de retourner près du ring. Il m’a semblé l’entendre soupirer. Là, il a mis en marche un iPod relié à une enceinte et une horrible musique de papy est sortie des haut-parleurs. Pip et moi, on s’est regardés en se retenant de rire.

On a commencé par quelques échauffements : courir sur place, faire des rotations du bassin, des trucs simples. Enfin, simple pour quiconque contrôle normalement ses membres, mais presque impossible pour le pauvre Pip. Il n’avait rien d’autre à faire que courir lentement sur place, mais on aurait dit un veau nouveau-né essayant de faire le moonwalk tandis qu’on le poussait avec un bâton. Du coin de l’œil, je voyais que Joe le fixait d’un air stupéfait, la bouche ouverte sur ses gencives édentées.

– Maintenant, on court sur place à fond pendant dix secondes ! a lancé Ricky ? En montant les genoux !

A peine avais-je accéléré la cadence que j’étais déjà à bout de souffle et que j’entendais Pip haleter à côté de moi.

– On revient au jogging, a dit Ricky.

Mais le changement de rythme a été la goutte d’eau pour Pip, qui s’est effondré dans un enchevêtrement de bras et de jambes. »
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« Parmi les autres sujets de discussion de mes parents, on peut citer :
• Faut-il beurrer les deux tartines d’un sandwich, ou en réserver une pour la moutarde?
• Faut-il mettre son manteau quelques minutes avant de sortir pour « créer un matelas d’air chaud », ou au dernier moment pour «ne pas attraper froid»?
• Faut-il mettre d’abord la crème ou la confiture sur les scones?
• Les Pim’s sont-ils des gâteaux ou des biscuits? («C’est écrit sur le paquet, Liz!»)
• A-t-on le droit de corner les pages d’un livre quand on n’a de marque-page?»
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Mme Duvall lui avait demandé d'aider William D avec son catéchisme. Son école est chrétienne, mais nous n'allons pas souvent à la messe. Juste pour Noël. Du coup, William D est un peu largué.
C'était Maman qui lui infligeait un questionnaire, pour une fois.
- Où Jésus et ses disciples ont-ils passé la nuit d'avant la crucifixion ?
- Au jardin des plantes, a affirmé William D.
- Au jardin de Gethsémani, l'a corrigé Maman. Et le bon Samaritain, qui était-ce ?
William D a réfléchi un instant.
- Un chauffeur de taxi ?
- Je ne te demande pas son métier ! Qu'a-t-il fait dans la Bible ?
- Je ne sais pas.
- Il aidé un voyageur qui gisait sur le bord de la route.
- Comment ? Il l'a aidé à trouver un taxi ?
- Non, oublie, a soupiré Maman. Comment Jésus a-t-il nourri les multitudes ?
- Avec une pizza ? a deviné William D.
- Il y avait cinq mille personnes !
- Je sais, je voulais dire un buffet de pizzas
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- C'est très bien d'avoir décroché un rôle, William D, a dit Marguerite pour le soutenir.
Il a haussé les épaules.
- Tout le monde a été pris, a-t-il grommelé. Même Zach.
- Et qu'est-ce qu'il joue, Zach ? a voulu savoir Maman.
- Un mouton dans la dèche.
Maman a grimacé.
- Ça doit être leur manière de parler des problèmes d'exclusion et de chômage, a commenté Maman, un peu perplexe.
- Il a une réplique, a précisé William D.
- Le mouton dans la dèche a une réplique ? Qu'est-ce qu'il dit ?
- Le roi est né, gloire au tréteau.
- Au Très-Haut, peut-être ? a suggéré Maman.
William D a secoué la tête.
- Non, non, je crois que c'est "au tréteau". Gloire au très haut, ça ne veut rien dire.
- En effet.
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La règle chez nous, telle qu'établie par William D lui-même, c'est que personne n'a le droit de parler de Noël tant que son anniversaire n'est pas passé. Bien sûr, nous en parlons quand même, mais à voix basse et quand il n'est pas dans la pièce. Bon, le grand jour est venu et reparti. Il a fait son goûter le samedi. Quand on a six ans, on invite tout le monde, et tout le monde court dans tous les sens en hurlant et en se poussant. Le thème était "Pirates et Princesses", c'est le plus facile parce que tous les garçons ont un déguisement de Jack Sparrow et toutes les filles un déguisement d'Elsa. Le seul petit problème est intervenu quand Holly Nielsen est arrivée avec un grand sourire et lui a fourré un cadeau dans les mains. Il l'a regardée avec horreur.
- Je ne t'ai pas invitée, lui a-t-il dit.
- Chut, William D, a fait Maman pendant que la maman d'Holly s'étranglait de surprise. C'est toi qui m'a demandé de l'inviter.
- Mais pas CETTE Holly ! Je voulais parler de l'autre ! La VRAIE Holly !
William D est un petit garçon très malpoli. À sa décharge, il faut reconnaître que Holly N avait l'air de se ficher complètement qu'il l'ait invitée ou non.
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- Un petit biscuit pendant que vous lisez les formulaires ? nous a proposé Sharon.
- Pas de biscuits pour nous, merci, a décliné Blossom.
- Moi, j’en veux bien un, a dit Pip.

Sharon nous a apporté un assortiment sur une assiette et Pip s’est servi d’un air reconnaissant.

Blossom lui a jeté un regard en coin.

- Ne me dis pas que tu vas t’inscrire ?
- Non, l’a assurée Pip.
- Alors pourquoi tu prends un biscuit ? a-t-elle sifflé entre ses dents. Si tu prends leurs biscuits, t’es foutu.
- On ne parle pas d’une drogue destinée à te faire tomber insidieusement dans le système patriarcal, ai-je observé. Juste d’un fourré à la vanille.
- Je dis juste que ce n’est pas très poli de prendre un biscuit alors qu’on n’a pas du tout l’intention de s’inscrire, a répliqué Blossom. Bon, on peut y aller, maintenant ? J’ai fait passer mon message.
- Il n’y a pas d’urgence, ai-je objecté. Je n’ai pas fini mon thé.

Blossom s’est plongée dans son portable en soupirant, pendant que je lisais les formulaires. Il y en avait un paquet, et ils n’étaient pas particulièrement rassurants : mise en garde concernant des problèmes de santé, clauses de non-responsabilité, obligations légales, personnes à contacter en cas d’urgence ainsi qu’une liste d’ostéopathes. Je ne le sentais pas, de signer des documents qui semblaient autoriser qu’on m’inflige des blessures graves. Je n’étais pas maso.

Ricky avait repris la surveillance du saut à la corde et Joe est retourné s’asseoir en clopinant, visiblement soulagé.

- Alors, mes petits champions ! a rugi Ricky. On va s’entraîner dur aujourd’hui ?
Les gamins ont hurlé un grand OUI.
- On forme une équipe, ici, a repris l’entraîneur. On ne se moque pas des copains. Si on voit quelqu’un qui a du mal, on va l’aider. On l’encourage, d’accord ? On lui montre comment progresser. Et dernier point, ce qu’on apprend ici ne se pratique pas en dehors du club, c’est clair ?

Les gamins ont hoché gravement la tête.
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A ce moment-là, Ricky est venu nous saluer. Il nous a détaillés de la tête aux pieds et j’ai pensé qu’il devait être atterré par la dégaine de ses nouvelles recrues : une fille minuscule aux bras épais comme des câbles audio et un garçon-girafe roux vêtu d’un short affriolant. On lui a donné nos noms.

- Je n’oublie jamais un nom, a répliqué Ricky, essayant visiblement de rester positif. Pas moyen de me souvenir de la date d’anniversaire de ma femme, mais je n’oublie jamais un nom.

Et il m’a serré la main en me regardant droit dans les yeux.

- Tu as déjà fait de la boxe ?
J’ai secoué la tête.
- Et tu viens pour apprendre à boxer, ou juste pour la mise en forme ?
- La mise en forme, pour commencer. Après, on verra.
- Hmm.

Il a hoché la tête. Je m’étais plus ou moins attendue à ce qu’il me rie au nez, mais s’il trouvait mes ambitions ridicules, il a réussi à garder sa réaction pour lui.

- Et toi ? a-t-il demandé à Pip.
- Euuh, pareil.

Ricky a serré les lèvres et de nouveau hoché la tête avant de retourner près du ring. Il m’a semblé l’entendre soupirer. Là, il a mis en marche un iPod relié à une enceinte et une horrible musique de papy est sortie des haut-parleurs. Pip et moi, on s’est regardés en se retenant de rire.

On a commencé par quelques échauffements : courir sur place, faire des rotations du bassin, des trucs simples. Enfin, simple pour quiconque contrôle normalement ses membres, mais presque impossible pour le pauvre Pip. Il n’avait rien d’autre à faire que courir lentement sur place, mais on aurait dit un veau nouveau-né essayant de faire le moonwalk tandis qu’on le poussait avec un bâton. Du coin de l’œil, je voyais que Joe le fixait d’un air stupéfait, la bouche ouverte sur ses gencives édentées.

- Maintenant, on court sur place à fond pendant dix secondes ! a lancé Ricky ? En montant les genoux !

A peine avais-je accéléré la cadence que j’étais déjà à bout de souffle et que j’entendais Pip haleter à côté de moi.

- On revient au jogging, a dit Ricky.

Mais le changement de rythme a été la goutte d’eau pour Pip, qui s’est effondré dans un enchevêtrement de bras et de jambes.
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Parmi les autres sujets de discussion de mes
parents, on peut citer :
• Faut-il beurrer les deux tartines d'un sandwich,
ou en réserver une pour la moutarde ?
• Faut-il mettre son manteau quelques minutes
avant de sortir pour "créer un matelas d'air
chaud", ou au dernier moment pour "ne pas
attraper froid" ?
• Faut-il mettre d'abord la crème ou la confiture
sur les scones ?
• Les Pim's sont-ils des gâteaux ou des biscuits ?
(« C'est écrit sur le paquet, Liz ! »)
• A-t-on le droit de corner les pages d'un livre
quand on n'a de marque-page ?
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Avouons-le, j’ai à peu près le même rapport au sport que Kanye West à la modestie.
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Mme Frensham était âgée, elle connaissait la vie. Elle était censée me guider dans les marais fetides de l'adolescence. Je n'aurais pas cru qu'elle serait aussi nulle.
Mais de retour chez moi, je me suis rendu compte que je me sentais déjà mieux. Peut être qu'au fond, il suffit d'avoir quelqu'un qui nous écoute.
Ça plus deux ou trois biscuits.
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Tom Easton
Le foot, il n'y a pas plus mortel. Si au moins on pouvait s'occuper en même temps!
Regarder un autre truc plus intéressant par exemple.
Tiens je me demande ce qui se passerait si je sortais mon tricot pendant la première mi-temps. Non, je ne pourrais jamais faire ça à mon père.
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Et tandis qu'ils examinaient les nichons et les fesses de chaque fille aussi minutieusement que s'ils cherchaient la solutions au Da Vinci code, mon regard dérivait malgré moi soit vers l'exemplaire de "Tricotons!", que j'avais lâchement remis à sa place, soit vers la gauche, où je venais de remarquer un autre magazine de tricot que je ne connaissais pas.
J'avais hâte de rentrer pour me remettre à mon pull sans manches.
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-Arrêtez de m'appeler à tout bout de champ, la cingla Mila. Ça vire au harcèlement.
-Mais vous êtes quoi, au juste? Lui demanda l'Agent, abasourdi.
-Sept secondes d'avance sur vous, répliqua Mila. Voilà ce que je suis.
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1
ER
JUILLET
Ça y est, ils remettent ça. Mes parents ont cette manie
de faire des sous-entendus douteux dès qu’ils parlent
de bouffe, et ils s’imaginent qu’on est trop jeunes pour comprendre. Molly est trop jeune, elle n’a que six ans,
et, en plus, elle ne les écoute jamais. C’était sûrement
pareil pour moi quand j’étais petit. Mais j’ai grandi,
maintenant, je suis plus subtil. Je sais à quoi ils jouent, et ça me donne envie de vomir.
Vendredi soir, c’était poulet à la Kiev et pommes de
terre au four. En posant le poulet sur la table, ma mère
a dit : – Dave, tu peux me sortir les patates ?Lui, il a répondu : – Je te sors mes patates quand tu veux.
Voilà ce qui passe pour de l’humour chez nous. Et
encore, ça n’était pas aussi répugnant qu’aujourd’hui.
On avait organisé un barbecue dans le parc. En sortant
les affaires du coffre, ma mère a failli lâcher un sachet de pains pour hamburgers.
– Laisse-moi prendre tes miches, Susan, a dit mon
père. – Ne les presse pas trop fort, a gloussé ma mère.
󰀷

Qu’est-ce que je dois faire pour qu’ils arrêtent ?!
Ils doivent bien se douter que je comprends leurs allu-
sions. C’est même certain, parce que mon père a insisté
sur sa « blague » en me lançant un clin d’œil. Ils font
tous les deux des efforts pour partager des trucs avec
moi depuis l’incident avec la dame qui fait traverser les
petits devant l’école. À croire qu’ils en ont discuté et conclu que c’était de leur faute, et qu’ils devaient me
soutenir ou je ne sais quoi. Je préférais avant, quand
ils ne s’occupaient pas de moi et qu’ils ne m’offraient
aucun soutien d’aucune sorte.
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J'ai une approche globale des soucis.
- Eh bien essaie d'envisager d'autres méthodes. Concentre-toi sur une chose à la fois et laisse tout le reste dehors. C'est le seul moyen de faire les choses correctement. et une fois que tu en as réglé une, tu peux arrêter de t'inquiéter pour celle-là et passer à la suivante.
Elle a raison. c'est exactement ce qui se passe quand je tricote. j'arrête de m'inquiéter, il n'y a plus que la maille suivante qui compte. Pourtant, même là, j'ai besoin d'avoir tout le schéma du modèle dans un coin de ma tête. j'ai besoin de savoir que le schéma existe.
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Il n’est arrivé dans notre lycée que l’année dernière, après avoir été renvoyé de Hollingdale. Il n’avait aucun ami et on peut dire qu’il s’est attaché à moi – vu que je n’en avais aucun non plus – histoire qu’on puisse se faire harceler ensemble plutôt que séparément.
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-- Tout le monde se fait du souci, Ben ! C’est normal ! Mais toi, tu t’inquiètes pour trop de trucs en même temps. Choisis-en un et garde le reste pour plus tard.
-- Mon cerveau ne marche pas comme ça, m’man. J’ai une approche globale des soucis.
-- Eh bien, essaie d’envisager d’autres méthodes. Concentre-toi sur une chose à la fois et laisse tout le reste dehors. (…) Et une fois que tu en as réglé une, tu peux arrêter de t’inquiéter pour celle-là et passer à la suivante.
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C’était Megan. Elle était tellement maquillée qu’on aurait dit une Megan de dessin animé, comme si elle avait été remplacée par son avatar.
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En ce qui me concerne, le meilleur moment pour se préoccuper de quelque chose, c’est le plus à l’avance possible. Comme ça, on sait à quoi s’attendre.
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