AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Valérie Bel (79)


Valérie Bel
Marie, au fond de toi, tout au fond, tu sais ce que tu veux. Écoute cette petite voix. C’est elle qui a raison, même si elle ne dit pas la même chose que la raison, car c’est ta voix.
Commenter  J’apprécie          110
« Alors ce billet, tu m’y disais : ​“Ma chère Marie, ​Si notre professeur ​Avait pu lorgner sur ton postérieur ​Comme moi pendant un bon quart d’heure ​Nul doute que ta note d’oral eût été meilleure.” Je t’avais répondu : “Mon cul t’emmerde.” Le prof nous avait félicités. Toi pour ta sagacité. Moi pour la délicatesse de ma prose. Il nous avait offert de poursuivre notre correspondance épistolaire le samedi suivant, lors de deux heures de colle.
Commenter  J’apprécie          100
Elle se réjouissait de l’enchaînement des jours, ponctués par cette croisée des regards. Chaque minute qui passait lui était agréable car elle la rapprochait de l’instant de la rencontre.
Commenter  J’apprécie          50
Les couples qui durent ne sont pas ceux qui n'ont connu aucune épreuve, mais ceux qui ont su les surmonter ensemble.
Commenter  J’apprécie          40
Quand on aime vraiment quelqu’un, les tentations pour une autre finissent par se dégonfler toutes seules. On dit que l’amour rend aveugle. On dit ça pour dire qu’on ne voit pas les défauts de l’être aimé, mais je crois qu’il rend aussi aveugle aux beautés des autres.
Commenter  J’apprécie          40
Des tentations, tu sais, dans une vie on en rencontre toujours. Pas besoin de rencontrer l’improbable plus belle femme du monde. J’ai rencontré des femmes extrêmement séduisantes. Et comme je ne suis pas un ange, j’ai pu parfois être tenté. Mais l’amour de ta mère m’a toujours semblé le bien le plus précieux qu’il m’ait été donné de recevoir. Et pour rien au monde, pas même pour une nuit de plaisirs torrides, je n’aurais voulu risquer d’endommager cet amour.
Commenter  J’apprécie          40
C’était parce qu’il était un ange qu’il pouvait deviner ses conversations, apparaître et disparaître comme par magie, déployer une force surhumaine, avoir un regard si bon et si doux, l’apaiser comme par enchantement.
Commenter  J’apprécie          40
Cancer, ce mot était fatal, il charriait avec lui une menace létale, il drainait une odeur mortelle. Elle avait déjà si souvent entendu parler de gens emportés par cette terrible maladie.
Commenter  J’apprécie          40
Là, le manque d’Angel était permanent et aigu. Tel un aimant puissant ou un ogre vorace, la pensée d’Angel attirait et engloutissait toute son énergie, toute son attention. Sans lui, l’univers entier était privé d’intérêt, la vie, de saveur.
Commenter  J’apprécie          40
Certaines vérités sont insoutenables.
Commenter  J’apprécie          40
On ne défie pas les lois du Ciel sans risque.
Commenter  J’apprécie          40
Est-ce cela vieillir ? Se rendre compte que ses rêves sont restés accrochés à ses vingt ans ? C'était douloureux.
Commenter  J’apprécie          20
Les baisers sont des promesses. Une antichambre dans laquelle il fait bon patienter. Saturés d'un désir à nul autre pareil, que le passage à l'acte sexuel épuisera, ils sont parfois le moment le plus délicieux de l'amour. Il arrive que le désir, enserré dans un baiser, supplante en intensité la jouissance d'un orgasme.
Commenter  J’apprécie          20
On aimerait tous connaître les secrets du bon déroulé d'une existence. Mais c'est un secret bien gardé, noyé dans nos illusions communes.
Commenter  J’apprécie          20
Je me souvenais parfaitement qu'à deux ou trois reprises mon père avait évoqué le drame terrible que devait constituer la perte de mémoire pour un être humain. Il disait que l'homme est fait de son passé. Que l'avoir oublié revient à ne plus avoir d'identité. Pas de sens au présent sans passé mémorisé.
Commenter  J’apprécie          20
Les baisers sont des promesses. Une antichambre dans laquelle il fait bon patienter. Saturés d'un désir à nul autre pareil, que le passage à l'acte sexuel épuisera, ils sont parfois le moment le plus délicieux de l'amour. Il arrive que le désir, enserré dans un baiser, supplante en intensité la jouissance d'un orgasme. La force du désir tient à complexion. Elle implique un autre que soi. Pour jouir, une main droite, solitaire suffit. Pour désirer, autrui est requis. L'orgasme relève d'une certaine mécanique ; le désir d'un certain mystère, voire d'un certain art. Le premier sans le second est de peu de prix. Aujourd'hui, je sais combien j'ai attendu d'un homme qu'il me fasse désirer plutôt que jouir. A aucun je ne l'ai confié. Le demander en aurait sapé la possibilité même.
Commenter  J’apprécie          10
J'eus immédiatement envie de lui enfiler le string sur la tête, de l'étrangler avec le soutien-gorge et de lui crever les yeux avec les attaches du porte-jarretelles, mais c'était Noël et les trois enfants nous observaient, un peu gênés d'assister à ce déballage de dessous intimes.
Commenter  J’apprécie          10
Ce n'est pas rien une main qui se pose sur la vôtre. Cela dit quelque chose comme : "Je m'autorise ce premier contact de chair à chair, ce n'est que le début..." De votre côté, si vous n'avez fait aucun signe pour inviter la personne à faire ce geste, si vous n'avez donné votre consentement d'aucune façon tacite ou explicite, vous vous retrouvez dans une situation bien gênante : choisir entre reprendre votre main au risque d'infliger une rebuffade à votre interlocuteur ; ou la lui céder au risque de lui laisser croire qu'il peut se passer d'invitation préalable pour toucher ou posséder votre corps. Épineux.
Commenter  J’apprécie          10
Les peines de cœur font si mal. Je crois qu’on prétend qu’elles ne sont pas mortelles précisément parce qu’elles le sont un peu. Comme toi, j’ai éprouvé l’intolérable d’une absence ou d’un rejet. J’ai connu ce sentiment de n’être plus rien quand l’amour est mort. Je sais l’insondable douleur lorsque l’aimé emporte notre cœur et nous prive de son regard, où nous étions tout, l’unique, la plus belle, la plus désirée. Je sais le gouffre ouvert par ce regard qui se retire. J’ai vécu ces matins gris, mouillés de larmes, ces jours d’errance et de souffrance sans avenir.
Commenter  J’apprécie          10
On croit avancer, progresser. On se rend compte trop tard qu'on a souvent marché de nouveau dans les mêmes ornières, coiffé les mêmes oeillères et que ce que l'on prenait pour un trajet en ligne droite n'était que la boucle indéfiniment répétée du manège de la vie.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Valérie Bel (224)Voir plus

Quiz Voir plus

Stefan Zweig ou Thomas Mann

La Confusion des sentiments ?

Stefan Zweig
Thomas Mann

10 questions
70 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}