Vanessa Caffin

La quarantaine passée, Alice, après avoir intégré Normale Sup, réussi sa thèse et devenue traductrice littéraire, mène une vie qui semble bien réglée.

Son destin bascule le jour où cette femme fragile et solitaire, retrouve dans une vieille boîte à chaussures la correspondance de ses années lycée.

Pas plus que les lettres d’un certain Simon Mesnil qui le placent au rang de son premier amour, les autres lettres qui s’entassent dans la boîte, celles de Marianne et Florence, ne lui évoquent quoi que ce soit. Impossible pour elle de se remémorer véritablement ce qui avait pu les lier autant.

Une lettre plus chiffonnée que les autres attire son attention, une lettre de Marianne avec ces mots dont elle n’arrive pas à se détacher : « Elle dit que tu es un monstre, qu’elle a vu, qu’elle t’a vu faire… mais je ne veux pas la croire. Si tu étais un monstre, je l’aurais vu moi aussi. »

Trente ans plus tard, Alice est déterminée à mener l’enquête et à reconstruire le puzzle de son passé.

Impossible pour elle de vivre avec cette frustration et cette sensation d’avoir vécu pour rien.

La voilà donc partie sur les traces de ce passé dont elle n’a plus aucun souvenir. C’est d’abord auprès de son père qu’elle tente de se renseigner mais n’obtenant aucune réponse, elle essaie alors de retrouver la trace de ses amies. Mais la vérité ne se dévoile pas si facilement et plus les secrets de sa jeunesse refont surface, plus Alice sent la menace peser sur elle jusqu’à se sentir elle aussi en danger et n’avoir plus personne à qui se fier.

Avec une grande maîtrise, une plume légère et concise, Vanessa Caffin nous entraîne dans un thriller psychologique hors normes dont l’intrigue basée sur les secrets de famille et leur impact sur nos vies est absolument captivante et passionnante.

Avec ce personnage d’Alice, l’autrice explore toute la complexité et les sinuosités que peut emprunter notre esprit et le portrait psychologique qu’elle brosse est particulièrement saisissant et déroutant.

En parallèle à l’enquête que mène Alice sur ses amies, Vanessa Caffin en glissant quelques journées du journal intime d’Alice, des années 1989 à 1993, réussit à nous entraîner au plus près du délire et de la paranoïa du personnage avec une montée en puissance fabuleuse.

Il faut vraiment attendre les dernières pages pour connaître le dénouement de l’intrigue dans toute sa rudesse.

Avec la lecture de Biche, l’excellent roman de Mona Messine, j’ai fait connaissance avec Vanessa Caffin en tant que co-fondatrice de la maison d'édition indépendante et engagée Livres Agités, dédiée aux primo-romancières.

Vanessa Caffin que je remercie pour sa sympathique dédicace, est également réalisatrice et scénariste. Je viens de découvrir son talent d’écrivaine avec Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour, un talent qui m’a vraiment bluffée !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..

" Tu crois au destin ?

- Je crois au timing. "



Valentine et Tom se rencontrent , mais ce n'est pas le bon timing et tout se met en place pour que leur histoire d'amour finisse mal en particulier…

La première, fois, qu'ils se sont vus, c'était trop court, ils ne se sont pas parlé, la deuxième, Tom s'est comporté comme un gros( c... ), mufle, et la troisième …

Valentine n'y croit plus et Tom est obsédé par Elise, son ex-femme. Il n'arrive pas à digérer son "désamour", et est incapable d'envisager un futur , mais la vie a prévu autre chose pour eux.

Ecrit par un duo d'auteurs ( homme/femme ), ce roman ne m'a pas convaincue. Ça aurait pu être riche, cette alternance de points de vue masculin/féminin, d'autant que les deux personnages prennent la parole à tour de rôle, mais je n'y ai pas vu de "petit plus" , (comme dans " Come togheter" / "Jamais deux sans toi "de Lloyd& Rees ) .

Il se dégage de ces pages une espèce de grandiloquence , d'hystérie qui m'a profondément agacée et rend cette histoire complétement irréaliste.

Cela est dû aux caractères des personnages : ils en "font" trop , leurs réactions sont démesurées. Les auteurs les voulaient passionnés, moi je les ai trouvés complétement immatures et à côté de la plaque.

L'écriture ,aussi, participe à cette impression, parfois trop recherchée.

C'est dommage car certains passages sont savoureux, c'est ce qui m'a fait tenir !

J'avais déjà tenté l'expérience avec Vanessa Caffin ( et son "Russmore avenue") , lequel ne m'avait pas plus convaincue ... je crois que je vais arrêter l'aventure.

C'est un OLNI que ce roman, tellement il part dans des directions auxquelles ,je ne m'attendais pas.

Un peu de comédie de boulevard, un peu comédie romantique ( mais si peu), un peu de policier , et un peu d'Italie, c'est tout ce que je peux dire sans spoiler,..





Au fond d'une impasse privée parisienne, dans un beau quartier , se dresse la Villa Dupont . Son propriétaire, un vieil héritier, Henri Manning, moitié français, moitié anglais, et une poignée de domestiques, tous dévoués à leur patron. On a , entre autres, John, le majordome (qui a remplacé son père parti à la retraite ) et Alice la secrétaire, sans mari depuis deux ans, mais avec une petite fille au caractère bien trempé.

Au bord de la dépression, Henri Manning décide de retourner en Ombrie (Italie) où vingt ans plus tôt, il a laissé une jeune femme au pied de l' autel. Autant dire que là-bas, on l'attend avec des plumes et du goudron...(Enfin, presque, on est en Italie, pas au Far Ouest, encore que...).



C'est des histoires de disparition, ce que ça fait à ceux qui sont restés.. Et d'apparition, ce que cela provoque.

Se jouant des codes, Vanessa Caffin, va où on ne l'attend pas. Comédie, grosse farce, policier... L'avantage, c'est la surprise; l'inconvénient, c'est qu'on n'exploite aucun des genres littéraires à fond et que cela peut frustrer. Mon vrai bémol a été le caractère, les paroles et les réactions de la petite fille de six ans, qu'on s'attendrait plutôt à voir chez une adolescente de quinze ans..

Evidemment , le tout est hautement improbable, mais agréable à lire. (et surprenant!)

Les Heures de la nuit ne rattrapent pas celles du jour..

Famille je te hais

Piégée, captivée, puis perplexe et au final désappointée.

Cela commence tranquillou. Alice a des absences, des pertes de mémoire... Marc, son ami , le constate et se tient à ses côtés prévenant. Jusqu'au jour où dans un carton à chaussures des lettres la renvoie à son adolescence, des lettres où on la traite de monstre. Elle a occulté cette période et décide de reconstituer son passé.

Une famille atypique, une mère comédienne , tragédienne, violente, un père banquier, fou amoureux, une soeur ainée agressive et haineuse... Un couple parental à la dérive, coups, insultes, une mère alcoolique, une mère qui les abandonne...

Une remontée dans le temps, la mémoire est elle fidèle?

Un roman mené de main de maitre qui m'a captivée jusqu'au moment où j'ai lâché le fil et me suis retrouvée à la fin dans un noir absolu avec la sensation fort désagréable de n'avoir strictement rien compris. Dommage car l'écriture de l'auteure est percutante, le choix de la double temporalité original et accrocheur,.



Un grand merci aux éditions La Martinière pour ce partage via Netgalley

#Lesheuresdelanuitnerattrapentpascellesdujour #NetGalleyFrance !

En refermant ce livre, je me suis rendu compte que les heures du jour ont vite défilé avant que la nuit ne tombe... Et pour cause, j'ai dévoré le dernier livre de Vanessa Caffin !



Ouvrage lu d'une traite en seulement quelques heures, j'ai découvert un roman à l'écriture fluide où l'on observe Alice, notre narratrice, qui essaye de rassembler les pièces du puzzle de son adolescence dont elle ne garde aucun souvenir. Mais qui est donc la personne qui a pu lui écrire ce mot lui disant qu'elle était un monstre ? En se plongeant dans la recherche de son passé, Alice était loin de se douter que sa vie était fondée sur d'innombrables secrets de famille et de non-dits gardés pendant tant d'années. De quoi se demander si les révélations faites ne vont pas faire tomber dans la folie la jeune femme...



J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique où la tension s'élève d'un cran à chaque nouvelle découverte ! J'ai été complètement surprise par cette fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas et que j'ai même relue car je n'avais rien vu venir !



Je tiens à remercier les Babelio, les Éditions de la Martinière et Vanessa Caffin pour cette très belle rencontre qui a été un très bon moment d'échange. J'ai trouvé très intéressant d'en apprendre plus sur le travail d'écriture de notre auteure aux multiples facettes avec laquelle j'ai pu discuter très facilement après la rencontre. J'ai aussi été très contente d'avoir pu échanger avec l'équipe des Éditions de La Martinière qui est composée de passionnés.



Maintenant je n'ai plus qu'à découvrir Biche de Mona Messine, le premier livre de la maison d'édition Livres Agités fondée par Vanessa Caffin il y a quelques mois.

Traductrice littéraire en panne d’inspiration et quadragénaire solitaire, Alice n’a jamais accédé à la sérénité d’une vie sans soucis. Prisonnière d’un passé traumatisant auprès d’une mère actrice sans succès qui a brutalement quitté sa famille, elle vivote entre un petit ami platonique et un père blessé par le départ de son épouse. En retrouvant de vielles lettres, elle découvre qu’elle a tout oublié de l’existence de ses deux plus grandes amies de lycée, perdues de vue après un énigmatique et violent épisode. Intriguée, elle tente de renouer un lien avec ses amies et comprend que son passé est jonché de cadavres.

Un captivant suspense psychologique qui exploite très habilement paranoïa et angoisse.

Livre lu il y a deux jours.

J'en ai lu un autre depuis et je ne me souviens déjà plus de celui-ci.

Soit Alzheimer me guette, soit j'ai la mémoire qui flanche en ce moment, soit il n'est pas vraiment marquant.

Allez, un peu de concentration !

Oui donc, c'est l'histoire d'une journaliste trentenaire, Sara, à qui sa grand-mère fait des révélations.

Pendant la guerre, elle aurait eu une relation amoureuse avec un peintre et le père de Sara serait né de cette union.

Très troublant et étonnant vues les relations de ses grands-parents.

Sara décide d'enquêter et retrouve le fameux peintre.

C'est une histoire un peu tirée par les cheveux, qui tourne autour d'Alzheimer, autour de la folie.

Le tout manque un peu de cohésion et l'écriture n'a rien d'original.

Il y a énormément de clichés, les dialogues sont approximatifs et ce qui aurait pu être une histoire originale tombe un peu à plat.

Ça manque de maturité et d'une construction solide.

Dommage, l'idée était bonne et la fin surprenante.

Nous sommes en 2020, à Paris. Alice, traductrice littéraire, 45 ans, retrouve dans une boîte à chaussures, les lettres que lui écrivaient ses deux meilleures amies, Marianne et Florence ainsi que son premier amour, Simon, alors qu'elle avait 15 ans. Elle n'a plus de souvenir de cette période et ne sait pas pourquoi ils n'ont pas gardé contact. Elle décide de renouer avec eux et part à leur recherche. Elle découvre que Marianne s'est suicidée à 24 ans en laissant 3 lignes haineuses et une pensée, exactement comme Florence qui s'est tuée à 35 ans. Alice est persuadée qu'elles ont été assassinées et décide de chercher la vérité mais que va-t-elle découvrir et sera-telle en mesure de la supporter?

Voilà un excellent thriller psychologique comme je n'en avais pas lu depuis longtemps, qu'il est difficile de lâcher pour vaquer aux occupations quotidiennes. L'auteure alterne les chapitres consacrés aux découvertes d'Alice de plus en plus angoissantes avec ceux où elle se remémore ses souvenirs d'adolescente, battue et violentée par sa mère Adèle, qui ne supportait pas d'être une tragédienne ratée et qui abandonnera sa famille alors qu'Alice avait 18 ans. Elle nous fait sombrer avec Alice, nous perd dans un labyrinthe de questions, laisse les apparences nous tromper jusqu'à un final percutant qui m'a complètement scotchée. J'ai d'ailleurs dû relire les dernières pages pour être sûre d'avoir compris puis les indices semés par Vanessa Caffin me sont revenus en mémoire et ont trouvé leur pertinence à la toute fin.

L'écriture est très fluide, l'intrigue est rythmée, la tension monte au fur et à mesure qu'Alice se rapproche de la terrible vérité. J'ai été complètement happée par ce roman diaboliquement bien construit.

#Lesheuresdelanuitnerattrapentpascellesdujour #NetGalleyFrance

Ce roman nous raconte le quotidien des habitants d'une résidence dans un quartier privilégié d'Hollywood. Nous partageons leurs amours, leurs joies, leurs disputes, leurs problèmes. Les dialogues sont plutôt amusants; ce roman comprend quelques bons mots et réflexions, de l'humour aussi au dépend des américains et de leur inculture. Les personnages sont attachants et assez solidaires. On est très loin de l'indifférence de la plupart des immeubles de nos grandes villes.

Un ton résolument léger malgré les problèmes évoqués.

Une lecture facile et plutôt agréable.

Alice, qui approche la cinquantaine, retrouve chez elle une vieille boîte dans laquelle elle a conservé des lettres qu'elle échangeait avec ses amies quand elle était ado. Dans un premier temps, elle est émue par cette correspondance enflammée qu'on peut entretenir quand on a cet âge. Mais après coup, elle est surprise. ces deux jeunes filles, Marianne et Florence, qui semblent être ses plus proches amies, elle n'en conserve pas de souvenir...

Elle sent qu'il y a une blessure qui l'a poussé à tout effacer de sa mémoire. Elle va alors chercher ses deux anciennes amies pour essayer d'avoir des réponses. Mais ce qu'elle découvre la plonge dans l'horreur. Plus elle se rapproche de la vérité, plus son corps semble vouloir l'en éloigner....Le lecteur plonge avec Alice dans une paranoïa...le père, la mère, tout semble suspect, tout résonne...et il y a ce passé qui semble si près et si loin à la fois.

Dès les premières pages, la tension est telle qu'il est difficile de lâcher le livre....Et c'est comme ça jusqu'à la dernière page...Mais je ne suis pas sûre après une première lecture d'avoir bien compris la fin...je me suis tellement laissé entraîner par la descente d'Alice que je n'ai peut être pas vu tous les indices....

Je vais relire ces dernières pages à froid...En tout cas, j'ai beaucoup beaucoup apprécié cette lecture !

Merci à Netgalley et aux éditions La Martinière pour cette lecture.

En retrouvant une boîte à chaussures dans laquelle sont conservées de vielles lettres, Alice replonge dans un passé qu'elle a complètement oublié. Ces lettres sont des échanges d'adolescentes entre elle et ses deux amies, Marianne et Florence, et son petit ami de l'époque, Simon. Touchée par les mots et par cette amitié, Alice se demande pourquoi elle n'en a aucun souvenir.

Au fur et à mesure de sa lecture, Alice en apprend un peu plus sur leur amitié, les moments passés ensemble et sur la cassure.

Que s'est-il passé entre elles? Quel événement a bien pu tout faire oublier à Alice?

Alice va se mettre en quête de ses deux amies et découvre une réalité qui dépasse tout ce qu'elle a imaginé. La vérité se dévoile et son esprit s'embrouille, le lecteur plonge dans l'horreur, l'atmosphère s'assombrit et la folie règne. L’entourage d'Alice semble lui cacher quelque chose et son passé ne paraît pas être celui dont elle a le souvenir. Est-il possible qu'Alice ait été une autre?



Le passé d'Alice se dévoile doucement, la tension monte et il est difficile de se détacher du récit. La descente aux enfers est si subtile et tellement paranoïaque que cette lecture devient d'un coup passionnante. Quand les souvenirs se rappelle à vous, la réalité risque de ne pas être reluisante.
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Très bon thriller psychologique, une plume tout à fait percutante qui n'hésite pas à bousculer le lecteur, les personnages sont finement analysés notamment le personnage principal d'Alice, qui, on le sent est une femme fragile, qui semble pourtant s'en être sortie mais qui peut retomber dans ses travers à tout moment. C'est une femme marquée par son enfance, par ses parents, par sa relation compliquée avec sa mère, l'absence relative de son père, et qui a eu bien du mal à se reconstruire mais qui semble au début du roman, stable et cohérente. La découverte de vieilles lettres dans une boîte à chaussures va littéralement bousculer et faire vaciller sa vie. Le scénario connaît au fur et à mesure des pages une accélération marquée, amplifiée dans son rythme par un journal intime qui relate les faits de sa jeunesse. A noter toutefois une petite difficulté de compréhension parfois sur le journal car les mots sont collés les uns aux autres, cela peut complexifier la lecture. Un thriller haletant, une écriture brute et efficace, des personnages intéressants, de quoi dévorer ce livre signé Vanessa Caffin, nouvelle voix de la littérature française grand public, qui sait jouer avec la psychologie humaine en mêlant amitié, amour et surtout suspense.

Alerte coup de cœur !



Merci Babelio, merci les éditions La marinière, merci Vanessa Caffin.



Je ferme la dernière page et je suis émue, troublée, bouleversée et éblouie.



La plume de l'autrice est somptueuse, les mots choisis avec soin pour nous dépendre la violence qui se cache parfois derrière les maisons bourgeoises, les conséquences de cette violence et les secrets qui empoisonnent.



Parfois à vouloir faire le bien, on tombe dans l hypothèse du mal. Ne voulant pas spoiler, je vous invite à lire cette pépite pour comprendre le sens de cette phrase.

Parfois en voulant sauver une personne, on la mène à sa perte et à des conséquences inenvisageables.



Alice est avec son ami Marc quand elle ouvre cette boîte à chaussures qui contient des souvenirs d'une enfance qu'elle a occultée. 3 ans de sa vie dont elle ne se souvient pas. 3 amis aussi qu'elle a oubliés et une lettre énigmatique qui la pousse à enqueter sur ces 3 années envolées.



Mais sur le chemin, plutôt que de trouver des réponses, elle trouve des cadavres et des énigmes au point de craindre pour sa vie.



Alice est une parisienne un peu bohème, un peu paumée, issue d'une bourgeoisie financière mais aussi artistique. Elle traduit des romans. Elle a une vie sociale limitée. Elle souffre d'angoisse et de migraines. Elle a aussi des absences.



Ses relations familiales sont difficiles : une sœur qui a déserté, un père taiseux et abattus par le départ de la mère de famille, une actrice qui ne décrochait plus de rôle.

Pas de chance, Alice lui ressemble beaucoup alors qu'elle déteste sa mère.



Vanessa Caffin nous propose d'entrer dans le foyer de Saint Nom la bretèche, de lever le voile sur les 3 années oubliées par Alice.

Pour se faire, on alterne les temporalités grâce aux extraits du journal intime d'Alice.



Ce livre a fait écho. Les angoisses, les migraines.

Les lieux avec une mention spéciale au Soubise de Saint Germain en Laye qui fut mon QG durant mes années Fac.



Et puis il y a cet angle différent sur les violences domestiques : la mère, la femme, ce monstre à l'origine de tout.



Vanessa Caffin, merci pour ce roman. Oui, j'avais compris aux deux tiers l'issue mais j'ai espéré le salut.

C'était fort, c'était poignant, triste et révoltant.

J'ai hâte de pouvoir échanger.



Il y a tant à dire.

Je crois en tout cas, que ce roman, sera l'une de mes recommandations à l'avenir.

Alice retrouve ses anciennes lettres échangées pendant son adolescence et replonge dans son passé. Seulement des éléments sont absents de sa mémoire et lorsqu’elle découvre un courrier qui l’accuse d’être un monstre, elle a besoin de comprendre.



J’ai aimé l’idée de devoir remonter le temps pour comprendre son histoire. Relire sa correspondance de jeunesse c’est une chose que j’ai faite récemment et en effet, certains fragments qui semblaient incontournables à l’époque nous échappent quelques décennies après.



J’ai aimé l’écriture fluide et précise, gorgée d’images pertinentes. De la même génération, nos références sont les mêmes et ce roman a un goût de nostalgie.



J’ai moins aimé la chute, mais finalement c’est un détail car l’essentiel c’est d’avoir passer un très bon moment de lecture.

Alice est une jeune femme, dont la vie semble bien réglée. Elle a un ami, Marc, Une famille dont la mère a disparu depuis des années. Elle est partie, pourquoi ? où ? Une famille désunie, une sœur agressive, une mère violente, alcoolique, un père banquier, amoureux, tous les éléments qui entrainent Alice à la dérive.

Alice est traductrice littéraire, vit dans un appartement à Paris. Elle tente en vain de vouloir finir une traduction, de la renvoyer à son éditeur. Elle n’arrive plus à se concentrer. Un jour, elle découvre dans une boîte à chaussures, des lettres. Toutes ces lettres contiennent ses années passées, qu’elle avait complétement occultées. Elle va peu à peu les lire, et le passé resurgit. Elle veut retrouver ceux qui ont jalonné ces années lycée, puis études universitaires. C’est devenu une véritable quête. Les lettres se sont entassées dans cette boîte Des lettres de Simon, son premier amour, de Marianne et Florence. Qui sont-ils ? que sont-ils devenus ?. Une lettre de Marianne l’interpelle. Une lettre qui dit d’elle, qu’elle est un monstre. Pourquoi ?

Alice a décidé de partir à leur recherche, elle enquête et veut les retrouver. Elle va demander de l’aide à son père, mais il ne dit rien. Alors à qui se fier ? Elle ne se rappelle de rien …Elle se sent elle-même en danger. La vérité ne se dévoile pas tout de suite.

L’auteur alterne les moments présents de la vie d’Alice et son retour dans le passé, par les lettres et les recherches qui en découleront.

Je fus prise au jeu, j’ai deviné peu à peu qui était la personne associée à tous ces crimes.

L’écriture de Vanessa Caffin est subtile, fluide. Elle nous entraîne dans ce thriller psychologique dont l’intrigue est basée sur les secrets de famille et leurs conséquences. L’intrigue est maîtrisée, la tension monte au fil des pages. J’ai été happée par ce roman.

Merci Vanessa Caffin pour ce premier roman et merci aux Editions de La Martinière pour ce partenariat via NetGalley;

#Lesheuresdelanuitnerattrapentpascellesdujour #NetGalleyFrance




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"Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour" est un thriller psychologique très réussi de l'autrice Vanessa Caffin que l'on peut comparer à la britannique Ruth Rendell. Je remercie les éditions @lamartiniere.litterature de m'avoir permis de découvrir cette autrice très talentueuse que je ne connaissais pas.



Le titre énigmatique est issu d'une phrase extraite du roman qui révèle tout son sens au dénouement de l'intrigue : "Mon inconscient est un monstre qui se nourrit du sordide et de mes peurs ; et c'est sans doute la raison pour laquelle, chez moi, les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour."



En se replongeant dans ses années lycées, Alice passe de l'autre côté du miroir en découvrant, telle une boite de Pandore, une boite à chaussures qu'elle n'aurait jamais dû ouvrir. Elle contient son journal intime et des lettres que ses amies, Florence et Marianne, lui ont adressées à 15 ans,



Pour Alice, c'est le trou noir : elle ne garde aucun souvenir de ses deux amies, ni de son premier amour, Simon. L'une des dernières lettres envoyées par Marianne se termine par ces mots glaçants : "Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'as vue faire, elle jure qu'elle a entendue les cris. Je ne veux pas la croire."



Trente ans après, Alice questionne son père sur cette époque du passé qu'elle a occultée, mais il reste complètement mutique. Sa mère, Adèle, a disparue mystérieusement quand elle avait 18 ans tandis que sa sœur ainée, Laura, est partie aux États-Unis la même année, sans lui donner la moindre nouvelle depuis cette date. Elle décide alors de partir à la recherche de ses trois amis de lycée lorsqu'elle découvre un cadavre dans le placard : Marianne s'est pendue il y a 23 ans ...



La structure narrative est très bien maitrisée : le journal intime d'Alice et les lettres de ses amis mettent en lumière de nombreux flashbacks de 1989 à 1992. Ces années de lycée permettent de dévoiler peu à peu ce secret de famille inavouable, ce qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement très percutant.



L'atmosphère de ce huis-clos étouffant tient le lecteur en haleine tout au long du récit de manière efficace. Le portrait psychologique d' Alice est très bien détaillé, ce qui permet de comprendre toute la complexité de sa personnalité. Le style fluide et la prose poétique de l'autrice rendent la lecture très agréable.

#Lesheuresdelanuitnerattrapentpascellesdujour #NetGalleyFrance

Encore merci à NetGalley France et aux Editions de La Martinière de m'avoir permis de lire ce livre.

Un très bon thriller psychologique, de ceux qui vous donnent une grande claque lors du dénouement et que vous ne savez pas quoi répondre lorsqu'on vous demande si vous avez aimé.

Un style fluide, une écriture précise et bien rythmée.

Des personnages très bien composés.

Un histoire très particulière, celle d'Alice qui en retrouvant une boite pleine de lettres de ses amis d'enfance, se rend compte que sa mémoire a gommé ces 3 amis : Marianne, Florence et Simon. Que leur est-il arrivé, comment les retrouver, pour retrouver la mémoire. En retrouvant la mémoire que va-t-elle retrouver d'autre?

Les souvenirs les plus dangereux ne sont pas ceux qui restent, mais ceux qu'on oublie. Que cache une mémoire sélective, qui protège-t-elle vraiment?

Une lecture que j'ai appréciée, qui m'a bousculée, qui m'a même mise mal à l 'aise., un roman psychologique très fort.

Alice, traductrice littéraire, quadragénaire, célibataire, prisonnière d'un passé tumultueux auprès d'une famille hors du commun : une mère actrice sans succès qui brutalise sa fille et qui quitte le foyer du jour au lendemain et d'un père qui n'arrive pas à oublier cette femme partie.



Alice retrouve une vieille boite à chaussures remplie d'anciennes lettres de ses années lycée. Malheureusement, Alice découvre qu'elle a tout oublié de cette période, même ses propres meilleures amies. Des amis perdus de vu après un énigmatique épisode... Au fil des lettres, Alice décide de retrouver un lien avec ses amis oubliés pour comprendre.. Hélas, les embuches du passé refont surface et les drames qui en découlent..



Alors là, ce roman de Vanessa Caffin est totalement remarquable, d'une grande maitrise, au suspense psychologique incroyable entre angoisse et paranoïa. Complètement captivé par l'histoire, par le style et il faut bien l'avouer, on se fait balader de page en page sans rien voir venir.



La fin arrive vite, comme Alice, le lecteur se retrouve dans un trou noir, avec une sensation ne plus rien avoir compris, ce qui rend le récit très perplexe, et qui peu désappointé son lecteur. La tension est palpable et à mesure qu'Alice plonge dans son histoire, dans la folie, dans ses secrets de famille et leurs conséquences.



Vanessa Caffin déploie à travers une écriture fluide et rythmée, une intrigue haletante, pleine d'angoisse, de questionnement, et sur les conséquences d'une enfance malheureuse. Si vous voulez avoir le cerveau retourné, courez vers les heures de la nuit qui ne rattraperont jamais celles du jour !

Lu en quelques heures.

J'ai été happée par l'histoire... Je voulais savoir à tout prix...

"L'histoire sans fin", l'héroïne qui se redécouvre chaque matin... On veut connaître la fin....

Malheureusement, je suis restée sur ma faim... Mais finalement ce doit être le but de l'auteur... Se retrouver au même point que Charlie... Pas de fin pour nous non plus...

Décue en refermant le livre, mais après réflexion, l'effet doit être voulu par l'auteur, et ce n'est pas plus mal...

Une belle surprise et en même temps de l'incertitude concernan le contenu. On y découvre l'histoire d'une jeune femme de 40 ans qui retrouve des souvenirs oubliés dans une boîte à chaussures. Tout au long du livre, on navigue entre sa vie d'adolescente et sa vie actuelle. Il y a de nombreux rebondissements et événements qui procurent de l'adrénaline. On est captivé tout au long de la lecture et cela devient anxiogène par moments.

Si quelqu'un a lu ce livre , j'aimerais avoir votre point de vu.

Car je suis pas sur d'avoir compris la fin.

Par message pour éviter de divulguer l'histoire à ceux qui auraient envie de le lire.