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Critiques de Yukinobu Hoshino (60)
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Blue Hole, tome 2

MANGA SCIENCE-FICTION / VOYAGES DANS LE TEMPS.

Il était une fois un enfant fasciné comme tant d’autres par les dinosaures. Cet enfant est devenu un mangaka de talent, et il décida de rendre hommage à la nouvelle du romancier Shin’icih Hoshi intitulée "Les Dinosaures de l’après-midi". Et c’est ainsi que l’humanité a hérité du "Blue Hole" de Yukinobu Hoshino, chaînon manquant entre "Le Monde Perdu" d’Arthur Conan Doyle et le "Jurassic Park" de Steven Spielberg ! II nous offre une grosse Série B qui incarne parfaitement les blockbusters hollywoodien des années 1980/1990. Son charadesingn réaliste plus occidental qu’oriental est séduisant, mais ce n’est rien par rapport aux heures et heures de travail qu’il a dû passer pour reconstituer tous les détails des biotopes du passé. Sans parler de du fond qui défonce de A à Z et en bonnes et dues formes le reagano-thatchéro-macronisme de merde qui règne aujourd'hui...
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Blue World, tome 1

C'est un manga dans la lignée de Jurassik World à savoir la coexistence entre les humaines et les dinosaures. On sait que les deux espèces ne font pas bon ménage. Heureusement, 66 millions d'années nous sépare de l'ère des dinosaures qui ont régné sans partage sur le monde.



Sauf que dans ce récit, il est question de trou bleu qui nous mène directement à l'ère jurassique. Cela tombe bien pour le Royaume-Uni, à l'heure où nous manquons de ressources. Il suffit d'aller les puiser dans l'ère jurassique en envoyant des militaires et des scientifiques.



Mais bon, l'exploitation ne se passera pas aussi facilement et il sera finalement question de survie dans un monde totalement hostile. L'ambitieuse mission d'exploration va vite tourner à la catastrophe et il sera question pour les survivants d'affronter bien des dangers.



J'ai bien aimé ce récit qui est signé par Yukiobu Hoshino qui est un auteur fasciné par les théories scientifiques sur le passé et le futur. Il s'est illustré dans la science-fiction au point de devenir un auteur incontournable du genre dans son pays. On le découvre en occident et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.



J'ai beaucoup aimé le début qui nous présente une théorie assez fascinante sur l'extinction des dinosaures. Certes, il y a eu la grosse météorite qui s'est écrasé au Yucatan. Cependant, on ne connaît pas très bien l'existence des panaches c'est à dire d'énormes éruptions volcaniques ayant rejeté de l'iridium au cours de centaines de milliers d'années ce qui a provoqué l'extinction de masse.



Par la suite, un professeur nous explique que les ondes sismiques provoqué par la chute du météorite a entraîné une distorsion de l'espace-temps au centre de la terre menant à l’apparition de ces fameux trous bleus qui est le sujet de cette série.



On va vite être plongé dans l'aventure au cours de multiples attaques de dinosaures dont certains apparaissent comme inconnu. C'est assez passionnant à suivre dans le déroulé car on ne s'ennuie pas. Par ailleurs, le dessin est assez efficace avec une bonne précision du trait.



En résumé, c'est de la bonne science-fiction avec des idées assez ambitieuses et plutôt crédible dans l'approche.
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Blue Hole, tome 1

MANGA SCIENCE-FICTION / VOYAGES DANS LE TEMPS.

Il était une fois un enfant fasciné comme tant d’autres par les dinosaures. Cet enfant est devenu un mangaka de talent, et il décida de rendre hommage à la nouvelle du romancier Shin’icih Hoshi intitulée "Les Dinosaures de l’après-midi". Et c’est ainsi que l’humanité a hérité du "Blue Hole" de Yukinobu Hoshino, chaînon manquant entre "Le Monde Perdu" d’Arthur Conan Doyle et le "Jurassic Park" de Steven Spielberg !

II nous offre une grosse Série B qui incarne parfaitement les blockbusters hollywoodien des années 1980/1990. Son charadesingn réaliste plus occidental qu’oriental est séduisant, mais ce n’est rien par rapport aux heures et heures de travail qu’il a dû passer pour reconstituer tous les détails des biotopes du passé.
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Blue World, tome 1

MANGA SCIENCE-FICTION / VOYAGES DANS LE TEMPS.



"Blue World" est à "Blue Hole" ce que "Jurassic World" est à "Jurassic Park", sauf qu’il ne faut pas traverser une île préhistorique mais un continent entier il y a 145 millions d’années.

Dans "Blue Hole" paru en 1991 en 2 tomes un golden Boy savant fou voulait amener les déchets du présent dans le passé, mais dans "Blue World" paru en 1996 en 4 tomes (en 3 tomes pour la VF pour des raisons que la raison ignore) les grands puissances veulent amener les richesses du passé dans le présent. C’est donc la course aux trous bleus, et les Britanniques prennent de l’avance en trouvant celui du Loch Ness, tandis que les Américains continuent de chercher celui du Triangle des Bermudes.



Cela fait plaisir de retrouver le sfiste amoureux de la préhistoire antédiluvienne Yukinobu Hoshino reprendre du service, moins vintage et plus moderne dans son scénario et dans ses dessins même si on reste dans la grosse Série B assumée.
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Kamunabi - Mythes et récits au féminin

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un manga acheté sur un coup de tête juste comme ça parce que je trouvais la couverture trop belle : Kamunabi, de Yukinobu Hoshino.



Or donc, la professeure Imibe sillonne le Japon en quête d’éléments pour un article de presse. Son domaine d’expertise ? L’histoire du genre, la mythologie et les sources thermales.



-Et ?



-C’est tout.



-Mais c’est quoi, la question ?



-Quelle question ?



-A la fin de ton résumé, là, souvent, tu poses une question !



-Ah bon ?



-Mais oui !



-Ah. Ben pas aujourd’hui.



Kamunabi est constitué de chapitres indépendants, racontant chacun une petite histoire différente, avec un dénominateur commun cependant : les mythes japonais.



-Ouais. Dommage qu’avec autant de texte, ce manga soit illisible ! Le texte se révèle d’une passionnante complexité et comporte des kilomètres de notes explicatives. Ces notes sont placées en bas des cases. J’ai rien contre les notes dans les mangas, mais là, leur quantité et leur longueur dépassent mes cauchemars les plus fous ! Du texte noir bien incrusté dans du bon gris bien foncé, en corps 2* ! Pinaise, ça m’a rappelé la fois où ce type en cosplay m’a filé cette espèce de contrat au coin d’un bois pendant une nuit sans lune. Illisible pareil !



-Euuuh… tu… tu n’as pas signé ça, j’espère ?



-Oh ben, je ne lis déjà pas les conditions quand j’achète un billet de train…



-C’est pas vrai…



-Bon, bref ! Les notes sont indispensables pour ce manga, mais vraiment, j’ai regretté qu’elles ne soient pas bien rangées dans de belles pages blanches à la fin.



-Moi, je tiens à dire que le dessin est magnifique. Là-dessus, j’insiste : c’est bô comme du Baudelaire ! Les décors sont soignés, l’héroïne est splendide… c’est rare d’ailleurs, une beauté pareille avec les cheveux courts, sauf chez Tsukasa Hojo.



-Et ce qui est super, c’est que ses compétences en thermes lui permettent de se désaper régulièrement pour prendre des bains. Ca n’a juste rien à voir avec les mythes, mais bon, ‘faut pas perdre de vue le lectorat masculin, je suppose.



-Moi, ça m’a fait rêver ! Je me suis imaginé prendre des bains au Japon, dans un cadre raffiné et enchanteur… puis bon, Lucius Modestus fait pareil dans Thermae Romae.



-*soupire* Aaaaah, Thermae Romae… mais reprenons. J’arrive au plus gros défaut de cette histoire…



-Lequel ?



-J’ai rien compris.



-Ah bon ?



-Parce que t’as saisi un truc, toi ?



-Euuuuuuuh…



-Voilà. Alors, soit on est toutes les deux vraiment très stupides, soit le scénar’ est aussi limpide qu’un bloc de béton.



Quand j’ai commencé à lire, je me suis sentie très vite emportée par le mystère et l’espoir de l'élucider. Hélas, non. Les faits que rencontre Imibe ne sont que des prétextes pour de longs exposés historiques ou mythologiques. Les petites histoires sont complètement noyées dans un déluge d’informations, au point que je ne sais plus de quoi parle ce manga exactement.



Je suis restée donc frustrée et désappointée : frustrée de ne pas parvenir à suivre l’histoire, désappointée de voir que certains mystères ne sont pas éclaircis et frustrée encore de ne pas arriver à tout saisir des mythes parce que c’est écrit trop petit et que c’est tout confus !



-Ca me fait de la peine, quand même. On sent que cette œuvre représente le résultat de la passion : celle des éditeurs et lecteurs français qui ont permis son importation (l’édition a été financée par le mécénat), et celle de son auteur qui livre un travail soigné et splendide. »



*Méchante Déidamie exagère. Je pense que c’est plutôt du corps 6, en fait.



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Rain man, tome 1

Les idées originales ne manquent pas dans les mangas : ici, Taki, une jeune homme, apprend qu'il n'a pas de cerveau. Il est engagé par une boite qui fait dans la parapsychologie pour expliquer certains phénomènes d'apparitions de fantômes...

Les cas examinés sont intéressants mais les dialogues sont un peu redondants, même si on comprend que Yukinobu Hoshino essaie d'installer une certaine ambiance. Le personnage de Taki est aussi égnimatique, sa particularité est assez invraisemblable mais ça donne une touche de mystère qui peut tenir en fil rouge du manga. J'ai trouvé les dessins assez rétro, on a l'impression d'être une dizaine d'années en arrière... A suivre, j'espère que ça ne sera pas une série à rallonge...!
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2001 Nights Stories, tome 1

Grande amatrice de SF, j'ai été frustrée il y a quelques années quand Glénat avait sorti cette oeuvre majeure dans une version inabordable à la plupart des lecteurs dont moi. Je suis donc ravie de leur initiative de ressortir l'oeuvre dans un format toujours deluxe mais plus abordable cette fois, permettant enfin de découvrir l'adaptation japonaise de 2001 l'Odyssée de l'espace de Clarke par Yukinobu Hoshino.



Je connaissais déjà Yukinobu Hoshino par son étrange titre de SF ésotérique : Rain Man, qui m'avait fascinée à l'époque chez Panini. J'aime sa patte à l'ancienne pour dessiner, représenter et mettre en scène des thématiques de SF pure. Je me doutais bien que ce serait également le cas dans cette oeuvre et je le confirme. Parue pourtant au milieu des années 80 au Japon, elle n'a pas pris une ride pour qui aime ce genre d'ambiance de SF « à la papa » et ce fut donc un régal de la découvrir dans cette version reliée, grand format, avec jaquette et pages couleurs + cahier d'illustrations et mini-interview à la fin. le grand format convient à merveille aux planches vertigineuses du vaste espace imaginé par Hoshino.



Comme son nom l'indique, l'auteur nous propose ici une sorte de recueil de 2001 nuits dans le ciel obscur de l'espace. Reprenant les bases du scénario du roman d'Arthur C. Clarke, 2001 l'Odyssée de l'espace, Hoshino nous fait vivre une série de variations autour de cette vie en apesanteur. Depuis la rencontre d'homme d'état au sommet en secret, jusqu'à une mystérieuse météorite découverte sur la Lune, en passant par un projet de procréation assistée dans l'espace pour peupler de future planète, sans parler de la construction d'une intelligence artificielle commandant de vaisseau pour aller à la rencontre d'autres espèces, de la visite d'une mystérieuse 10e planète dans notre système ou de l'invention d'une méthode de propulsion permettant d'améliorer comme jamais notre vitesse de voyage. Chaque histoire peu sembler détachée, séparée des autres, mais elles forment un tout, comme c'était le cas dans la tête d'Arthur C. Clarke à qui l'auteur a pris la plupart de ses idées, et cela donne le vertige.



Dans un trait très typique années 80, l'auteur nous fait voyager dans cet espace vertigineux et nous fait à merveille ressentir son vide, sa grandeur infinie et sa solitude. Plus que la dimension science-fictionesque de l'oeuvre et ses apports scientifiques qui m'ont fait rêver, c'est la dimension humaine qui en est venue à me toucher. J'ai été frappée par les nombreux conflits intérieurs des personnages croisés, la justesse avec laquelle ils étaient écris en quelques pages à peine et la profondeur de leurs histoires. Nous croisons tour à tour des personnages héroïques, égoïstes, altruistes, aventureux, peureux, etc. J'ai beaucoup aimé nombre d'entre eux et certains vont me rester un moment en mémoire. Je pense à cette soeur qui part sur les traces de son frère sur la Lune (me rappelant Space Brothers), ou encore à ce couple abandonnant ses ovules et spermatozoïdes dans l'espace pour créer une future colonie, la colonie en question et ses parents de substitution fut une très belle trouvaille. Il y a eu bien sûr cette scientifique donnant vie à l'IA KARC 9000, ou encore la fille de ce scientifique qui a perdu sa famille à cause de son obsession pour la science. Des personnages variées aux destinées souvent un tantinet dramatique parfaitement incarné ici.



Chaque histoire avait aussi son ambiance, permettant un dépaysement certain et une plongée dans cette avancée de la science par saccades. On a ainsi eu droit à des aventures +/- politique, un peu d'espionnage, du forage, des aventures extra-spatiales, mais aussi la vie à bord des vaisseaux avec une ambiance polar à la Nous sommes 11 de Moto Hagio, sans parler d'exploration planétaire comme dans tout bon planet opera avec des questions +/- futuristes. J'ai moins aimé en revanche quand on a mélangé religion et science lors d'une longue longue histoire. Je vois ce que l'auteur a voulu faire, il y est plutôt bien arrivé en restant sans cesse sur le fil du rasoir, mais étant une athée convaincue et acharnée, ça m'a bien trop souvent sortie de l'histoire ^^!



La dimension purement SF est passionnante puisque de nombreuses questions sont posées quand à notre vision de l'avenir et de l'exploration spatiale. On parle aussi bien de l'énergie nécessaire, de la survie des équipages, de procréation, de colonisation, de compréhension de la création de l'univers et des énergies qui le peuple. C'est passionnant fascinant, souvent riche, avec par comprendre une façon de nous apporter des informations un peu lourde narrativement. On est vraiment, souvent, dans de l'info bombing et c'est dommage que ce ne soit pas mieux intégré à l'histoire. En plus, cela a un côté catalogue au vu du concept du titre : une sorte d'anthologie de la SF, donc ça pourrait en freiner plus d'un, ou au contraire vous rendre curieux et vous poussez ensuite à explorer chaque genre dans d'autres oeuvres.



Malgré un investissement conséquent, je ne regrette nullement cette lecture que j'ai longuement attendue. Je suis fan de l'interprétation de l'oeuvre d'Arthur C. Clarke par Yukinobu Hoshino dans ce grand format vertigineux en plus qui rend à merveille la profondeur de l'oeuvre et des idées portées. C'est un vrai voyage spatial qui nous est proposé, une vraie revisite des 1001 nuits version SF avec des histoires riches et variées qui représentent à merveille tout ce que la SF a à offrir. Une lecture indispensable pour tous les amateurs du genre dans un très bel écrin.
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2001 Nights Stories, tome 2

L’anthologie dantesque imaginée par Hoshino en hommage de l’oeuvre de Clarke se poursuit dans ce second tome tout aussi, si ce n’est plus, indispensable avec des histoires cette fois datant de 1985-1986 où la nature, l’univers est au centre. Accrochez vos ceintures !



Dans un volume tout aussi riche, une édition tout aussi qualitative, les deux tomes étant parus en même temps chez nous, on retrouve l’auteur et sa volonté de nous conter sa vision de l’espace, de la Sf, de l’exploration spatiale et des rencontres. C’est à nouveau riche, puissant, vertigineux et très philosophique. Mais aussi totalement décousu dans la forme avec 9 histoires qui, si elles forment un tout, ne se suivent que rarement et explorent des environnements et dynamiques totalement différentes. C’est aussi ça qui fait la force de 2001 nights stories.



Après un tome où l’humain était au coeur des histoires, j’ai trouvé que l’auteur faisait bien plus place à la nature dans ce second volume. Celle-ci se montre bien plus implacable face à des hommes qui tentent de la dompter et d’y imposer leur vue. Ça fait donc plaisir de la voir leur répondre, leur tenir tête et souvent l’emporter dramatiquement. Non la colonisation n’est pas la réponse. Voici donc nos explorateurs confrontés à un monde pétrifié dans l’orbite d’une étoile binaire, puis face à une planète consciente mais primitive, établis sur une planète où la nature va leur imposer d’entrer en symbiose, face à une planète dont la nature a développé une manière bien singulière de se défendre en imitant l’être dominant, sur des planètes où ils auraient dû plus écouter et observer les animaux comme ces singuliers oiseaux qui y vivaient avant eux, dans un monde où les plantes ont pris le dessus et développée « une science » égale à la nôtre, ou encore à la rencontre d’objets célestes singuliers.



Ce sont des rencontres puissantes, souvent dérangeantes, qui nous interrogent sur nos désirs d’exploration qui cachent souvent des désirs de conquêtes. C’est empreint de noirceur, il y a parfois une belle poésie et l’émotion peut nous saisir quand certains héros affrontent leurs erreurs et leurs regrets, c’est donc très humains derrière la façade assez froide et technique qu’il peut y avoir dans ses histoires où la cosmologie et la biologie sont plus présentes qu’avant. J’ai beaucoup apprécié les histoires où on sent une conscience dans la nature des planètes visitées et où celle-ci développe une forme de réflexion face à notre intrusion. J’ai aussi aimé celles où il y avait un dialogue entre nous, comme celle où des champignons entre en symbiose avec nous. Les réflexions sur l’espace et le temps qui peuplent les 2-3 histoires où l’homme est plus au coeur étaient très émouvantes, comme avec cette femme partant retrouver son homme coincé dans un trou noir. Enfin, j’ai parfois été saisi par la violence des histoires. Il y a quelques pages de body horror saisissantes dans l’une d’elle et la nature fait frémir dans d’autres qu’elle s’attaque où non directement à nous. Cela nous renvoie bien l’image qu’à agresseur, agresseur et demi, et que la conquête spatiale n’est pas que rêve d’ailleurs et souvenir de mythologie lointaine.



Le trait d’Hoshino est toujours aussi saisissant dans ce voyage. Il étourdit par la vastitude de l’espace qu’il met en scène. Il émerveille avec ces vaisseaux qu’on a l’impression de connaître mais qui sont si loin de nous. Il fait frémir sur ces planètes hostiles où il rend à merveille le danger dans ces plans séquences. Il émeut aussi tant il retranscrit bien l’émotion de la perte et du lointain qui prend ces explorateur. Écrits et dessinés dans les années 80, c’est de nos jours savoureusement rétro à l’image du poster d’ouverture qui rappelle énormément les affiches de Star Wars et j’aime beaucoup cette esthétique. Je suis d’ailleurs ravie d’avoir eu droit à quelques pages couleurs astucieusement complétées par une belle galerie d’images en fin de volume. C’est également un très bel objet esthétique qui met des images sur nombre de situations lues en romans.



Je remercie donc Glénat d’avoir à nouveau permis la découverte de cette somme à un prix plus abordable qu’autrefois. C’était vraiment l’une de mes grandes frustrations et je suis ravie d’avoir l’objet dans ma bibliothèque. Cette anthologie puisse dans les racines de la SF et on sent l’auteur qui s’est fait et nous fait plaisir mais qui se montre aussi réaliste et critique face à ce qu’il décrit. Ce soit donc des histoires vertigineuses mais également humaines et très philosophiques qu’il nous conte de main de maître dans un beau trait réaliste typique des années 80 avec son filtre cinématographique. C’est une somme mais quel voyage !
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Rain man, tome 1

Voici un titre qui m'avait intriguée à sa sortie et puis que j'ai laissé de côté entre les vagues successives de sorties et le manque de temps.

L'idée d'utiliser un protagoniste sans cerveau est brillante, et j'espère que l'explication sera à la hauteur ! Pour l'instant, tout ceci reste mystérieux, on ne sait pas très bien ce qui relève de l'imagination, du fantasme, du surnaturel ou de la science. L'ambiance est particulière voire glauque mais ça me plaît beaucoup !
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Rain man, tome 4

Le tome s'ouvre sur la fin du listing des Rain man dans le livre de l'arrière-grand-père ; les deux derniers cités étant Napoléon et Noe (oui oui). Autant l'idée est un peu facile, ça reste intéressant et plausible dans l'intrigue.

Le reste du tome se déroule dans le village des savants, le village natal de Taki, Ren, leur famille et la majorité des Rain man modernes. Sur la route, Taki révèle qu'il a compris que l'enfant qui le martyrisait à l'école, celui qu'il a ensuite fait disparaître, était en réalité un alter de Ren. Évidemment, Taki va chercher des réponses auprès de son grand-père, directeur de la faculté de médecine de la ville. Cette faculté fut fondée par l'arrière-grand-père de Taki (encore lui) pour étudier le phénomène des autistes, des hommes développant le syndrome du savant et leur version extrême, les Rain man. Le jeune homme souhaite également enquêter sur son enfance et les raisons de sa séparation d'avec son jumeau.

Nous découvrons enfin le fameux grand-père, qui a élevé Ren. Il donne à Taki un condensé de ses connaissances sur les Rain man : ils viendraient de trois familles originelles du village, qui ne se mariaient qu'entre elles après avoir identifié un héritage génétique vu comme une tare à l'époque. L'aïeul a épousé une femme de l'une de ces familles à titre d'expérience. A défaut d'un Rain man, le père de Taki a vécu toute sa vie avec seulement l'hémisphère gauche de son cerveau. Lui aussi s'est marié localement, d'où leurs enfants Rain man. Les habitants du village étaient inquiets quant à la capacité d'auto-destruction des jumeaux, donc chacun partir vivre avec l'un des parents.

Taki se rend compte qu'il est destiné à s'entretuer avec Ren et que celui-ci a probablement effectué un suicide quantique : bien mort dans son mode d'origine, il est cependant toujours vivant dans un monde parallèle similaire. Je sens que le tome 5 promet de belles batailles entre les frères !
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Rain man, tome 2

Ce nouveau tome est aussi scientifique que le premier était axé sur le paranormal et le parapsychique. Bourré d'explications et de spéculations scientifiques, il est même presque barbant lors d'un passage, ce que ne manque pas de relever le protagoniste Taki.

Après une expérience orchestrée entre Taki et un robot expérimental nommé B-Rain (étrangement comme le jumeau de Taki, Ren, et comme son surnom, Rain), Taki ouvre une faille spatiale et découvre la vérité des univers parallèles. Malheureusement pour lui, B-Rain a profité de l'énergie déployée par Taki et ses semblables pour gagner lui aussi le stade de conscience. Le voici devenu un immense danger pour l'humanité...

Un tome passionnant et qui développe l'intrigue de façon ni alambiquée ni pépère non plus.
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Rain Man, tome 5

A série hors norme, fin hors norme. Depuis le début, Rain man m'intrigue autant qu'il me déstabilise. Peut-être sont-ce les raisons de son manque de succès chez nous. Mais Panini, comme c'est sa politique désormais, a trouvé une solution pour aller jusqu'au bout et nous a offert la publication des 3 derniers tomes en un gros volume unique bien dense à lire !



L'histoire de Rain Man était complexe depuis le début, mélangeant science, pouvoirs para-psy, fantastique et mythologie. Si les premiers tomes proposaient des petites affaires étranges que notre héros résolvait grâce à ses pouvoirs, tandis qu'une mystérieuse organisation voulait mettre la main sur lui. Cela prend un toute autre ampleur dans ces derniers tomes.



Avec trois tomes, nous avons eu trois directives. Dans l'équivalent du premier tome de ce pavé, nous revenons sur les origines des Rain Man à travers une vision bien tortueuse de l'évolution où l'auteur tort à sa sauve la théorie de l'évolution qu'on connaît, pour dire que les pouvoirs du héros résulte de celle-ci, en plus du programme scientifique qu'on connaissait déjà. Dans l'équivalent du tome 2, cette fois, comme dans Dossier A, c'est au tour des mythologie du monde entier de se retrouver sous le radar de Yukinobu Hoshino, qui va à nouveau les tordre pour les faire rentrer dans ce qu'il souhaite nous raconter : une vaste menace pour l'humanité contre laquelle elle lutte depuis des millénaires et qu'elle tente d'avertir à travers les âges grâce à des symboles qu'on peine à interpréter dans nos temps modernes. Puis dans l'équivalent du dernier tome, la catastrophe arrive et il faut sauver tout le monde.



La lecture de ce pavé, au-delà de la pagination impressionnante et de l'objet pas très pratique où on a peur d'abîmer la reliure..., était vraiment très dense. La narration et les idées alambiquées de l'auteur n'ont pas aidé. Elles ont un quelque chose de fascinant et en même temps qu'est-ce qu'il y a comme enfumage. J'ai eu du mal avec ces explications à n'en plus finir qui se répétaient en plus. J'ai eu du mal avec la façon dont l'auteur tort la science pour son propos et pourrait porter des lecteurs peu avertis à se méprendre. C'était long, très long à lire, avec peu d'action, sauf dans la dernière partie. Et en même temps, ce fut fascinant.



Pour qui aime les histoires un peu ésotérique avec une touche de thriller, Rain Man est la lecture parfaite. C'est prenant de découvrir les machinations du gouvernement pour mettre en place un programme de création de Rain Man (=homme évolué). C'est fascinant de voir la lecture qu'il peut proposer de l'évolution de nos sociétés et notamment du rôle des femmes dans les transmissions génétiques de certaines caractéristiques. C'était étrange et inquiétant de suivre son raisonnement quant à tous ces symboles laissés par l'humanité à travers les âges juste pour avertir d'un danger (tumulus en trou de serrure, mégalithes, pyramides et j'en passe). Rien ne sonne juste et pourtant tout se goupille bien pour nous happer et fasciner.



C'est cependant dans la dernière partie que tout se rassemble et trouve une certaine cohérence, si on peut dire, mais il faut avoir survécu aux longues explications précédentes et ne pas avoir peur de se frotter, cette fois, à de superbes développements autour de la physiques quantiques, dont il me semble avoir remarqué quelques erreurs, mais je ne suis pas une spécialiste. L'éditeur tente bien de nous accompagner avec quelques notes mais c'est ardu et surtout, je ne suis pas sûre qu'une connaissance pointue soit une bonne chose pour cette narration déjà bien lourde, qui a juste besoin que ça pète une bonne fois pour toute !



Ainsi, j'ai bien plus apprécié les dernières pages où le combat final et la menace terminale prennent enfin place, offrant des pages vives et percutantes, tel dans un film catastrophe hollywoodien. On y retrouve même ce qu'on avait un peu perdu, le plaisir de ces petites affaires, devenues grandes ici, où la population est soufflée par l'effroi. C'était très bien mené. Seule la fin est trop abrupte et refait tomber le soufflé.



Série vraiment singulière, Rain Man a su proposer une intrigue fouillée mais aussi fouillis où science, paranormal, mythe et menace planétaire se mélangent en quelque chose d'unique. Le côté daté des dessins et de la narration a sûrement joué contre lui, pourtant le titre était prenant à lire, tel un thriller ésotérique surprenant avec des relents de l'excellent Dossier A parfois et une jolie touche de revisite de notre histoire terrestre. Une singularité à découvrir !
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Rain man, tome 1

Une nouvelle série qui s'annonce très prometteuse. Dans ce premier tome, nous faisons connaissance avec Taki Amamiya, un jeune homme malchanceux aux cheveux blancs, qui a la réputation de faire tomber la pluie. Il vient de perdre sa mère et, pour obéir aux dernières volontés de celle-ci, il rejoint l'équipe du laboratoire de parapsychologie. Celle-ci étudie les phénomènes paranormaux, en particulier ceux liés à des lieux qui ont été le théâtre de catastrophes meurtrières ou de morts violentes. Il semblerait qu'il développe lui-même des capacités de perception hors du commun. Il fait brièvement la connaissance d'un personnage qui lui ressemble en tous points (un frère jumeau?) au moment-même où celui-ci se suicide. L'autopsie constate l'absence de cerveau de ce frère, ce qu'un examen va également révéler chez Taki...

Ce premier tome pose des jalons qui sont autant d'énigmes passionnantes dont on est pressé de connaître la clef. L'intrigue est bien ficelée, les personnages sont intéressants, surtout ce lui de Taki bien sûr, et les dessins sont particulièrement réussis. Sans compter la couverture et son impression en relief, qui font de ce livre un bel objet.
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Rain man, tome 3

Nous reprenons les événements in media res avec la confrontation entre B-Rain et Taki qui essaie de sauver les habitants du quartier/de la ville/le monde entier/les univers parallèles les plus proches ? Mis à mal par le poltergeist électrisant (au sens littéral) de Manami, une rescapée du premier tome devenue membre de l'équipe, B-Rain semble réconforté par les explications de Taki alors même qu'il sait sa fin proche. Enfin, sa fin dans ce monde-ci. Le retrouvons-nous plus tard ?

Suite à cet incident, les para-psychologues, flanqués d'une équipe scientifique, se rendent sur le lieu où tout pourrait avoir commencé : le village natal de Taki. Dix ans auparavant, Taki avait "effacé" sans faire exprès (mais en le souhaitant très fort) l'un de ses camarades du village, provoquant une suite d'événements qui avaient conduit à la destruction du village et à la mort de nombreux habitants. Seul point commun : la pluie.

Nous apprenons que le leader des para a lui aussi perdu un proche, sa fille, qui n'apparaît qu'à moitié sur une photo non retouchée. Taki révèle à tous l'existence des mondes parallèles et de leur fonctionnement, soulignant au passage que les fantômes de notre monde ne sont pas des gens morts, mais des échos des derniers instants de ces personnes. Le choc est grand pour les personnes présentes et en particulier pour la médium amenée par le chef des scientifiques. S'ensuit une nouvelle bataille mentale entre la médium en colère (car Taki implique qu'elle raconte n'importe quoi) et Taki, qui répond aux manipulations psychiques de la voyante avec ses propres alias. Une fois le calme revenu, nous avons droit à un cheminement de pensée aboutissant à la conclusion que Taki dispose d'un cerveau quantique car connecté aux mondes parallèles : sa conscience serait donc soutenue par ses divers alter egos. La notion de résonance quantique est assez simple à comprendre, même pour une bille comme moi en ce domaine, et soulève énormément de questions...

La dernière partie du tome s'organise autour de l'inspection d'un manoir hanté réputé pour avoir tué d'effroi plusieurs visiteurs. Ce manoir va se révéler étroitement lié à la famille de Taki, notamment à son grand-père qui paraît être celui qui tire les ficelles. Taki découvre que son arrière-grand-père était docteur en médecin et spécialisé sur le cas des Rain Man, et un grand ami de feu le propriétaire du manoir hanté en question. Le mystère s'épaissit. Toutefois, grâce au vol du livre de son aïeul, Taki apprend par exemple l'existence du premier Rain Man, vassal de Nobunaga. Nous quittons Taki avec une dernière observation : le Rain man est celui qui apporte la pluie, qui change le monde et qui relie au divin.

Ô comme j'ai hâte de lire la suite !!
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Blue World, tome 1

Les ''trous bleus'' sont des trous de vers qui permettent de voyager dans le temps pour arriver à certaines périodes pré-historiques. Forts de cette découverte, le Royaume-Uni et les États-Unis mettent sur pied une ambitieuse mission qui permettra de rejoindre le Jurassique afin de pouvoir en extraire des ressources puis de les ramener à notre époque. Malheureusement, les ''trous bleus'' peuvent être instables, et lorsque l'un d'eux se referme sur un sous-marin nucléaire, une gigantesque explosion se produit. La base est détruite, il ne reste plus qu'une vingtaine de survivants livrés à eux-mêmes. La seule solution pour rallier l'époque moderne est de parcourir des milliers de kilomètres afin d'arriver à un autre ''trou bleu''. En espérant que tous ne se referment pas avant...



''Blue World'' surf sur la hype des dinosaures qui n'a jamais décru depuis ''Jurassic Park'', et le résultat est vraiment chouette ! Les dessins sont très beaux, et l'idée de ces trous bleus est intéressante. Tout le début du tome est ainsi dédié à quelques explications géologiques et physiques suffisamment simplifiées pour être comprises du lecteur.



Si dans ''Blue Hole'', les humains voulaient se débarrasser des déchets dans le passé, avec ''Blue World'', le but n'est plus du tout le même. Désormais, l'objectif est de s'approprier toutes les ressources naturelles du passé, et une opposition entre Royaume-Uni et USA couve alors que la mission commence à peine. La mise en place de l'histoire se fait tranquillement, laissant ainsi le temps au lecteur de découvrir les concepts, les personnages et les buts poursuivis. Le mangaka prend son temps, et c'est tant mieux !



Avec l'instabilité du champs magnétique terrestre, on voit apparaître l'instabilité des trous bleus, et le risque que ceux-ci disparaissent définitivement. Ajouté à cela le risque présenté par les dinosaures, et le petit groupe va avoir fort à faire pour survivre ! Autant dire que tous les ingrédients d'une bonne histoire sont réunis, et ce tome 1 commence donc très bien.



Néanmoins, je regrette quand même que la caractérisation des personnages repose autant sur les clichés :

- l'insupportable gamine qui court partout et est super intelligente

- les militaires anglais qui sont un peu stupides et qui tirent sur tous les dinos qui passent, sauf Jean et le soldat survivant

- les militaires américains qui sont encore plus stupides, tirent également sur tout ce qui passe, et en plus veulent à tout prix asseoir leur domination sur le groupe - et par extension sur le Jurassique - afin que les USA puissent s'en réclamer comme propriétaire. C'est tellement fin que n'importe qui peut d'ors et déjà deviner ce qui va leur arriver.



Notons également quelques incohérences, comme lorsque la balise arrive et que tout le monde craint de mettre les pieds dans l'eau pour la récupérer... alors que littéralement cinq minutes plus tôt, ça ne choquait personne que les femmes du groupe aillent se baigner.



Malgré tout, l'histoire est bien posée, les idées sont bonnes, et j'ai hâte de découvrir la suite de cette aventure !
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Blue Hole, tome 1

Très intriguée par la couverture et le résumé, je me suis laissée happée dans ce trou bleu.

De plus, la collection Pika Graphic est souvent très intéressante. Cette histoire est en réalité une réédition. La série date des années 1990. Mais à part au niveau du graphisme sur les personnages, où nous ressentons le côté plus ancien, l’histoire elle ne perd rien de sa force et de son intérêt. Elle sera en 2 tomes.

Le manga fait à peu près 300 pages qui se dévorent, happent le lecteur et le questionne. Le tout fini par un bonus très intéressant.

Les planches sont magnifiques, surtout certaines qui vous figent totalement et vous laisse les admirer. Certaines n’ont pas besoin de beaucoup de mots pour nous plonger.

Les personnages sont divers et variés, de tous horizons, mais c’est Gaïa, une de celle qui trouve un trou bleu, une jeune femme attachante, efficace, prête à se battre, qui a l’honneur de faire les couvertures. Nous avons également quelques scientifiques, qui comptent sur leur intelligence et connaissance, une journaliste, et d’autres qui comptent plus sur la force. Il va bien sûr y avoir des conflits dans le groupe formé.

L’histoire est très intéressante et qualitative, vu qu’elle nous transporte, et qu’à chaque fois, plus nous avançons, plus nous sombrons, plus nous remettons les choses en question.

Elle est très bien construite. Elle fait écho à des éléments qui nous sont pas étranger aujourd’hui non plus comme le climat, la pollution, etc.

Bref, le monde allait déjà mal.

C’est intéressant et en même temps ils semblent jouer avec le feu. Un des personnages a de grandes idées, de grands projets, qui prêtent à interrogation.

Nous jouons avec l’espace temps, et nous allons croisés des dinosaures. Nous en sommes cloués sur place.

Autant les connaissances, que la force, vont finalement être utile, chacun à leur niveau.

Mais notre groupe qui a atterrit dans ce drôle d’environnement. Où est-il vraiment ? A quelle période ? Et comment va-t-il s’en sortir ? Comment survivre ? Comment retourner d’où ils viennent ?

Chaque chapitre nous apporte son lot d’informations et d’images qui ne laissent pas indifférent.

Alors oserez-vous entré dans le trou bleu et partir à la rencontre des dinosaures de toutes sortes et de bien d’autres choses ?

A part, le visuel sublime sur les dinosaures, il y en a également un sur les fonds marins, qui nous avalent tout cru, et de manière générale le trait a un côté qui percute de plein fouet.

Une belle découverte.
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Rain man, tome 2

Alors que j'avais été enchantée par le tome 1, j'ai commencé à déchanter ici. J'ai souvent trouvé le titre inutilement compliqué et tortueux avec beaucoup beaucoup de texte et de théories scientifiques dont le néophyte doit aller vérifier la véracité tout seul vu qu'il n'y a aucun accompagnement critique de la part de l'éditeur... C'est dommage parce que j'aime toujours cette ambiance qui mélange fantastique, mythes japonais et science-fiction vintage avec une ambiance presque de complot scientifique.



D'ailleurs le tome s'ouvre sur la résolution du mystère de la dernière fois dans la cité. C'est très prenant. On a droit à la fois à des explications scientifiques pour les cartésiens et à quelque chose de beaucoup plus fantaisistes pour les mystiques. Ça met dans l'ambiance.



La suite, elle, est entièrement consacrée à Taki et Rain. On revient sur la notion de cerveau et de conscience avec l'invention par une entreprise d'un robot très humain ^^ Et là alors que ça pourrait être passionnant on s'embourbe par moment avec les explications à rallonge, les répétitions, les divagations. En même temps, c'est très fort et c'est un thème que j'aime beaucoup dans la SF alors je suis partagée. J'aurais aimé être plus emportée par l'aventure. Ce sera peut-être le cas dans la suite puisque comme tout dérape dans les dernières pages, on a enfin un peu d'action. A voir...
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Rain man, tome 1

Un manga qui sort des sentiers battus, assez original et qui fait la part belle au paranormal, à la para-psychologie.

Par moment, il est inquiétant et nous met mal à l'aise.

L'histoire de base est intéressante. On a un jeune homme avec un drôle d'héritage embringué dans quelque chose qu'il n'a pas choisi, et qu'il découvre un peu plus chaque jour, en même temps il découvre des choses insolites sur lui-même.

La couverture a une impression en relief, qui fait que quand vous le posez un peu loin de vous et le regarder vous voyez juste la pluie.

D'ailleurs, Taki semblerait provoquer la pluie depuis toujours ? Est-ce possible ? On fait également une découverte étonnante, troublante et vertigineuse à son sujet, il n'aurait pas de cerveau, mais comment il vit ? il pense ?



Une histoire originale, troublante, ce n'est que le début.



Le générateur d'émotions met très mal à l'aise. Ces fantômes qui marqueraient les lieux ! Parfois on nous trompe, on a le droit à quelques rebondissements aussi.

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Blue World, tome 1

Esthétiquement, cette suite est toujours aussi fabuleuse ! Les dessins, les décors, les dinosaures… tout y est méticuleusement dessiné avec amour. C’est un régal visuel dans mon cas. Concernant l’intrigue, on reprend les bases du premier arc avec les mêmes péripéties.



Bon, je vais être franche, j’ai failli décrocher à peine quelques pages lues, à cause des explications d’un des héros (aux faux airs de Sean Connery) concernant les super-panaches. Si le tout début raccroche les wagons avec ce qui s’est passé précédemment, il m’a fallu faire des efforts pour essayer de m’intéresser à ce que ce professeur avait à raconter. En vrai, il s’agit d’une mise en situation que l’on retrouve dans beaucoup de films catastrophes : le héros est alpagué par une personne de l’armée et du gouvernement en fin d’un cours puis est emmené pour aider de ces précieux conseils.



Bingo.



Et la suite, eh bien… c’est une belle redite, à mon avis, du premier arc Blue Hole.



Dans Blue World, nos nouveaux amis vont se retrouver coincés dans ce passé lointain (et fantasmatique) suite à une catastrophe. Alors comme pour Blue Hole, dans Blue World, les militaires veulent prendre le dessus, mais ils ne sont pas très dégourdis, on va dire.



Encore une fois, il s’agit d’une question de survie. Nos héros vont devoir traverser une forêt vierge peuplée de danger pour gagner un endroit où ils auront une chance de rallier leur monde… Car certains trous bleus disparaissent.



Enfin bref, dans l’ensemble, ça se lit bien, malgré un début pour moi assez compliqué (j’admets, moi et les sciences… quoique… je fais des efforts).



Je lirai la suite, forcément, parce que j’ai envie de savoir s’ils réussiront et qui survivra. Il y aura forcément des morts. Un manga de SF assez sympathique quand on aime les films comme Jurassic Park et les suites de Jumanji par exemple.
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Blue Hole, tome 2

« Blue Hole » continue à nous en mettre plein les yeux, et nous faire vivre le rêve de rencontrer des dinosaures. C'est clairement un des points forts du titre de se promener au milieu de tous ces animaux qui appartiennent à une autre époque.

Sur terre, sous l'eau, ou dans le ciel, plusieurs plans nous subjuguent, nous intéressent, nous intriguent voire nous dévastent par moment. Il y a aussi de superbes doubles pages.

Il y a également une forte dose d'action, où ceux qui sont purement intellectuels mais n'ont pas de force physique sont désavantagés, et doivent en quelque sorte être protégé.

Les militaires vont s'en mêler, et vouloir préserver le secret, dans le but bien connu aussi d'éviter les mouvements de foule, la panique.

Seulement, personne ne sait ce qui les attend vraiment. Personne ne sait vraiment ce qui s'est passé, il n'y a que des théories qui parlent de l'extinction des dinosaures.

Tout le monde ne voit pas les choses de la même manière, chacun défend son point de vue, et certains à tout prix.

Gaïa, femme forte, proche de la nature est celle que nous continuons à prendre le plus de plaisir à suivre, et elle va s'intéresser aux dinosaures.

Un environnement hostile qui ne fait pas de quartier, beaucoup trop d'incertitudes, des faits qui peuvent changer en un instant, être remis en cause. Les dinosaures ne sont pas leur seul souci, il y a la Nature, mais également l'Homme.

Sauver les dinosaures ? Et s'ils touchaient leur monde ? Quoi accepter ou non ? Décider de quoi faire est une lourde responsabilité, les conséquences ne sont pas du tout mesurées. Mangé ou être mangé ? Comment préserver l'équilibre ?

Vous avez envie d'avoir une bonne dose d'actions, de frayeurs, des questionnements intéressants et importants ? Vous avez toujours eu envie de rencontrer des dinosaures ? Alors oserez-vous vous entrer dans le trou bleu ?

Cette série est finie en 2 tomes. Une première rencontre qui nous a fait de l'effet. On rappelle également que c'est une réédition, et que sa force est intacte.

Nous finissons avec une postface sympathique, quelques portraits de dinosaures et surtout la promesse de la suite inédite : « Blue World » qui sera en 3 tomes (inédite chez nous en France). Rendez-vous en janvier 2022.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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