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Citations de Xavier Husson (19)


Les Pictes, les farouches hommes peints.
Leur chant guerrier se confondait avec les hurlements du vent du nord.

La petite taille de certaines tribus Pictes, comme celles des îles Orkney, serait à l'origine des croyances des "Petit Peuple".

p.44
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La promesse d'un prodige à venir attirait les curieux en plus grand nombre. Il en vint des contrées les plus reculées du royaume. De si loin ! De si loin qu'aujourd'hui encore certains seraient en chemin. Mais ce que disent les histoires...

p.134
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L'herbe d'oubli

Ca commence comme ça... Tout au bout du couloir, il y a une porte. Un enfant avec une salopette à bretelles se tient sur son seuil. Pourquoi préciser que la salopette est à bretelles? Parce que c'est plus rigolo. Les mots ont leur importance, on imagine mieux les choses. La main sur la poignée, l'enfant entrouvre la porte. Chuuuuuut! Doucement, ne pas la faire grincer...au risque de révéler sa présence. Glisser un oeil, puis le bout du nez...y'a personne. C'est le bon moment...

Petits picotements. Il est si délicieux de braver l'interdit. Pas à pas, sur la pointe des pieds, l'enfant marche avec précaution sur le vieux parquet de chêne. Les craquements résonnent dans le silence feutré de la vieille bibliothèque. Un silence au parfum de cire ancienne, de reliures en cuir et papiers jaunis. Il faut atteindre sans bruit l'escabeau de bois, là-bas. De ces curieux escabeaux dont les quelques marches montent en colimaçon, un peu comme si l'on gravissait l'intérieur d'un coquillage géant. A pas de souris, choisir où poser le pied, la bonne latte de bois, celle qui trahira le moins la présence d'un intrus. Et puis, il ne faut pas réveiller les histoires. Des histoires par milliers, blotties les unes contres les autres, endormies au creux des étagères.
Tout en haut de l'escabeau, il y a un petit siège, surmonté d'un pupitre incliné. Le but du périlleux voyage est atteint. On est bien là-haut. On est grand, enfin! On domine l'ensemble de la bibliothèque. On domine le monde...
On dirait...que je suis le gardien de phare...
On dirait...que je suis sur les épaules d'un géant.

Tiens! il y a un livre posé là sur le pupitre. Un livre, mis à disposition. Et comme la main de l'enfant effleurait la couverture, l'éprouvant du bout des doigts, le sortilège fit effet. L'enfant ouvrit le livre...et réveilla les histoires endormies. Nul ne le sait,pensez donc! Le secret est trop bien gardé. Nul ne sait qu'aux premières pages d'un récit, ainsi sont fait les livres, dès les premières pages, on touche du doigt...l'herbe d'oubli. Il en est un peu dans chacune des pages que l'on tourne. Au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, la magie opère. On est emporté, transporté. On perd ainsi la mesure du temps.

L'herbe d'oubli. Cette herbe mystérieuse dont on dit qu'elle égare le marcheur imprudent, s'il venait à poser le pied dessus. Et cette autre, l'herbe d'égarement, dont le charme disparait après que l'on ait emprunté cent fois le même chemin.
Combien de jeunes filles, combien de jeunes garçons, dont on s’inquiétait de ne les voir rentrer, combien d'entre eux, de la paille dans les cheveux, sont réapparus jurant qu'ils avaient été les infortunées victimes de l'herbe d'oubli. Il en est de même pour les livres. Ils nous emportent loin, sur les épaules d'un géant aux bottes de sept lieues. Voyageurs immobiles.
L'enfant, du haut de sa tour d'ivoire, laissait courir son regard sur la toute première page, mais déjà, il n'était plus vraiment là.

Il était une fois...
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L'histoire dit...

Merlin les fit dresser,
"... car eles seroient mult plus beles que gisanz..."
Les Bretons donnaient au lieu le nom de "Karole as gaiants",
le cercle des géants ("Senhange ont non", en englois, Stonehenge, ou "Piéres pandue" en françois).

p.96
Stonehenge
"les pierres suspendues"
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Dans chacun des sabliers, le temps s'écoulait avec lenteur,
l'ennui tapi au plus noir de son ombre.

p.27
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Lorsque le roi Arthur reparut aux yeux de tous, à son côté était l'épée Excalibur, connue en d'autres contrées du monde sous le nom de "Kaled Foulch" ou "Caledfwlch" ("Dure Entaille"). Son fourreau magique avait le pouvoir de rendre invincible qui en était le détenteur.

p.143
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Et comme le jour progresse, s'évapore la rosée. Les rêves se transforment, deviennent songes. Alors ils prennent corps et traversent nos pensées. On les voit ainsi dans les vallons perdus, au cœur de clairières ensoleillées.

On les devine, là-bas, d'entre les troncs tortueux, sous la surface d'eaux rougies par le fer d'épées oubliées. En ces terres mystérieuses, les songes nous habitent... La vieille poutre de l'auberge se rappelle à notre imaginaire.

Écoutez le bois comme il craque. Il nous murmure les vieilles histoires du monde, là-bas, au bord du continent...
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- Les alliances sont comparables aux saisons, souffla-t-il. Après l'été vient l'automne... Je pressens la toute prochaine rigueur d'un hiver cruel.

p.102
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Il est une face cachée de l'histoire des hommes.
Le vent en a dispersé la teneur pour en préserver le secret.

p.121
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Pour qui cherche le merveilleux, se perdre en Brécilien, c'est trouver son chemin.
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C'était l'aube du monde. Le temps lui-même n'existait pas. Sur l'ensemble de ce qui deviendrait " La Terre de Bretagne" des pierres poussaient, ça et là, elles se dressaient vers le ciel, comme autant de phares terrestres. Aujourd’hui, nul ne connait l'origine de ces " pierres qui poussent sur le sol ". C'était bien avant l'arrivée des hommes. Parole et mémoire n'existaient pas .
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Et le pommier, derrière, de craquer à peine. Son écorce argentée laissait paraître un visage satisfait. Et le merle de s'envoler dans les notes claires de son chant modulé.
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[...] Des histoires particulières qui restent collées dans le creux des oreilles, si elles ont été mal nettoyées. Après, pour s'en défaire, ça devient impossible, ça s'accroche, ça tente d'entrer dans tous les petits trous de la mémoire. Ça tourne et tourne dans la tête, ça devient obsédant. On ne fait plus qu'y penser. Une fois couché, on reste seul dans le noir, avec des images qui nous visitent. Elles sortent de derrière les meubles, remontent le long des murs, glissent au plafond... on voudrait les chasser, rien n'y fait.
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Il est des chemins à suivre, il en est d'autres à vivre.
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Là-bas, plus loin dans la rue, la silhouette fantomatique d'un homme à la patte folle finissait d'allumer deparses lanternes de rue, chacune d'elles diffusant une lumière dorée ultime barrière dressée face aux chimères de cette nuit d'octobre. Je sentais déjà la fertilité des lieux nourrir un imaginaire que ma plume aurait du mal à suivre.
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Il est des chemins à suivre, il en est d'autres à vivre.
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Il suffit de semer un mot, le murmurer au cœur de l'humus, entre les racines tortueuses... une histoire, mille histoires pousseront. Alors le vent, né de la frondaison des arbres à la mémoire vivace, ira les colporter à nos oreilles. [...] Écoutez le vent... il porte les histoires.
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Je sentais déjà la fertilité des lieux nourrir un imaginaire que ma plume aurait du mal à suivre.
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Le roi des korrigans vint saluer notre homme. "Sur ta musique, nous avons dansé toute la nuit, et de ta rime, notre chanson s'est enrichie. Prends ce sac de pièces d'or en remerciement, à moins peut-être qu'un autre souhait...?
- Non, non... Je sais déjà tout ça, coupe le tailleur épuisé. Épargnez moi tous ces détails. Je suis fatigué. Donnez moi vite ce dont n'a pas voulu Fanch le violoniste qu'enfin je rentre chez moi et que l'on en finisse.
- Si c'est là ton désir, fit le roi des korrigans, étonné, qu'il soit exaucé."
Une épaisse brume montait de la mer. Ce ne serait pas une belle journée. Ainsi repartit le tailleur... deux bosses sur le dos. La sienne et... celle dont Fanch n'avait pas voulu.
L'histoire dit : réfléchis bien avant d'agir et tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler.
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