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Citations de Yves Bigot (69)


« Brigitte Bardot ne se soucie pas le moins du monde des autres. Elle fait ce qui lui plaît, et c’est cela qui est troublant. » Troublant, fascinant, pour ceux qui l’apprécient, l’admirent, voire la remercient, pour qui beauté et liberté conjuguées sont les traits magiques de la divinité. "Elle n’est ni dépravée, ni vénale. Il est impossible de voir la marque de Satan en elle et, pour cette raison, elle semble encore plus diabolique aux femmes qui se sentent menacées et humilées par sa beauté ",conclut Simone de Beauvoir.
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Elle salue ensuite l'un de ses fans transis, Valéry Giscard d'Estaing, dont elle portera en 1974 sur sa poitrine tant désirée le t-shirt de campagne "Giscard à la barre" (on aurait pu économiser l'accent grave).
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En minijupe ultra-courte et rayée comme un matelas berlingot sur la plage de Pampelonne, elle est vive, emportée, effrontée, personnage qui lui sied bien, avant, une fois séduite, d’administrer quelques vues somptueuses de son anatomie, alanguie sur le ventre en référence à la scène d’ouverture du Mépris.
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FRANCE GALL
Page 158 : Pierre Lescure, amateur avisé, remarque que c’est la première fois en France, qu’un public chante pareillement « Je me souviens de Palais des Sports et d’autres concerts où je suis sidéré, car d’un seul coup des voix cristallines de jeunes adolescentes et d’énormément de jeunes femmes chantent avec France. Des salles entières debout chantent avec juste le piano ‘Tout pour la musique ‘, tous les grands titres de France, plus tard, tout le monde en pleurs chantera ‘Evidemment ‘, ‘La minute de silence’. Les briquets, tout ça vient de lui, c’est Michel qui l’a inventé ici »…
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Pour moi, le vedettariat est un monstre. Si je veux sentir de l’air frais chez moi, je ne peux pas ouvrir la fenêtre, parce qu’il y aura un photographe assis sur le toit d’en face. 
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Elle a pris du plaisir sur ce film, où elle se sent belle, aimée, respectée, et se lie d’une amitié indéfectible avec la femme du producteur Jacques Gauthier, Christine Gouze-Rénal, sœur de Danièle Mitterrand, qui deviendra productrice à son tour, la première femme française dans ce rôle. C’est d’ailleurs elle, comme le rapporte Jeanne Witta-Montrobert dans La Lanterne magique, mémoires d’une scripte (Calmann-Lévy, 1980), la belle-sœur du futur président de la République, qui convainc Brigitte, « encore pudique » selon ses propres termes, de montrer ses fesses à l’écran le temps de traverser une rivière, en lui faisant remarquer que sa doublure « a le cul qui traîne par terre » et qu’on croira malgré tout que c’est le sien. « Je décide de m’asseoir sur ma pudeur du haut de mon cul, noblesse oblige », s’emballe la Bardot, dans ce style cru qu’elle affectionne. Elle tombe amoureuse
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 L’érotisme appartient à l’art. Mais l’exhibitionnisme, sous couleur et prétexte d’art, ne saurait être excusé que s’il est proposé avec habileté et discrétion. Tout un film basé sur la mise en valeur des avantages physiques d’une jolie fille, de ses impudeurs et de ses trémoussements, c’est fastidieux et assez déplaisant. Et pourquoi mêler Dieu à cette pauvre histoire ? »
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Et Dieu créa la femme a beau être bricolé et improvisé, sans être autobiographique, il représente Brigitte, exprime sa personnalité, magnifie sa nature. Comme elle est, elles sont, exceptionnelles, et parfaitement en phase avec les aspirations de son époque, elle en sera la déesse, Saint-Tropez l’Éden, et le film une déflagration. « Nous n’avions jamais vu ça au cinéma. C’était insensé.
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Mais, comme toutes les plus belles femmes, BB ne voit que ses défauts et, pour un peu, se trouverait moche. « J’ai un nez déplorable. Il se fronce dès que je rencontre un homme, comme si je reniflais un bol de lait. C’est pareil pour ma bouche : la lèvre supérieure est plus lourde et charnue que l’autre. J’ai des joues trop rondes et des yeux trop petits. » Quand elle rit, elle met ses mains devant sa bouche : elle n’aime pas ses dents. Elle n’aime pas non plus son nez. Allonge ses yeux par des autographes de mascara. Or, elle a besoin de se sentir belle pour affronter les millions de regards qui l’attendent dès qu’elle sort ce nez dehors.
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La politique ne se situe pas toujours là où on l’imagine, et c’est bien pourquoi on ne devrait pas l’abandonner aux hommes – et femmes – politiques. C’était sans doute ça, la démonstration des Golden Sixties, un but trop grand pour les capacités actuelles de l’humanité, sûrement. Dieu créa la femme, direction « Heartbreak Hotel ». Comme pour Brigitte, comme pour Elvis, c’est peut-être là notre condition humaine, celle du monde moderne pris entre le confort et l’ordre bourgeois haussmanniens et la bohème irrésistible et dangereuse des troubadours électriques, comédiens et rock stars, superbement exprimée par cette révolte existentielle no logo à la double négation vernaculaire : « (I Can’t Get No) Satisfaction ».
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Enfance/Sa mère
Page 22 : Mon premier souvenir de piano, c’est Maman, bien sûr. Quand j’avais trois ans, il y avait deux pianos l’un dans l’autre à la maison. Nous jouions à quatre mains. J’ai pris des leçons, j’en garde un souvenir épouvantable. J’ai arrêté à l’âge de treize ans.
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« Son érotisme n’est pas magique, mais agressif. Au jeu de l’amour, elle est autant le chasseur que la proie. Le mâle est pour elle un objet, comme elle l’est pour lui. Dans son rôle de femme perdue, de petite garce sans foyer, BB semble accessible à tous. Et pourtant, paradoxalement, elle est intimidante. On ne peut rien lire sur le visage de Bardot. Il est ce qu’il est. Il a la présence brutale de la réalité et se prête tout autant aux fantasmes lascifs qu’aux rêves éthérés.
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« Tu penses bien que face à un homme, le problème est gratiné. Parce que, si j’arrive parfois à oublier que je suis Bardot, lui, il ne l’oublie jamais ! Il sourit à Bardot, il tient la main de Bardot, il fait l’amour à Bardot » (Marilyn, elle, aurait voulu être un homme pour savoir ce que ça faisait de coucher avec elle-même !).
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Ce n’est pas un problème de perversité, c’est un problème de tendresse. Pour moi, la seule présence qui compte autour de moi, c’est celle d’un homme. Mais quel homme ? Je ne vois personne. Les mêmes passent et repassent comme au manège. Alors, quand je suis en pleine dépression, quand je me noie, je m’accroche à une poutre, la première qui passe. 
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Comme le dit Graham Greene, lorsqu’on est follement amoureux, on ne voit dans les yeux de l’autre rien d’autre que son propre reflet, démesurément grandi. Cette émotion, le coup de foudre, est à la fois extatique, douloureuse et désespérée.
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« Quand je n’aime pas je m’ennuie, je désembellis, je me meurs. Quand j’aime, même si je suis malheureuse, je suis une fille transformée », reconnaît-elle avec lucidité. Mais son besoin viscéral d’attention, de câlins, de promiscuité, de protection, de centralité, l’attire sans cesse vers la dépendance, la conduit à rabaisser ses standards de séduction, et à se contenter parfois de compagnie, de subir des relations aussi spectaculairement qu’elle en brise pour un simple élan du cœur et/ou du vagin.
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Je suis devenue, sans préméditation de ma part, le symbole de la liberté de la femme. De sa liberté sexuelle. Je suis une femme vraiment libre. 
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Comme Ava Gardner, elle se forge une réputation de mangeuse d’hommes : « Je suis une chatte changée en femme. Je ronronne. Je griffe. Et parfois, je mords », aimait revendiquer la Brigitte hormonale des années cinquante et soixante. « Un jour Vadim a dit devant moi une phrase qui m’a beaucoup frappée : “En France, un homme qui a des maîtresses, on dit que c’est un don Juan. Une femme qui a des amants, c’est une pute.” C’est comme si j’avais entendu des voix.
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Les scènes de bagarre sont malgré tout suffisamment disputées pour qu’elle se fende la lèvre supérieure et s’effondre au moins une fois, épuisée autant par la chaleur que le combat, le directeur de production vérifiant son pouls pendant que Claudia Cardinale s’inquiète de sa température et lui touche le front. « On se prenait pour Clint Eastwood et Robert Redford », raconte Brigitte, qui y a trouvé plaisir.
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« Brigitte est une grande actrice méconnue. On se plaint de manquer dans le cinéma français d’actrices jolies, drôles et sensibles, comme Audrey Hepburn par exemple, alors que nous avons Brigitte Bardot, qui a tout autant d’esprit. » Jean-Pierre Cassel approuve : « Elle est très authentique, juste, certaine de qui elle est, les rapports étaient adorables avec elle. »
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