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Citations de William Saroyan (66)


- Un écrivain doit être amoureux de ce monde où nous vivons, sinon il ne peut pas écrire.
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"Papa, dis moi une chose. Qu'est ce qu'un homme peut découvrir qui lui fasse peur ?
- Tu découvriras cela pour toi-même bien assez tôt.
- Bon, mais tu ne peux pas m'en donner une idée maintenant ?
- Ce que j'ai trouvé qui m'a fait peur peut ne pas être la chose dont tu t'apercevras qu'elle te fait peur, à toi.
- Oh, dis moi, Papa.
- Eh bien, dit mon père : l'amour, c'est tout. Alors, quand j'ai découvert que même l'amour peut se changer en rien, ça, ça m'a épouvanté - une épouvante qui m'a fait fuir en reculant jusqu'au jour avant ma naissance et fuir en avant jusqu'au jour qui suivra ma mort."
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J'ai entendu mon père dire un jour à quelqu'un que le plus grand créateur de noms propres était Charles Dickens, j'ai donc essayé de me rappeler quelques-uns des noms inventés par Charles Dickens, mais je n'ai plus trouvé que Scrooge.
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- J'ai vingt-deux ans et tu le sais bien.
- Si tu as vingt-deux ans, moi je ne suis pas encore née alors, puisque tu avais vingt-quatre ans à ma naissance. Tu me l'as dit toi-même.
- Je mentais, répond Mama Girl, je n'ai pas voulu te dire que je t'avais eue à treize ans c'est tout.
- Ca oui, c'est un gros mensonge.
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Je ne désire nullement que mes enfants soient tous pareils dans leur manière d'être humains. Je désire que chacun d'eux ne soit que lui-même.
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Il a dit que c'était naturel pour un fils de détester de temps en temps son père, et aussi sa mère, et quelquefois le monde entier. (p. 22)
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Enfin, ç’a été la fin de la classe, et pour rentrer à la maison je suis passé par la colline le long de la route. Il n’y a pas de meilleur moment que la fin de la classe, ni de meilleur endroit qu’un chemin dans la colline avec des choses à regarder de tous les côtés tout en marchant : j’ai des oiseaux à observer, des petits gophers à étudier pendant qu’ils poussent dehors la terre noire et molle, hors de leurs maisons de dessous de terre ; j’ai des papillons qui dansent follement autour des fleurs, des abeilles qui ronflent comme des moteurs en entrant et en sortant de toutes les plantes qui poussent là, et des libellules qui volent droit sur moi, tournent à angle droit et restent immobiles dans l’air juste à hauteur de ma tête – comme des hélicoptères ; j’ai un putois pas très loin de moi, qui sent fort, mais pas mauvais, d’ailleurs ; très haut au-dessus de moi, j’ai trois pélicans qui remontent la côte pour trouver un meilleur endroit pour s’asseoir sur les vagues et pêcher ; et j’ai des pierres de toutes les espèces, et l’herbe, et les fleurs, et les arbres, et la liberté.
(p. 98)
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Comment enlever sa folie à un homme sans lui enlever son identité ?
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Mon père sait quelquefois qu'il m'énerve terriblement., et même que je le déteste quelquefois : oui, il m'a lui-même dit : "C'est comme ça", à moi qui croyais que c'était un secret. Il en a parlé comme si ce n'était pas à nous que ça arrivait, toute cette histoire. Il a dit que c'était naturel pour un fils de détester de temps en temps son père, et aussi sa mère, et quelquefois le monde entier.
"Si tu peux aimer aussi, a-t-il dit, tu peux haïr aussi. Presque toujours tu aimes, bien sûr, mais c'est impossible de ne pas détester aussi. La haine est un sentiment très utile, si seulement on la comprend."
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J'ai cherché par terre et j'ai trouvé des pierres et des cailloux, et un bout de bois. Mais ce que j'ai vraiment envie de trouver, je ne l'ai pas trouvé : une cassette pleine d'or, tombée d'un bateau de pirates. Je n'en trouverai jamais. Je sais ça, parce que je suis assez grand pour savoir que c'est impossible. Mais chaque fois que je descends à la plage, j'y pense et j'espère, malgré tout, la trouver.
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Les mauvaises herbes encaissent bien des coups durs, a répondu mon père. Mais si tu tournes le dos une minute, les voilà qui reviennent, tranquilles et simples comme toujours, sans faire les orgueilleuses ou les fiérotes, et sans se fâcher d'avoir été attaquées tant de fois. C'est vraiment beau de voir ça recommencer perpétuellement.
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Tout le monde doit mourir, mais j'ai toujours pensé qu'on ferait une exception pour moi.
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« Voici ce que je veux que tu te rappelles, a-t-il dit. Rien dans ta vie ne doit jamais être obligatoirement comme ceci et pas autrement. Tu peux rester avec moi jusqu'à ce que tu aies envie de rentrer chez toi. Tu peux revenir si tu le désires. Aucune solution ne doit être obligaroire.
- Je sais ça, Papa. »
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La mer, il n'y a vraiment rien qui y ressemble. C'est ce qu'il y a de plus grand au monde, et de meilleur, elle ne s'arrête jamais. Même si on s'en va, la mer continue. [...] La mer, c'est ce qui existe de plus grand, de meilleur et de plus important - c'est quelque chose qu'on peut aimer toute sa vie.
p. 93
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L'esprit devrait être occupé en permanence à rechercher la vérité la plus complexe possible sur lui-même ; et c'est surtout possible lorsque les exigences du corps sont réduites au minimum, même si on trouve aussi des gros qui se sont énergiquement consacrés à la recherche de la vérité absolue sur l'homme. Chesterton, par exemple. Mais j'ai toujours trouvé curieux que Bouddha ait été gros.
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What is the loss of a horse ? Haven't we all lost the homeland ?

(dans "The Summer of the Beautiful White Horse")
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We were proud first, honest next, and after that we believed in right and wrong.

(dans "The Summer of the Beautiful White Horse")
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Chaque personne a sa propre idée de la maison qu'elle veut.
Je sais quelle est l'idée de mon père, parce que je vis dedans, je la vois, je sens son odeur, je marche partout sur son plancher, je monte et descends ses marches, je mange et je dors et je parle et je travaille et je réfléchis dedans. C'est une des meilleures idées de maison que personne ait jamais eues, et je suis content que mon père l'aie eue, mais j'ai aussi la mienne.
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Je lui ai montré les pierres et les coquillages et le morceau de bois, et il a dit: "Ils sont magnifiques, tout ce que tu as trouvé est magnifique. Mets-les sous le robinet et regarde chaque chose attentivement. C'est comme ça qu'on apprend à écrire-en regardant tout attentivement. (p. 27)
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Il faudrait mettre quelque chose sur une table et le regarder. Il faudrait l’enlever le lendemain matin et le remplacer par autre chose – par n’importe quoi, car il n’y a rien dans la Nature, ou fabriqué par l’homme, qui ne mérite pas d’être regardé d’une manière particulière.
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