Dans le cadre de nos apéros-littéraire de l'ALP, nous avons choisi de lire ce livre. Pour ma part, voilà bien longtemps que je voulais m'attaquer à Musso. C'est chose faite !
Et puisqu'il s'agit là d'une lecture commune, il est logique d'en faire une chronique commune.
C'était amusant de voir qu'au début tout le monde était assez d'accord de dire que la lecture était plaisante et agréable mais quand la discussion s'est réellement engagée, nous avons très vite senti que chacun avait au final une petite arrière-pensée. Un de ces livres passe partout mais qui ne passe pas si partout que ça lorsqu'on s'y penche de plus près.
Un livre qui, en prologue, balance un projo sur une tuerie. Un homme entre dans une université avec une arme et tire sur tout ce qui bouge.
François, professeur s'en sort in extremis mais blessé et se retire, avec sa femme, dans leur maison de campagne. Une petite vie tranquille jusqu'à l'arrivée de Ludovic...
Et tout commence par le banal vol d'une tasse...
Un sentiment d'oppression qui monte crescendo. Une sensation de quelque chose tout gentil, tout tranquille qui va se transformer. Un tableau idyllique qui se noircit petit à petit mais qui comme un soufflé a la fâcheuse tendance à redescendre !
Isabelle a bien aimé les revirements de situation auxquelles elle ne s'attendait pas.
Patricia a été très vite dans l'histoire, a beaucoup aimé mais a assez vite compris comment ça allait tourner. Marion, elle, a eu du mal avec les 3-4 premiers chapitres mais a été, ensuite, happée par l'histoire.
Marie a trouvé que le style était agréable, que la plume était bonne mais a eu l'impression d'un copié-collé du début de "La maison près du marais" de Herbert Liebermann.
Gilles, pas trop son truc les huis-clos psychologique mais a trouvé le style efficace.
Pour ma part, j'ai super croché au début mais me suis essoufflée en cours de route. Trop de rebondissements non nécessaire et pas convaincue par la fin.
Ces remarques de chacun ont bien entendu ouvert un grand débat et c'est là que les arrières pensées sont apparues.
Il en est ressorti que Mathilde aurait dû être mieux travaillée comme personnage ainsi que François, d'ailleurs. Qu'on s'attache peu, voir pas aux personnages. Qu'il s'agit là, paradoxalement, d'un roman psychologique qui manque de psychologie...
Que la première partie est un peu longue. Que les retournements de situations sont peu crédibles et qu'il y a surtout pas mal d'incohérences que je ne peux malheureusement pas vous décrire ici sans risque de spoiler.
Bref, un livre qui n'a clairement pas fait l'unanimité même si tout le monde a passé un agréable moment. Un livre qui nous a surtout permis d'échanger de manière fort intéressante !
Votre avis reste, comme toujours, le meilleur. A vous de me dire ce que vous en avez pensé. Serai curieuse d'élargir la discussion 🙂
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