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Citations de Victor Hugo (8691)


- Comme nous allons être heureuses ! Nous aurons un petit jardin, d’abord ! […] Ma fille jouera dans le jardin. Elle doit savoir ses lettres maintenant. Je la ferai épeler. Elle courra dans l’herbe après les papillons. Je la regarderai.
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Fantine gagnait trop peu. Ses dettes avaient grossi. Les Thénardier, mal payés, lui écrivaient à chaque instant des lettres dont le contenu la désolait […]. Un jour ils lui écrivirent que sa petite Cosette était toute nue par le froid qu’il faisait, qu’elle avait besoin d’une jupe de laine, et qu’il fallait au moins que la mère envoyât dix francs pour cela.
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- mais qu’est-ce que c’est que cet homme-là ? Pour sûr je l’ai vu quelque part.
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... on l’habilla des vieilles jupes et des vieilles chemises des petites Thénardier, c’est-à-dire de haillons. On la nourrit des restes de tout le monde, un peu mieux que le chien et un peu plus mal que le chat. […] Cosette mangeait avec eux sous la table dans une écuelle de bois pareille à la leur.
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Cosette ne faisait pas un mouvement qui ne fît pleuvoir sur sa tête une grêle de châtiments violents et immérités.
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- Les enfants, s’écria la mère Thénardier, comme ça se connaît tout de suite ! les voilà qu’on jurerait trois sœurs !
Ce mot fut l’étincelle qu’attendait probablement l’autre mère. Elle saisit la main de la Thénardier, la regarda fixement, et lui dit :
- Voulez-vous me garder mon enfant ? […] Voyez-vous, je ne peux pas emmener ma fille au pays. […] Avec un enfant, on ne trouve pas à se placer. Ils sont si ridicules dans ce pays-là. C’est le bon Dieu qui m’a fait passer devant votre auberge. Quand j’ai vu vos petites si jolies et si propres et si contentes, cela m’a bouleversée. J’ai dit : voilà une bonne mère. C’est ça ; ça fera trois sœurs. Et puis, je ne serai pas longtemps à revenir. Voulez-vous me garder mon enfant ?
- Il faudrait voir, dit la Thénardier.
- Je donnerais six francs par mois.
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Elle était admirablement rose et bien portante. La belle petite donnait envie de mordre dans les pommes de ses joues. On ne pouvait rien dire de ses yeux, sinon qu’ils devaient être très grands et qu’ils avaient des cils magnifiques. Elle dormait.
Elle dormait de ce sommeil d’absolue confiance propre à son âge. Les bras des mères sont faits de tendresse ; les enfants y dorment profondément. 
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Elle se nommait Fantine. Pourquoi Fantine ? On ne lui avait jamais connu d’autre nom.
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Les gendarmes lâchèrent Jean Valjean qui recula. […]
- Mon ami, reprit l’évêque, avant de vous en aller, voici vos chandeliers. Prenez-les.
Il alla à la cheminée, prit les deux flambeaux d’argent et les apporta à Jean Valjean. […]
Jean Valjean tremblait de tous ses membres. Il prit les deux chandeliers machinalement et d’un air égaré.
- Maintenant, dit l’évêque, allez en paix. […]
Puis se tournant vers la gendarmerie :
- Messieurs, vous pouvez vous retirer.
Les gendarmes s’éloignèrent.
Jean Valjean était comme un homme qui va s’évanouir.
L’évêque s’approcha de lui, et lui dit à voix basse :
- N’oubliez pas, n’oubliez jamais que vous m’avez promis d’employer cet argent à devenir honnête homme.
Jean Valjean, qui n’avait aucun souvenir d’avoir rien promis, resta interdit. L’évêque avait appuyé sur ces paroles en les prononçant. Il reprit avec solennité :
- Jean Valjean, mon frère, vous n’appartenez plus au mal, mais au bien.
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- Ah ! vous voilà ! s’écria-t-il en regardant Jean Valjean. Je suis aise de vous voir. Et bien, mais ! je vous avais donné les chandeliers aussi, qui sont en argent comme le reste et dont vous pourrez bien avoir deux cents francs. Pourquoi ne les avez-vous pas emportés avec vos couverts ?
Jean Valjean ouvrit les yeux et regarda le vénérable évêque avec une expression qu’aucune langue humaine ne pourrait rendre.
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Un groupe étrange et violent apparut sur le seuil. Trois hommes en tenaient un quatrième au collet. Les trois hommes étaient des gendarmes ; l’autre était Jean Valjean.
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- Voici. Je m’appelle Jean Valjean. […] J’ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours […]. Quatre jours que je marche depuis Toulon.
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La royauté décline et le peuple se lève.
— Hélas ! l’homme aujourd’hui ne croit plus, mais il rêve. —
Lequel vaut mieux, Seigneur ?
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Chacun rêve l'inconnu et l'impossible selon sa nature.
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La Captive

[…]
J'aime ces tours vermeilles,
Ces drapeaux triomphants,
Ces maisons d'or, pareilles
A des jouets d'enfants ;
J'aime, pour mes pensées
Plus mollement bercées,
Ces tentes balancées
Au dos des éléphants.

Dans ce palais de fées,
Mon cœur, plein de concerts,
Croit, aux voix étouffées
Qui viennent des déserts,
Entendre les génies
Mêler les harmonies
Des chansons infinies
Qu'ils chantent dans les airs.

J'aime de ces contrées
Les doux parfums brûlants,
Sur les vitres dorées
Les feuillages tremblants,
L'eau que la source épanche
Sous le palmier qui penche,
Et la cigogne blanche
Sur les minarets blancs.
[…]
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Soyez l’abri, le toit, le port, l’appui, l’asile !

-À M. LE D. D'O. [Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe]
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J'avais le paradis dans le cœur. C'est une soirée que je me rappellerai toute ma vie.
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Les mots manquent aux émotions.
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Ne demandais-tu pas pourquoi je l’aime ainsi,
Et depuis quand ?... Un jour… Mais à quoi bon ceci ?
C’est vrai, je t’ai toujours connu cette manie !
Par milles questions vous mettre à l’agonie !
Demander où ? Comment ? Quand ? Pourquoi ?
Mon sang bout !
Je l’aime follement ! Je l’aime, voilà tout !
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L'amour est comme un arbre, il pousse de lui-même, jette profondément ses racines dans tout notre être, et continue de verdoyer sur un coeur en ruine.
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