Citations de Yukito Kishiro (188)
Vous allez devoir apprendre ce que c'est de vivre par votre propre expérience.
Mes deux parties se sont scindées... La Gally d'acier, et celle sensible et douce. Parfois j'ai l'impression que je vais perdre l'esprit quand elles s'affrontent. Qui est la vraie ? Laquelle est vraiment moi ?
Un jour vient où le fils doit tuer son père, le peuple son roi, les hommes leur Dieu. Non pas par malice, mais par nécessité pour pouvoir marcher de ses propres jambes.
Ouais, j'aime me battre, moi ! Lorsque mon corps n'est plus qu'une machine, et devient enfin une partie de moi même ! Quand je sens le sang palpiter dans mes veines, tout viré au blanc dans ma tête ! Je plane ! Les soucis n'existent plus !
Ils sont si faibles et si lâches... est-ce la nature profonde de l'homme. Pourquoi ne cherchent-ils pas à se dépasser ? A se battre ? Se réfugier dans cette médiocrité assumée procure-t-il un tel réconfort ?
Aurais-je dû ressentir du remords ou de la fierté ? De la haine ou de la pitié ? Je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que mes larmes ont coulé pour lui.
-J'ai compris que toute ma vie avait été une erreur, à commencer par la naissance. Un être comme moi n'a aucune place en ce monde.
- C'est trop facile ! Il n'y a pas que Kuzutetsu et Zalem dans la vie ! Tu es aveugle ou quoi ?! J'ai besoin de toi, et pas de quelqu'un d'autre.
Tu peux devenir plus forte encore...Mais la vraie force, ce n'est pas celle que tu uses en combat...C'est celle dont tu as besoin pour vivre et te tenir droite !
Je regardais le ciel, depuis les prémices de l'aube. Il est passé du noir ébène à un bleu des plus profonds. Une couleur comme je n'en avais jamais vue. Il m'a capturé dans l'infinité des beautés de ces dégradés dont il tapisse l'horizon... et soudainement, le bleu du ciel m'a envahie. Mon corps en a été pulvérisé. Il ne restait plus que mon coeur et il se propulsait vite, toujours plus vite jusqu'au firmament! Je n'étais plus, unie au bleu du ciel. Je débordais pour remplir l'univers. Cela dura-t-il quelques secondes? Quelques heures? Je ne saurais le dire. Ce fut une expérience intrigante... et si puissante. Une révélation m'a frappée. Rien ne peut me dissocier des rencontres que j'ai faites, même les plus douloureuses. L'univers nous empêche d'être isolés, même quand nous périssons. Parce que nos vies ont un sens, la mort n'a pas de prise sur nous.
Gally, Gunnm, Tome 7.
La liberté c'est un luxe réservé aux plus forts !
_ Grâce à qui croyez-vous que vous pouvez tous vous tourner les pouces sur Zalem ?
_ S... surveille tes paroles, G1 !
_ Qui donc vous confectionne votre nourriture, vos vêtements, s'occupe de vos ordures ou sacrifie son sang pour se battre pour vous ?! C'est nous, les gens de la surface ! Et j'en ai ma claque de me faire donner des ordres par quelqu'un qui pourrait aussi bien être une machine !
"Lorsque j'ai perdu Yugo, j'étais si malheureuse, j'avais tellement mal que j'aurais préféré mourir. Si je ne suis pas morte, c'est parce que j'avais la rage. Je n'allais pas accepter de crever comme une chienne, sans savoir qui j'étais alors que Zalem m'avait dépouillée de tout. Dans ces moments-là, tout réconfort, toute compassion auraient été encore pires que la mort... C'est pour cela que je me suis réfugiée dans le motorball." # Gally
"Nous sommes tous dotés d'ailes. Nous ne les voyons simplement pas. S'il n'y a qu'une chose que je désirerais pour ce monde, c'est que tous les hommes volent de leurs propres ailes !" # Gally
_ Aux anges, le combat. Aux guerriers, le repos.
_ T'as fini ton homélie ?
Le romanesque n’a pas sa place à la guerre !
Rien n'est plus terrifiant que celui qui ignore sa propre nature.
Mais la vraie force, ce n'est pas celle dont tu uses en combat... C'est celle dont tu as besoin pour vivre et te tenir droite!
Ce monde n'est pas divisé entre gens normaux et fous. Seule la folie et ses mille facettes y règnent.
La vérité est que la parole est plus facile que le geste.
Si tu possèdes une machine, elle te possède aussi, et tu passes ton temps à la servir.