AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Tristan Pichard (70)


Manon observe par la fenêtre de la cuisine les clignotements des gyrophares. Qu'est-ce qui se passe à la médiathèque ? Les gens ont enfin décidé de lire et il a fallu appeler la cavalerie pour protéger des bibliothécaires débordés ?
Commenter  J’apprécie          240
- Tu sais, un musée n'est pas fait pour qu'on s'y ennuie, mais pour voir le monde autrement.
Commenter  J’apprécie          170
C'est une des leçons les plus cinglantes de la guerre fameuse que pourtant les mortels encore aujourd'hui refusent d'apprendre : le sang appelle le sang, la vengeance annonce la vengeance et l'ultime vainqueur des guerres et des massacres reste toujours le sinistre Thanatos qui dans son repaire de nuit danse pour l'éternité sur les ossements des braves.
Commenter  J’apprécie          160
Je retourne à la rivière pour cuisiner le canard.
- Je n'ai rien vu, rien entendu, rien sentu ! se défend le palmipède. Foi de canard, je n'y suis pour rien dans cette histoire. Mais je sais qui a volé l'œuf, c'est un coup de...
Commenter  J’apprécie          140
Manon ne sait trop quoi penser de sa rencontre avec David. Elle est heureuse d'être tombée sur quelqu'un et de n'être finalement plus seule dans cette ville statufiée, mais elle aurait préféré quelqu'un d'autre. Un adulte par exemple, quelqu'un qui puisse la conseille, lui expliquer la situation... Quoique, elle le sait par expérience, les adultes croient avoir des réponses à chaque question alors qu'en fait ils ont juste des idées arrêtées sur tout.
Commenter  J’apprécie          80
- Commençons par l'un de deux qui nous préoccupent le plus. Je veux bien sûr parler de cette atrocité qu'est le verbe ... mourir.
Le comte [de la Langue de Bois] prit un air dégoûté, comme si de prononcer ce mot lui mettait le coeur au bord des lèvres.
[ ... ]
Par exemple, au lieu de : "Votre mari est mourant", il serait plus approprié de dire : "Le pronostic vital de votre conjoint est engagé."
Commenter  J’apprécie          70
Ignorant l'agonie de sa mère, Olympe en rajouta une louchée :
- je vais bientôt être une Jurons. Il est normal que je parle comme eux, crénom de ____ de _____ à ______ ! Et franchement, c'est bien plus marrant que l'Imparfait du Subjonctif : qu'ils ployassent, que nous moulussions, que tu dusses... Franchement, nous devrions faire comme eux et nous des surnoms affectueux. Je pourrai appeler papa le balai à ____, non ?
Commenter  J’apprécie          70
La vieillesse forme une voie d'eau dans votre âme qui ne cesse de vous entraîner vers le fond
Commenter  J’apprécie          60
- Tu sais que les enfants doivent respecter leurs aînés? T'apprends quoi à l'école?
[...]
Encore un trouduc, ça se confirme. Manon le regarde droit dans les yeux avec le même sourire qu'un bulldozer.
- Je vais réveiller Valérie et on lui demandera ce qu'elle en pense, ok?
- T'es douée pour faire chier le monde, ronchonne Stéphane.
- Voilà ce que j'apprends à l'école, lâche Manon avant de replonger le nez dans son bol.
Commenter  J’apprécie          62
Il a pas compris ce qu'a dit not' chef, j'crois bien ! aboya l'autre. Plus d'exceptions, plus de règles, la liberté pour tous ! Fini les taxes sur les accords, les impôts sur les conjugaisons, les redevances sur les figures de style ! A bas les privilèges !
Commenter  J’apprécie          60
A l'idée de rendre malade tout le monde, c'est moi qui l'étais, malade.
Commenter  J’apprécie          50
Je laisse la hulotte à sa garde nocturne,
Tout le monde sait qu’elle se verrait bien
Diriger la basse-cour à la place de Crête-Rouge.
Ca n’en fait pas forcément une voleuse de plumes…
Commenter  J’apprécie          50
Où mon père m'annonce que je vais faire mon entrée dans le grand monde

Comment j'ai rencontré cette (...) d'Olympe ? Je sais, je sais, ça commence mal. Dès le début, au sixième mot. Que faire ? La vulgarité, c'est une histoire de famille. Non seulement, on est comme ça, à dire des jurons à tout bout de champ, mais c'est même notre marque de fabrique, notre gagne-pain, notre image de marque. Si c'était mon père qui racontait cette histoire, il en aurait mis un dès le premier mot. C'est certain. D'ailleurs, ce matin-là, quand il a fait irruption dans la salle d'armes, il ne s'en est pas privé. Je l'entends encore avec sa grosse voix : «(...) de (...) de ça c'est une (...) de bonne journée qui s'annonce !» Quatre jurons dans la même phrase, pas mal, hein ? Un vrai champion.
Maintenant que je suis vieux et que ma situation n'est plus la même, j'ai changé ma manière de causer. Je suis beaucoup moins grossier que dans mes jeunes années. Bien obligé. Autour de moi, on ne supporterait pas que je me laisse aller à parler comme le faisait mon père. D'ailleurs, pour peu qu'un de mes rejetons tombe aujourd'hui sur ce manuscrit, il serait capable de barrer, de raturer, de biffer sans remords tous les mots qu'il n'estimerait pas dignes de moi. Comme si je n'étais pas assez grand pour savoir comment je dois écrire !
Si je prends la plume, confortablement installé sous mon édredon, ce n'est pas pour raconter mes vieux jours. Sans intérêt tout ça, j'en ai peur. Non, mes aventures quand j'avais seize ans sont bien plus amusantes. Comment un jeune homme a manqué de finir dévoré par des chiens, a échappé aux galères royales, a survécu à deux cérémonies de mariage, trois rencontres avec des dragons, une meute de révoltés sanguinaires, un complot machiavélique et quelques duels à l'épée ? Voilà qui est autrement plus palpitant.
Si je disais que je me cache pour écrire, on ne me croirait pas, et pourtant ! Le bon Gaspard ouvre l'oeil. Il s'inquiète pour moi, le brave homme. Surtout, il craint que mes enfants ne lui reprochent de me laisser me fatiguer. Ce domestique fidèle, comme ma (trop) nombreuse descendance, ne comprendrait pas que je veille la nuit pour couvrir du papier avec des histoires d'un autre siècle, celui où je suis né.
J'ai caché mon matériel - papier, crayons et écritoire - sous mon lit. J'ai fait le mort jusqu'à ce que ce que Gaspard vienne vérifier que je dormais bien. Une fois que j'ai entendu ses pas s'éloigner dans le couloir, j'ai aussitôt rallumé la chandelle pour me mettre à l'ouvrage.
Commenter  J’apprécie          50
- Quelle honte pour la famille de l'Imparfait du Subjonctif d'avoir une fille aussi dévergondée !
- Ils ne sont même pas mariés ! Quelle époque ! il est fini le temps où une jeune fille arrivait à l'infinitif devant l'autel...
- Maintenant on se conjugue dès le premier soir ! Avec ces bons à riens de Jurons, ça ne m'étonne pas. Une famille pareille !
Commenter  J’apprécie          50
Il y aura toujours quelqu'un pour te faire caca sur la tête.
Commenter  J’apprécie          40
Et à l'instant où les muses m'ôtent toute voix, où elles font clore mon luth et taire mes yeux, mes dernières pensées vont à Ulysse épuisé d'épreuves qui s'échoue sur la plage d'Ithaque. Les vagues lèchent son corps, le sable crisse sous sa main. Il est en vie.
Commenter  J’apprécie          30
A. Dans les récitatifs, on chante comme on parle, avec les mêmes intonations.
[...]
B. Les airs dépeignent l'état d'esprit du personnage.
Commenter  J’apprécie          30
- Dites-moi Homère, comment avez-vous trouvé ma version des aventures de Persée ?
- Tu as bien dit ce qu'il y avait à dire même si je ne l'aurais pas dit comme cela.
Par exemple .....
...................
- Je trouvais ça amusant, se justifie Acamas.
- Oh, mais ça l'était ! le rassure Homère. Je te dis juste que, moi, je m'y serais pris autrement.
Est-ce vrai que ta mère fait le meilleur gâteau au miel de toute la Grèce ?
Commenter  J’apprécie          30
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, les compléments d'objets directs à la lanterne ! chantait la foule au-dehors.
Commenter  J’apprécie          30
Hé, oh !
Écoute le flow
Le flow de Théo,
T.H.É.O !
Des gringalets, on est les rois,
King Anatole, ma mèche et moi !

Voilà, c'est tout. Je décrète ma carrière dans le hip-hop terminée.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tristan Pichard (249)Voir plus

Quiz Voir plus

Fahrenheit 451

Qui en est l'auteur?

George Orwell
Aldous Huxley
Ray Bradbury

10 questions
830 lecteurs ont répondu
Thème : Fahrenheit 451 de Ray BradburyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}