Vic James

Je voulais lire ce roman depuis pas mal de temps et, même si au début, j’étais mitigée, j’ai passé un bon moment.

Les premiers chapitres permettent de donner de nombreuses informations sur l’univers et sur les personnages, notamment grâce à l’alternance des points de vue qui permet de découvrir plusieurs faces de ce monde.

Quand j’ai vu qu’il y avait de nombreux points de vue, j’ai eu peur que cela brouille ma lecture, mais au contraire, c’est ce qui l’a rendue plus fluide, plus intéressante. C’est ce qui nous permet de découvrir ce qu’est être esclave pour des gens aussi puissants que les Jardine, être esclave dans une ville comme Milmoor, être un Égale faisant partie d’une famille importante, être une Égale avec une ambition dévorante.

Du côté des esclaves, nous avons les points de vue de Luke et Abi. Si j’ai beaucoup aimé les chapitres du point de vue de Luke qui permettent de découvrir Milmoor et la volonté de rébellion de certains esclaves, j’ai un peu moins accroché avec sa grande sœur bien que l’on découvre Kyneston grâce à elle en plus de la famille Jardine.

Chez les Égaux, nous avons le point de vue de deux des frères Jardine : Gavar et Sylien, ainsi que de Bouda. Découvrir les pensées et les sentiments des deux frères m’a beaucoup plu, le fait qu’ils soient les « méchants » de l’histoire et que l’on sache ce qu’ils pensent, que l’on connaisse une partie de leurs intentions est très intéressant. Pour ce qui est de Bouda, bien que les chapitres ou nous la suivons soient intéressants, j’ai surtout eu envie de la frapper à chaque page ou elle était présente. Ce qui dans un sens est une bonne chose, puisque selon moi, le but de l’auteure n’était pas de faire en sorte qu’on lui voue un culte.

J’ai aussi beaucoup aimé certains des personnages secondaires, notamment Jackson !

Pour ce qui est de l’intrigue, malgré quelques moments que j’aurais aimé voir plus développés (notamment la romance), j’ai beaucoup aimé ce que cela présage pour la suite.

Un roman qui mêle la magie, la dystopie, les manipulations et les complots, les liens d’amitié... Ce premier tome est certes assez introductif, mais il permet de réellement appréhender cet univers.



Lire ma chronique :

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Avec "Les puissants" le lecteur tombe dans un monde dystopique intriguant où les hommes se divisent en deux catégories, les Égaux qui ont le Don et les autres. Au delà de cette scission de la société, le peuple doit donner dix ans de sa vie en esclave. On suit donc la famille d'Aby, qui débutent son esclavage, au début du roman, à Millmoor, excepté pour le fils, Luke qui se retrouve séparé des siens et envoyé dans une sorte de ghetto industrieux.



Malgré quelques clichés, inévitables, et un récit Y. A. des thématiques on ne peut plus sérieuses sont abordées par Vic James, tels l'esclavage, la politique, la liberté, la justice, la soumission... Un certain rythme est insufflé au roman, par l'alternance des points de vue au fil des chapitres. Le lecteur découvre ainsi les deux facettes du décor - les manipulations de l'aristocratie et la pauvreté du peuple - et se forge ainsi une idée plus globale de la situation.



Page après page, la tension monte, le suspense se renforce. Le lecteur découvre une intrigue dense et complexe, avec de multiples rebondissements. L'auteur mène son lecteur là où elle le souhaite, le manipulant un peu dans son ressenti au gré de certains traits de caractères de ses personnages, qu'elle développe plus ou moins. Le fait d'avoir une alternance entre les narrateurs est très enrichissant, et permet de découvrir cet univers selon des angles différents. (...)
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Abi a tout organisé. Ils vont passer, elle et sa famille, leurs dix années d'esclavage sur le domaine de la famille noble Jardine. Ainsi, se dit-elle, ils seront épargnés par rapport à ceux qui doivent les faire à Millmoor, dans cette cité où l'on tombe d'épuisement et de mauvais traitements.



Son frère, Luke, est loin d'être aussi enthousiaste. Mais il n'a pas le choix, il faut qu'il suive ses parents.



Hors, rien ne se passe comme prévu. Au moment du départ, Luke se trouve séparé de sa famille, pour être dirigé vers Millmoor, où il va devoir se faire à une vie remplie de dangers...



Cette nouvelle série... purement et simplement ADDICTIVE!!! A l'heure où je vous écris, j'ai terminé la lecture depuis quelques jours déjà. Pourtant, il suffit de vous en parler pour que, immédiatement, je me trouve à nouveau transportée dans cet univers si particulier.



J'ai parfois bien du mal avec certaines dystopies. J'ai souvent l'impression qu'on tourne un peu en rond. Qu'une telle vaut bien une autre. Je m'ennuie parfois avec une impression de déjà-vu. Du coup, quand j'ai reçu ce roman de Nathan Jeunesse, j'ai été un peu méfiante en voyant le style proposé.



Mais dès les premiers chapitres, j'ai été intriguée. L'idée de période de servage est tout à fait particulière. Bien sûr, comme souvent, on se trouve face à différentes castes: ceux qui ont le Don, et ceux qui ne l'ont pas. Et nous naviguons entre les deux.



L'auteur a mis visiblement un point d'honneur a créer des personnages forts, munis de qualités et de défauts multiples. Ils sont bien construits, et si j'ai détesté certains ( à cause de leurs manigances), j'en ai adoré d'autres. Ce qui est déjà un très bon point en faveur de ce livre.



Ensuite, l'idée d'un parlement ayant des propriétés magiques, des traditions bien ancrées, et des relations entre ces différentes personnes haut placées ont rendu à l'ensemble un aspect puissant. Pile ce qu'il fallait en somme.



Lorsque je suis arrivée au bout du livre, sans m'en être rendue compte d'ailleurs, j'aurais bien trépigné sur place! Quoi?! Il faut attendre le tome suivant maintenant?! DAMNED...



Bon j'espère vous avoir donné l'envie de le découvrir. Si ce n'est pas le cas, relisez depuis le début. Vous étiez déconcentrés hihi.
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J'ai apprécié lire ce roman bien que ce ne soit pas un coup de cœur. Une dystopie prenante ayant pour sujet principal l'esclavage.



L'alternance de point de vue entre plusieurs personnages ne fait qu'augmenter l'addictivité de cette histoire, nous permet de mieux la comprendre (de se rendre compte des enjeux, de la complexité de la situation) de voir les choses d'une autre façon et de voir les différentes réactions de personnages (qui ne sont pas comme on le pense au premier abord). Ce livre est vraiment poignant. Mon personnage préféré est un des plus mystérieux et intrigant : Sylien, le frère cadet des Jardine. Mais à part celui-là, je ne me suis pas attaché à quelqu'un en particulier bien que je préférais suivre les aventures de Luke (qui a tout pour être un personnage adoré de lecteurs) plutôt que celle d'Abi (que je trouvait un peu trop niaise au départ mais que j'ai adoré vers la fin) et de Gavar (surtout parce qu'alors il était question de politique). Les personnages évoluent au fil des chapitres pour notre plus grand plaisir et font parfois des choix innatendus.



L'univers est assez chouette bien qu'il pourrait être plus complet parce qu'au final on ne nous parle que de deux endroits : la ville des esclaves et la demeure dans laquelle vivent les Jardine. A par ce petit détail, le reste est bien détaillé, que se soit le système politique, la gestion des villes d'esclaves ou le Don des Égaux.



Bien qu'il y aie de l'action, des révélations et des péripéties, je trouvait qu'il y avait un peu trop de moment où le rythme chutait et qu'il y avait trop de passages où il ne se passait quasiment rien (aux moment où l'intrigue se tournait plus sur la politique et des débats que j'ai trouvé un peu trop ennuyeux).



En revanche, le livre se conclue en apothéose avec de l'action, des révélations et une scène épique ainsi qu'un événement troublant sur lequel on ne peut que s'interroger.



Je vais sans plus attendre me jetter sur le tome suivant.

Un livre qui sort de l’ordinaire malgré qu’il soit question de dystopie et que le sujet ait déjà été vu et revu. Je me suis aventurée dans cette histoire sans vraiment savoir de quoi il s’agissait. J’ai été surprise et j’ai parfois eu du mal à m’y retrouver avec tous les personnages « Égaux » que l’on nous présentait. Les puissants sont des êtres aristocrates et dotés de dons. Ils ont parmi eux des esclaves, simples roturiers qui doivent vouer 10 ans de leur vie à purger une peine d’esclavage soit au sein de familles aristocratiques, soit au sein d’une ville sinistre où le travail est rude et inhumain. L’histoire est intéressante et je me demande ce que nous réserve l’auteur pour la suite.

Une Angleterre fictive où l’aristocratie dominante est composée d’Egaux, êtres aux pouvoirs immenses qui se marient entre eux et sont servis par les esclaves, les autres êtres humains sans pouvoir.

En effet tout citoyen britannique doit dix ans de sa vie aux Egaux : ce sont les jours d’esclavage. Ces jours peuvent être accomplis dans les villes de production, environnement brutal et pollué dédié à la fabrication des produits industriels ou dans les propriétés des élites dominantes.



C’est le cas de la famille d’Abi, la protagoniste principale. Cependant, son frère Luke est refusé au service de la propriété et se retrouve à Millmoor, ville-usine.

Comme il est habituel désormais en littérature jeunesse/jeune adulte, chaque chapitre est consacré à un personnage différent : Abi qui découvre la vie auprès des Jardine, la famille de Doués la plus puissante de Grande-Bretagne, puis Luke dans sa ville d’esclaves mais aussi Silyen, l’un des Jardine ou Bouda, une autre Douée.

Le lecteur alterne ainsi les points de vue et fait connaissance avec les différents partis en présence.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, mon personnage préféré n'a pas été Abi, que j'ai trouvée un peu creuse, mais Silyen dont le Don est incroyablement puissant et qui est très mystérieux. Son frère Gavar, héritier des Jardine qui gère une terrible frustration semble m'attire également plus que les gentils héros.



J’ai dévoré ce premier tome car si la partie de Luke est un peu attendue (résistance à la privation de libertés et aux conditions de vie effroyables) quoique pleine de rebondissements, celle qui se déroule dans le domaine des Jardine m’a passionnée car on entre dans les relations complexes et conflictuelles des membres de la famille Jardine et on en apprend plus sur le Don.

On suit également les débats au Parlement où participent toutes les familles d’Egaux, reflet de la Chambre des Lords ;

La fin de se premier tome est explosive et donne envie de se jeter sur la suite.



En résumé, un premier tome de saga dystopique de bonne facture à l’intrigue prenante et aux personnages riches en ressources narratives.



A partir de 15 ans

Ce roman est une claque, à peine terminé, je me suis dit à quand la suite ? Quoi au printemps 2018 ? Mais comment vais-je survivre jusque là ? Je peux ranger ce livre dans la catégorie « coup de cœur de l'année 2017 .» Le sujet traité (l'esclavage) est plus fort que les dystopies tel que Hunger Games par exemple. J'ai ressenti beaucoup d'injustice dans ce livre, et beaucoup, beaucoup de violence envers les personnages. Je ne pense pas qu'on puisse mettre ce livre entre les mains des moins de 12 ans. Mon personnage préféré est sans aucun doute Luke. Un rebelle qui se révolte contre la société dans laquelle il vit, j'adore ça. A l'inverse, j'ai eu du mal avec sa sœur Abi, trop parfaite, trop intelligente mais qui finalement vit bien en tant qu'esclave chez ses maîtres. J'ai commencé à l'apprécier à la toute fin du livre, je n'en dis pas plus.

De plus, dans ce livre, il y a beaucoup de suspense, de révélations et de rebondissements auxquels je ne m'attendais pas du tout et c'est très rare ! La fin est absolue folle, voilà pourquoi j'attends avec impatience le deuxième tome.

Au final, j'ai trouvé le sujet original, le livre est très bien écrit, mélangeant lutte des classes et fantastique. Et surtout, SURTOUT ce que j'ai apprécié, c'est que ce n'est pas les méchants contre les gentils. Parmi les Égaux (la classe supérieure) il y en a quelques uns qui veulent en finir avec l'esclavage et à l'inverse dans la classe inférieure (les roturiers, les esclaves) certains acceptent ce système et ne veulent pas que cela changent.

Je vais me répéter encore mais j'attends la suite avec beaucoup, BEAUCOUP d'impatience !

Il s’agit d’une dystopie, et c’est le premier tome d’une trilogie. L’idée de départ est intéressante. Certaines personnes possèdent le Don, des pouvoirs particuliers, qui leur permettent de faire partie d’une élite. Les autres, simples roturiers, doivent faire dix ans de leur vie en esclavage.



J’ai bien aimé ce roman. Le scénario est bien construit, et même s’il n’y a pas de grandes découvertes, ma lecture a été agréable.

[...]

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𝒰n début un peu lent mais une grande dystopie pleine d'actions et de réflexions sur la société, avec un soupçon de magie qui ne m'a clairement pas déplu !
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Ce livre m’avait fait de l’œil à sa sortie. Cependant, j’ai attendu pour voir s’il m’intéressait toujours et j’ai fini par me lancer.

Nous sommes donc dans un monde parallèle de notre planète. La population des différents pays est divisée en deux. D’un côté ceux qui ont un Don donc une sorte de magie. Et le reste de la population qui doit donner dix ans de sa vie gratuitement en travaillant pour les élites que ce soit dans d’immondes villes où le travail est dur, ou dans les domaines où la vie est plus clémente mais pas sans danger.

La famille Hadley fait partie de ces gens qui décident de faire leurs années d’esclavage. J’avoue que la façon dont est décrit ce système qui existe dans cette Angleterre stricte et élitiste fait froid dans le dos. De base, sans compétence particulière, la plupart sont voués aux villes polluées, à trimer 6 jours sur 7 pour un lit, une nourriture médiocre sans salaire. Des conditions de vie qui fait planer une révolte chez la population soutenue par quelques élites qui ont ouvert les yeux sur ce qu’il se passe.

L’histoire en elle-même est intéressante, les personnages sympathiques et on espère un mieux pour eux. Le système politique n’est pas poussé mais l’on devine les rouages. Cela reste du Young Adult.

Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture, malgré tout je ne sais pourquoi, je n’ai aucune envie de lire la suite. En attendais-je trop vu l’engouement suscité par cette trilogie lors de sa sortie? Peut-être. En tout cas, même si je ne poursuis pas le voyage, cela reste une très bonne lecture avec un univers intéressant et bien construit.
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du vrai, de la réalité. Ce roman dystopique révèle au lecteur la vie. les puissants, les soumis, l'injustice et surtout l'espoir humain qui est toujours présent grâces à des individus qui résistent à l'oppression pour exister.

En fait, je ne l'ai pas vraiment lu, je l'ai dévoré, au début doucement, pour ne rien enlever du plaisir de voir l'histoire évoluer sous les yeux du lecteur, puis l'attraction est devenue trop intense et en quelques heures les dernières centaines de pages furent terminé. Il me fallait la suite, j'étais incapable d'attendre.

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J'ai acheté Les puissants lors de la dernière éditions des Imaginales, juste après avoir entendu Vic James lire un extrait de celui-ci lors d'une conférence sur la magie en littérature.

Inutile de vous préciser qu'à la fin de celle-ci, j'étais devant l'autrice pour lui acheter son roman et le faire dédicacer !



L'idée de Vic James était plutôt originale. L'autrice a créé un univers à la fois uchronique et dystopique où la population est divisée en deux: d'un côté les Égaux, la classe dirigeante capable d'utiliser ce qu'ils appellent le Don, et de l'autre les roturiers, obligés de passer dix ans de leur vie en esclavage pour le seul bénéfice des Égaux.



Curieusement, alors que ce premier tome fait clairement office de tome d'introduction et qu'il ne s'y passe pas énormément de choses, j'ai été totalement absorbée par cette lecture.

On met le pied dans un univers tout à fait singulier, qui se dévoile peu à peu en distillant les informations.

Tout ne nous est pas révélé d'un seul coup, et cela amène le lecteur vers une envie irrépressible de découvrir tout ce qu'il se cache derrière tous ces mystères.



En ce qui concerne les personnages, j'ai eu la surprise de m'intéresser beaucoup plus à la classe des Égaux les méchants de l'histoire, si on simplifie au maximum et en particulier à Silyen et Jenner Jardine et qu'à la famille Hadley.

Ces deux personnages sont aux antipodes l'un de l'autre, étant donné que le premier semble avoir des capacités magiques hors du commun (et diablement sous-estimées) tandis que l'autre en est totalement dépourvu.

Cela les rend d'autant plus intéressant qu'ils semblent nager à contre-courant de la société et de la famille qui les a vu naître.



Je dois cependant préciser que je n'ai pas été insensible à tous les membres de la famille Hadley, puisque le cas de Luke est particulier.

Séparé de sa famille pour effectuer ses jours d'esclavage à Millmoor, le jeune homme va devoir s'endurcir rapidement pour survivre à ce terrible chamboulement.

J'ai trouvé l'évolution de ce personnage très pertinente et réaliste. La manière dont il parvient à "s'échapper" de son quotidien est plutôt originale et cela apporte énormément à l'histoire.



En conclusion, j'ai beaucoup apprécié cette première incursion dans l'univers des Puissants de Vic James. Malgré le peu de rebondissements proposés, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et les pages ont défilés très rapidement entre mes mains.

Si je devais vraiment chercher la petite bête, je préciserais que j'avais rapidement deviné les tenants et aboutissants de certains événements, mais rien qui ne puisse gâcher ma lecture.

J'ai d'ailleurs hâte de me plonger dans le prochain tome et de découvrir ce que l'autrice nous réserve d'autre !
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Dans un monde dystopique où tous les gens qui ne font pas partie de la noblesse (et n'ont donc pas le don) doivent 10 ans de leur vie en tant qu'esclave, l'histoire suit une famille de 5 personnes aux débuts de leurs 10 années de services.



Le focus est mis sur les enfants de la famille et sur les héritiers qu'ils servent. Le tout est plutôt convenu, même si l'auteur essaie visiblement de prendre à contrepied certains stéréotypes. On se retrouve cependant projeté dans un monde sans aucune explication, où les protagonistes ont entre 11 et 20 ans et vont parvenir, bien évidemment, à eux seuls à changer le destin du monde. Beaucoup trop d'amorces d'intrigues également, pour un nombre croissant de point de vues qui se croisent ; une partie est intéressante, le reste fait filler sur lequel on reviendra plus tard pour justifier un passage d'un autre point de vue sans réel intérêt.



L'histoire n'est pas mauvaise, mais j'ai une sensation de quelque chose d'inachevé ou d'une lecture prise en cours de route.

J' ai bien aimé le début de cette série même si j ai mis pas mal de temps pour le lire parce que à la différence de certaine personne j avoue que je ne lis pas trop pendant les vacances.

Ce livre raconte l histoire de Abi (18 ans) et de son frère Luke (16 ans) ainsi que de leur petite sœur et leurs parents.

Comme tout le monde, cette famille doit donner 10 ans de leurs vie en esclavage. Ils décident donc de partir tous ensemble faire leurs jours mais au final Luke va se retrouver seule à Millemor dans la pire ville d'esclave pendant que le reste de sa famille sera envoyé dans le domaine de la puissante famille Jardine.

Luke va se retrouver dans un groupe d'esclave qui vont tenter de lancer une rébellion...

Au fil de l histoire la magie et les dons des familles puissantes seront présent.

Si la couverture de ce livre ne m'a pas attirée plus que ça à cause de son effet thriller, j'ai par contre tout de suite eu envie de me lancer dans la lecture de ce premier tome après avoir lu le résumé qui me donnait plus qu'envie avec son effet dystopie fantastique.





Vic James nous emmène dans une trilogie qui accompagne une famille dans l'accomplissement de leurs jours d'esclavage qui dureront 10 ans mais ne se passeront pas comme prévu. Abi accomplit ces jours auprès d'une riche famille en compagnie de ses proches alors que son frère se retrouve à Millemore une ville industrielle ou il est dur de travailler. Une histoire de famille, d'esclavage, de conviction...





Cette dystopie à une base envoutant mise en valeur par des personnages originaux est surprenante. On se retrouve dans une société opprimée au service d'une poignée de privilégiés, un univers qui nous passionne vite grâce à son monde fantastique qui apporte aussi une touche opprimante digne d'un thriller mais qui nous rappelle en même temps des faits d'histoire.





J'ai passée un très bon moment avec ce roman même si je déplore quelques longueurs sur les explications sur cet univers spécial et sur les dons des égaux mais j'ai hâte de découvrir le 2e tome qui promet bien plus de mouvements. Je suis bien contente de retrouver un peu de fantastique dans une nouveauté et allié à la dystopie sa me parle tout de suite.


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Lecture mitigé. Un début complexe car énormément de personnages, pour vous y retrouver ce n'est pas facile du tout. Par la suite on commence à s'y retrouver et enfin on comprends mieux l'histoire, on est plus dedans. Plus j'avançais dans mes lecture et mieux ça allait, plus j'appréciais ma lecture. Et maintenant j'ai vraiment très envie de lire le tome 2 pour connaître la suite ! (la chronique bientôt sur le blog)

Premier tome de la série. Je ne suis pas habitué à lire des romans de science fiction. Celui-ci m'avait interpellé quant au fait de l'existence de "pouvoirs". L'histoire m'a plu mais j'ai trouvé le rythme bizarre. Je m'attendais à un autre monde, pas un monde avec des noms de ville existantes. La première partie est lente et tout se bouscule dans la deuxième, mais sans réelle surprise. je ne me suis pas attachée aux personnages. Je ne pense pas continuer la série.

Je préviens d’ores et déjà, le début de cette saga est un gros coup de cœur, j’ai été totalement envoûtée par ce premier tome et je pense que vous n’êtes pas à l’abri de subir le même sort après avoir lu ce livre 😉



Dans un premier temps, j’ai été déstabilisée, car je me suis retrouvée en plein milieu d’une scène d’action sans avoir une toute petite idée de ce qu’il se passait. Ensuite, j’ai été surprise de me sentir autant impliquée et d’être conquise à ce point par un panel de personnages qu’ils soient des roturiers ou des Égaux.



Commençons donc par poser les bases de ce récit et découvrons un minimum ses personnages. D’une part, nous suivons la famille Hadley qui doit tout abandonner afin de donner dix années de leurs vies en esclavage. D’autre part, nous rencontrons la famille Jardine, des intouchables, des Égaux, qui sont pourvus de dons mystérieux qui sont donc exemptés de devenir un jour des esclaves. Ces deux catégories d’individus vont devoir se côtoyer, car les Hadley sont recrutés à Kyneston, grâce à Aby, mais rien ne se passe comme prévu pour l’un de ses membres évidemment, sinon ce ne serait pas aussi divertissant, intéressant et surprenant…



Les protagonistes sont nombreux et même si un arbre généalogique ne serait pas superflu (peut-être est-il présent dans la version définitive), on arrive très facilement à les intégrer un à un à l’histoire. Du côté des roturiers, Abigael, Luke et Daisy sont mis en avant et à juste titre, ils sont frères et sœurs et sont extrêmement différents, tenaces et attachants. Les nobles ne sont pas tous détestables malgré leurs statuts et leur façon de penser et je retiendrais pendant longtemps l’aura que dégage Sylien qui est très instruit, légèrement renfermé et manipulateur, mais je doute fortement qu’il soit sans cœur (vous comprendrez pourquoi en découvrant ce personnage). Mon second coup de cœur irait à la petite rebelle, Renie qui est très forte, très jeune et qui a pourtant du répondant, beaucoup de courage et une dévotion totale envers la cause qui lui tient à cœur.



Le contraste entre le milieu de vie des très riches et des esclaves permet de ne jamais s’ennuyer. La dimension politique qui est très présente et qui nous parle de complots, conflits d’intérêt et de trahison en tout genre est assez complexe et requiert toute notre attention, surtout que les rebelles vont s’ajouter à cette partie d’échecs et que certains retournements de situation pourraient voir le jour et changer la donne. Autant d’évènements qui s’enchaînent et qui ne nous laissent pas de répit.



L’auteure à l’art et la manière d’installer une forme d’addiction progressive tout en simplicité et en poésie et en un seul tour de passe-passe ! Son intrigue et son univers sont travaillés avec autant de précision que doit avoir un orfèvre et l’environnement dans lequel évolue les personnages est clair et limpide ce qui nous offre la joie de pouvoir nous représenter chacun des lieux comme si nous y étions.



Entre souffrance, sentiments, manipulation, politique, magie (même si c’est assez subtil pour l’instant) et révolution, vous y trouverez votre bonheur. À la suite de ce premier tome, vous en redemanderez, car même la fin est vraiment époustouflante et inattendue ! Et entre nous, je vais m’offrir ce tome en version définitive, car la couverture est splendide et je finis toujours par relire un jour ou l’autre mes coups de cœur !

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