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Critiques de Vincent Dionisio (35)
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Menel Ara, tome 1

Menel Ara est le premier tome d’une duologie, qui est publié en entier à la maison d’édition Inceptio. La première fois que j’ai vu ce livre, j’ai tout de suite été attirée par sa couverture. Elle possède beaucoup de détails qui m’ont immédiatement plu, et je m’attendais à lire un roman steampunk à cause des engrenages et de la couleur cuivrée utilisée. Cependant, en lisant la quatrième de couverture, je me suis bien rendue compte que ce livre n’avait de steampunk que la couverture. Le résumé met en évidence un monde dystopique comme il en existe beaucoup, où la séparation entre riches et pauvres est plus qu’essentielle. Le gouvernement est devenu une oligarchie. Ce type de dystopie est souvent utilisé dans les romans, et est par conséquent peu original. Mais, comme dans tous romans de science-fiction, ce que j’aime dedans est le message délivré. Écrire une dystopie n’est pas innocent : l’auteur doit inventer un monde possible qui serait né des conséquences des actes humains. Il est délicat de mettre un lecteur devant les faits accomplis en lui montrant comment sa nature pourrait engendrer une société mauvaise. Ainsi, la dystopie sert à pointer du doigt les problèmes de la société contemporaine et de montrer comment celle-ci évoluera si personne ne fait rien. En commençant ce roman, je m’attendais donc à lire un récit sérieux, qui reprend les dangers des attentats et des terroristes.



Tout d’abord, j’ai été très surprise par la complexité de l’intrigue. Alors que je m’attendais à suivre uniquement les aventures de Gaël Dubuisson, à peine introduit dans la quatrième de couverture, nous suivons les agissements d’un très grand nombre de personnages, tous impliqués de près ou de loin dans les activités politiques de la ville de Menel Ara. Ainsi, nous lisons de nombreuses intrigues plus ou moins importantes, chacune ayant un protagoniste différent. Dans une grande majorité des romans dystopiques, deux ou trois camps nous sont présentés : ceux qui œuvrent pour la justice et/ou la liberté, ceux qui souhaitent garder leur pouvoir, et enfin ceux qui ne savent où se positionner et qui créent un troisième camp plutôt neutre. Dans Menel Ara, nous avons bien plus de trois camps. Presque chaque personnage représente un camp différent, à cause de ses motivations et de ses objectifs variant de ceux des autres.



Je lis peu de romans traitant de politique car j’ai toujours peur de me sentir délaissée par une intrigue dont je ne me sens nullement concernée. Dans notre cas, le récit dédie une place très importante à la politique mais contrairement à ce que je craignais, j’ai très bien accroché et cette complexité. Toutes les intrigues sont extrêmement bien pensées et c’était agréable du début à la fin de lire comment chaque action minime peut engendrer de lourdes conséquences. Dans sa globalité, la construction du récit est intelligente car le début reste assez simple pour que nous puissions comprendre l’importance de certains personnages, puis d’autres nous sont présentés lorsque nous devenons à l’aise avec les anciens. Ainsi, les intrigues se multiplient au fur et à mesure, sans que le lecteur ne soit perdu.



Le début de l’intrigue s’ouvre sur l’enterrement du père de Gaël et la lecture de son testament. C’est la première fois dans le roman que nous sommes témoins de la puissance de la Haute-Ville sur la Basse. En effet, Victor, le frère de Gaël a réussi à se hisser par mariage dans les plus grandes familles et fait valoir ses droits pour se saisir de l’entièreté de l’héritage de son père. C’est ce premier conflit qui fera sortir Gaël de son train de vie quotidien qui cherchera dès lors à se venger sur la Haute-Ville. À partir de ce moment-là s’enchaînent de nombreuses péripéties qui mettent en valeur la différence sociale entre la Haute et la Basse-Ville.



À cause des pertes qu’a subi Gaël, celui-ci devient de plus en plus instable psychologiquement. Dans le roman, il récupère son état normal très lentement, et heureusement que l’auteur nous relate les péripéties des autres personnages car Gaël ne devient intéressant qu’à la fin du récit. La plus grande partie du roman ne sert qu’à préparer la suite. Vincent Dionisio nous donne quelquefois des indices sur les plans de ses personnages grâce auxquels nous pouvons nous amuser à imaginer ce qu’il peut se dérouler par la suite. C’est très bien fait de sa part car j’ai en quelque sorte pu participer à ma propre lecture.



Comme indiqué dans la quatrième de couverture, l’année durant laquelle se déroule l’intrigue est 2078. C’est donc assez lointain par rapport à notre époque aujourd’hui et c’est la raison pour laquelle j’ai d’abord pensé que la technologie prendrait une place beaucoup plus importante dans le roman. Or, la technologie semble être sensiblement la même que la nôtre, ce qui est peu crédible étant donné les grandes avancées que nous vivons aujourd’hui. Dans cinquante ans, je ne peux pas penser que le monde n’a pas changé. Il peut néanmoins y avoir une excuse : la ville est isolée du reste du monde. Mais malgré tout je ne pense pas que cette date ait été un bon choix. Une année beaucoup plus proche de nous aurait eu un plus grand impact.



Quant au lieu dans lequel l’intrigue se déroule, il s’agit de tout évidence de Menel Ara. Nous ne savons pas vraiment où la ville se situe puisque nous n’avons aucune information sur la vie à l'extérieur de la ville, mais j’aime penser qu’elle est en France. J’ai pris l’habitude avec la maison d’édition Inceptio de lire des romans se déroulant en France alors ça m’a semblé tout naturel d’en faire de même ici. Néanmoins, plusieurs pays d’origine sont suggérés, notamment à travers les noms qui peuvent sembler très français (Gaël Dubuisson), italien (Luigi), asiatique (Han Jin), américain (Douglas Phillips) ou encore russe (Youri Komniev).



La première chose contre laquelle je dois vous mettre en garde est cette fois-ci la complexité des relations entre les personnages. Il faut s’accrocher car un même personnage peut avoir plusieurs identités. Néanmoins, ce n’est pas une mauvaise chose car le fait de changer les identités des personnages rend les intrigues encore plus intéressantes et machiavéliques. Comme je l’ai déjà dit précédemment, de nombreux groupes de personnages sont présents dans ce roman, donc je ne peux pas dire qu’il y ait de protagonistes ou d’antagonistes dans la mesure où chaque personnage est le protagoniste d’un groupe et l’antagoniste d’un autre groupe. Mais dans sa globalité, le roman met en scène quatre grands groupes de personnages : ceux qui habitent dans la Haute-Ville et qui font partie des Sept Familles régnantes, ceux de la Basse-Ville et qui vivent avec leurs propres moyens, ceux qui se sont alignés avec l’idéologie des Martyrs et enfin ceux qui appartiennent aux Putras.



Parmi ces quatre groupes, les plus pacifiques sont les Putras. Ils constituent malgré tout un grand secret pour tous les habitants de Menel Ara, ainsi que pour le lecteur. Même si nous avons quelques indices et informations supplémentaires, ils restent en quelque sorte le point sombre des plans de tous les grands de Menel Ara. Suryena est le seul personnage appartenant à ce groupe. Presqu’aucune information n’est donnée à son sujet, à part que c’est lui qui contrôle réellement la ville.



Les Martyrs représentent le deuxième groupe de fanatiques de la Basse-Ville. Ce sont eux qui organisent la plupart des attentats et nous connaissons autant d’éléments, voire plus, sur eux que sur les habitants de la Haute-Ville. Trois personnages importants sont présents dans ce groupe, il s’agit de F, Sacha et Tanya. Ces trois personnages représentent à eux-seuls les différents avis politiques existants dans toute la ville, avec le désir de détruire la Haute-Ville pour Tanya, le désir de renverser la ville pacifiquement pour Sacha, et l’entre-deux représenté par F.



Le groupe de personnages que je trouve personnellement le plus intéressant car ce sont ceux qui ont le plus à se reprocher sans pour autant avoir le pouvoir de tout changer individuellement est constitué des Sept Familles. La Haute-Ville est composée des Sept Familles, de ce qu’ils appellent les pièces rapportées (et qui sont en réalité les nouveaux arrivants dans les familles, souvent par mariage) et leurs serviteurs. Les personnages auxquels nous avons accès personnellement sont Victor et Komniev. Le premier est le frère de Gaël, le premier protagoniste du roman, et le second est le chef des Familles. Un duel se déroule entre eux deux durant tout le roman, et je le trouve particulièrement intéressant puisqu’il est très bien réfléchi.



Enfin, le quatrième groupe est celui des personnages habitants la Basse-Ville et vivant selon leurs propres moyens. Ce sont eux qui ressemblent le plus au profil du lecteur potentiel. Nous commençons le récit en Gaël, puis nous rencontrons Maria et David. La plupart des chapitres les mettant en scène nous servent à avoir un point de vue extérieur sur tous les complots et intrigues politiques de la Haute-Ville. C’est également des chapitres avec plus d’humanité que dans les autres.



J’ai trouvé que l’écriture rendait vraiment service à l’intrigue. Cette dernière est complexe mais le style de l’auteur aide parfaitement le lecteur à saisir toutes les informations nécessaires à la compréhension. Il n’y a pas trop de descriptions, pas trop de dialogues, toujours pile ce qu’il faut. Même dans les moments où nous suivons Gaël qui est complètement perdu et alcoolisé, nous ressentons les émotions qu’il faut, nous ne nous ennuyons pas car nous comprenons chaque pensée qui nous est permise d’avoir. Contrairement à bon nombre de romans où je me dis que l’écriture n’a rien d’extraordinaire et qu’elle fait juste son travail d’écriture, ici nous avons droit à des mots au service de l’intrigue, et c’est bien plus important. Je me suis vraiment faite portée par eux et c’est ce qui m’a permis de lire aussi rapidement ce roman.



Le livre est découpé en chapitres plutôt courts, souvent de dix pages, mais étant donné que nous changeons souvent de personnage principal (pouvant aller jusqu’à cinq ou six !), nous avons besoin de ces temps de respiration. Aussi, comme je l’ai dit au tout début, une dystopie doit délivrer un message. Et même si je n’ai lu que le premier tome, je trouve déjà que le combat entre la violence et la diplomatie devrait être d’actualité. Aujourd’hui, la diplomatie ne peut plus être utilisée lors des conflits, seuls les attentats terroristes ont un impact sur le monde. Et Menel Ara tente de mettre le doigt sur une autre solution, qui impliquerait un mélange des deux. Toutes les nuances apportées par le roman sont vraiment appréciables.



Points positifs :

– intrigue très travaillée

– complexité politique très appréciable

– univers prenant et bien décrit



Points négatifs :

– absence de réelle fin


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Menel Ara, tome 1

Vous connaissez un peu la recette désormais pour rendre une Myfanwi heureuse : du drama, des personnages profonds et impossibles à définir, de l’imaginaire et de la politique. On tient le quatuor gagnant dans ce tout nouveau roman qui a été un coup de cœur absolu.



Vincent Dioniso nous entraîne dans une cité rétrofuturiste aux accents très steampunk : démesurée, basée sur des pratiques conservatrices et régressives, une Haute-Ville bling-bling à souhait où tout le monde vit dans de grands palais. En revanche, pas de grosses machines à vapeur ou d’intrigues lumineuses ici, on reste ancré dans de la dystopie très, très bien amenée. J’ai adoré le mélange des intrigues politiques, sociales et religieuses dans ce monde assez terrible au final : que l’on suive l’histoire pour l’aventure, les personnages ou les messages derrière, on a toujours une raison de suivre l’histoire.



L’intrigue, pour commencer, est franchement très cool. Nous suivons trois dirigeants, l’un du groupe politique le plus influent de la ville, l’un d’un groupe de résistance et l’autre d’une secte religieuse, et nous assistons à un jeu d’échec à l’échelle de toute la cité. Chaque parti a des arguments et des failles qu’il met tour à tour en avant, avant d’être battu par un de ses adversaires. Le jeu se pimente au fil de l’intrigue jusqu’à devenir totalement incontrôlable à la fin. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le ton neutre employé pour chacun des dirigeants. Ils sont tous montrés à la fois comme justes, ou tout du moins avec un côté positif, mais aussi tous pointés du doigt en même temps, à la fois par l’auteur, mais aussi entre eux. Cela donne alors l’impression au lecteur qu’il doit faire un choix, un peu comme dans une élection présidentielle. Trois candidats, trois versions de gouverner, mais aussi et surtout trois futurs tous plus sombres les uns que les autres. Aucun de ces dirigeant ne semble vraiment capable de diriger entièrement la cité. Et c’est encore plus drôle quand on se rend compte qu’ils se complètent les uns les autres et formeraient un bon trio de tête.



Mais le coup de génie, c’est que chaque mouvement de pièce sur l’échiquier a une conséquence directe sur la population, représentée par Gaël, Lily et Victor Dubuisson. Pour les deux premiers, on ressent énormément les tentatives d’intimidation et de ralliement entre la secte religieuse et les Martyrs. Pour Victor, on plonge directement dans les crasses de la vie politique où il essaye de se faire désespérément une place. Leurs routes seront semées d’embûches et seront vouées à croiser celles de nos trois dirigeants, envers et contre tous.



Ce que j’ai énormément apprécié, également, c’est l’écho qu’a l’histoire avec notre monde. Enormément de références sont reconnaissables si on ouvre l’oeil. Parmi les messages que j’ai beaucoup aimé, il y a la dénonciation des extrémismes : qu’ils soit trop pacifiques et bien pensants, trop violents, ou au contraire trop religieux, trop imbu de pouvoir. On sent un découpage et une analyse millimétrée de notre paysage politique et social, poussée à l’extrême et amplifiée, dévoilant toute la pourriture qui ronge notre société. On trouve aussi un très beau message qu’on pourrait associer au Romantisme : les vieux sont tous des manipulateurs, des figures sombres, là où la jeunesse, bien que désabusée, est porteuse d’espoir et de renouveau. C’est un peu ce qui se passe en ce moment d’ailleurs : les vieux restent accrocher à leurs idées conservatrices que les nouvelles générations tentent difficilement de bousculer. J’ai adoré tous les messages de fond du texte, qui en font une histoire à plusieurs niveaux de lecture dont il faut avoir conscience pour bien prendre conscience de l’histoire. Difficile également de ne pas faire de lien sur le terrorisme et la montée de la religion aujourd’hui, alors que ce sont deux thèmes centraux du récit.



En effet, l’intrigue paraît mettre du temps à prendre place, mais en réalité, chaque morceau compte. La première partie vous corrompt peu à peu, avant d’envoyer un feu d’artifice de nouveautés dans la seconde partie. Néanmoins, on sent ici que ce tome est introductif. Puisque c’est une saga à suivre, je peux vous dire que la suite sera encore pire. Le tome 1 nous montre un peu la partie longue de la partie d’échecs, mais on rentre maintenant dans les dernières cases, celles qui apportent toute la tension. Chaque mouvement aura des conséquences à présent et ça va devenir de pire en pire.



Oh, j’avais presque oublié, il y a du drama, beaucoup, beaucoup de drama. Le chapitre 12 est incroyable entre autres, j’en suis restée sur le cul. De même pour la fin, qui fait vraiment froid dans le dos. Je serais totalement au rendez-vous pour la suite de l’aventure, super découverte.
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Menel Ara, tome 2

Pour continuer sur l’allégorie de la partie d’échecs, on arrive ici à ce moment de la partie où les adversaires, à forces égales, grimpent en tension. On a passé toute la partie qui met en place le jeu et la stratégie, désormais, on passe à l’attaque. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que du rebondissement, il y en a beaucoup !



On reprend l’histoire exactement là où on était resté : Victor a formenté un attentat contre les Sept Familles, qui a partiellement réussi. Même si les dégâts sont peu nombreux, l’acte a permis de remettre en question la légitimité des « grands » de Menel Ara qui ne sont plus aussi certains d’être intouchables. La suite ne va faire que le prouver. Dans cette deuxième partie, c’est donc l’aspect dystopique qui est de plus en plus mis en avant, jusqu’à se transformer en véritable apocalypse. On sait rapidement quand le point de non-retour est atteint et que plus rien ne sera jamais comme avant.



L’histoire reprend au début les personnages qui ont marqué le premier tome, Gaël et Victor Dubuisson, Maria, et bien sûr Youri Komniev, mais d’autres tirent peu à peu leurs épingles du jeu et sont davantage mis en avant. Le personnage de F., par exemple, voit son personnage être extrêmement développé dans cette partie. De même, Suryena est mis en sourdine pour laisser pleinement la place à Delta, personnage très secondaire du tome 1 et qui va être propulsé parmi les protagonistes les plus importants de cette partie de l’histoire. Ces personnages font souffler un vent de renouveau qui permet de ne pas se lasser de l’intrigue.



Je suis toujours aussi fan des personnages et j’ai même eu un petit pincement au coeur à la fin du livre, en devant les laisser partir. Même si ce sont tous de sacrés sacs à merde, ils ont quelques chose de très attachants. Les personnages que l’on pensait intouchables révèlent peu à peu leurs défauts, tandis que ceux qui paraissaient défendre des causes plus justes révèlent peu à peu une part plus sombre. Cela permet, pour le lecteur, de mettre tous les personnages au même niveau : désormais, la balance ne penche plus du tout pour l’un des camps, c’est au lecteur de choisir de prendre parti pour l’un des dirigeants, ou au contraire pour aucun d’eux. C’est ici le rôle de Mussa, qui est extrêmement bien amené et permet de prendre du recul avec les événements qui se déroulent sous nos yeux.



La fin est d’ailleurs bien plus complexe et libre d’interprétation que prévu. Je suis encore assez dubitative, et on a presque envie de faire un grand saut dans le temps pour voir si ce sera pire qu’avant. Encore une fois, tous les messages doivent être lus dans ce tome avec plusieurs sous-lectures. Et l’intrigue en elle-même doit être prise avec des pincettes. A la fin de cette histoire, j’avoue que je ne savais plus du tout qui je devais croire xD On se croirait un peu en pleine élection présidentielle : propagande de partout, mais surtout des intérêts personnels pour de grosses têtes qui veulent, au fond, juste en dominer d’autres.



C’est ça que je trouve magique avec son livre, même si tout a l’air suffisamment surréaliste pour se dire que ça ne pourra pas arriver en vrai, il y a toujours des petites piques qui vous font dire que si, malheureusement, c’est totalement possible que ça arrive. J’ai développé mon goût pour la politique assez récemment, et j’ai un peu l’impression de retrouver dans l’ambiance du livre la désillusion de notre politique actuelle, qui comme la Haute-Ville, cherche à nous mettre de la poudre aux yeux, mais ne fait malheureusement pas grand chose d’autres. C’est aussi pour ça que ce livre m’a beaucoup touchée.



Et je pourrais aussi vous parler de cette fantastique critique des médias en sous-brillance et de leur rachat par les partis politiques que j’approuve totalement et que j’ai trouvé tout simplement excellente. Il y a énormément d’autres messages cachés, et je suis sûre qu’après lecture, il m’en manque encore. C’est un texte d’une diversité effarante qui avertit et enseigne sans forcer les choses.



En bref, cette duologie, c’est un grand oui pour moi. Je ne me suis pas ennuyée un seul moment et je suis tombée folle amoureuse des personnages et du style de l’auteur. L’intrigue est excellente et extrêmement complexe, absolument rien n’est laissé au hasard. Je vous la recommande énormément, je pense pour ma part que ce sera un de mes gros coups de cœur de cette année.
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Menel Ara, tome 1

J’ai littéralement dévoré cette histoire tellement elle est prenante et addictive. Je n’avais qu’une envie connaître ce qui aller arriver à nos héros et ceux qui le sont un peu moins.



On découvre Menel Ara qui se compose de deux cités, la Haute-Ville ou vivent les 7 familles les plus riches et la Basse-Ville ou vivent tous les autres. On découvre également deux groupes en dehors des 7 grandes familles, les Putras qui attendent leur prophète et les Martyrs qui ne rêve que d’une chose détruire le pouvoir en place.



On va suivre principalement la vie de Gaël qui la voit bouleversé par la mort de son père. C’est un jeune homme qui vit avec sa petite sœur et qui n’a pas vu son grand frère depuis que celui-ci vit dans la Haute-Ville. Gaël est intelligent et aurait pu devenir quelqu’un d’important si il avait poursuivi ses études mais il ne rêve pas de ça lui. Tout ce qu’il veut c’est vivre simplement. Avoir un boulot pour payer les factures et cela il l’a trouvé en travaillant en tans que transporteur. Il aime passé du temps avec ses amis. C’est simplement un homme qui vit simplement. Mais les événements vont le pousser à vouloir plus. Mais chut je ne peux rien vous dire de plus.



J’ai bien aimé Gaël même si je dois dire qu’il m’aura fallu un peu de temps pour m’accrocher à lui. J’ai fini par l’apprécier à sa juste valeur



Certains passage sont du point de vue de certains personnages vivant dans la Haute-Ville ce qui nous permet d’en découvrir plus sur ce qui se passe réellement. Les inégalités y sont et les complots y prennent également racine. Mais bon je ne peux pas vous en dire plus.



Les personnages secondaires sont pour certains très attachants pour d’autres beaucoup moins mais ils servent l’histoire et nous permette de mieux comprendre le but de chacun.



L’intrigue passionnante nous plonge dans un univers ou les inégalités, les injustices, les trahisons, la vengeance et la haine se mélangent pour notre plus grand plaisir.



La plumes addictive de l’auteur nous présente dans ce premier opus les différents groupes en nous présentant qui en fait partie et pourquoi. Cela nous permet de mieux comprendre toutes les subtilités de l’intrigue. Il nous plante le décors d’un monde qui va bientôt entrer… Chut c’est un secret.



Je ne peux rien vous dire de plus sous peine de trop vous en dévoiler. Je vais donc conclure par si vous aimez les histoires d’inégalité et de complots ce livre est fait pour vous. Un super moment de lecture dont le fin promet une suite mouvementé.
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Menel Ara, tome 1

Dystopie agréable d'un jeune auteur rencontré à Atrébatia. Menel Ara est une ville-état indépendante, construite en 2028 : c'est le projet de 7 grandes familles, désirant être à la tête de ce "royaume" coupé en deux. En haut, se trouvent ces 7 familles, habitant de luxueuses demeures dans un cadre serein, organisé et impeccable. En bas, sur la même superficie, se côtoient tous les pauvres bougres, c'est-à-dire le reste de la population.... Ils n'ont d'autres choix que de se résigner à vivre les uns sur les autres ou de risquer leur vie en intégrant les martyrs, groupe terroriste ou encore d'intégrer les "Putras", des illuminés dédiés au culte d'un des leurs. Entre religion, terrorisme, inégalités, ce roman a toutes les bases d'une bonne dystopie même s'il faut avouer que les dialogues ne sont pas toujours excellents.
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Menel Ara, tome 1

J’ai beaucoup beaucoup aimé cette lecture, on est happé dès le début et on a pas le temps de s’ennuyer avec cette histoire.



On suit pendant une grande partie du livre la vie de Gaël, qui est franchement triste, on le voit vraiment sombrer et perdre pied suite à de multiples événements marquants qu’il subit. Mais on alterne parfois avec d’autres personnes, d’autres points de vue, toujours avec une narration omnisciente à la troisième personne, chose que j’apprécie beaucoup, j’arrive beaucoup plus à me projeter dans l’histoire quand la narration est ainsi.



Je ne veux pas trop vous en dévoiler mais je dois avouer que j’ai eu quelques larmes à un certain passage (peut-être de la poussière dans les yeux, sûrement même….). L’histoire a une trame principale qui peut être devinée assez rapidement mais divers éléments et événements sont totalement surprenant et inattendus, ce qui donne du piquant à l’histoire.



Les personnages sont bien construits, notamment sur le plan psychologique. Et j’ai été vraiment bluffé par toutes ces précisions sur la politique de Menel Ara, toute une société décrite à la perfection, avec les groupuscules tel que la fameuse secte beaucoup plus étrange qu’imaginée et les rebelles qui ont une organisation particulière eux aussi. Ce n’est pas la première fois que je lis un roman avec cette idée de « ville-étages », (cf. Inaccessibles de Katharine McGee), mais ici on a vraiment tout un système de décrit.



J’ai également aimé ce côté imaginaire, pas si imaginaire que cela, le roman décrit une société qui n’existe pas…. Encore. Mais séparer les riches des pauvres, considérer les femmes comme inaptes à gouverner un pays (ou ici une ville), et d’autres éléments que je ne peux vous dévoiler au risque de gâcher votre lecture, font que ce roman peut être perçu comme une critique de la société actuelle, aux vus des dernières informations à travers le monde..



C’est un roman que je vous conseille, on y retrouve des complots, des secrets de famille, de la manipulation et beaucoup d’action. Pas le temps de s’ennuyer, pas le temps de voir les pages défiler. La lecture est fluide est rapide, l’auteur sait nous entraîner dans les rues de Menel Ara et au cœur des complots les plus sombres de la ville. Foncez découvrir ce roman, en plus la suite est en pré-commande sur le site de la maison d’édition !



Ps : Vincent m’a forcé à écrire cette chronique élogieuse sous la menace. Il aurait, de plus, des griefs contre mon département natal. Triste constat.



Ps bis : Plus sérieusement, allez vite découvrir la cité de Menel Ara !
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Menel Ara, tome 2

Quelques temps après avoir quitté Menel Ara me voici de retour… et c’est un retour très mouvementé !



Ce deuxième opus nous plonge directement dans la suite des événements, comme si nous n’avions jamais quitté le premier tome. L’histoire suit son court, sans temps mort donc il est très simple de se rappeler du tome précédent. On a dans ce tome beaucoup d’actions et beaucoup de violence (après tout une révolution sans sang c’est un peu fade non ? Imaginez la prise de la Bastille sans violence… ça a moins de charme… je m’égare je sais).



On retrouve donc les mêmes personnages que dans le tome 1, leurs chemins prennent des tournants très différents les uns des autres et certains mêmes se retrouvent à des endroits inattendus… Il est clair que de toute façon les protagonistes ne vont pas passer de supers moments au travers de ces pages.



Le premier opus était plutôt concentré sur Gaël même si d’autres narrateurs prenaient parfois le relais, là on en découvre de nouveaux personnages et j’ai plutôt eu l’impression qu’ils avaient tous (à peu près) le même temps de narration. Il n’y a plus de personnage central, la ville de Menel Ara est au cœur de l’histoire, les personnages gravitent autour de cette entité qu’est la cité. Les esquisses de complots envisagés dans le premier tome sont ici mis en œuvre, et parfois même amplifiés. Le premier tome était déjà mouvementé, ici on monte de plusieurs crans sur l’échelle de la violence et des conflits, clairement on ne s’ennuie pas lors de la lecture.



J’en reviens à ce que j’avais dit lors de mon avis sur le premier tome mais j’ai été bluffée par toute l’organisation de la ville, que ce soit sur le plan politique ou religieux. Tout est très détaillé et c’en est presque troublant, on se pose limite la question de savoir si Menel Ara n’est pas réelle. De plus cette séparation des riches et des pauvres et loin d’être du domaine de l’imaginaire, tout comme la place qu’occupent les femmes dans Menel Ara. C’est un roman dystopique mais, à mon sens, cela ressemble étrangement au reflex caricaturé de la société actuelle…



Vous passez à côté de quelque chose si vous ne lisez pas cette duologie, je vous conseille vivement à aller la découvrir !
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Menel Ara, tome 2

L’utilisation que l’auteur fait de son personnage dans ce deuxième tome est tout à fait étonnante, puisque pendant près de la moitié du livre, il disparaît… C’est tout aussi osé que déconcertant. Son parcours va vous surprendre, ces décisions vous choquer, mais il a réussi à lui seul à berner tout le monde et donner une nouvelle chance à cette ville qui lui à tout prix.

C’est un récit particulier où l’on ne s’attache pas particulièrement à un personnage, l’on suit plusieurs parcours de vie, plusieurs histoires.

La fin de Menel Ara est typiquement une fin « douce-amère », si la société de Menel Ara va connaître un renouveau et moins d’inégalité. Le prix à payer pour cette nouvelle vie est incroyablement élevé, tous les personnages sans exceptions payent cher cette liberté et cette nouvelle vie.
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Menel Ara, tome 2

Si je devais décrire ce livre en trois mots : dur, flippant, captivant !



L'auteur ne perd pas de temps et nous replonge dans l'univers de Menel Ara pour un second tome tout aussi percutant.



La couverture est à l'image du livre, plus angoissante, plus sombre.



Bienvenue dans les ténèbres de la quête du pouvoir où tous les coups sont permis (et surtout au détriment des autres).



Ce que j'ai préféré :



* Le résumé bien mystérieux, accrocheur.

* J'aime le fait qu'il s'agisse d'une duologie, ce n'est pas si courant.

* Point de vue des différents partis pour suivre la progression de chacun des camps (Martyrs, Putras, Grandes familles).

* Les intrigues, secrets, révélations, les complots, les trahisons : impossible de s'ennuyer. C'est très prenant, complétement addictif. Le rythme y est accéléré et prend aux tripes, on ne peut pas lâcher le livre. J'étais presque comme aspiré dans l'action, à vibrer avec les personnages à chaque rebondissements.

* La plume de l'auteur qui ne se perd pas en fioritures mais va à l'essentiel (ce qui participe à donner du rythme au récit).



Ce que j'aime moins :



* Ce roman franchit un degré dans la violence et les sombres secrets. La noirceur humaine dans toute sa splendeur, c'est effrayant de réalité.

* Beaucoup de personnages : il m'a fallut parfois faire quelques efforts pour tous les remettre. Ils ont tous une histoire, une valeur ajoutée au récit, une complexité qui les rend attachant ou au contraire détestables.
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Menel Ara, tome 1

Les dialogues ont parfois, un côté trop familier à mon goût à certains moments, ce qui me dérange c’est que cela colle avec le personnage, ou son humeur, mais à l’écrit c’est dissonant… Mais heureusement, le reste est plutôt travaillé. l’auteur n’a pas souhaité mettre plus en avant son univers, à mon grand regret, mais c’est surtout pour mettre en avant l’envers du décor, les chefs, les politiciens, les gourous, ce qui font et défont les lois, ceux qui manipulent à outrance.Les manipulations incessantes de notre trio (indépendamment les uns des autres bien sûr, va apporter de grands bouleversements dans la famille Dubuisson.A travers ces personnages, et d’autres que vous découvrirez si je vous ai donné envie de découvrir cette histoire, les travers de nôtre société nous saute au visage.
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Menel Ara, tome 2

Un tome 2 qui termine en beauté Menel Ara, dont j'avais beaucoup aimé le tome 1!



Les événements s'accélèrent dans ce tome 2, plus sombre et plus violent que le premier. On suit parallèlement les différents protagonistes, reflétant les différentes mouvance : la religion (les putras), le terrorisme (les martyrs) et la classe dirigeante (7 familles), chacun essayant de tirer son épingle du jeu et de prendre le contrôle de Menel Ara.



L'auteur nous plonge dans un tourbillon d'action, de violence et de révélations dont on ne sort pas indemne, le tout servi par une écriture efficace et dynamique.



Un diptyque efficace et passionnant sur l'ambition, le pouvoir et ce que l'homme est prêt à croire et à faire pour accéder aux plus hautes sphères...



Pour adultes et ados à partir de 14-15 ans.
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Menel Ara, tome 1

Je suis ravie de débuter mon partenariat avec la maison d'édition Inceptio en commençant par la lecture de Menel Ara.







Je lis assez peu de dystopies ou de steampunk mais je suis à chaque fois impressionnée par l'imagination des auteurs dans la construction de leurs univers, leurs descriptions et leurs personnages. Ce roman ne fait pas exception.







Si vous n'aimez pas vous triturer la tête avec des complots et des stratégies complexes dans tous les sens, passez votre chemin. Une fois que vous tombez dans ce nid de vipères, il est très difficile d'en sortir !



Points positifs







* Un roman qui tient le lecteur en haleine par des intrigues plus ou moins tortueuses et qui maintiennent un rythme dynamique. C'est un roman qui a un côté très intellectuel qui me plait beaucoup (je me suis presque fait des nœuds au cerveau en imaginant toutes les possibilités).







* L'auteur a su créer un univers riche et complexe. Ce n'est pas la dystopie pour ado typique. Il a mis en place un système très structuré avec 7 familles au pouvoir, des clans qui s'affrontent mais c'est aussi une société qui est gangrénée par des individus détestables, corrompus.





* Des personnages qu'on aime détester et d'autres qui sont très attachants.







Points négatifs







* Le clivage riche/pauvre avec une société pyramidale écrasante n'est pas vraiment original même si le thème est très bien exploité ici.





* L'ambiance steampunk manque un peu de développement. Je m'attendais à la trouver plus présente en voyant la couverture. Peut-être dans le tome 2 qui sait ...
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Menel Ara, tome 1

Une ville haute / Une ville basse

Sept familles importantes

Les Martyrs / Les Putras

Un prophète

Un destin bouleversé



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et son univers riche et très bien décrit, dans une société... bien trop inégalitaire. L'intrigue politique est assez complexe, entre complots et stratégies, il faut se concentrer pour tout suivre (😜), mais du coup c'est vraiment passionnant, on se prend vite au jeu en se posant mille questions : qui ment ? Qui complote ? À qui peut on se fier ?



J'ai complétement été happée par l'histoire, et par la plume de l'auteur, et j'ai hâte de lire la suite de cette aventure !



Seul petit bémol... j'aurais apprécié un peu plus de...machines à vapeur et engrenages, car il m'a manqué cette ambiance "Steampunk" que laissait présager cette jolie couverture...
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Menel Ara, tome 1

J'aime beaucoup la couverture de ce nouveau roman d'Inceptio Editions. Elle m'a donné une impression de mystère, peut-être même de chasse au trésor type Da Vinci Code... Et en fait, pas du tout.



Menel Ara est une dystopie "politique". Pas une dystopie jeunesse où une magnifique héroïne révolutionne le monde pour plus de libertés et d'inégalités, mais un roman où des gens "normaux" vivent dans un monde inégalitaire au possible sans se rendre compte de l'ensemble des complots et jeux de pouvoir qui mènent leur ville.



Ce qui surprend au premier abord, lorsque l'on commence Menel Ara, c'est que les personnages pourraient vivre aujourd'hui dans notre société. Le système politique de Menel Ara est totalement inégalitaire, mais dans la ville d'en bas, on se débrouille, avec des riches, des pauvres et des gens entre les deux. Gaël est livreur, sa soeur infirmière, et leur petit groupe d'amis se réunit autour d'une bière pour profiter de la vie une fois la journée de travail terminée.



On comprend davantage les arcanes du pouvoir lorsque l'on suit Victor, le frère de Gaël et Lili, qui vit dans la ville d'en haut. Personnage peu sympathique, ambitieux et sans scrupules, mais qui ouvre aux lecteurs les dessous des 7 familles et du système politique qui les régit.



A travers ces personnages, ballotés au fil des événements ou englués dans des complots, on découvre une intrigue à plusieurs niveaux, complexe, passionnante, dont le personnage principal est finalement Menel Ara, la Haute-Ville.



Il s'agit d'un tome 1, on reste donc forcément un peu sur sa faim lorsque l'on tourne la dernière page, mais revenir de Menel Ara n'est pas facile, tant on est pris dans l'histoire et ses méandres.



J'ai hâte de lire le tome 2!

Pour adultes et grands ados à partir de 14-15 ans.
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Menel Ara, tome 1

Un récit aux nombreux complots…



Dans ce roman, nous suivons Gaël, un jeune homme vivant dans la basse ville de Menel Ara. Cette cité est très particulière car divisée en deux selon le niveau de richesse : 7 familles riches vivent dans une sorte de soucoupe surplombant la ville. On se retrouve donc face à des personnages faisant face à de nombreuses injustices et deux groupes tentent de renverser l’ordre : les putras, une sorte de secte étrange, et les martyrs, des terroristes…



J’ai globalement bien aimé cette histoire faite de plusieurs hommes ambitieux se battant en stratégie pour obtenir toujours plus de pouvoir. Je regrette tout de même le fait qu’il y ait peu de femmes fortes dans ce premier tome. Les seules femmes mises en avant sont soit faibles et naïves, soit pas encore assez mises en lumière. Avec la fin du premier tome, j’ose espérer que l’une d’elle se révélera davantage…



J’avoue ne pas m’être vraiment attachée aux personnages, j’ai trouvé que la plupart des émotions mises en avant manquaient de profondeur et je n’ai donc pas été émue par divers événements traumatiques. J’ai trouvé que ce côté-là manquait de développement et donc de crédibilité, comme s’il s’agissait là d’un scénario laissé à l’interprétation de différents acteurs qui sauraient y ajouter une touche d’émotivité.



De plus, j’étais un peu étonnée par l’univers que je n’ai pas vraiment trouvé comme relevant du steampunk. J’avais en tête l’univers riche du roman Les mystères de Larispem, mais on se retrouve face à tout autre chose. Pour moi, ce roman ne relève pas du steampunk et je pense que je l’aurais davantage apprécié si je ne m’étais pas préparée à ce genre d’univers.



Enfin, je dois dire qu’une fois l’univers mis en place, j’ai trouvé l’histoire franchement addictive jusqu’à la fin avec tous les complots et stratégies envisagés. Il s’agit là d’un roman s’articulant surtout autour d’une politique complexe décrite dans ce tome introductif. A la fin de ce premier tome, tous les personnages décrits se trouvent dans des situations très particulières, et je vous avoue que j’ai très envie de découvrir la suite de leurs péripéties dans un second tome !



Menel Ara est une cité très intéressante à la politique complexe occasionnant des stratégies et complots divers. L’histoire est intéressante et addictive car tout le monde souhaite acquérir le pouvoir de cette ville si particulière. Ce premier tome reste très introductif, j’attends davantage d’action dans le second tome.
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