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Citations de Vinciane Moeschler (78)


"Dans le pays de ma femme, il y a des voix despotiques qui s'affrontent les unes les autres.
Dans sa tête, un grand labyrinthe.
Avec des paradis conflictuels et des cris en guise de sentinelles.
Ils torturent ma chère et tendre épouse.
Ils sont les maîtres, et elle l'esclave.
Discrète, sa folie est flamboyante.
Les ombres des autres veillent. Prêtes à resurgir des enfers.
J'entends le mot traumatisme à propos de ma femme.
Un traumatisme oublié, enfoui.
Un traumatisme qui nourrit les autres.
Ses démons.
Je n'ai rien vu.
Pendant des mois de vie commune.
Pas le moindre soupçon."
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Dans le miroir, je me trouve moche.
Moche, grosse, boudinée.
Mal aimée.
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Je l’avoue maintenant : je flippe de me retrouver seul. Et si je choppais la dengue ? Ou une solide gastro ? Le jus de canne d’hier, les moustiques de cette nuit, les puces du matelas, l’insalubrité des toilettes ? Je ne comprends pas le créole et Napoléon ne reviendra pas avant ce soir. Oui, je flippe. Et, en même temps, un extraordinaire souffle de liberté me chamboule. Je suis responsable de moi-même et c’est excitant. Je vais pouvoir défendre un projet important, parler de Jean pour qu’on connaisse sa vie, sa vie tragique et injuste.
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Un enfant si petit avec un aussi gros ventre.
Pourquoi maman ?
Ses narines sont encombrées de morve, il n’arrête pas de me fixer. Ils dorment à sept dans la même chambre.
Pourquoi maman ?
Pas d’eau, pas d’électricité, une seule toilette, pas de jeux pour les enfants, pas de moustiquaires, pas d’école, pas de petits commerces. On devrait pouvoir leur construire de vraies maisons. Comme les nôtres.
Pourquoi c’est si sale partout ? Pourquoi être obligé de travailler dans les champs à 15 ans ? Pourquoi quitter son pays et ses parents ?
Pourquoi j’ai envie de pleurer maman ?
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Au début, un enfant c'est lumineux : le monde s'ouvre, une femme devient mère.
Un avenir empli de désir.
Mais il grandit et l'enfant se fait ogre.
Il dévore la mère.
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« Petit à petit, j’ai avancé avec toi dans la vie. Avant que les vagues déferlantes d’une mer houleuse ne t’empêchent de regagner la rive » p.48
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Son crime a bouleversé une génération de lecteurs dont Salomé ne faisait pas partie, parce que trop insouciante à l'époque.
Les avocats, les experts psychiatres avaient plaidé pour un internement psychiatrique, en pointant une non-responsabilité lors du passage à l'acte.
Son discernement était profondément altéré, disaient-ils. Ils avaient prononcé le mot de suicide altruiste: On tue les siens pour les protéger d’un avenir noir, puis on se suicide. Et insisté sur la non-prise en charge d’une dépression profonde. Parlé d’un dysfonctionnement familial. De déni, de l'abandon du mari.
"C'est une mère aimante que vous allez juger et non femme maltraitante."
Les jurés et la partie civile avaient quant à eux réclamé la condamnation à perpétuité pour préméditation.
"Les conditions concrètes, tant de la personnalité de l'accusée que de son contexte de vie, ne constituent pas des circonstances atténuantes, au regard de la gravité extrême des faits commis."
Qui est-ce qui penserait à déposer une étoile de mer sur un cadavre. p. 77
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(Les premières pages du livre)
Jugée responsable de mes actes, j’ai dû répondre des faits devant une cour d’assises.
Comme la main un peu ferme qui se dépose sur votre épaule, j’ai approuvé.
Accordez-moi la parole. Tout inculpé y a droit, non ?
Je ne souhaitais pas qu’on me prenne pour une cinglée, qu’on me tienne à l’écart.
Privée de ce procès, réduite au silence, je n’aurais pas eu la possibilité de raconter.
Mon histoire.
Cette histoire.
Qui m’a conduite à l’acte le plus indicible qui soit.
Donner sens à l’abominable allait me permettre d’accepter l’enfer que serait ma vie.
Non pas celle qui m’a été proposée à la naissance.
Pas celle que j’aurais souhaitée.
Celle que vous, eux, les autres, ont piétinée.
Celle qui m’a été confisquée parce qu’on m’a laissée trop seule.
J’avais besoin de comprendre, moi aussi.
Comment j’en suis arrivée là.
Lorsque les mots perpétuité, peine capitale ont été prononcés par le juge, l’odeur de ta nuque m’est revenue.
Comme une volupté dérobée à l’interdit.
La déchirure de nos deux corps.
Oui, j’étais soulagée parce que coupable.
J’ai dit pardon.
Juste pardon.

Je me suis liée d’amitié avec un parapluie.
Bleu foncé avec de gros points rouges.
Un rien vulgaire.
Il semblait abandonné dans un coin de rue.
J’ai d’abord observé si quelqu’un venait le réclamer, mais non, alors je l’ai emporté.
Disons que je l’ai emprunté.
J’ai fait comme s’il m’avait toujours appartenu et qu’on avait déjà toute une histoire ensemble.
Une histoire de solitude.
Grâce à lui, je porte un bout de la vie d’une autre, ses goûts, ses souvenirs, ses oublis.
Je dis qu’il est magique parce que quand la pluie glisse sur lui, sa texture donne l’impression qu’il est sec.
Bizarre, perdre un parapluie comme celui-là !
Quelle femme a bien pu faire ça ?
De la négligence sûrement.
Moi, j’ai jamais rien perdu.
Pas même mes enfants dans un supermarché. Pas même.
Depuis je ne le quitte plus.
Quand il fait beau, il m’arrive de le prendre avec moi.
J’ai oublié de te dire, il est blessé, ce parapluie : une baleine pend lamentablement.
C’est pas logique ça, maman, qu’elle m’a répliqué ta sœur.
Qu’est-ce qui est logique dans cette vie ?

Il n’y a pas si longtemps, j’ai commencé une collection.
Pourtant, j’ai jamais été collectionneuse, je trouve ça stupide.
Le même objet, pour quoi faire ?
Les objets, ton père, il n’en veut plus, ça encombre la maison.
Et pourtant, je ne peux pas m’en empêcher : tous ceux que je trouve, je les ramène.
C’est plus fort que moi, un truc viscéral.
Si on était plus riches, je leur réserverais bien une armoire entière.
Ma mère, elle, ce sont les hommes qu’elle a collectionnés.
Comme des perles qu’on enfile sur un collier.
De toutes les couleurs, de toutes les tailles, de tous les styles, de tous les horizons, de toutes les façons, de toutes les odeurs, de toutes les punitions.
Des perles qu’on choisit à la va-vite, qu’on entasse dans un bocal, négligemment.
Des perles qu’on compte : six, sept, huit, quinze, seize, vingt…
Il faudrait une armoire gigantesque.
Toi, tu t’es entiché du violet.
Tu as bon goût, c’est de loin le plus joli.
Quand je le fais tourner sur lui-même comme une toupie, tes yeux de chat le suivent.
Ton premier sourire, je le dois à ce parapluie violet.
Alors je recommence et je recommence, encore.
Souris mon bébé. Souris mon ange. Mon enfant mon bébé mon petit. Mon bébé mon bébé.
Tes bras potelés, ta tête douce, du velours, ta tête.
De la pâte à modeler.
Je pourrais la déformer à force de la caresser.
Tu sens si bon. L’embrun de l’océan, l’odeur de l’herbe coupée, la nature qui s’abandonne. Odeur énigmatique des bébés.
Celle du réconfort. Celle d’un adoucissant, celle d’une pommade à la rose, à la citronnelle, à la vanille.
Glissée là dans les replis du cou.
Viens là, viens là mon cœur.
Que je te touche, que je te respire, que j’en transpire.
Ton corps docile, il s’abandonne, ton corps docile, mon cœur mon cœur.
Tes yeux se noient dans moi, se fondent dans moi, se reflètent en moi, contre moi.
Jamais rassasiée.
Mon cœur mon cœur mon enfant.
Mes seins se tendent, mon lait pour ta bouche ronde, goulue, tendre.
J’effleure tes lèvres, elle m’aspire, ta bouche ronde et douce.
On dirait qu’elle va m’engloutir.
Tes mains à peine formées pétrissent ma peau, ma langue lèche un ongle de nacre.
Tu te blottis et quand tu te blottis, alors le dehors, la rue et le bruit de la rue m’échappent.
Reste notre quiétude.
Mon bébé mon enfant.
C’est comme ça que j’ai toujours imaginé mes petits : au creux de l’intime.
Regardez-moi ça, ces petites pattes qui remuent.
Là, calme-toi, chut… chut…
Là, là, bébé d’amour.

Et dire qu’ils pensaient que tu allais mourir.
Ils insistaient : « Trop petit, votre bébé, madame. Poids inférieur pour… »
Le médecin hochait la tête ostensiblement.
Il constatait, avait des doutes, puis sortait de la salle blanche, ôtait ses gants de silicone et reposait sa blouse immaculée.
Il s’autorisait à mettre une main sur mon épaule.
« Soixante pour cent des grands prématurés gardent des séquelles. Il y a parfois des miracles. Mais bon, 800 grammes, ce n’est pas beaucoup tout de même… Il va falloir être forte, chère madame. »
Il a fallu te mettre sous ces machines. Ces horribles tuyaux.
Comme autant de petits serpents.
Partout dans le corps, les orifices comblés.
Existence si minuscule déjà reliée à des artifices.
Tu ressemblais à un petit cosmonaute, le corps en attente, le corps inachevé et déjà surchargé.
Des veines si fragiles, trop fines, trop invisibles, on ne savait plus où piquer la perfusion.
Impossible fusion.
Impossible corps-à-corps.
Impossible tiédeur.
Ma petite statistique de bébé, ton corps à peine esquissé était déposé sous la couveuse, dans l’expectative d’un avenir.
Déjà, la vie te maltraitait.
Prenez garde de ne pas abîmer mon enfant avec vos mains puissantes, vos mots médicaux disgracieux. Vous le savez, pourtant vous, comme c’est dur à venir au monde, un enfant.

J’ai patienté.
Moi, je savais mon amour mon cœur que tu allais vivre.
C’était une évidence.
Il n’y a qu’une mère pour savoir ça.
L’autre, il était pas là, bien sûr.
Jamais là quand il faut, l’autre.
Ton poids a peu à peu progressé. Tu étais courageux, t’accrocher comme ça à la vie, sans savoir.
850 grammes, 910 grammes, 1 kilo, 1,5 kg, 2 kilos.
Et puis ce jour. On m’a dit : « Votre fils est sauvé, il peut rentrer chez vous. Tout va bien. »
Une phrase anodine, comme quand on demande : comment ça va, aujourd’hui, madame Lombardo ? Merci, TOUT VA BIEN.
Mais moi, j’y croyais pas, je me disais, ils me mentent, ils ne savent plus quoi faire, tu vas mourir là, dans ta couveuse, tu vas pas survivre.
À force, j’avais fini par douter.
Pourtant, tu étais vivant, beau, petit mais grandiose.
La miraculeuse proportion du bébé.
J’ai pleuré.
J’ai appelé maman : « Maman, mon bébé est sauvé. »
Elle a juste dit : « C’est bien, ça, ma fille. »
Elle n’a jamais beaucoup montré ses sentiments, ta grand-mère. Elle était contente je crois.
À la maison, les gosses ont sauté de joie quand ils t’ont vu, si magnifique.
Je vous présente votre petit frère.
Et lui, ben lui, il avait trop bu, alors forcément, il a pas réagi.
Pas réagi.

Je me souviens…
J’ai 7 ans, une peluche en forme de chien. Milou.
Je me démène grotesquement, d’une vie à l’autre.
D’un côté mon père, Giuseppe, le dimanche uniquement et une fois par mois.
De l’autre ma mère et mon beau-père.
Je traîne Milou chez l’un, chez l’autre.
Je traîne aussi David, mon frère cadet.
Ma toute petite histoire n’est rien.
Mon pays vit des moments horribles. Ça saute dans les métros.
À la télé, on voit des gens le visage en sang, ils crient dans les rues.
J’ai 7 ans. Cela m’affecte.
Là où je vis, c’est la province, un bled pourri.
Une mer grise et dure, des marées indéfinies.
Tantôt glaciale, tantôt poisseuse.
Mon beau-père cogne sur ma mère.
Un connard haut sur pattes, des cheveux fins qui s’émiettent.
Il sent la transpiration, ça me dérange.
La vulgarité de son regard me met mal à l’aise.
Il chlingue comme la raie de son cul, son regard.
S’envoie des Carlsberg à n’en plus finir. Un vrai ringard, mon beau-père.
Quand il est bourré, il met à fond une chanson de Rod Stewart.
Il se la pète avec son putain de tatouage dans le dos, un dragon, enfin un truc du genre.
Ma mère, ma mère je l’admire.
Elle est vraiment très belle.
Ma mère.
Qu’est-ce qu’elle fout avec cet hybride ?
Il l’abîme, la coince dans une vie médiocre.
Une putain de vie.
Mérite mieux. Sa douleur a annulé la mienne.
Je veille désormais sur elle.
Je suis ta bouée de sauvetage, ton ange gardien. Je ferai attention pour qu’il ne saccage pas notre vie, maman. Ça s’abîme vite, une vie. Et après, on peut plus rien récupérer, que des lambeaux, des lambeaux.
Maman, tu m’écoutes ?
Elle est belle ma maman.

J’ai 12 ans. Et je ne sais pas nager.
Personne n’a appris dans ma famille, et pourtant on côtoie l’océan à longueur de journée.
Pour une fois, l’eau est cristalline.
Pas une seule vague.
Je voudrais m’y jeter.
Si je m’y jette, je coule.
Tant pis, j’essaie.
Très vite, je sens le poids de mon corps s’enfoncer dans l’eau légère, puis s’enrouler dans les algues.
Tout va trop vite : ma tête pique vers le fond, au lieu de me laisser sombrer, je fais des gestes désarticulés, j’étouffe.
Et pourtant.
J’observe un tas de petits poissons verts, rouges et violets.
Des hippocampes aussi. Des étoiles de mer.
C’est tranquille sous l’eau, beaucoup de silence. Du silence, et c’est tout.
Une sirène me tend la main.
Elle cherche à m’attirer.
Ses cheveux emmêlés forment un léger sillon dans l’eau.
J’arrive, je lui dis, attends-moi.
Voilà que je remonte à la surface.
Je crie, je hurle : j’ai peur.
Ça doit se sentir dans ma voix que j’ai peur. Des mots incompréhensibles, des sons qui ne ressemblent à rien.
Enfin, elle a tourné la tête, ma mère. Mais elle ne bouge pas. On dirai
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La beauté de la fille était à couper le souffle : allure de danseuse, profil aristocratique, sourcils droits surmontant des yeux vert d’eau, jambes interminables… Un instant, le compteur de la machine posée sur la table de nuit s’affola parce que j’avais réellement oublié de respirer.
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« Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille », car voici l’ange en blouse blanche qui apporte avec elle la promesse d’une injection de moirphine !
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J’étais son premier, son dernier, mais certainement pas son unique enfant. Eu égard à la taille de son corps de ferme (deux granges et une longère) et de son cœur capable d’accueillir et d’aimer tous ceux qui en avaient besoin, elle avait obtenu sans peine les certifications nécessaires afin de recevoir des enfants en difficulté. Ceux dont personne ne voulait. Certains restaient quelques semaines, d’autres plus longtemps.
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Elle est vraiment adorable, même si, depuis qu’ils ont ôté les pansements de mes yeux, je me suis rendu compte que son physique ne correspondait pas exactement aux critères de beauté des actrices américaines. En fait, elle est beaucoup moins jolie mais je m’en fous.
— Les lésions dans votre gorge sont dues à la sonde. C’est très bon signe que la douleur se soit réveillée, cela signifie que vos terminaisons nerveuses reprennent du poil de la bête, mais grâce à la morphine en perfusion, vous devriez moins souffrir.
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Dans le noir, la taille de ses mains importait peu, elle alluma une cigarette et en aspira une bouffée avec la satisfaction que procure une récompense espérée. Ses yeux s’étant habitués à l’obscurité, elle balaya la pièce du regard, enregistrant au passage tous les changements depuis la dernière fois.
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Il n’y avait pas de hasard, l’accident, l’hospitalisation, tout ceci avait une raison d’être, mais tout allait rentrer dans l’ordre maintenant, revenir dans le droit chemin Elle allait reprendre les choses en main.
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Entière, dévouée, elle appartenait d’office à la catégorie du solide, du costaud avec sa voix puissante qui n’a jamais su chuchoter, une poigne capable de vous réduire les doigts en purée et une présence qui emplissait la pièce dès qu’elle entrait quelque part. « Alma-quat’z’yeux », c’est comme ça qu’ils l’appelaient dans son dos, à cause de sa myopie qui l’obligeait à porter des verres épais comme des culs de bouteille. Jamais devant elle, ils avaient bien trop peur de la « traiter » en face.
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On ne tue pas son enfant.Dès que les gens connaîtront son histoire, elle subira rejet et répulsion.Dans leur regard, un crime contre nature ne mérite pas de répit, il y a des limites à ne pas franchir.On ne tue pas son enfant.La société n’oublie rien, ne pardonne pas.Sa mission est de maintenir le discours officiel de l’amour maternel : une mère aime son enfant, elle ne le sacrifie pas.
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Désormais l’objet du désir est dissimulé avec humilité dans les petites choses silencieuses : ouvrir un livre, éplucher une mandarine, laisser échapper son regard à travers le grillage.
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Le bleu de ses yeux cherche celui de la mer qu’elle voit apparaître au coin de la fenêtre.Il y a ce quelque chose de fin de saison qui la rend nostalgique.Un sentiment aussi puissant que dérisoire quand on écrit sur un tel sujet.
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Elle comprend les raisons qui l’ont poussée à tuer.Dépression, emprise, violence familiale.Elle va l’écrire.Chasser le monstre pour anoblir la femme.Porteuse du tabou absolu de la société, elle restera sa seule référence.
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Écrire, c’est prendre une revanche, c’est aussi se réparer.Puis oublier.
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