Vincent Noyoux

Oh la belle surprise ! Quelle idée géniale . Prendre 12 lieux aussi sexy qu'un abribus déglingué un soir d'hiver et nous les faire découvrir.

Tout d'abord , petit jeu : Quelles villes auriez vous choisies , en France , en pensant aux villes " invisitables "? Je m'y suis amusé, et en est trouvé 5, dont une que j'ai réellement visitée et dont je garde un très bon souvenir . On parle de villes connues , pas de bourgades qui n'existent que pour les locaux. Réponse à la fin de ces lignes .



Et j'avoue que j'ai été jaloux . Je viens d'une ville formidable ,Dax où il parait qu'on est assez chauvin :)))), qui ne remplit aucun des critères retenus par l'auteur mais j'aurais certainement aimé que l'on parle aussi bien de mon lieu de naissance que le fait Vincent Noyoux des douze cancres.

A travers des rencontres hautes en couleur, on se retrouve à visiter un abattoir en activité , des gares de triages désaffectées... On est loin des beaux musées ...mais qui ne s'est jamais embêté dans un beau musée, devant une succession de tableaux peints par des auteurs dont le nom n'est connu que des érudits . Je ne parle même pas de la gestion des enfants :). Au moins , dans la gare de triage , ils peuvent courir.



Tout cela pour dire que je ne sais pas si ce livre va dynamiser le tourisme des 12 rejetées, et j'en doute fort, mais l'éclairage est beau , pertinent , déroutant. De plus , ces villes sont présentées sur la couverture dans des boules de neige à retourner , ajoutant le coté kitsch indispensable à leur statut.

Merci !



Les gagnantes sont : Vesoul, Vierzon, Maubeuge, Gueret, Saint Nazaire, Draguignan, Chatel Guyon, Cergy, La vallée de la Fensch, Mulhouse , Cholet,Verdun.

Dans Tour de France des villes incomprises, l’auteur de guides de voyage Vincent Noyoux décide d’aller à la rencontre de ces villes auxquelles on ne pense pas quand on cherche une destination de voyage. Vesoul, Guéret, Vierzon ou Saint-Nazaire ont-elles plus à offrir que ce qu’on imagine au premier abord ?



Après l’excellent Touriste professionnel, je me suis régalée à lire ce nouvel ouvrage de l’auteur. Vincent Noyoux trouve le bon équilibre entre humour et sérieux pour nous raconter ses aventures à la découverte de ces villes mal aimées. En quelques pages par destination, il arrive à dresser le portrait de chacune des villes visitées mêlant rappels historiques, découvertes originales et rencontres avec les habitants. Le ton décalé et l’humour omniprésent rendent son récit particulièrement agréable à lire.



En plus de son côté distrayant ce livre est aussi l’occasion de réfléchir à ce qui transforme une ville en destination touristique (après tout pourquoi visiter Saint-Tropez plutôt que Draguignan), à ce qui construit la réputation d’un lieu et aux facteurs qui rentrent une ville agréable à vivre pour ses habitants. On apprend plein de choses et pour un peu on aurait presque envie nous aussi d’aller à la rencontre de Verdun ou Cergy pour le prochain week-end. Un chouette petit livre avec une mention spéciale à l’éditeur pour la très jolie maquette et les boules à neige humoristiques représentant chacune des villes avec l’image clé correspondant aux découvertes de l’auteur.

Cela faisait longtemps que je me gardais ce livre sous le coude pour une journée de plage. Et je l'ai lu sans être en vacances, et en plein hiver. Dommage: il faut le lire en tant que touriste! le savourer pendant qu'on est soi-même en train de s'inspirer d'un guide touristique pour découvrir une région, un pays.

Le ton de l'auteur est parfait, tout comme doit l'être celui d'un auteur de guide, ni trop poli, ni trop condescendant ni trop familier.

J'ai souri plusieurs fois, et même si le métier fait rêver, je crois que je suis bien contente de le laisser à d'autres.

Alors merci à tous ces auteurs de guide qui font quand même bien souvent un travail remarquable (quoique l'auteur de ce livre puisse les dénigrer: ça ne prend pas!)



Divertissant.

J'avais reçu ce livre de mon correspondant favori en juin 2011. Je travaillais depuis près d'un an en Indonésie et que - même en envoyant chaque semaine une chronique par e-mail - beaucoup de mes proches en Europe avaient du mal à croire que j'étais dans un bureau 8 heures par jour 5 jours par semaine comme eux.

Je avais lu Touriste professionnel : L'anti-guide de voyage en août de cette année, alors que j'avais pris froid après avoir été faire mes achats dans un de ces immenses malls (centre commercial) climatisé à 18°.

Vincent Noyoux poussait un coup de gueule, car trop de gens confondent "travailler dans le domaine du tourisme" et "touriste". Pour moi, c'était "travailler comme comptable" dans la capitale tentaculaire d'un pays exotique et "passer ses journées à la plage, un cocktail à la main".

Personnellement, je ne connaissais pas la collection de guides pour laquelle Vincent Noyoux écrit, mais il ne m'a pas vraiment donné envie d'en utiliser un. J'ai passé un bon moment à lire ce livre, que je me suis empressée de prêter à quelqu'un à mon retour en Europe.

Après avoir dé-mythifié le métier d'écrivain de guide de voyages, Vincent Noyoux s'attaque au mythe de l'aventurier, dernier héros moderne, dont les exploits sont aussi beaux qu'inutiles. Qu'ils soient scientifiques comme Bertrand Picard, écrivains-voyageurs comme Sylvain Tesson, baroudeurs comme Mike Horn ou navigatrice solitaire comme Isabelle Autissier, les aventuriers et aventurières francophones rencontrés par Vincent Noyoux pour écrire son livre ont en commun le fait de parcourir le monde dans tous les sens, seuls, en couple ou avec des collaborateurs, avec rarement pour but de faire oeuvre novatrice ou utile. Un bon moment de lecture en cette fin d'année, pour voyager depuis son canapé.

Ami lecteur (et amie lectrice) ce tour de France a conduit (de son plein gré) Vincent Noyoux à la découverte, en deux trois jours chaque fois, de 12 villes françaises dont on peut dire sans être taxé de méchanceté que leur évocation à froid ne crée pas d'étincelles dans les yeux. Dans l'ordre : Mulhouse, Vesoul, Guéret, Cergy, Cholet, Vierzon (forcément, après Vesoul), Saint-Nazaire (la mer, oui, mais pas vraiment des plages connues), Verdun, Vallée de la Fensch, Chatelguyon (hors saison sinon ce n'est pas drôle) Draguignan (le midi, pourtant) et Maubeuge. Ah ça casse bien le rêve, non? Méfions nous cependant des a priori.



"Ce livre s'intéresse aux vilains petits canards du tourisme hexagonal, aux derniers de la classe, au ventre mou du pays. On n'y trouve pas de bars branchés ni d'abbayes classées. On n'y respire pas le vent du large à pleins poumons. On n'y croise aucune célébrité.

Qu'y trouve-t-on alors? Tel est justement le but de cet ouvrage : partir à la découverte de territoires méconnus, dont on ne sait rien ou presque. Si ce n'est pas de l'aventure, ça!"



Avec humour, tendresse, ténacité, Vincent Noyoux explore, rencontre les bons amoureux de leur ville, et est souvent "déçu en bien, comme on dit en Suisse." C'est son avis sur Vierzon en tout cas, seule ville du lot que je connaisse un peu, et qui mérite beaucoup mieux que sa réputation!



Alors oui,ça vaut la peine de sortir des sentiers battus, d'ouvrir les yeux, de changer de regard. "Il faut s'y rendre avec une âme de brocanteur, prêt à faire le tri, à voir beaucoup de médiocrité avant de dénicher la perle qui compensera tout le reste. Il faut être prêt à se salir les yeux, à perdre son temps, à s'énerver, à déprimer un peu, à se questionner beaucoup." Si on habite une ville grise, en déshérence, morne, ou paraissant telle, c'est le moment de dégoter la perle et la partager?



Un joli coup de coeur pour moi.
Lien : https://enlisantenvoyageant...

Un nouveau guide sur Paris ?

Je dispose déjà de plusieurs autres ouvrages sur Paris. L'intérêt de

Balades à Paris, 30 parcours choisis fait partie de la collection Geoguide. Il s'agit de l'édition 2014. Bien sûr, tout l'intérêt d'un bon guide de tourisme, est de communiquer des informations récentes, vérifiées, des projets de visite qui "tiennent la route" et ne vont pas décevoir.



Cet été je vais faire appel à toutes les ressources de ce petit guide car je dois organiser quelques balades pour des amis.



J'aime bien la description des balades qui sont proposées, ainsi que la cartographie, à la fin du guide.



La taille du livre est importante, il faut que l'ouvrage se glisse sans problème dans le sac et ne soit pas trop lourd...

et nous voilà partis pour la Balade 29 : Gobelins, Butte aux Cailles (un joli nom, vous la connaissez) ? ou la Balade 18, ma préférée : Sèvres-Babylone, Musée d'Orsay....

un livre plaisant a lire , sur l'envers du décors et sur le métier de guide touristique ! un vrai régal !!

Vivement mon petit voyage cet été pour découvrir tous les bon plans de ce magnifique guide.

Dans les guides de voyage, faut dire, dans les rayons on a du choix.

Moi, j'aime qu'il soit agréable en main. Sans faire la difficile je n'aime pas trop le recyclé pour mes guides de voyage.

J'aime qu'il soit agrémenté de quelques photos car, parfois, on vous décrit un monument, vous pensez qu'il est grand et il est en fait tout petit donc.... la photo en pays inconnu ça aide.



Je ne suis pas trop gastronomie, donc je ne recherche pas les grands restos mais j'aime l'histoire et j'aime que mon guide me raconte l'histoire du pays, de la région, les us et coutumes locaux.



C'est tout ce qu'on retrouve dans cette version du guide. Et Dieu sait qu'avant de se décider à l'acheter, on en a feuilleté des guides !



Les photos sont magnifiques, évidement c'est Géo hein !



il est agréable en main, il répond à toutes mes questions, en tout cas pour le moment. Donc rien à redire c'est un 10 / 10 pour cette version.

Voici un livre que j'ai dévoré en quelques jours ! Comme certains, j'ai souvent voulu être engagé par le guide du routard pour mettre à jour un des fameux guides ! Or, l'auteur, qui est lui-même un auteur de guides de voyage, nous dévoile ici la face cachée de ce type d'ouvrage ! C'est magnifiquement drôle et léger ! On en ressort étonné et suspicieux ! Bref, un ouvrage à lire avant de partir soit même en voyage touristique (ou pas) !

Vincent Noyoux est auteur de guides de voyages.



Première réaction : Rhâââ la chance, payé pour être en paréo sur la plage quand vous vous échinez au bureau, pour crapahuter sur la grande muraille de Chine quand vous poussez votre chariot au supermarché du coin, pour fréquenter les jolies autochtones bronzées quand vous vous fritez avec votre concierge ou voisin de palier... Toujours en vacances, quoi (et même plus que les enseignants, c'est dire...)



Tout faux!



Car il a une mission:



"Et quelle mission : recueillir des tarifs de chambres et des horaires de musée pour les touristes. Il est des missions plus nobles, je vous l'accorde, mais celle-ci est nécessaire puisqu'elle apporte aide et secours aux brebis égarées. A la différence du grand voyageur, qui ne se déplace que pour son propre agrément, l'auteur de guides voyage pour les autres. C'est un homme de coeur. N'oubliez jamais que, pour vous, un type s'est usé les yeux à lire des centaines de menus de restaurant; qu'il s'est ruiné l'estomac en ingurgitant des plats trop épicés; qu'il s'est décroché la mâchoire à force de bailler dans les musées."







De façon drôle et décontractée, il nous dévoile les dessous de sa vie pas si aventureuse, les mille et un trucs et astuces pour être efficace et tenir le coup, les coulisses de ce métier méconnu. Il aime ce qu'il fait, mais nous fait toucher du doigt que ce n'est pas un métier de tout repos. Pas forcément dangereux, mais gare aux cochons corses, par exemple. On y apprendra aussi comment lire un guide "entre les lignes" pour saisir ce qui se cache sous le politiquement correct de leur prose.







Il vaut mieux découvrir soi même ce livre vraiment complet qui m'a beaucoup appris et amusée, et, peut être, glisser un guide (le livre) dans sa valise au prochain voyage en toute connaissance de cause.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..

Tous les utilisateurs de guides de voyage pensent y trouver les informations les plus pertinentes pour passer un séjour de rêve : hôtels confortables, restaurants gourmands, visites incontournables...Mais voici que Vincent Noyoux détruit cette douce illusion avec verve et humour : une mise au point surprenante et édifiante ! Est-on bien sûr de faire un voyage idyllique grâce à son guide ?

Maubeuge, Vesoul, Cholet, Vierzon... Ça ne vous fait pas rêver? Vous avez tort, Vincent Noyoux nous le prouve en déambulant dans ces villes moyennes de triste réputation. Il prend le temps de se balader et de rencontrer des personnages et des lieux qui rendront l'aventure plaisante.

C'est souvent aux alentours de ces villes que la beauté apparaît, au détour d'une rivière , d'un champ, d'une lumière, des petites choses qui échappent et pourtant font de ces endroits, des lieux enviables.

Je crois que je vais passer mes vacances dans la Creuse!

Jubilissime! Cela se lit vite et facilement et c'est tellement drôle qu'à la lecture de certains passages, on rit "à haute voix". On casse le mythe du métier de rêve... pour découvrir une réalité plus prosaïque et plus juste.

C’est parce que Vincent Noyoux, auteur d’une quinzaine de guides de voyage chez Gallimard, en avait assez des regards envieux et des commentaires ironiques sur son métier qu’il a décidé d’en révéler les coulisses pour mettre un terme aux idées reçues : oui, son métier fait rêver, mais non, il ne comporte pas que des avantages.



Il adresse ainsi une mise en garde à ses lecteurs : « Ce que vous allez lire risque de brouiller à jamais votre perception des guides de voyage. En refermant cet ouvrage, votre collection de Routard et de Lonely Planet, qui trône bien en vue dans votre salon, finira peut-être à la poubelle. Qui sait même si, dans un geste de folie, vous n'aurez pas recours à une agence de voyages pour organiser vos prochaines vacances. »



Il dévoile nombre d’inconvénients et de désagréments qui sont le lot de tout auteur de guide de voyage et auxquels le grand public ne songe pas d’emblée. Ainsi, saviez-vous que c’est bien souvent l’éditeur qui impose la destination ? Adieu la Martinique, bonjour le Limousin ! Les journées sont longues et épuisantes car il faut tout voir en un temps record, en dénichant les bonnes adresses et en gérant au mieux son budget. Il révèle d’ailleurs les petites astuces pour tester un restaurant sans s’y attabler ou contrôler le moelleux du matelas d’un hôtel sans y dormir. Dans ces conditions, fatigue, stress et lassitude sont inévitables, surtout quand on voyage seul, sans personne à qui se plaindre. Vincent Noyoux révèle alors comment patienter au restaurant ou supporter la solitude des chambres d'hôtel.

Grâce au club de lecture j'ai eu l'occasion de découvrir ce titre. J'avoue très honnêtement que je n'en avais jamais entendu parler mais le concept de faire découvrir des villes inconnues, ou presque, m'a séduite. Ça m'a d'autant plus interpellé car je voyage à l'étranger sans jamais prendre le temps de découvrir des villes ou villages ici en Belgique ou en France qui sont intéressantes au final, qui peuvent apporter quelque chose.



La première chose qui interpelle dans ce roman c'est la couverture qui est vraiment sympa, rigolote, très ironique au final. Petit plus aussi pour les autocollants qu'on peut trouver à la fin de l'ouvrage, pour la version poche.



Le choix des villes est intéressant, j'imagine qu'il y a encore un tas d'endroits dont on aurait pu parler mais ici l'auteur, Vincent Noyoux, glisse toujours une petite explication du pourquoi il a choisi cet endroit là, dans quel contexte.



Au fil des pages en visite les quatre coins de la France, on voyage à travers les pages, au final on se dit qu'on pourrait dénicher ce genre d'endroit à quelques pas de chez soi (coucou Maubeuge, j'habite pas loin).



Finalement ce qui m'a le plus plu dans ce livre, c'est le ton employé par l'auteur, très humoristique, très ironique. Ça rend le texte vivant, presque que comme si il ne s'adressait à nous. Et même si il semble souvent peu convaincu par ses choix parfois, on en connaît tous des villes qui ne paient pas de mine, il arrive à dégoter des choses +/- intéressantes ou faire des rencontres la plupart du temps.



Pour terminer, je dirais que c'était une lecture assez sympa, qui m'a fait sortir de ma zone de confort mais que j'étais un peu triste de quitter tant j'ai trouvé l'auteur attachant dans la façon de nous raconter ces villes.

Constatant que les voyageurs privilégient le plus souvent des terres lointaines et ignorent certaines villes de France, l’auteur a sélectionné 12 villes qui sont méprisées ou incomprises. Ce sont des sous-préfectures, une « ville nouvelle », des villes marquées par la guerre ou par la crise, un port industriel ou encore des cités méprisées. Nous partons alors à la découvertes de villes comme Vesoul, Cergy, Saint Nazaire ou Maubeuge… des lieux, qu’il faut reconnaître, personne n’envisagerait d‘y passer un week-end.

C’est justement ce qui intéresse Vincent Noyoux, l’auteur. En effet, même si ce ne sont pas des sites touristiques, des perles peuvent être dénichées, des échanges avec les habitants peuvent être riches.

Ce livre nous permet tout d’abord de connaître un peu mieux ces 12 villes.

L’approche originale de l’auteur nous conduit par ailleurs à nous interroger sur ce qui peut être responsable de la mauvaise image d’une ville.

La jaquette qui se déplie illustre avec humour les a priori que l’on peut avoir sur ces différents sites.
Lien : http://www.carnetsdeweekends..

Vincent Noyoux nous convie à la rencontre d'aventuriers modernes, d'hommes et de femmes qui ont cherché à travers le monde à vivre intensément, follement parfois, en se frottant au monde et à leurs propres limites. Jean-Louis Etienne le spécialiste des pôles ; Patrice Franceschi ; Mike Horn le « demi-dieu de l’aventure » ; Antoine de Maximy celui qui s’invite chez vous ; Bertrand Piccard qui aime voyager en montgolfiere ;

Sonia et Alexandre Poussin les époux altruistes ; Sylvain Tesson ; Isabelle Autissier la navigatrice la plus mystérieuse qui ne semble pas s’être beaucoup livrée.

Vincent Noyoux les a rencontrés et s'est intéressé à leur parcours ainsi qu'à leurs motivations. Sur un ton humoristique frais et décapant, il nous livre des refléxions philosophiques, sociologiques, sur ces aventuriers modernes :



Franceschi : « La vie est moins importante que la liberté, la fraternité et l’égalité de droit. La vie ne vaut que s’il y a tout ça. Je plains les gens qui ne savent pas pour quoi ils sont prêts à mourir. » souligne ce rebelle renégat qui s’est engagé dans la guerre en Afghanistan en 1979.



« D’autres questions toutes aussi cruciales furent abordées au cours des deux entretiens que l’aventurier me consacra. Quel sens donne-t-on à sa vie ? La vie l’emporte-t-elle sur la liberté ? Qu’apprend-on au cours de son existence ? Le monde comment ça marche ? Les autres, c’est qui ? Nous devrions tous rencontrer un Patrice Franceshi au moins une fois. Sous ses airs de barbouze au cuir tanné, il surgit dans votre vie comme un contrôle de philo surprise. » p. 55



« Les aventuriers ne servent pas à mesurer l’épaisseur de labanquise, à promouvoir les énergies renouvelables, ni à former de jeunes citoyens du monde. Ils ne servent pas non plus à nous faire rêver, même si certains y arrivent. Ils servent avant tout à nous montrer ce que sont le courage, la volonté, l’humilité, la patience. » p. 226



Des rencontres fascinantes, des conversations passionnantes, ce petit recueil est à conseiller, il offre un vrai bol d’air !
Lien : http://www.lecturissime.com/..

Un ton humorisque, sarcastique agrémenté d'un bon franc parlé - proche du style du roman 99F de Beigbéder. c'est moderne et à tomber !

Coup de coeur de cet été

Le thème du livre m'a complètement séduit. je l'ai lu pour cette raison. Finalement, j'ai été très déçue du traitement du sujet. je me suis sentie attaqué par l'auteur explique (se plaint) de long en large de son métier d'auteur de guide touristique. il avait une belle occasion de nous montrer l'envers de son domaine d'expertise selon moi c'est manqué.