Yann Malaud

Une belle découverte dans l’ensemble ! Une histoire bien ficelée qui tient en haleine. 🤤



On suit le récit d’une jeune femme qui se réveille amnésique d’une opération au cerveau. Qui est t-elle ? Ni elle, ni nous n’en avons la moindre idée… 🧠



Débat sur la génétique, la bioéthique, on se laisse happer par les doutes et la fragilité de Caroline, qui suit sa quête d’identité et mène son enquête comme elle le peut. 🥸



Bémol cependant : parfois trop série B en terme d’actions et de dialogues au moment où ça bascule, ça m’a fait un peu décrocher car je trouvais tout beaucoup trop gros et surjoué. 🎭



La chute est quand même très bien pensée, j’ai passé un très bon moment de lecture ! 🧬
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Tout va bien Caroline, Don’t worry, votre opération s’est bien passée.. C’est en substance ce que dit le médecin à cette jeune femme qui se réveille, groggy, d’une anesthésie.

Tout va bien ? ouf, tant mieux, mais alors pourquoi n’ai-je aucun souvenir de ce qui m’est arrivé, du pourquoi je suis ici, et surtout de qui sont ces gens autour de moi, que je ne connais pas et qui pourtant semblent bien me connaître ?



Caroline, est certes tirée d’affaire d’un point de vue médical, mais d’un point de vue personnel, le cauchemar commence.

Sa reconstruction mentale risque de prendre plus de temps encore que sa reconstruction physique. Et pourquoi a-t-elle cette sensation ininterrompue qu’on lui cache quelque chose ? Que la vérité est ailleurs ( rhoo facile celle-là), bref pour quelles raisons se pose-t-elle toutes ces questions, sur elle, sur ce garçon, sur cette langue étrangère qu’elle entend dans sa tête ?

Qui est vraiment Caroline ? Ne le sachant pas elle-même, comment va-t-elle faire pour trouver ses réponses pourtant si nécessaires ?



Ayant pour habitude de ne pas lire la 4ème de couv, je me suis fiée à la une pour imaginer quel serait le sujet du livre.. et j’avoue que les bandages, et le côté sombre de l’image m’ont fait directement penser au film d’horreur la nonne.. j’y ai vu une religieuse, et j’ai inventé une sombre histoire de satanisme.. ( oui, mon cerveau est tordu, et alors !! )

Je suis vite ressortie de mes délires, pour entrer de plein fouet dans l’histoire de Caroline. S’il n’y a pas d’histoire de démon, elle est pourtant impliquée dans quelque chose de plus sale encore. On sent le malaise dès le début du livre. On se fie à notre instinct et on sent que quelque chose cloche.. En fait, on s’identifie très très vite à Caroline, et on commence à souffrir comme elle, à vouloir comme elle, comprendre ce qui se trame..

Et évidemment, comme elle aussi, on se plante méchamment et on se fait balader pendant tout le bouquin. On touche à des sujets qui dérangent parfois, ou du moins qui questionnent.. Jusqu’où peut-on aller ? Quelle est la limite ? Est-elle médicale, éthique ? chacun se positionnera selon ses croyances et ses valeurs.. Le livre, en plus d’être un bon polar qui tient ses promesses jusqu’à la fin (où en plus, tout est vraiment dévoilé.. aucun non-dit ne laisse le lecteur dans le doute), le livre donc, a le mérite de poser les questions, et d’aborder des sujets qu’on lit rarement dans des ouvrages de fiction.

Un petit bémol pour moi .. le trop long descriptif de pages wikipédia m’a fait ressortir de l’histoire. J’ai eu l’impression de faire des recherches poussées, alors que ce que je cherche avant tout, c’est de la distraction 😉

Néanmoins, ça n’entâche pas la bonne opinion globale que j’ai de ce livre.. Passez un bon moment de lecture avec Caroline, mais surtout, en refermant le bouquin, posez-vous les bonnes questions.. Et vous, jusqu’où iriez-vous ?

Caroline se retrouve à l'hôpital, la tête entièrement bandée et les membres ankylosés. Le médecin lui explique qu'elle est en phase de réveil après une énorme opération du cerveau. En effet, alors qu'elle était en train de mourir d'une tumeur au cerveau, le miracle s'est produit ! Une greffe a pu être possible suite au suicide d'une jeune femme de son âge et au travail minutieux d'un chirurgien très compétent. C'est une première ! Elle est guérie et peut donc reprendre sa vie là où elle en était.



Oui, sauf que Caroline a perdu la mémoire et ne se souvient plus de rien. Son mari ne lui plait pas, sa mère a une attitude bizarre et elle soupçonne tout son entourage de lui cacher des choses. Qui est-elle vraiment ? Et pourquoi sa mémoire est-elle aussi défaillante ?



J'ai beaucoup aimé cette lecture, j'avais l'impression de lire un roman écrit par une femme alors que pas du tout, l'auteur est bien un homme. Je ne sais pas pourquoi mais cette idée ne m'a pas quittée du début à la fin. La plume est légère et féminine (oui, désolée), l'auteur a réussi une pure merveille en nous parlant de Caroline de cette manière, c'est sensible, c'est beau, parfois poétique. Il a réussi avec brio à se mettre dans la peau d'une femme.



Bravo pour cette histoire qui sort de l'ordinaire. On ne sait pas du tout à quoi s'attendre et finalement, c'est vraiment bien structuré, le suspense est là et le lecteur ne peut que tourner les pages pour découvrir le fin mot de cette histoire. On comprend bien qu’il y a quelque chose de terrible dans cette intrigue, on sait bien que Caroline a raison et qu'elle doit trouver la vérité, mais on ne peut soupçonner tout ce que s'est tramé et se trame encore dans son dos. C'est vraiment bien orchestré.



Bref, un très bon roman psychologique que je vous conseille pleinement, une histoire à la pointe de l'actualité et dans l'air du temps. Laissez-vous tenter...
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Avec sa couverture noire, épurée, intrigante, « Moi, Caroline… » est un thriller psychologique addictif.

Dès les premières pages nous sommes immergés dans le cerveau amnésique de Caroline et avec elle nous allons chercher à retrouver sa mémoire, sa vie, la vérité.

Hélas cette vérité va s’avérer machiavélique et la révélation finale stupéfiante.



L’écriture de l’auteur est fluide, l’intrigue bien construite sans temps mort, le tout dans une ambiance anxiogène.

Une histoire qui va nous faire réfléchir sur le sujet de la bioéthique et ses dérives.



J’ai adoré ce roman, une fois de plus je suis conquise par l’auto-édition et je vous le recommande sans hésiter.



Je remercie Yann Malaud de m’avoir permis de découvrir ce très bon roman.
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"𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑢 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑚'𝑐𝑟𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑙'𝑎𝑖𝑟, 𝑗'𝑡𝑒 𝑙'𝑗𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖, 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑑'𝑏𝑜𝑖𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑑'𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒, 𝑠𝑖 𝑗'𝑚𝑒𝑛𝑠 𝑗'𝑝𝑒̀𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑙'𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠."



Faites comme moi, et plonge tête la première dans cette histoire abracada-branquignolesques, qui va te faire sourire et rire, car oui, Providence et Saturnin sont de sacrés luron qui vont t'emmener dans le monde des forains.



Providence est un personnage attachant qui s'emmêle les pinceaux dans ses dictons. Et oui, il en mélange plusieurs et ça fait bien rire ! Il n'est peut-être pas le plus futé, mais il nous conte drôlement bien son histoire et nous permet de nous immerger totalement avec lui.



On fait plus ample connaissance avec lui, mais aussi avec certains autres personnages qui ne sont parfois qu'un petit passage, mais qui ont finalement un impact sur l'histoire et donc sur nous.



La plume de l'auteur nous emmène dans un monde de douceur sucrée et de subterfuges endiablés ! Les personnages sont terriblement attachants, ils nous font nous tordre de rire face à leurs langages, mais aussi à leurs manigances.



Une histoire loufoque, complètement décalée, farfelue... Une histoire qui va vous redonner le sourire et vous donner envie de manger une bonne barbe à papa en déambulant dans une fête foraine.



🍭 Laissez-vous tenter par la douce sucrerie qu'est la plume de Yann Malaud. Ou peut-être, vous êtes-vous déjà laissé tenté ?

Avant tout, merci à Yann Malaud d’avoir souhaité partager son livre “Caroline”, et merci au groupe des mordus de nous avoir permis de le découvrir. Je ne suis pas forcément attiré par les thrillers psychologiques, mais j’aime sortir de ma zone de confort. Et j’ai bien fait, quel livre !



Plus qu’un thriller psychologique c’est avant tout une histoire, une réflexion, une quête, la quête de la vérité.







Caroline se réveille à l’hôpital complétement amnésique. Elle va devoir découvrir sa famille, sa vie, ses espoirs, et retrouver peu à peu sa vie d’avant. Mais au fils des jours, des rencontres et des évènements, elle doute, quelle était vraiment sa vie, reviendra-t-elle la caroline d’avant, devra-t-elle se reconstruire une nouvelle vie.







Embraquée dès les premières pages, je me suis attachée très rapidement à caroline, car il n’y aucune description trop lourde, on pense caroline, on lit caroline, tout passe bien en douceur et avec fluidité On vit ses doutes, sa souffrance psychologique, son envie de se reconstruire. Elle finit par écouter son cœur plutôt que sa tête dont les souvenirs lui font défaut, et ce qui lui permet au final de découvrir sa vérité.







Ce livre nous interroge aussi sur la bioéthique et les limites de la science. Les questions sont posées, la conscience est à chacun...jusqu’au seriez prêt à aller...



J’ai un côté un peu exigeant dans mes lectures surtout sur certains sujets, et quelques petits détails ont chagriné ma lecture, mais j’ai eu l’occasion d’en parler avec l’auteur ce qui m’a permis d’avoir une deuxième interprétation.







Un grand merci Yann Malud, je me suis régalée et lu en deux jours tellement je ne pouvais pas le lâcher si bien que la longueur des chapitres ne m’a pas dérangé, je n’avais pas le temps de poser.







4ème de couverture:







Caroline se réveille à l’hôpital, complètement amnésique. Qui est-elle ? Que s’est-il passé ? Alors qu’elle commence à se reconstruire une identité et qu’elle réapprend à connaître ses proches, elle retrouve peu à peu les clés du bonheur, de son bonheur. Mais survivra-t-elle seulement pour en profiter ? Miraculée de la médecine, elle va vite devoir de nouveau lutter pour vivre, victime de la plus terrifiante des conspirations.« Moi, Caroline… », le thriller psychologique qui va vous faire réfléchir sur la bioéthique ! Une (en)quête qui questionne les fondements de l’identité personnelle et de la dignité humaine, à l’heure où les « miracles » de la médecine nous posent des questions existentielles qui nous renvoient à notre angoisse de la mort

Tout d'abord un grand merci à Yann Malaud pour m’avoir envoyé un exemplaire dédicacé de son livre « Moi, Caroline ».

Tout commence par un réveil dans un hôpital, une femme émerge suite à une lourde opération du cerveau avec greffe, et qui est totalement amnésique. Caroline, comprends qu’elle fait partie d’une famille riche et puissante et qu’elle va devoir comprendre son histoire, son mariage et sa vie avec ses parents qu’elle ne reconnait pas.

L’auteur joue le jeu et informe sur des sujets sérieux, la recherche est à souligner, car vraiment, il y a un travail en amont pour tout ça. J’ai beaucoup aimé les émotions transcrites, elles sont palpables grâce à la plume fluide de Yann.

J’ai dévoré le livre en 2 après-midi, forcément, on veut tous connaître l’histoire de Caroline et savoir le fin mot de l’histoire. Et je pense que vous n'êtes pas prêts .... Je n'ai pas vu venir la chute et j'en suis ravie !

Petit bémol pour l’histoire avec Daniel, je pense que quand on vient de subir tout ça ... et apprendre notre histoire… La place pour l’amour est totalement secondaire (mais cela n’engage que moi.).

Adepte de Thriller psychologique et manipulation, avec une touche sur la bioéthique et ses multiples facettes, je pense vraiment que ce livre pourra vous plaire ;)


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Ici, nous nous retrouvons dans un huis-clos haletant. Pourquoi huis-clos ? Parce que nous sommes projetés, dès les premiers mots, dans la tête de la protagoniste, Caroline. Une jeune femme devenue amnésique, une amnésie ayant digéré tous ses souvenirs, dite rétrograde. La seule chose qu’elle sait d’elle-même, c’est qu’elle a subi une opération du cerveau, censée la guérir d’une tumeur décelée quelques mois auparavant. Qui est-elle, qu’aime-t-elle, qui veut-elle devenir ? Tout autant de choses qu’elle ne sait pas. Autant de concepts qui lui échappent. On est alors aussi « paumé » qu’elle et on vit sa vie à travers ses yeux, mais aussi à travers ses songes. Ces derniers seraient-ils une possibilité de retrouver son passé ?



Nous avons dans ce livre beaucoup de questions posées, beaucoup de réflexions sur les avancées de notre technologie, de notre savoir scientifique, et de nos capacités en médecine. Ici, nous reprenons les bases que notre société ont mis en place, celles qui ont pu nous êtres données culturellement (science et religion) et nous mettons tout ça à l’épreuve au travers des mots de Yann Malaud. Sous des airs de thriller, des propositions diverses nous sont données, des points de vue. Même si quelques jugements sont posés de ci de là, ce qui m’a plus dans cet ouvrage est de voir le non-jugement : nous avons plus là une réflexion sur ce qui nous est supportable éthiquement parlant, savoir jusqu’où nous serions prêts à aller pour assouvir nos « besoins » humains. En règle générale, l’auteur a su rester relativement neutre en ayant des personnages qui, chacun leur tour, amène leurs idées, leurs opinions et leurs ressentis. Nous avançons à petits pas dans un univers qui, pour ma part, ne me semble pas si lointain. Reste à savoir si le fait de le concevoir serait ou non une bonne chose. Je pense que cette question est très personnelle, et il est difficile de savoir où placer les barrières.



Dans l’écrit, nous avons ces remarques qui amènent une dimension supplémentaire, une dimension quasi surréaliste. Entre science et religion, jugement moral et recherche d’identité, voilà pas mal de choses pour nous faire réfléchir sur ce dont nous sommes capables, ou coupables.

Si dans cette histoire, les personnages nous entraînent dans leur course et rendent cette approche un peu survolée, il reste cependant des questions sur lesquelles on se penche un peu plus après avoir refermé ces quelques pages, comme une prise de conscience qui résonne. Un moment de lecture qui laissera chez moi en suspens un questionnement sur la bioéthique comme le dit si bien l’auteur. Du coup, nous mènerons cette quête de savoir, et de renouveau, aux cotés de Caroline…



Je ne peux pas en dire plus, en espérant ne pas en avoir trop dit, d’ailleurs… Mais la partie thriller n’en est que plus prenante. Que devient notre héroïne, quel mystère va-t-elle découvrir sur elle-même et sur ses proches ? À vous de lire cet ouvrage prenant afin d’en découvrir les multiples facettes.

Je ne peux que vous le recommander de par son côté original. La plume de l’auteur, qui se veut fluide et précise, nous entraîne de même dans cette course, sa montée en urgence. L’écriture accompagne le récit, au présent et à la première personne, elle se veut plus percutante au fil des découvertes, nous mettant en immersion totale, et laisse une empreinte sympathique sur les personnages (peut-être un peu sur nous-mêmes aussi).



Alors voilà, je profite de ces derniers mots pour remercier Yann Malaud de m’avoir fait découvrir son univers. Je m’en vais fouiller un peu internet pour essayer de voir où nous en sommes, et où s’entrecroisent (officiellement en tout cas) la réalité et la fiction… parce que ce livre, quelque part, m’a fait me poser un peu plus de questions que je ne l’ai eu fait sur divers choses. Un thriller psychologique fort et prenant !



Bien bonnes lectures à tous !
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🖤⁉️‼️❓💔 Wow... Quelle histoire !!! Impossible à lâcher car j'étais fasciné par ce récit mystérieux d'une femme qui se réveille sans aucun souvenir... La plume est fluide, prenante et l'intrigue est parfaitement amenée; les pistes sont distillées au compte-goutte, alors c'est pourquoi on est rapidement addict !!! La psychologie des personnages est très bien rendue et on se rend compte que l'auteur est très bien documenté, entre autres, dans le domaine des greffes, de la bioéthique, le trafic d'organes... Une lecture haletante, surprenante, qui nous procure bien des émotions et surtout des questionnements qui alimentent nos réflexions...

Résumé :

Caroline se réveille à l’hôpital, complètement amnésique. Qui est-elle ? Que s’est-il passé ? Alors qu’elle commence à se reconstruire une identité et qu’elle réapprend à connaitre ses proches, elle retrouve peu à peu les clés du bonheur, de son bonheur. Mais survivra-t-elle seulement pour en profiter ?

Miraculée de la médecine, elle va vite devoir de nouveau lutter pour vivre, victime de la plus terrifiante des conspirations.🖤⁉️‼️❓💔 Moi, Caroline... Yann Malaud

J'ai eu du mal à rentrer dans ce thriller psychologique toutefois je tiens à souligner la qualité de recherche, la richesse de la plume et le talentueux travail de correction .



Je vais faire pour une fois ma chronique en deux points étant donné que mon avis est mitigé !



Points négatifs :

J'ai trouvé que ce roman présente des longueurs bien que l'intrigue se mette rapidement en place.

Lisant Beaucoup de roman noir je m'attendais certainement à quelque chose de plus trash, mais attention cela n'ai que mon avis perso. Ce roman est tout de même bien noir. Enfin visuellement, je trouve l'écriture petite et les chapitres parfois trop longs.



Points positifs :



J'ai beaucoup aimé la plume de cet auteur, elle est très riche tant dans son travail de narration que de construction.

L'auteur sait parfaitement mener son intrigue et emboîte les éléments à la perfection.

De plus, le thème de la bioéthique reste rare dans le domaine de la littérature, quel courage de s'attaquer à ce domaine ! D'ailleurs le travail de recherche et retranscription des émotions est excellent et donne du dynamisme au roman. Le but premier de l'auteur est "nous faire réfléchir sur la bioéthique" et pour ma part cet objectif et ce message est clairement rempli !!! Pour finir, ce roman rempli le job de nous faire passer un bon moment lecture, l'auteur dispose d'un vrai talent et d'une plume très riche

Caroline se réveille à l’hôpital, complètement amnésique. Qui est-elle ? Que s’est-il passé ? Alors qu’elle commence à se reconstruire une identité et qu’elle réapprend à connaître ses proches, elle retrouve peu à peu les clés du bonheur, de son bonheur. Mais survivra-t-elle seulement pour en profiter ?

Miraculée de la médecine, elle va vite devoir de nouveau lutter pour vivre, victime de la plus terrifiante des conspirations.



"Moi, Caroline..." est un thriller psychologique passionnant. C’est autant une enquête explorant les dérives d’une recherche médicale “sans conscience”, qu’une quête intimiste et introspective explorant les ressorts de la conscience, les fondements de l’identité personnelle et de la dignité humaine. Les enjeux de ce drame sont moralement fondamentaux et son issue vertigineuse, à la fois terrifiante et salutaire, invite à comprendre comment la « prise de conscience » peut permettre à l´homme de dépasser le tragique de sa condition.

Après « Moi Caroline » l’auteur nous propose un thriller d’anticipation qui n’est pas si loin…Une dystopie qui se passe à Paris avec cette projection dans un monde futuriste très , peut être trop bien décrit au début …l’auteur nous plonge dans un monde cataclysmique qui oblige une partie de la population à vivre à Paris . Un monde contrôlé par les IA ( intelligences artificielles). L’auteur plante le décors de ce monde dystopique avec ses lois, son mode de fonctionnement et cette partie , bien que nécessaire, prend trop de place ce qui rend le début de lecture un peu difficile . Bienvenue , ou pas , dans un monde où règne le totalitarisme du politiquement correct. Un monde dans le jugement perpétuel où l’humour est banni . Quentin un octogénaire qui a bien connu le monde d’avant va devoir collaborer avec une IA , Batty, pour enquêter sur le syndicat du rire dirigé par le Bouffon. Un monde qui fait peur , sans humour , dans le jugement , la délation. La plume de l’auteur est soutenue avec un style reconnaissable où se mêlent jeux de mots et humour . .
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Et si Yann Malaud était un visionnaire ?

C’est la question que je me suis souvent posée en lisant Rira bien. En croisant les doigts pour que la réponse soit « non ».

Parce que vivre dans le monde qu’il imagine dans son dernier roman est tout simplement glaçant. Même si la canicule y fait rage.

Rira bien est une dystopie qui nous projette à Paris, en 54 après le Grand Cataclysme, dans la touffeur accablante qui envahit désormais la planète. Quentin a 84 ans, il a bien connu le monde d’avant et en garde une certaine nostalgie : dans la cité-état qu’est devenue la capitale règne le totalitarisme du politiquement correct. L’humour y est proscrit. La délation y est omniprésente. Tout le monde juge tout le monde. Et naturellement, on nivelle par le bas : les gens sont ignorants de l’histoire, des valeurs d’antan, etc. Ça vous rappelle quelque chose ?

Quentin, haut-fonctionnaire, travaille encore. Point de retraite dans ce nouveau monde. Et le vieil homme se voit contraint de collaborer avec une IA pour enquêter sur un terrorisme terrible, celui du Syndicat du Rire, un groupuscule mené par Le Bouffon et qui se manifeste de plus en plus régulièrement ces derniers temps.

D’une plume érudite et soutenue, mais pas prétentieuse, Yann Malaud nous brosse un portrait au vitriol de ce que pourrait être la société de demain, si on continue à se prendre trop au sérieux.

Le sérieux, justement, parlons-en ! Est-il sempiternellement nécessaire ? Ce n’est pas sérieux de se prendre trop au sérieux. Et ça peut même vite devenir gênant. C’est ce que va nous démontrer l’auteur dans cette dystopie aussi amusante que dérangeante.

Si l’humour est une forme accomplie de l’intelligence sociale, on verra vite que la modernité poussée à son extrême produit des êtres humains exempts de toute fantaisie, et par là même de tout sens social.

Rira bien invite son lecteur à la réflexion, de manière subtile. C’est drôle, mais pas si léger que ça. Une sorte de « 1984 » moderne. J’y penserai longtemps.

😱 A la découverte de 🤖

Rira bien de Yann Malaud

Auto-Édition



Notre société est dorénavant régie par des règles strictes. La vie, l’organisation sociale, la consommation, la communication, tout est cadenassé. Une paradoxe dans ce monde qui souhaite mettre fin à toute discrimination, ségrégation, compétition entre les personnes. Mais au lieu de la liberté et du bonheur, c’est une société totalitaire et répressive qui a vu le jour.

Un monde triste régenté par les IA et où l’humour a été banni depuis de nombreuses années. Fiables, efficaces, productives, les robots prennent toute leur place dans cette société ubuesque pour les humains.

Mais un trouble fête voit le jour, le syndicat du rire mené par l’insaisissable Bouffon qui tague les murs de la ville avec des phares humoristiques de l’ancien monde.



Quentin se retrouve embarqué dans cette enquête avec une IA particulièrement révolutionnaire. Si l’homme n’éprouve que rejet face au robot, il va néanmoins se lier en quelque sorte à cette IA capable d’évoluer sans cesse et qui a pour objectif de s’humaniser.

De toute façon, il n’a pas le choix. Si Quentin ne veut pas tout perdre il doit aider l’IA et de le juge à traquer le Bouffon qui sème un vent de révolte parmi la population lassée de cette vie morne et triste.



On peine un peu à rentrer dans cette histoire car le début prend beaucoup de temps à poser le décors et à nous expliquer le fonctionnement de cette société. D’autant plus que l’écriture de l’auteur se calque sur les nouveaux modes de communication de sa société utopique : écriture inclusive et orthographe simplifié à l’extrême.

Mais passée cette mise en place, la lecture devient plus fluide, l’intrigue se met en place et on suit avec plaisir cette quête menée par Quentin. Un personnage attachant, qui a connu l’ancienne ère, qui a vécu la mise en place du nouveau système et qui risque son emploi, son logement et même sa vie dans cette histoire.



Un livre plein d’humanité et d’humour qui nous présente une société du futur qui a du se renouveler face aux abus inconsidérés des générations précédentes. Le

changement climatique a sévit, les ressources se sont taries et l’humanité a dû se réinventer pour survivre. Les IA ont trouvé une place de choix pour apporter de façon objective et concrète des solutions. L’humour a ainsi été sacrifié, considèré comme dangereux et subversif par ces robots incapables d’en saisir les nuances.

Un débat pas si imaginaire que ça et qui a déjà été lancé à de nombreuses reprises : peut-on rire de tout? L’humour peut-il tout se permettre?



J’ai aussi été interpellée par cette société qui est allé au bout de toutes ces questions autour de la représentativité et de la discrimination qui agitent régulièrement notre société : la place des femmes, des minorités, des handicapés… L’auteur nous livre une ville qui a banni toute discrimination en éliminant la compétition, les compétences mais aussi tout commentaire ou jugement qui pourrait porter offense à quiconque.

Imaginez un monde où vous relativiserez tous vos propos pour ne heurter personne, où les postes sont attribués de façon à remplir tous les quotas possibles et inimaginables sans tenir du compte de vos études ou de vos qualifications.

La liberté d’être qui on veut, comme on veut dans la théorie. Mais sans challenge, sans apprentissage, l’humanité s’abêtit, régresse et se laisse dominée par des règles beaucoup plus strictes et dangereuses que celles qui l’oppressaient avant.



Après un début de lecture un peu difficile, j’ai eu la bonne surprise de découvrir une histoire originale et prenante.



📖 Retrouvez ce livre par ici https://www.amazon.fr/Rira-Bien-Yann-Malaud/dp/B0BYR5F7JF

Bonjour.





J'ai déjà choisi ce livre pour la couverture que j'adore, qui donne envie de découvrir l'histoire.



Un très bon thriller psychologique qui nous mais dans l'ambiance dès les premières pages.



Le livre est écrit à la première personne.



On découvre l'histoire avec les yeux de Caroline dès son réveil après l'opération.



L'auteur nous embarque dans son histoire et avec plusieurs surprises tout au long du livre.



J'ai passé un agréable moment de lecture.



Bonne journée.

J'ai beaucoup aimé la première partie du livre où la perte de mémoire de Caroline fait ressentir véritablement son angoisse. Les questions se posent lentement, tranquillement... A qui peut-elle vraiment faire confiance ? Son chirurgien, son mari, ses parents... le doute plane...

Ses sentiments et ses sensations sont si bien retranscrits que l'on s'imagine à sa place.

Lors de son opération, elle a subi une greffe d'une partie du cerveau, comment accepter cette partie d'organe? Peut-elle visualiser les souvenirs de la donneuse ? Qui est-elle ? Quelle était sa vie ?

Et puis, l'intrigue survient et le stratagème devient clair. Sur la base louable d'aide financière à une fondation médicale, comment ses parents, son mari ont pu en arriver là ?

La frontière est mince entre l'argent et la bioéthique.

J'ai aimé le style et l'écriture de l'auteur, j'ai lu ce livre en deux jours.

Seul bémol : les chapitres sont trop longs pour moi.

Si vous aimez les romans noirs, les thrillers psychologiques, n'hésitez pas !
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Providence est homme de main à la fête foraine au début du 20 ème siècle.

Il va être confronté à de nombreuses péripéties avec une myriade de personnages sur son lieu de travail, et tient à nous les raconter.. à sa manière.



Providence parle comme au grand siècle. Ses mots sont bien souvent truculents et approximatifs.

S'il mélange bien souvent deux expressions pour en inventer une nouvelle, il nous émeut par sa spontanéité, son humour, sa verve et sa poésie.



Un tantinet désuet, on lit l'oeuvre et les images se précipitent. Du cabinet de curiosités, en passant par le cabinet de voyance, le carrousel pour lequel il faut pédaler, les gros biscottos ou les belles dames que l'on s'empresse de venir voir pour quelques sous, ce livre se déguste avec l'accent si particulier des forains ( '' Z'est parti, z'est parti on s'accroooche'' )



Chaque page apporte son lot d'imaginaire, et bien évidemment qu'on prend Providence en sympathie. On s'y attache, et plus on lit plus on apprécie sa façon de parler si particulière.

Il me fait penser aux livres pop-up pour les plus jeunes.. Ca part dans tous les sens, ça saute de partout, c'est émouvant.

On a le grand siècle entre les mains.



Pittoresque, non dénué d'humour, et pourtant si poétique.. Les aventures de Providence sont vraiment un ouvrage bonne humeur, qu'il faut relire régulièrement, ne serait-ce que pour se rappeler de son vocabulaire si original et de la superbe plume de son auteur.

L’´histoire met un moment a démarrer, j’avoue que dans les première pages j’ai peiné à comprendre où l’auteur voulait aller. Trop d’informations, trop d’explications non nécessaires. Mais par la suite on rentre dans l’histoire et dans le cerveau de Caroline. Elle se réveille dans une chambre d’hôpital en n’ayant plus aucun souvenirs. Elle cherche qui elle était auparavant et on la suit dans son amnésie totale.

Plus nous avançons dans l’histoire plus on comprend le pourquoi du comment.

C’était une lecture agréable et l’auteur a su maîtriser les rebondissements au bons moments. Je me suis imaginée tellement de scénarios mais au final l’auteur a bien su mener son intrigue en coup de maître. Je me suis régalée malgré un début traînant et une fin un peu bateau ( à mon goût ).

Merci à Yann Malaud.



*résumé*



Caroline se réveille à l'hôpital, complètement amnésique. Qui est-elle ? Que s'est-il passé ? Alors qu'elle commence à se reconstruire une identité et qu'elle réapprend à connaître ses proches, elle retrouve peu à peu les clés du bonheur, de son bonheur. Mais survivra-t-elle seulement pour en profiter ? ...

Ce thriller psychologique m'a emportée dès les premières lignes !

Que fait Caroline dans cet hôpital la tête totalement bandée ? Pourquoi est-elle amnésique ? Que lui cachent ses proches et le personnel médical ? Que signifient ses rêves qui la ramènent dans une enfance qui ne semble pas être la sienne ? Qui est-elle vraiment ?

Autant de questions qui vous empêcheront de lâcher ce roman avant d'avoir eu des réponses à toutes vos questions !

Quelques thématiques intéressantes sont développées mais je ne peux vous les dévoiler sans spoiler l'histoire et les révélations fracassantes qui ponctuent la fin du livre.

Même s'il m'a manqué un peu de frisson et d'ambiance anxiogène, je vous conseille ce thriller qui interroge notamment sur l'éthique médicale et scientifique.

17 métiers, 17 portraits, 17 destins,17 poèmes en rimes et en alexandrins.

"Alors je rends hommage à ces hommes et ces femmes

Dont les métiers d’antan m’inspirent un vague à l’âme

Et je les imagine sans doute mélancoliques ;

Je n’en ferai donc pas de poème idyllique."