William King

Dans l'antique Nehekhara, voyant ses ennemis gagner en puissance, le Roi-Sorcier Nagash créa un artefact capable de les soumettre : l’œil de Khemri. Mais au fil des siècles, l'objet issu du légendaire Nécromant disparut et son souvenir avec lui.

Jusqu'au où Félix Jaeger, Gotrek Gurnisson, Snorri Nosebiter et Maximilian Schreiber furent engagés par un noble, amateur d'antiquités, pour enquêter sur un étrange individu s'intéressant de près à un objet bien précis de sa collection.

De la froide Kislev aux sombres forêts de Sylvanie, nos aventuriers devront se montrer résistants et intelligents, et pourront compter sur des alliés qui pourraient se révéler... dangereux.



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J'ai beaucoup aimé ce tome pour plusieurs raisons, et notamment l'ambiance. L’horreur latente qui se tapit dans les rues de Praag, le danger potentiel qui sa cache chez les inconnus rencontrés sur le chemin, et la puissante nécromancie à l’œuvre dans les sombres recoins de Sylvanie.

Ajoutons à cela des dialogues toujours piquants, avec un Gotrek en pleine forme et un Félix toujours aussi cynique et tourmenté, un grand méchant vampire assez énigmatique et assez attachant malgré tout, une demoiselle en détresse qui ne sera pas forcément sauvée (et merci le spoil de Black Library et Nathan Long avec la série "Ulrika..."), des mort-vivants en veux-tu en voilà, et bien sûr des scènes de combat vivantes et pleines d'actions épiques plus ou moins volontaires (ah, les dés...) mais toujours visuelles.



Les rues de Praag dévastées. La morsure du froid. Les ravages de la faim et de la maladie. Les cadavres qui s'entassent dans les quartiers pauvres. Les aristocrates aux celliers bien garnis et aux protections indéfectibles. Les rumeurs d'individus étranges s'en prenant aux pauvres et sans logis. Les disparitions inexpliquées et inquiétantes... Ce tome fournit une ambiance totalement immersive pleine de crasse, de pus et de charogne, dans une capitale gelée, dévastée et martyrisée, à peine sauvée des griffes du Chaos. Dans un univers où les "héros" ne sont pas épargnés par les maladies, les coups bas, les pièges et les stratagèmes, la maladie, le froid, le zèle de certains gardes, et même des vampires buveurs de sang.

Karak Dum est tombée aux mains des engeances chaotiques. Mais le démon majeur a été banni et le trésor sous la montagne est sauvé, embarqué avec les survivants à bord du dirigeable nain "L'esprit de Grungni". le précieux chargement rejoint bientôt son port d'attache, mais l'endroit est bien trop calme...



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Bim, bam, boum, ça dépote sévère dans ce tome bien rempli et bien trop court.



L'histoire est simple : sur le chemin du retour, le groupe est attaqué par un dragon. La créature est repoussée mais pas vaincue, et les nains, à la rancune proverbiale, jurent de tuer le monstre et de voler son trésor.

Qui a dit "Le Hobbit" ? Oui, c'est un peu ça, en effet. Un "hobbit sous stéroïdes" comme dans la formule que j'ai lue récemment, sur un vrai forum de membres de babelio, à propos du tome 7 de la Légende de Drizzt ;)



Et ce tome s'envole à la vitesse grand V, avec multiplication des points de vue et chapitres courts. Un vrai page turner pour fans de Warhammer ou de med-fan où une poignée de défenseurs parvient à défaire des armées entières (ici, on dira : deus ex machina, mais un par bouquin ce n'est pas énorme).



Ce qui est plaisant ici, c'est le côté épique amené par les forces en présence : nains, chaos, homme-rats, orques, bandits... Oui, 5 armées ;) Et si elles ne vont pas toutes se battre en même temps dans une unique bataille, elle vont toutes avoir leur moment fort. Même les peaux vertes sont intéressants, et on retrouve les spécificités des unités du wargame (mais pas besoin de connaître pour apprécier).



Bon, même si je fais des allusions depuis le début, on est loin de Tolkien dans le style ou les nuances. Mais qui a besoin d'un halfeling avec un anneau magique quand il peut avoir une bande de Tueurs nains avec un ingénieur fou, des armes enchantées et un humain rendu berserk par une lame templière ?



Mon seul regret concernera la taille du roman. Trop court. Fini le format nouvelles / one-shot des tomes 1, 2 et 3, depuis le précédent on a affaire à une histoire de grande envergure, qui prend le temps de se poser tranquillement et qu'on espère voir aboutir un jour. Ici, on voit beaucoup, beaucoup de choses, et toutes ne sont pas abouties : le prophète gris Thanquol paranoïaque et couard, son ancien souffre douleur Lurk devenu un rat-ogre ; l'armée des forces du chaos du dieu Tzeentch en passe de déferler sur le monde des hommes ; les deux prêtres-mages maléfiques ayant réveillé et corrompu le dragon Skjalandir ; la mission d'Ulrika pour prévenir la reine des glaces à Kislev ; le cas de conscience de Maximilien Schreiber attiré, comme tous les magiciens, par Tzeentch ; le mystère entourant Gotrek et la plupart des Tueurs rencontrés dans ce tome ; etc.



C'est très étoffé et ça promet de grande choses si l'auteur arrive à ne pas se laisser déconcentrer par le format "mini quêtes" des débuts.



Bref, j'ai été ravi par ma lecture, même si les romances fantasy m'ennuient toujours, content de retrouver des éléments des tomes précédents, de me replonger dans l'univers de Warhammer, de suivre l'avancée de nos deux héros et de retrouver leurs réflexions philosophiques sur le monde, les hommes, la vie, la mort, le reste.

A poursuivre sans problème.

Praag est assiégée ! Les hordes du Chaos, venues des désolations du Nord, sont aux portes, rassemblées sous la bannière d'Arek, champion de Tzeentch. Mais la citadelle kislevite n'est jamais tombée et va tenter de tenir, d'autant qu'elle a reçu de bien curieux renforts... une poignée de nains Tueurs et quelques humains, dont un épéiste de renom, un mage de l'Empire, et la fille du boyard Straghov, lui-même en route pour aider la cité.

Pendant ce temps, le prophète gris Thanquol va tenter de reprendre ses forces et reformer une armée skaven digne du Rat cornu.



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Et bien c'est un tome de plus, pas forcément le meilleur, mais toujours sympa à découvrir pour les fans de l'univers de Warhammer ou des tribulations de Félix Jaeger et Gotrek Gurnisson.

J'ai été assez déçu par la résolution de la bataille de Praag, qui n'arrive pas à être grandiose, même si le Deus Ex Machina désormais récurrent de l'Esprit de Grungni donne un peu de peps à la chose. C'est assez superficiel et pas assez poussé dans les détails, quid des skaven pourtant nombreux, quid des deux jumeaux mages pourtant intéressants, quid des tueurs dans le dirigeable pourtant épiques, quid des héros du Chaos pourtant réunis et de cet Arek, champion de Tzeentch qui ne place aucun sortilège pendant le combat...

Bref, c'est une lecture plaisante mais superficielle ; j'espère qu'on va tourner la page du Kislev et retourner à des One Shot complets.

Voilà deux-cents ans que la citadelle de Karak Dum est tombée aux mains des forces du Chaos, laissant entre les griffes de ces créatures impies les plus grands artefacts du peuple nain.

Mais les rancunes doivent être vengées, et qui mieux que des Tueurs, ces nains déshonorés ne pouvant trouver leur salut que par une mort glorieuse, pour retourner à Karak Dum et mener à bien cette folle entreprise ?



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Autant le dire tout de suite, j'ai beaucoup apprécié ma lecture et j'ai été agréablement surpris. La critique de Skritt m'avait tellement échaudé que j'avais retardé ma lecture, mais finalement, les reproches faits trouvant en fait des explications cohérentes, j'y ai trouvé mon compte et je ne regrette pas de m'être lancé.



Nous suivons donc le troisième épisode des aventures de Gotrek et Félix, le duo nain-humain, Tueur-JoliCoeur, bourrin-malin, même si ce tome est largement plus centré sur le personnage de Félix que l'on découvrira cynique et philosophe.



L'histoire est simple et William King nous offre une version Warhammer calquée sur la perte de Khazad-Dûm (rien que le nom...)et de la Moria par la lignée de Durin, mise à bas à cause de son avidité et du Balrog que tout le monde connaît. Ici, l'histoire est identique, si ce n'est que le démon y est nommé "buveur de sang" (les wargameurs apprécieront) et que les nains mènent une expédition suicide pour récupérer les artefacts perdus.

Ajoutez à cela la présence des Skavens - ces rats humanoïdes et paranoïaques - qui jouent le rôle de trouble-fête (trop peu à mon goût, mais on les retrouvera sans aucun doute au tome 4) et cette dose de noirceur et de viscères qui plane sans cesse dans l'univers de Warhammer et vous obtiendrez ce tome plein d'action, de situations désespérées, de retournements, d'humour, de cynisme, de dialogues assassins et de clins d'oeils ; on sent que l'auteur s'est amusé et a voulu faire plaisir à la fanbase. Et ça marche plutôt pas mal !

Malheureusement certaines situations relèvent plus du duel de super-héros que d'un combat réaliste (mais j'ai envie de dire : "TGCM") ce qui n'empêche toutefois pas d'apprécier et de suivre avec intérêt les aventures (je devrais dire les tribulations) de Félix Jaëger et de son acolyte borgne et fêlé, têtu, borné et suicidaire, résolvant toutes les situations à coup de poings ou de hache.

L'écriture n'est pas non plus magnifique et ma version comprenait de nombreuses coquilles :/



Un tome riche, aux accents de Cinq semaines en ballon, version tentacules, grosbillisme et prophétie runique.

Sous les villes humaines courent les innombrables galeries d'égouts créées pour le bien des populations, pour améliorer l'hygiène et augmenter l'espérance de vie. Oui, mais des créatures répugnantes habitent dans ce monde sous-terrain, et elles ont fermement décidé de coloniser les villes et de réduire leurs habitants en esclavage...



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On ne s'embarrasse pas de mise en bouche ou de rappel, en moins de 10 pages l'auteur nous fait rencontrer les Skaven (ces êtres prétendument imaginaires, mi-hommes mi-rats, que l'on dit peupler les galeries et sous-terrains des cités du Vieux Monde) et la Malepierre (cette roche corrompue par le Chaos, d'où viennent la plupart des mutations).

3 points de vue différents se suivent et viendront se mélanger tout au long du récit : Gotrek et Félix, bien sûr, mais aussi ceux des Skaven et ceux d'autres humains habitant Nuln (individus corrompus ou aides précieuses).



Alors bien sûr, si ce tome (et la série en général) peut être lu par tous, il est clair que seuls les initiés au monde sombre et cruel de Warhammer sauront en tirer quelque chose .



Par rapport au premier tome, le style est un peu moins bon (à moins que ce ne soit un problème de traduction) , moins recherché, mais toujours aussi percutant et fluide, on ne se perd pas dans des descriptions, ça va droit au but. Les aller-retour entre les points de vue sont un peu lourds par moment.



Autant le premier opus des aventures de Gotrek et Felix m'avait bien plu, autant celui-ci s'est montré relativement peu intéressant avec son côté "quête rapide" et ses conclusions hâtives (boss mort, fin de scénar, nouveau départ). J'avais beaucoup apprécié le côté diversifié et le panorama permettant un tour d'horizon du monde de Warhammer, à on se cantonne à la cité de Nuln et aux Skaven qui jouent le rôle de bouffons toujours perdants.

Malheureusement le personnage de Gotrek est très peu présent (bien que toujours décisif) et on n'en apprend que très très peu à son sujet. Toutefois, la fin laisse entrevoir un sursaut d'intérêt et promet de grandes aventures itinérantes ; à suivre, même si la critique de Skritt ne donne pas envie...

Un roman warhammer, voila un moment que j'attendais de mettre la main dessus, c'est chose faite, et je tiens à remercie Skritt pour sa critique, et Babelio pour ses recommandations !



C'est parti pour un retour en terre rôlistique (après pas mal de D&D et beaucoup de Yog-Shothotheries) avec peut-être un certain manque d'objectivité de ma part, tout en sachant pertinemment que ce genre de bouquin a très peu de chance de tomber entre les mains de lecteurs ne connaissant pas l'univers de Warhammer (quoi que, avec Babelio ça devient possible !).



Je commence donc par dire que Warhammer et moi sommes assez copains, c'est donc avec assez de facilité que j'ai pu me représenter le monde tel que repris dans le récit de King.



Le titre "Tueur de trolls" peut paraître basique, mais il faut savoir qu'il cache une des plus prestigieuses carrières dans l'univers de Warhammer jeu de rôle. En effet, si un personnage devient "tueur de troll" (là où d'autres seront ratiers ou mercanti ^^) il n'a d'autre but que la mort glorieuse au combat, et surtout si celle-ci survient face à un troll.

Savoir que Gotrek, le héros nain de ce récit, est un "tueur de trolls" lui offre donc une certaine aura, une bonne dose d'épique à la simple lecture du titre, et ça, ça me botte ! Surtout quand, conscient qu'à ce rythme là la mort s'abattra bientôt sur lui, notre tueur de trolls se flanque d'un barde pour qu'il conte ses derniers instants héroïques.

D'autant que la description de Gotrek, ce nain portant une crête orange sur la tête, n'est pas sans rappeler ce personnage ornant la première de couverture du livre de règles de Warhammer JdR ; celui-là même pour lequel je gage que de nombreux joueur ou MJ se sont un jour demandé "mais dans quelle grande aventure s'est-il embarqué ?".



Rien à dire quant à la fidélité avec laquelle l'auteur décrit l'univers et les personnages. Il en est de même pour le récit qui suit quasiment trait pour trait la trame d'une quête classique. Clin d'œil certain, tout commence dans une auberge...

Gotrek (le nain) est parfaitement crédible, Félix (l'humain) est un peu étonnant dans sa maîtrise du combat. Le duo fonctionne bien, avec de grosses ficelles, bien sûr.



Bon, il est vrai que le style laisse sacrément à désirer, c'est expéditif, peu recherché et répétitif (si le lecteur n'a pas compris, au bout du compte, quelles sont les particularités d'un Tueur ou dans quelles circonstances Félix et Gotrek se sont rencontrés, on ne peut plus rien pour lui...) mais finesse ne rime en rien avec Warhammer (pour ça, allez voir du coté d'Ed Greenwood avec notre cher Elminster de D&D).



Détails des sept aventures qui composent le livre, qui se suivent et sont liées par les extraits de "Mes voyages avec Gotrek", en épigraphe :





Aventure 1 : Geheimnisnacht

Les deux héros font un peu mieux connaissance, le barde humain comprend dans quel pétrin il s'est fourré en se liant avec un tueur de Trolls.

Côté histoire, les deux voyageurs en fuite se retrouvent par la nuit de Geheimnisnacht dans une auberge où on leur parle d'une clairière maudite, d'enlèvements et de sacrifices. Ni une ni deux, ils partent pour tenter de purifier les lieux de la menace du Chaos.

Geheimnisnacht, c'est la nuit des Mystères, pendant laquelle la lune maléfique Morrslieb est la plus proche de la terre, moment où d'étranges phénomènes ont toujours lieu, et surtout, où les mutations du chaos se multiplient !

Ambiance très bonne, on retrouve la noirceur de Warhammer, jusque dans la résolution et une petite surprise qui plaira.



Aventure 2: Chevaucheurs de loups

L'appât du gain, un autre moteur dans le monde de Warhammer ;) Mais c'est sans compter la présence du Chaos, et des gobelins (les chevaucheurs de loups, c'est eux). Encore une fois, on débute dans une taverne, c'est l'occasion de voir l'effet que peut provoquer un Tueur de Trolls énervé sur une bande de trappeurs humains qui perdent instantanément leur morgue.

Outre des combats moyennement décrits, on aura surtout affaire à une ambiance qui s'étoffe avec des conflits religieux et politiques, des soupçons qui planent sur des humains maudits, et quelques trahisons. On découvrira également un Gotrek mélancolique, impitoyable mais pas invulnérable.



Aventure 3 : Sous la surface du monde

Les ruines d'une cité naine, Karak-aux-huit-pics, dans lesquelles est censé se trouver un fabuleux trésor et une épée sacrée.

On y découvrira l'ordre du Coeur flamboyant (les inquisiteurs de Warhammer), un peu de magie, et beaucoup de Chaos. On ressent le lien fort que les nains entretiennent avec leurs ancêtres et leur passé. On fait la connaissance de la Malepierre, ce minerai responsable des mutations du Chaos.



Aventure 4 : La marque de Slaanesh

Ah, le chaos et les mutations qu'il engendre ; les alchimistes et leurs potions à l'efficacité toute relative ; les hommes-bêtes (très très bêtes) ; et les rebondissements (prévisibles à des années lumières) de toute aventure de Warhammer.



Aventure 5 : Des crânes pour le trône des crânes

Dans cette cinquième aventure, le Chaos est encore très présent. Les guerriers et plus particulièrement les champions du Chaos font leur entrée. Ennemis féroces et implacables. On fait connaissance avec les joies sempiternelles de Warhammer : la mort, la destruction, la solitude et le désespoir...



Aventure 6 : Le maître mutant

Court récit dans lequel on rencontre la mégalomanie (couplée à une sorte de bêtise aveuglante) d'un sorcier du Chaos. Quelques clins d'œil (une mise à la terre opportune, notamment).



Aventure 7 : Les enfants d'Ulric

Ulric est le dieu au loup. D'après une légende, les métamorphes loup-garou sont ses enfants. Dans cette aventure, deux camps s'opposent : humains et loups. Mais les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit...





Conclusion : un livre Warhammer plaisant, qui ravira certainement les amateurs ou les nostalgiques. Les autres pourront y trouver à redire, à moins que ce ne leur serve de porte d'entrée dans cet univers rôlistique de renommée internationale...

Après un long prologue décrivant l'ultime combat d'Aenarion contre le chaos nous découvrons quelques uns de ses descendants. En effet, car contrairement à ce que croyait Aenaerion les enfants qu'il eut avec la Reine Éternelle ont survécus cachés pour échapper à la Reine Morathi et à son fils Malékith le Roi-Sorcier de Naggaroth.



On découvre les deux futurs adolescents quand leur tante vient les chercher pour les présenter au Roi Phénix et découvrir s'ils n'ont pas en eux les traces chaotiques qu'ils auraient génétiquement hériter de leur lointain aïeul.



Le début dur roman commence sur une tonalité plutôt calme et bien loin de ce que l'on pouvait attendre de l'atmosphère habituelle de Warhammer. L'on suit leur formation et ce n'est que tout à la fin de la première partie que l'on pénètre dans l'atmosphère attendue. L'auteur prend le temps de poser son intrigue, de la faire évoluer à un rythme lent ce qui permet de bien installer les protagonistes, qu'ils soient de premier plan ou secondaires.



Le postulat de départ s'avère assez simple : l'on a un démon emprisonné depuis des millénaires dans un vortex qui veut se venger des descendants du premier Roi-Phénix qui l'an emprisonné avec l'aide d'un puissant magicien, Caledor.



Dans cette première partie qui correspond au premier tome on n'apprend que peu de choses sur des événements passés du monde de Warhammer, l'histoire se concentrant essentiellement sur les personnages.



Les deux personnages principaux, Tyrion et Teclis ne sont pas sans rappeler des autres jumeaux tout aussi célèbres du genre et eux aussi issus de l'univers d'un autre Jeu de Rôle, Dungeons and Dragons. En effet, l'on a d'un côté un jeune et puissant guerrier, et de l'autre un jeune elfe souffreteux affligé d'une grave maladie qui le rend presque impuissant.



La deuxième partie qui commence une centaine d'années plus tard nous offre un scénario bien loin de celui de la première partie. L'on est de suite plongé dans l'atmosphère très sombre du JDR. Les deux jumeaux sont en pleine jungle à la recherche d'une cité perdue Slann à la recherche de la première épée magique d'Aenarion avant qu'il ne s’empare de celle maudite de Khaine. Si au début les deux frères doivent affronter les multiples dangers de la jungle, ce n'est rien par rapport à ce qui les attend par la suite où c'est aux prises avec les Elfes Noirs de Malekith.



Ici encore le postulat de départ s'avère classique avec un grand méchant qui veut s'emparer d'Ulthuan, le territoire des Hauts Elfes. Mais c'est la conduite du scénario qui se déroule à l'opposé de la première sur un rythme soutenu où le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer.



L'auteur dans cette deuxième partie se libère en partie de l'univers de Warhammer et le rend plus cohérent avec le récit qui se déroule mais sans omettre de respecter l'ambiance du JDR. Cette manière de procéder pourrait être l'introduction à une nouvelle ère.



Dans la troisième perte l'on voi Caledor, mort depuis des millénaires, jouer aux échecs avec la Mort le destin des deux jumeaux, de la nouvelle Reine Éternelle. Des destins qui sont étroitement liés a celui du Roi-Sorcier et d'un démon majeur qu'il a lié. Un démon majeur que les deux frères avaient réussi à repousser dans la première partie.



On a ici comme dans la seconde partie de nombreux dialogues qui donnent beaucoup de rythme à l'histoire.



Dans cette trilogie les combats s'avèrent plutôt visuels, même si à certains moments l'on aurait souhaité qu'ils se prolongent un peu plus . En effet l'on peut reprocher que nos deux héros soient trop puissants et que cela manque un peu de réalisme, mais c'est souvent le cas pour les romans sous licence.



Le style de l'auteur est agréable à lire, et se présente hormis peut être à certains passages de la première partie, fluide et épuré mais sans toutefois être trop simple.



Si cette intégrale est plaisant à lire, on aurait aimé en apprendre plus sur les Hauts Elfes et leurs sombres cousins.



Sans atteindre les sommets de la fantasy, l'auteur nous gratifie d'un roman agréable qui aurait gagné en qualité si le final avait été un peu plus développé.






Lien : http://imaginaire-chronique...

Comme toujours dans les chapitres de cette saga on retrouve le Seigneur Space Wolf Ragnar « Crinière Noire »au cœur d’une bataille .Après la victoire il fait accéder une de ses loups au grade de Chasseur gris .C’est l’occasion pour lui de se souvenir de sa propre promotion atypique. Ce fut à l’occasion d’une mobilisation générale du chapitre pour récupérer une relique sacrée « La lance de Russ » volée par leurs ennemis héréditaires les sorciers du Chaos de Thousand sons.

. Nouvel épisode des pérégrinations du duo Gotrek/Félix . Suite à l’enlèvement d’Ulrika les voilà traversant les accueillantes for^ts de Sylvanie. King convoque ici une ensemble de références romanesques ( Polidori,Stoker,Le Fanu) et cinématographiques (Murnau ,Dreyer,Browning , Fisher,Herzog,Coppola et même dans la dernière confrontation , Mel Brooks) pour promener nos héros dans le Royaume des Saigneurs . Felix a ses « entretiens avec un(e ) vampire et Gotrek fait du parmentier :une couche de goules ,une couche de squelettes ,une couche de chauve-souris.

. Deuxième aventure du duo infernal Gotrek et Félix .Infernal surtout pour qui se dresse sur sa route. Et dans la bonne ville de Nuln, ce sont les skavens qui vont faire connaissance de la hache et de l’épée des deux compères. Bon , les épisodes de l’intrigue sont un peu répétitifs et stéréoypés mais pour moi l’intérêt du roman ce sont ces chers super rats : leurs clans , leurs rivalités , leur couardise et leur paranoïa . Leurs inventions sont un plaisir d’imagination , le « couineloin » et « le chaudron des mille véroles » !!! Le traducteur s’est bien marré.

Premier volume de la saga ayant pour héros Gotrek et Félix . Les duos de héros contrastés (Laurel et Hardy, Astérix et Obelix, Fafhrd et le Souricier Gris)sont un bon support romanesque dans le comique ou dans l’aventure . Ici entre Felix le citadin un peu intello et Gotrek le Tueur nain brut de décoffrage ,il y a de quoi faire ! Le roman est en fait constitué de 7 nouvelles dans l’ordre chronologique reliées par des extraits de l’ouvrage de Felix « Mes voyages avec Gotrek » . Elles les voient affronter différentes formes des forces chaotiques (mutants, troll,Loup-garou,sorcier,Chevalier du Chaos ) ainsi que quelques charmantes formes de vie du vieux monde ( Orques , gobelins…). Du point de vue écriture c'est ras les paquerettes!

Avec ce deuxième tome, le récit commence à prendre de l'envergure. On retrouve Gotrek et Félix dans une ville impériale (Nuln?, je ne sais plus, une ville hébergeant entres autres un collège d'ingénierie) aux prises avec les skavens qui veulent envahir la ville et mettre la main basse sur les inventions impériales.



Le récit alterne entre le point de vue de Gotrek et Félix, et celui des skavens; ce qui est rafraichissant. La psychologie des skavens est plutôt bien réalisée: à la fois arrogants, peureux, et se pensant néamoins machiavéliques. Ça colle bien avec l'univers.



Le récit va vraiment décoller avec le tome qui suit, celui-ci reste à mon sens encore un peu faible bien qu'il soit meilleur que le premier mais il met en place certains personnages skavens que nous retrouverons plus tard, c'est bien construit 👍

Je connais bien les univers games workshop. J'ai joué aux jeux de figurines étant gamin. Et joué au jeu de rôle warhammer et warhammer 40000.

Autant dire que je suis assez fan de leurs boulots.



J'ai déjà lu quelques romans warhammer 40k mais c'est une première concernant leur célèbre monde dark fantasy.



Gotrek & Félix en sont les héros les plus connus. Un tueur nain ayant juré de mourir par les armes pour laver son honneur et un poète humain ayant juré de le suivre après que le nain lui ai sauvé la vie. Pour ce premier tome de la première trilogie de leurs aventures nous avons le droit a une suite de nouvelle se déroulant les une après les autres.



Nous parcourons le vieux monde. C'est montagnes anciennes, c'est sombres forêts, c'est petits villages livrés à eux même.

Troll, mutant du chaos, homme bête. Autant dire que les mauvaises rencontres sont légions quand on se balade dans le vieux monde mais il en faudra plus pour faire peur à Gotrek au grand damne de Félix.



Une bonne mise en bouche pour découvrir l'univers de warhammer.

L’auteur est né en Ecosse et on ne peut pas dire qu’il fasse de la pub pour son pays natal ! En tous cas pas pour Gotrek et Félix qui débarquant en Albion (plus perfide tu meurs) y rencontrent les attractions locales : barbares tatoués , musculeux et jaloux ,Orques et Gobelins , sorciers et guerriers du Chaos , géant mutant , quant aux monuments ce sont des ruines antiquissimes et truffées de pièges (n’oublions pas tout de même whisky et cornemuse) ! Et pour couronner le tout , Gotrek doit faire équipe avec un elfe ! Pas n’importe lequel ,Téclis l’archi magicien , himself. Bon épisode de la saga .

Les pérégrinations du couple (en tout bien tout honneur) Gotrek/Félix se poursuivent à pied, à cheval , en ballon mais toujours parsemées de rencontres peu sympathiques (Orques, Gobelins , malfrats , Dragon) qui se résolvent à grands coups de hache et d’épée . S’y ajoutent dans ce volume , un triangle amoureux,et une galerie de portrait de Tueurs nains digne des schtroumpfs ( le Tueur voleur, le Tueur bricoleur, le Tueur trouillard ,le Tueur pornographe …) . C’est un peu lent pour arriver à la méga baston finale , un « truel » à la Sergio Léone entre Brigands Humains, Orques et Nains (plus quelques pièces rapportées).

On retrouve le Seigneur Space Wolf Ragnar « Crinière Noire » au cœur d’un combat contre des forces du Chaos, plus spécifiquement sous l’influence de Nurgle le dieu de la pestilence . Cela amène le Space Wolfe à se replonger dans son passé lorsqu’il n’était que Griffe sanglante lors de son premier affrontement hors Fenris. Il dut alors affronter la même force du Chaos et en prime des Orques.

Ce roman commence « in media res » au cœur d’un combat mené sur Hespérida par Ragnar, un seigneur des Soace Wolfe. Très vite dans un flash-back celui-ci se remémore de sa jeunesse sur Fenris ,de son recrutement et de sa transformation en Space Marine .Une plongée dans le mœurs de cette planète glaciale et un roman d’apprentissage au sein d’un chapitre que j’aime beaucoup.

Illidan est un personnage complexe qui trahit les siens pour accumuler de la puissance pour combattre la légion ardente à n’importe quel prix. Roman destiné aux joueurs de WOW, William King a su recréer l’ambiance du jeu. Qui dit Illidan dit Maiev Chantelombre ; tour à tour, le chasseur devient la proie. Avis aux néophytes : vous n’êtes pas prêts !

Ok, William King ne sera jamais lauréat du Goncourt. Sa série Gotrek & Felix a autant de subtilité que le montre la couverture de cette compilation des 3 premiers romans de la saga. Mais je suis incroyablement nostalgique de l'univers de Warhammer, aussi je fais la sourde oreille aux faiblesses de style pour ne garder que cette jouissance simple d'une histoire sanglante et héroïque. Cette série est le compagnon de lecture idéal dans le métro.



Or donc, Felix est un humain. Alors qu'il est étudiant et poête à Altdorf, il est obligé de se battre en duel contre un noble. Sa réputation s'envole alors qu'il est également impliqué dans une émeute contre les impôts. Dans un bar, il se saoûle en compagnie du premier venu : Gotrek. Ce dernier est un nain. Les deux noceurs sont tellement pleins de bière qu'ils jurent de devenir frères de sang et Felix fait le serment de suivre Gotrek pour raconter sa vie dans une saga épique. Le lendemain, Felix se rend compte un peu tard qu'il a lié sa vie à celle d'un membre du terrible culte nain des Tueurs. En effet, Gotrek fait partie de ces nains qui cherchent dans la mort une chance de retrouver leur honneur perdu et de racheter leur faute.



Les romans racontent donc l'errance de ce couple atypique : Gotrek fonce sur tout ce qui ressemble à un suppôt du Chaos en quête d'une mort glorieuse tandis que Felix essaye lui de survivre à ces combats tous plus brutaux les uns que les autres. Le nain est un vrai bourrin, un cliché ambulant du genre : c'est un mélange entre un punk et un chanteur de ZZ Top. Sa hâche runique résume l'essentiel de sa psychologie. Il déteste les elfes, passe son temps à boire de la bière et cogne sur tout ce qui est plus gros que lui. Felix, lui, est un lettré maudit qui glisse lentement vers la bestialité de son compagnon de voyage. Il est plus fragile, tombe amoureux de l'unique personnage féminin de chaque roman et au final cogne autant (mais moins fort) que Gotrek.



Trollslayer

Ce premier roman est en fait une collection de nouvelles qui mettent en scène les débuts des 2 héros. Les histoires n'ont pas de lien, si ce n'est qu'elles racontent toutes une rencontre vaguement aléatoire entre notre duo et une créature du Chaos. Les nouvelles font entre 20 et 40 pages, sont nerveuses et s'enchaînent avec aisance. La campagne de l'Empire est remplie de menaces, de mutants autant victimes que coupables, de supersition et de corruption.



Skavenslayer

Cette fois-ci, les nouvelles ont un fil rouge : un complot skaven qui prend place alors que Gotrek & Felix sont ratiers puis videurs dans une auberge à Nuln. Malheureusement, toutes les nouvelles suivent le même schéma : menace skaven, division interne entre les clans, envoi d'une lettre anonyme aux héros qui déboulent et tuent tout ce qui bouge. Le roman est urbain, se veut un peu politique mais n'arrive pas à donner une vraie vision crédible de la cité de Nuln. Mais les plans skavens sont rigolos de bêtise.



Daemonslayer

Oubliées les nouvelles, voici un vrai roman. Gotrek et Felix partent en zeppelin pour retrouver une cité naine perdue au milieu des terres du Chaos. William King n'est pas aussi à l'aise avec les nouvelles qu'avec les récits plus longs. Son voyage est inintéressant. L'intrigue qui implique un skaven survivant du précédent opus est inutile et le final est ridicule (et ressemble à une simple bataille de Warhammer Battle). L'idée d'une forteresse naine qui résiste aux assauts d'un démon rappelera quelque chose aux lecteurs de Tolkien et aux fans de Peter Jackson, mais n'a aucun intérêt.
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Ce premier volet des aventures de Gotrek et Félix est assez sympathique... Facile à lire, il nous plonge dans l'univers de Warhammer très brutalement (la hache de Gotrek fait mal)... Attention, ce n'est pas de la grande littérature mais bon... Il se lit facilement en tout cas... Ces deux personnages sont sympas... et vous vous prenez à attendre la prochaine aventure...
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