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Critiques de Tony Perraut (49)
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La poupée aux yeux de verre

C est l histoire d une poupée créée en 1815 en Angleterre. Une poupée pas comme les autres. Mortifere, c est son nom, a d abord eu une naissance assez particulière. Ensuite elle semble vivante. Ce livre retrace les souvenirs de la poupée Mortifere qui a appartenu à plusieurs petites filles. D abord on rencontre Marie pendant la 2nde guerre mondiale. 1ee choc. Puis Ruth et Rose deux petites filles sequestrees par leur propre père et qui vont être séparées. Ruth disparaît et on ne sait pas ce qu il se passe vraiment. On retrouve Rose à l age adulte complètement fracassee. Difficile de faire la part des choses entre souvenirs, hallucinations....

J ai trouvé le sujet très intéressant, la plume pas vilaine du tout mais j avoue avoir été perdue dans la narration et ne pas avoir tout compris. Beaucoup de zones d'ombres et de questions laissées sans réponse. Comment Rose a t elle retrouvé sa liberté ? Et son bourreau de père ? Comment peut il séquestrer 2 petites filles?

Lecture très dérangeante. J ai ressenti beaucoup de souffrance dans cette histoire. J aurais aimé comprendre, aider ses petites filles. Quant à Mortifere, j ai eu du mal à la cerner. Méchante ? Projections des souffrances psychologiques des petites?

Je ne sais pas quoi en penser.

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Le cri des papillons

Tout comme le chenille, l auteur est devenu papillon,avec son nouvel,opus "le cri des papillons "il nous offre son meilleur roman.

Nous sommes à la fois Myra et dans la tête de myra jusqu'au final.

Une vraie surprise.
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Le cri des papillons

Un livre hors du commun, une histoire qui tient la route.. Suivre les histoire de Myra qui est schizophréne... Voir les choses à travers ses yeux.. Qui est dans le vrai... Elle et sa vérité ou nous... 2 visions totalement différentes très bien décrites dans ce livre... Beaucoup de subtilité... Il faut faire attention au moindre détails et surtout tendez l oreille, vous aurez peut être la même chance que moi... Entendre le cri des papillons... Mais attention à vous ne vous approchez pas de trop, vous risquez de vous brûler les ailes... Un livre que j aimerais relire car je suis sûre que je n ai pas tout découvert...
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Extraction, tome 1 : La naissance

Si vous voulez découvrir un auteur hors norme,jetez vous sur extraction du oetit nouveau au talent indéniable.

Oserez vous entrez dans la tête d Ugo et connaître tous ces secrets à vos risques et périls.

D une noirceur jubilatoire, excellent.
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Extraction, tome 1 : La naissance



Tout d'abord merci au site "simplement" et à Tony Perraut pour m'avoir donné l'opportunité de lire son livre en service-presse!

Nous sommes Ugo personnage solitaire, partiellement amnésique et séquestré dans une minuscule pièce de cinq mètres carrés, genre une cellule de prison.

Ugo nous raconte un bout de sa vie, qu'il a perdu sa femme dans un accident de voiture, parent adoptif et né sous X (la total quoi)

Qu'il est nourri et que chaque jour avec un repas et agrafé un nombre et chaque jour ce nombre moins un, mais que veux dire ce nombre ?!? Aussi que cette nourriture comporte des médicaments ... Une drogue (poudre mis à petites doses) donc il devient malgré lui accro.

Pour seule occupation... Ses pensées et des citations inscrites ou plutôt graver sur les murs de sa cellule inscrit au couteau (qu'il a obtenu dans son sac de repas)

Il devient complément fou (on le comprend) , et on le devient avec lui.

En bref : j'ai aimé tous ses détails qui m'on permit d'être Ugo et de visionner comme lui le ou les endroits et les choses et personnages qui l'entourent.

On est tout de suite imprégné par l'univers glauque et malsain.

Il n'y a pas de doute tout le long de l'histoire, j'ai étais Ugo ! Et l'originalité de ce livre, c'est qu'il y a pleins de citations (pas commun dans les romans) qui est le petit plus je pense.Et la fin est top !

Pour moi, un auteur à découvrir et à suivre
Lien : https://lavisduneaccrodelale..
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La poupée aux yeux de verre

Un livre glaçant qui nous plonge dans l'histoire d'une jeune fille seule avec sa poupée. J'ai eu un peu de mal à me mettre dedans, je ne lis pas souvent ce genre de bouquins, mais j'ai finalement aimé me plonger dans cet univers sombre et angoissant.
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La poupée aux yeux de verre

L'univers de Perraut m'était complètement inconnu; univers très sombre qui tourne autour du thriller psychologique, de la maladie mentale. Perraut a une plume atypique, tantôt poétique, tantôt chaotique.



Je ne peux pas dire que j'ai totalement détesté mais je ne peux pas dire que j'ai aimé non plus... j'ai décidé de réfléchir un peu avant de poster cet avis.



La chronologie des événements ne fonctionnent pas. Il y a, ma foi, trop de fioritures. Le lecteur se perd entre les changements de narrateur, les souvenirs, les hallucinations, l'imaginaire. On ne sait plus ce qui est vrai, ce qui ne l'est pas... Ce sont peut-être les méandres de la maladie mentale, d'un trouble de personnalité multiple? J'ai 1001 questions...



Une chose est certaine, c'est une lecture qui frappe, qui ne laisse pas indemne... j'ai quand même eu besoin de 12 heures afin de m'en remettre, j'ai eu besoin d'y réfléchir.



Si c'était ça le but... Chapeau, Tony! Je suis encore perturbée. ;)

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La poupée aux yeux de verre

Je suis très embêtée par cet ouvrage si particulier. Je suis partagée entre rejet et acceptation, voire inquiète de la facilité déconcertante avec laquelle j’ai réussi à m’identifier au personnage.

Pour ma part, je ne connaissais pas du tout Tony Perraut, ce nom sorti de nulle part sur une publication dans un groupe facebook m’a totalement intriguée quand certaines personnes disaient ne pas avoir compris l’intrigue. Du coup, interloquée, j’ai foncé chercher cet OVNI qui donnait du fil à retordre et… mon Dieu, quelle bonne idée. Non pas que je me pense au dessus de qui que ce soit, je ne prétends même pas avoir compris plus que quelqu’un d’autre, mais ma sensibilité a été grandement touchée et, ce que j’ai vu dans ce roman… ça me convient. Ce que j’en ai compris me satisfait totalement, sans savoir si le message lu et celui qu’a voulu faire passer l’auteur sont les mêmes.



Alors ça commence de façon assez abrupte, en 1942, où la guerre fait rage et où les destins changent. La petite Marie trouve Mortifère, une poupée de cire aux yeux de verre. Nous allons suivre cette « amitié » particulière entre cette jeune fille qui cherche un peu de bonheur et d’amour au beau milieu de cette jungle. Malheureusement, nous apprendrons très vite que Marie recevra dans le dos une balle perdue.



Par la suite, propulsés dans le futur, nous nous retrouvons en 2005 à Pemberton, au Canada, où nous suivrons de près le tragique destin de deux sœurs jumelles, Ruth et Rose. Ces demoiselles dont la vie se déroule en cage, au fond d’un hangar. L’espoir n’étant plus vraiment de mise, car elles ne connaissent alors que cette vie là, une vie d’oiseau emprisonné qui ne sait ce qui se passe au dehors, ce qui existe, ce qui est. Elles s’accrochent toutes les deux à leur envie de vivre, sans vraiment savoir ce que ça veut dire, puisqu’elles sont en prison. Prisonnières de qui ? De leur père, ce tendre et cher géniteur qui les séquestre dans son garage.



Enfin, dans un troisième tiroir de l’intrigue, nous nous retrouvons à Vancouver, Canada toujours, en 2021, aux cotés de Rose. Cette fillette devenue femme et qui cherche à se débarrasser de ses fantômes, de ses peurs et de ses tabous à travers l’écriture. Elle est alors devenue romancière et essaye par tous les moyens de se défaire de sa vie d’avant, de s’en exorciser. Mais on ne va pas se mentir, beaucoup seraient traumatisés de moins…



Nous passons ces pages à tomber dans la douleur, à être partagé entre compassion et incompréhension, torturé avec ces protagonistes souffrant le martyre sans forcément en être conscients et on sombre dans l’antre de la folie. Tantôt sous la plume de la poupée, tantôt sous celle du narrateur, tantôt sous celle de Rose… on perd un peu nos moyens pour savoir qui est qui. L’auteur joue avec nos sentiments, nos sensations et se donne un plaisir quasi malsain à nous remettre en rail quand il sent qu’il va trop loin, un petit « tu vois que tu sais qui je suis » ou encore un « je ne suis que narrateur » nous replonge illico dans l’identité de celui/celle qu’on lit. Entre troubles physiologiques, psychologiques, personnification et peurs viscérales, nous avons un récit qui peut toucher tout le monde, d’une manière différente. Les interprétations seront tout aussi nombreuses que les lecteurs…



La plume et fluide, tantôt poétique, tantôt saccadée, nous propose des personnages très bien étudiés et qui sauront garder leurs secrets jusqu’à la dernière ligne. J’ai juste beaucoup apprécié ce livre, cette énigme sur l’identité, cette ambiance macabre palpable tout du long sans gore ajouté. Nous n’avons pas de grands mots pompeux pour nous montrer à quel point la situation est dégueulasse, rien n’est dit trop haut, mais rien n’est caché ! Il faut lire entre les lignes sans en rater une seule, c’est impressionnant et beau. Ce court roman va me laisser une empreinte, là quelque part, entre enfance partie et vieillesse encore absente… à l’affût du souvenir, de l’ami rencontré au détour d’un jeu, imaginé au hasard d’une conversation et… perdu au fil du temps qui passe.



Je le recommande chaudement et… je veux bien des avis d’autres lecteurs de ce livre qui pourraient avoir eu une toute autre impression / interprétation que la mienne…
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La poupée aux yeux de verre

J'ai été désarçonnée par le style de ce livre, je ne m'attendais pas à cela avant de le débuter. Je suis mitigée : j'étais parfois perdue dans le récit, et en même temps, complètement prise dedans. Le roman est assez fascinant, l'ambiance glauque. On est traversé par des émotions négatives et angoissantes. On est plongé dans une histoire sinistre, complexe et inquiétante. Le dénouement est surprenant. Je regrette de ne pas avoir saisi tous les tenants et aboutissants de cette intrigue. Le style de l'auteur, ses chapitres courts et incisifs, nous rendent pourtant addict à la lecture. Le plume est fluide et soignée.



(Chronique complète sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Sans jamais te retourner

Premier roman de l'auteur que je découvre et je ne suis pas vraiment convaincue. J'entends beaucoup de bien sur cet auteur, ma curiosité a été piquée mais ça ne le fera pas avec cette nouvelle. Pas totalement. Toutefois, d'autres de ces livres me tentent énormément (La poupée aux yeux de verre, Vivre/Mourir, Le cri des papillons, Extraction... à peu près tous du coup !) et je ne vais donc pas m'arrêter là.



C'est assez difficile de parler de cette nouvelle car tout réside dans le mystère justement. Moins on en sait avant de la lire, plus on l'appréciera ! Mais je peux au moins parler de ce qui m'a plu et de ce qui m'a le moins plu.



L'histoire en elle-même ne m'a pas "dérangée" dans le sens où c'est très sombre comme récit, le narrateur souhaitant plus que tout mourir, et ses sentiments étant très palpables mais je n'avais pas de pensées sombres pour autant après lecture de cette nouvelle ! Ça touche quelque part, ça fait réfléchir et la fin encore plus. J'avoue que j'ai mis du temps à comprendre cette fin d'ailleurs, plusieurs jours je dirais, et encore, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi réellement. C'est un texte où la fin remet tout en question et je la trouve assez "flou", dans le sens où on pourrait se faire chacun sa propre idée de ce qui arrive au narrateur. Je ne sais pas si c'est voulu ou non, mais ça peut être vraiment pas mal si l'on discute à plusieurs sur cette nouvelle !

Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est avec le choix de la narration. Souvent, l'auteur utilise la deuxième personne du singulier mais aussi la première, et je trouve cela assez déroutant. J'ai eu du mal à m'y faire au début, finalement c'est plutôt bien passé mais je ne comprends pas pourquoi ce changement de temps à autre. Sans doute la fin a-t-elle un rapport avec cette façon de procéder...



Je pense que je suis simplement passée à côté de cette nouvelle, sans en être déçue pour autant. C'était peut-être trop poétique pour moi, j'ai sans doute besoin de lignes plus directes pour vraiment m'imprégner d'une histoire et la comprendre pleinement... Je ne sais pas. Ce que je sais, en revanche, c'est que celle-ci provoque forcément quelque chose chez le lecteur. On ne peut pas en ressortir totalement indifférent, tant par son sujet que par le style d'écriture.
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La poupée aux yeux de verre

J’ai plus qu’adoré l’ecriture Cet auteur a une plume fabuleuse. L’histoire est prenante dès le début on ne sait plus en décrocher tellement il est addictif.

Par contre je trouve qu’il faut savoir lire entre les lignes de l’auteur car tout n’est pas limpide l’histoire vous devez aussi vous l’a crée enfin à mon sens après je lis beaucoup mais je suis loins d’être une critique de livre pointu. À mon sens le livre est un peu court il aurai mérité d’etre approfondi mais aussi non très jolie découverte pour un jeune auteur plein d’avenir
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Sans jamais te retourner

Dans cette nouvelle, les phrases s’enchaînent à un rythme soutenu, les paragraphes sont tassés et les chapitres courts. On sent l’urgence au milieu des lignes comme si le narrateur avait peur de manquer d’air pour pouvoir tout nous dire, tout nous expliquer. Il faut faire vite avant de ne plus en avoir la capacité.

On comprend instantanément l’importance du jour à venir.



Que ferais-je de ma journée si je savais que ce devait être la dernière ?

Ici, la situation se montre rapidement plus compliquée que cela. Il va être question d’une dernière journée, mais pas n’importe laquelle ni pour n’importe qui.

On a dans un premier temps la sensation que c’est une décision mûrement réfléchie, mais, petit à petit, on comprend que rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît au premier abord.



Se réveiller tous les matins avec l’envie de mourir doit être un sentiment terrible. Comment faire face ?

Tout stopper n’est pas une décision facile à prendre. Et même quand elle est prise, tout ne dépend pas forcément de nous non plus.

« Pourquoi moi !» voilà bien une question à laquelle il semble difficile de répondre au moment où elle est posée dans le livre. Pourtant, plus les pages se tournent et plus une ébauche de réponse se profile.

Même si l’on finit par connaître le pourquoi du comment, impossible de juger personne tant la situation qui en résulte est douloureuse.



Que souhaiter d’autre que mourir quand on se trouve dans une impasse ?

Face à un mur qui semble infranchissable, devant des problèmes insurmontables, une situation insoluble, il devient bien difficile de voir les bons côtés.

Il est des moments ou la possibilité de passer à autre chose n’existe plus. Nul retour en arrière n’est envisageable. Il ne semble plus y avoir aucun espoir, alors à quoi bon insister ?

Où trouver la lueur nécessaire pour avancer un jour de plus, puis un autre ? Et dans quel but ?

Quand même vos proches ne vous sont d’aucun secours, et pour cause, il ne reste plus rien à quoi se raccrocher.



Quel paradoxe que de vouloir mourir tout en gardant en soi la flamme improbable de l’espoir !

Quel dur mélange que celui de l’amour qui se mêle à la culpabilité et à l’envie d’en finir !

Le tout en se disant que, peut-être, une autre solution se présentera, mais avec la conscience que ce n’est qu’illusion et qu’il vaut mieux en finir maintenant.

« Car la vie, elle est comme ça, elle ne laisse jamais de chance à l’espoir. »



Comme à son habitude, Tony nous emmène dans la tête, dans les pensées les plus intimes de son personnage anonyme.

Qui est-il ? Un inconnu ? Un proche ? Moi-même ? On peut tout imaginer alors que le texte jongle entre le je et le tu pour se terminer en ils. En toile de fond, elle est toujours là, bien présente qui attend son tour.

L’écriture est une nouvelle fois toute en sensibilité et d’une grande fluidité. Elle nous fait entrer avec une facilité déconcertante dans la mélancolie du narrateur avec une grande pudeur et beaucoup d’émotions.



Ce texte est à la fois triste et beau.

Un vrai cri d’amour, un vrai geste d’amour.

Quand il n’y a rien d’autre à faire, rien d’autre à espérer, il faut accepter de laisser partir quelqu’un qu’on aime même si ça fait mal.

Mais en sommes-nous tous capables ?

Cette histoire m’a inévitablement fait penser à un fait divers qui occupe les journaux régulièrement et qui déchaîne les passions. Mais qui détient la bonne réponse ?

Chacun son chemin, chacun sa vision des choses. Quoi qu’il en soit, la situation est difficile pour tous. Le résultat est le même, la souffrance n’épargne personne.

Aimer, oui, tenir à quelqu’un c’est évident, mais le retenir à tout prix, envers et contre tout, contre lui-même, contre sa propre décision ? En a-t-on vraiment le droit ? Chaque humain n’a-t-il pas le droit d’être maitre de son destin ?



Le texte est court, les questions se bousculent quand même et vont bien au-delà du thème du suicide.

Je pense qu’on pourrait parler longtemps de ce sujet sans réussir à obtenir un compromis, car il touche à l’affect et, là, chacun avec sa propre sensibilité aura sa réponse toute personnelle.

Aujourd’hui, je serai bien incapable d’être certaine de la mienne.

Alors dans le doute, ne jugeons pas celle des autres.





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Extraction, tome 1 : La naissance

Je ne sais pas par où commencer pour présenter ce livre. Son auteur? Je vous annonce que c'est mon coup de coeur OFFICIEL pour 2017. Un talent fou qui a fait vibrer mon âme de lectrice fan de thriller mais pas du tout proche des écrits "glauques". Il a fissuré ma résistance!!!!!!!



L'histoire est un plongeon chaotique dans les pensées ténébreuses d'Ugo, le personnage principal.

C'était carrément une intrusion dans sa tête. J'ai été gênée, dérangée et perturbée. Tant que cela? OUI



L'obscurité dans tous ses sens règne dans ce roman. J'ai vite fait connaissance avec Ugo, séquestré dans une minuscule pièce. La claustrophobe en moi n'a pas tenu plus de 5 minutes et a posé le livre. Je suffoquais. Quelle torture !!!! [Tony Perraut, quand vous passerez par là, vous comprendrez mon retard 👀 ]

C'est tellement bien décrit, je vais sûrement répéter tout au long de cette chronique, mon admiration pour la plume de l'auteur.





Je ne sais pas pour vous, mais moi quand j'ai vu la couverture du livre : j'ai eu des nausées. Le titre m'a rappelé le dentiste (allez savoir pourquoi ! lol . Le mot "naissance" m'a annoncé une fin positive: les deux riment avec douleur. non?

Bizarrement, le regard ne m'a pas du tout interpellée. C'est neutre : ni tristesse, ni violence.

Le résumé, par contre, était prometteur. Je ne regrette pas d'avoir pris sur moi et continuer la lecture du roman.



J'avoue que j'ai pris beaucoup de temps pour publier ma chronique. Je ne fais pas dans l'express, sorry !. J’écris avec le coeur. Quand je ne me sens pas bien, je m'abstiens pour ne pas transmettre des bêtises. J'aime donner de la vie aux mots et écrire ce que je ressens réellement.



J'arrête de raconter ma vie et je continue ...





Ugo, se retrouve coincé dans un espace clos. On va vivre avec lui dans cet endroit morbide qui sent le moisi et la sueur ( je le vivais donc je me permets hein?) Il écrit des citations sur le mur, il écrit, il n'arrête pas d'écrire. (Les chasseurs de citations seront ravis).



Le monologue va t'enfoncer toi aussi, lecteur ! Tu vas te retrouver à sa place, à poser des questions. Pfff, perturbant? C'est peu de le dire. Tu vas connaître son histoire: enfant adopté par des parents "indifférents. Il a perdu sa copine dans un accident de voiture. C'est un personnage triste, blasé voire... perturbé.



Puis ... Scarlett intervient. Elle aussi est séquestrée. J'ai cru que j'allais souffler un peu, changer d'histoire. Malheureusement, Scarlett aussi a vécu et vit un enfer. L'alternance entre les deux personnages est un supplice.



Perdue dans les pensées d'Ugo, je ne faisais plus la différence entre le réel , ce qu'il vit et l'irréel , ce qu'il se rappelle, ce qu'il se dit, ... Perdue perdue perdue mais tellement "dedans" , je fusionne avec le personnage pour essayer de découvrir la vérité et avoir des réponses à mes questions.



Ugo peut être toi ou moi. Mon Dieu : la folie fait peur. Les délires sont maléfiques. Ce sont les seuls mots pour décrire ce que je ressentais.



La fin est explosive parce qu' inattendue et je le dis en souriant !





On ne croise pas ce genre de thriller régulièrement. L’histoire est originale.

Unique , oserai-je dire.





Si tu es amateur de thrillers psychologiques classiques ou juste un novice, prépare-toi à partir dans tous les sens dans ce livre. Tu seras peut-être déçu! Si comme moi, tu fonces pour découvrir, je t'invite alors à lire "Extraction La naissance" pour le simple plaisir de savourer cette plume angoissante et déroutante à la fois.





Quand je pense que certains évitent les auto-édités pour telle ou telle raison, je reste sans voix. Je ne croise que des pépites depuis des années.










Lien : https://monboudoirdelivres.b..
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Sans jamais te retourner

Avis de Lectrice

Cette nouvelle, c’est la dernière journée d’un homme qui va mourir et le sait. On le suit dans ce qui semble être ses dernières manies quotidiennes, ses derniers instants qu’il se choisit lui-même . Ce personnage c’est un inconnu dont on ne connaît presque rien. MaiS on s’en moque, Il ne s’agit pas ici d’une histoire à proprement parler mais plutôt d’une hymne en mémoire aux personnes qui se sont données la mort.

Si vous êtes strictes dans vos lectures, ce petit côté inconnu peut vous déranger surtout que l’on passe du « je » au « tu » souvent dans la narration . Mais vraiment prenez de la distance et cherchez plutôt le vrai message de cette nouvelle .

Pourquoi certaines personnes décident-elles de se donner la mort ? Comment parviennent-elles à trouver la force de le faire ? Qu’est ce qui fait que la souffrance est telle qu’elles préfèrent s’en aller définitivement ?

C’est ce que va tenter de nous faire comprendre l’auteur auprès de ce personnage qui nous touche évidemment .

On ressent tout au long de l’histoire cette urgence où les mots s’entrechoquent et ne cessent d’accélérer le rythme.

On ne peut que sortir bouleversé de cette nouvelle d’une force incroyable pour un si jeune auteur.

Le sujet est maîtrisé et abordé d’une façon poignante .

« Le suicide ! Mais c’est la force de ceux qui n’en ont plus, c’est l’espoir de ceux qui ne croient plus’ c’est le sublime courage des vaincus. » Guy De Maupassant

Nouvelle de 54 pages disponible au prix de 3,99€ en format papier .
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Le cri des papillons

Comment, sans peiner l'auteur, vous expliquer pourquoi je n'ai pas aimé ce livre.

Tout d'abord j'ai trouvé que l'histoire était confuse, j'ai eu beaucoup de mal à suivre les délires du personnage ; j'ai également perdu mon repère temps ; toute cette succession de phrases ne m'a pas permis de savoir ce que l'auteur voulait démontrer. Je n'ai eu aucun empathie pour le personnage ... c'est plat ... Très très déçue ...
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La poupée aux yeux de verre

Et toi, tu veux jouer avec Mortifère ?



Un livre qui fait réfléchir, qui sort des zones de conforts habituelles.

Le roman qui fait peur mais dont on doit avoir dans sa bibliothèque.

Quelle horreur à découvrir nous prépare encore Tony ?
Lien : https://youtu.be/WHBymohuD8I
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La poupée aux yeux de verre

J'ai déjà lu Sans jamais te retourner du même auteur avec lequel j'ai eu un peu de mal à comprendre l'intrigue et à vraiment m’imprégner de l'histoire mais en ayant aimé un minimum malgré tout. Tony Perraut a une plume intrigante, j'ai donc voulu retenter avec un autre roman, d'autant plus que beaucoup me faisaient envie de par leur résumé. Bizarrement, j'ai exactement le même ressenti avec ce second roman.



Je ne saurais pas vraiment faire de résumé tant ce texte est unique. On découvre différent point de vue, à différentes époques, mettant en commun Mortifère, la poupée de cire aux yeux de verre si particulière. On la découvre d'abord avec Marie en 1942, en pleine guerre. Puis avec Rose, en 2005, petite fille séquestrée par son propre père dans un hangar. Par la suite, on fait un gros bond dans le futur en découvrant Rose devenue femme et très perturbée par son passé...



J'ai réellement accroché à partir du moment où Rose et Ruth sont entrées en scène. C'est tellement touchant et poignant. Ces deux petites jumelles qui sont enfermées dans deux cages dans un hangar, par leur propre père, et qui sont séparées par la suite, ne restant plus que Rose. Qu'est devenue Ruth ? On se pose la question tout au long du roman, finissant par y trouver une réponse surprenante. En attendant, on découvre la vie malmenée de Rose, séquestrée, violentée et affamée par son propre père. La narration est un peu bancale, on passe de la première personne du singulier à la deuxième, puis à la troisième, et ainsi de suite. Ça change régulièrement. De ce fait, on ne sait pas toujours qui parle en narrateur, si c'est la poupée ou bien Rose. Suivant le contexte, on finit par le savoir, mais ce n'est pas flagrant dès le départ, c'est parfois perturbant. Malgré tout, les mots employés sont forts et bouleversants. Certains passages, notamment quand il est question de douleur psychique, sont éprouvants. De plus, les chapitres sont courts, ce qui rend la lecture assez facile. J'ai énormément accroché pendant les trois quarts du roman, l'intrigue étant bien ficelée malgré les changements de point de vue perturbants et tout donne envie de connaître la fin. On veut savoir ce qui est arrivée à Ruth, comment Rose s'en sort par la suite et les effets qu'a Mortifère sur le long terme...

J'ai adoré ce que j'ai lu, jusqu'à arriver à la fin où je n'ai pas spécialement compris de quoi il retournait. Encore une fois, malgré l'envie constante de poursuivre ma lecture, la curiosité qui prenait le dessus sur les petites erreurs et un récit très touchant, je pense être passée à côté de ce roman. J'ai compris l'ensemble du roman ainsi que le message qu'il véhicule, je pense, mais je n'ai pas compris cette fin, ce revirement radical. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne l'ai pas du tout vu venir !



Rose est un personnage développé à la perfection. Avec des chapitres et un roman assez courts, l'auteur nous livre un personnage torturé dès son enfance, avec des mots qui vont droit au cœur du lecteur, qui touchent et qui blessent pendant un temps. On vit avec elle son calvaire, qu'elle soit enfant ou adulte.



En bref, l'auteur nous offre une intrigue sombre très poignante à travers un personnage torturé bouleversant. Le style d'écriture est particulier, poétique. Je suis passée à côté de la conclusion mais je n'en ressors pas totalement déçue (un peu, quand même, parce que j'aurais aimé comprendre la fin) grâce aux émotions qui se dégagent de cette histoire et de l'addiction qu'on peut facilement avoir dès que l'histoire de Rose commence.
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La poupée aux yeux de verre

Honnêtement je suis quelque peu embêtée par ce roman et le fait de vous en livrer un retour juste et digne de ce nom me paraît difficile.

Que cela soit clair je n'ai jamais mais alors jamais rien lu de tel... Je m'excuse d'avance auprès de Tony Perraut, ce retour se veut personnel et je vous invite sincèrement à découvrir son texte pour vous en faire votre propre avis.

J'ai un profond respect pour la démarche artistique de l'auteur et je le félicite d'ailleurs d'avoir osé aborder ce genre de thématique et d'en avoir publié un livre, en auto-édition.

J'étais très attirée par la couverture (totalement magnifique) et l'idée de suivre une poupée dans un roman, me mettre à sa place et prendre plaisir de me confronter au Mal. J'avais peut-être alors trop d'attentes ou des idées différentes sur ce que j'ai réellement pu trouver au final dans ce bouquin. Ce roman est carrément unique, ça c'est certain.

J'ai été complètement perturbée par le style de l'auteur, on sent la volonté de vouloir bien faire et le désir de rendre son texte particulier et poétique mais je n'ai pas adhéré. Les nombreuses répétitions, probablement utilisées dans un but stylistique m'ont agacée et j'ai trouvé le texte trop pauvre au niveau du vocabulaire et de la construction pour se permettre ce genre de lourdeurs.

J'ai été aussi dérangée par les changements successifs d'époques, de lieux, de narrateurs (parfois 3 dans le même paragraphe...) ou d'interlocuteurs. J'avais la tête qui tournait, impossible pour moi de trouver une unité rassurante à laquelle me raccrocher et du coup je n'ai pas été plongée dans l'ambiance que l'auteur a voulu instaurer et je n'ai ressenti aucune émotion face à ses mots (et j'en suis la première désolée.)

Si le thème de la personne meurtrie qui a souffert et qui doit faire avec et vivre malgré tout est une bonne idée, je l'ai trouvée surexploitée. Entre maladresses, incohérences ou non-sens j'hésite et je crois que je n'ai pas tout compris... Je passe complètement à côté de l'univers de ce livre, déçue de ne pas avoir été rassasiée par la vie de la poupée mais perdue dans cette juxtaposition, et mise en abîme de textes et cette fin très perturbante, dérangeante que j'ai vécue avec distance et froideur...

Certains paragraphes plus philosophiques sont intéressants et je souligne que l'imaginaire très fort de l'auteur mérite d'être mis en avant. Ce roman court se lit très vite si vous avez envie de le découvrir, vous pouvez passer une soirée avec Mortifère, la poupée aux yeux de verre, leitmotiv infernal du roman. Je lirai un autre livre de Tony pour voir si on est définitivement incompatibles ou non mais je l'encourage vivement à continuer d'écrire car on sent qu'il y met ses tripes et que cela doit lui procurer un bien fou, j'ai trouvé ses remerciements très touchants.
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La poupée aux yeux de verre

C'est le deuxième livre que je lis de Tony Perraut après avoir lu "le cri des papillons". J'ai eu la chance de le rencontrer au salon du livre et je le remercie pour sa joie, sa gentillesse, son sourire.



Pour ce roman je dis whaouu!!

J'ai tout de suite été plongé dans cette histoire assez sombre.

Une histoire marquante où l'horreur psychologique prend le dessus. On plonge dans l'histoire de jumelles (Ruth et Rose) qui sont détenues par leur propre pére qui est d'une violence inouïe, avec la petite cerise sur le gâteaux, qui est un point machiavélique avec une poupée qui leur dicte leur conduite.



N'oubliez pas de fermer les yeux de vos poupées avant de vous endormir.



Un excellent roman. UN COUP DE COEUR.🥰

Je le recommande vivement.



Hâte de lire et l'ange qui tomba qui sera disponible le 20 avril.



Merci à toi Tony Perraut pour ses bons moments de lecture et ta gentillesse.
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La poupée aux yeux de verre

Si vous aimez les thrillers psychologiques vous ne serez pas déçus. Entre rêves, hallucinations et réalité, Tony Perraut vous fait entrer dans la vie de Rose et de Mortifère, la poupée aux yeux de verre. J’ai trouvé le mélange entre suspense, horreur et gore très intéressant. Les chapitres sont très courts ce qui rend la lecture addictive et très fluide. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Dans cette histoire on découvre donc l’histoire de Rose qui est une jeune fille maltraitée par son père qui l’enferme la plupart du temps dans une cage. Mortifère est sa seule amie depuis que sa sœur jumelle et elle ont été séparées. Les horreurs qu’elle vit au quotidien la détruisent petit à petit mais Mortifère, sa poupée, sera sa confidente et sa conseillère. L’histoire tourne autour de la vie de Rose et de la relation qu’elle a avec cette poupée. Je dois dire que je me suis rapidement laissé emporter par la plume de l’auteur. Des paroles fortes et remplies d’émotion avec une pointe de poésie. C’était une lecture très agréable en dehors des moments de tortures et du côté parfois un peu gore. L’histoire en soi est très troublante. Mortifère et Tony Perraut entrent dans votre tête et vous font revenir en arrière puis vous font avancer dans le temps. Avec tous ces flash-backs et ces évènements, on ne sait plus ce qui est vrai ou faux. Est-ce Mortifère qui nous manipule ? Elle nous parle et nous raconte son vécu. Est-ce un rêve ? Est-ce que Rose va se réveiller dans sa cage ? Est-ce que ce sont des hallucinations ? On se pose toutes sortes de questions et j’ai dévoré les pages pour arriver au dénouement final. J’ai trouvé l’histoire originale mais plus triste qu’effrayante. Les personnages m’ont beaucoup touchée. La douleur de Rose, sa fragilité et sa détresse se ressentent durant toute la lecture. J’ai eu pitié d’elle et cette fin m’a convaincue. Le talent de Tony Perraut n’est plus à prouver ! Donc si vous cherchez un thriller psychologique, plein d’émotion avec un plume addictive et touchante n’hésitez pas. C’est un roman qui sort du lot et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement je n’ai jamais aimé les poupées… Merci encore une fois à Tony Perraut pour ce service presse et pour cette superbe découverte ! Je ne sais pas pour vous mais ça me donne envie de dévorer tous les romans de cet auteur.

Bonne lecture et pensez à fermer les yeux de vos poupées avant d’aller vous coucher ! Belinda
Lien : http://bblog.eklablog.com/la..
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