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Critiques de Yves Sente (754)
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Blake et Mortimer, tome 23 : Le bâton de Plut..

Une excellente introduction au « Le secret de l'Espadon », ça fait plaisir de mettre enfin un peu d'histoire sur les débuts de Blake et Mortimer tout en réussissant à placer aussi bien Olrik que la taupe du MI6, bravo.
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Blake et Mortimer, tome 23 : Le bâton de Plut..

L’ensemble s’avère sans réelle surprise, un tantinet boy-scout dans l’esprit, à l’instar de ces productions d’après guerre dont il se veut l’héritier. Toutefois, si dans ses grandes lignes, le récit peut apparaître, aujourd’hui, cousu de fil blanc, il recèle nombre de petits détails qui montrent qu’Yves Sente a particulièrement veillé à la cohérence du tout, à défaut de sa crédibilité.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Un réel plaisir à se plonger dans cette dernière aventure de Blake et Mortimer.

De plus sur un sujet réel : la réalité des oeuvres de Shakespeare.

cela nous donne une longue déambulation entre Londres Venise Vérone et Ravenne.

le tout dans le cadre cosy et too much des années 50/60

bon moment de lecture .
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Une bonne histoire, complexe et bien menée, le sujet historique est intéressant qui à du demander beaucoup de recherches : chapeau !

La quête de la véritable identité de Shakespeare était un sujet casse-gueule, et Y Sente s'en est très bien sorti à mon goût.

J'ai donc pris beaucoup de plaisir, je vous le conseille
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Je m'étais interdit de regarder la parution en feuilleton cet été, pour savourer l'aventure dans sa globalité ... et j'ai dû attendre cette semaine pour aller me l'acheter.

C'est l'équipe Yves Sente et André Juillard qui poursuit ici l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs. Un scénario très culturel : une histoire de querelle entre tenants de l'authenticité du personnage de William Shakespeare - la société stratfordienne - et des contestataires - regroupés autour du comte d'Oxford - qui prétendent que le plus emblématique écrivain de la culture britannique n'était pas celui que l'on croit. Une opinion révisionniste née au XIXème siècle, de la même façon que certains prétendent que c'est Pierre Corneille qui, en réalité, a écrit les pièces de Molière ...

Une intrigue mise en scène avec brio, entre Londres et Venise, où nos deux acolytes enquêtent chacun de leur côté afin de découvrir une pièce posthume et déjouer un complot sordide autour d'un vieillard désargenté.

L'avantage est de nous éclairer sur la vie et l'oeuvre du célèbre dramaturge, dans une course au "trésor" menée au pas de charge, en compagnie de jolies et intelligentes femmes. On y voit Olrik, emprisonné à Londres mais continuant à communiquer avec ses sbires, dont le sinistre Starkey, et une bande de jeunes blousons dorés détroussant les promeneurs qui se risquent dans les parcs londoniens à la nuit tombée.

Un peu touffue, l'histoire, dénuée de tout aspect "science-fiction" cette fois, et où l'on apprend plein de choses sur le théâtre élisabéthain. Cependant, il me faudra bien une seconde lecture pour m'y retrouver. Et, toujours, le plaisir désuet de retrouver cette époque de mon enfance, celle de mes héros de BD préférés, plaisir qui reste entier.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Jamais décu par ce duo inclassable et intemporel : les biens - nommés Blake et Mortimer sur les traces du grand poète William Shakespeare. Par cette BD entre Venise et Londres, les auteurs remettent en scène et concurrence les éternels rivaux Blake, Mortimer  et le colonel Olrik... sur une hypothèse qui opposait depuis presque 100 ans les puristes fans de Shakespeare et une officine qui refusait de reconnaître qu'un tel roturier puisse être l'auteur de ces pièces de théatre et chef d'oeuvres.



Du fond d'une cave d'un palais vénitien surgit un bien étrange découverte qui peut remettre les horloges de ce conflit quasi centenaire à l'heure, Blake et Mortimer vont devoir jouer contre le temps et les hommes d'Olrik pour apporter une contribution définitive à cette querelle.



C'est intelligent, rythmé et crédible... bref un bon cru à découvrir
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Un tome qui se lit bien, mais qui a des problèmes de scénario et de rythme.



J'attends toujours avec impatience les nouvelles aventures de mes Britanniques (enfin, d'un Britannique et d'un Écossais) préférés. Mais depuis L'Onde Septimus, j'ai pas mal d'angoisse, car ce tome était très décevant. Bref.

Cet album est franchement sympa et je l'ai lu avec plaisir. Cependant, il souffre de pas mal de problèmes de scénario, qui s'ils ne gâchent pas l'histoire ne lui donne pas la force qu'il aurait pu avoir.



Le premier problème vient du rythme. Nous sommes dans un contre-la-montre, mais à aucun moment nous ne sentons la tension ou la tonicité que ce type de situation doit produire. Les personnages ne sont pas « speed ». Cette situation de calme malgré le temps qui passe est accentuée par le dessin (j'en parle après). Je pense que des chronomètres dans le haut des casses auraient été pouvoir donner de la vitesse (un peu comme dans le dernier tome du Secret de l'Espadon lors de l'attaque de la base secrète) à ce contre-la-montre bien mou.

Ce problème de dynamisme se retrouve aussi dans le dessin. Quand je vois la scène de colère d'Olrik à la fin de l'Affaire du collier et sa colère à la fin de tome, j'ai envie de rire ! Que c'est mou ! Franchement, on change le dialogue de la bulle, on ne voit pas que le colonel est en colère. Les images sont assez statiques, et ce de plus en plus au fur et à mesure que l'intrigue avance. Ce qui devrait être le contraire, car nous sommes dans un contre-la-montre.

Toujours sur le dessin, il y a parfois des manques de subtilités… comment que ça se voit que le mec, là, derrière, il est louche !

Ensuite, il y a des choses inutiles qui n'apportent rien à scénario. Je pense principalement à l'évitement de l'accident avec Mortimer et Elizabeth qui ne sert à rien, si ce n'est peut-être de l'action et du dynamisme dans un moment de creux… ce qui ne démontre que plus le problème de rythme de ce tome.



J'avoue une certaine déception pour les personnages féminins. Certains tomes ont très bien réussi à les intégrer, mais là je trouve qu'on tombe dans des clichés limites sexistes. Genre la nana, Sarah, qui se fait une entorse en courant pour fuir, ce qui 1) la met en position de femme à sauver, 2) permet de la remplacer par une demoiselle (la fille de cette dernière) (parce que oui, une femme de presque cinquante dans le feu de l'action, ça craint un peu…). D'autant plus désagréable que Sarah a déjà prouvé sa valeur d'aventurière dans d'autres tomes.

Ladite demoiselle, Elizabeth, est une tentative un peu ratée de faire une femme de caractère. Elle ne sert pas à grand-chose dans l'intrigue – elle a beau être une experte de Shakespeare, on a l'impression que Mortimer pourrait se démerder tout seul. de plus, ce n'est pas parce qu'elle sait faire du karaté (oui, du karaté) qu'elle est une femme « forte », surtout qu'elle n'apporte rien.

Cependant, on pourra reconnaitre au scénariste d'avoir fait un effort pour introduire plusieurs femmes dans le paysage même si elles n'ont pas de très grands rôles. Elizabeth et sa mère ne subissent pas de complexe de la schtroumpfette.



Le scénario met en place un « autre méchant ». Ce n'est pas mal dans le principe, car il permet de donner un rôle à Blake (qui, soyons honnêtes, est souvent délaissé pour Mortimer). Cependant, ce « nouveau méchant » n'a pas le charisme d'Olrik qui, même en prison, est capable de mener ses affaires presque à bien.

À ce sujet, j'espère que les prochains tomes réussiront à renouveler notre colonel préféré. Il est grand temps que monsieur se remette à ses propres affaires, comme dans la Grande Pyramide, et plus forcément d'oeuvrer pour les autres.



La recherche des origines sur Shakespeare est une idée sympa. En plus, elle permet de mettre en scène des affaires anglo-anglaises que j'ai bien aimées et, surtout, les petites guerres des clubs de soutiens, des sociétés de protections, etc. Et de voir comment un « simple » différend peut amener à certaines extrémités plus pour ne pas perdre la face plus que pour mettre en lumière la vérité. Bref, j'ai aimé cet aspect de ce récit.



Je suis bien avoué que je trouve la couverture dégueulasse ! Sérieux ! Elle est nulle de nulle ! C'est une des cases d'une planche, avec des couleurs et un rayon de soleil en plus ! Grosse déception ! Il n'y a eu aucun effort à ce niveau là.



Je pense que ce tome, qui n'est pas mauvais à mon sens, manque d'ambition et surtout de travail. Il y a un goût d'inachevé et de superficiel qui vole sur cet album.



Un tome avec pas mal de défauts, mais que j'ai lu tranquillement. Il n'est pas mauvais, mais aurait pu être beaucoup mieux. Je ne suis pas sûre qu'annualisation des albums de Blake et Mortimer soit une bonne chose si ces derniers sont bâclés.

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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Ce tome de Blake et Mortimer propose comme souvent deux lieux distincts pour l'intrigue permettant de mettre en valeur les deux héros.



D'un côté Blake cherchant à mettre fin aux délits commis par une bande qui détrousse en plein Londres les gens de la bonne société. Ces riches sommités commettent l'erreur de se balader nuitamment dans des lieux peu fréquentés. Les truands sont du genre vicieux, adeptes de la canne qui s'abat sur leurs victimes, et ils sont très bien informés.



De l'autre, un incident qui conduit les invités à un sélect repas dans un palais vénitien à être confrontés dans les sous sols humides à une momie, porteuse d'un grand mystère.



Quel mystère me direz-vous ? Sans entrer dans le détail, disons que les auteurs ont choisi de faire le tour complet et détaillé des thèses qui depuis plus d'un siècle et demi remettent en cause la paternité des oeuvres de William S. (poète et dramaturge anglais du XVI éme siècle pour ceux qui ne l'avaient pas encore reconnu), et veulent trouver la personnalité qui se cachait derrière l'acteur.

Les rebondissements du récit tournent beaucoup autour des différentes hypothèses. Et pour tout dire sont assez poussifs.

Cela sent le scénario construit à partir d'un essai sur la question.



L'intrigue ne brille pas par son dynamisme et c'est bien dommage. Car les dessins restent dans la continuité de cette série mythique et Venise est un décor qui aurait pu être mieux exploité.

Cette épisode fait un peu dans la facilité.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Histoire un peu différente des habituelles aventures de Blake et Mortimer. Ici, point de machine à voyager dans le temps, d'affaire d'espionnage, de savant fou, de science fiction, d'ésotérisme, non, ici c'est une intrigue littéraire sur l'identité de William Shakespeare, à l'ambiance d'un Agatha Christie, avec plein de clins d'oeils et beaucoup de discutions dans des canapés. L'ensemble est une réussite, l'énigme nous tient en halène, mais dans un genre qui risque de ne pas convenir aux fans de la série.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Pour avoir lu plusieurs aventures de Blake et Mortimer, j'ai retrouvé dans cet album la même atmosphère de mystère et d'enquête.



Le dessin ne m'a pas paru mauvais, mais je ne suis pas suffisamment compétente en la matière... donc pour un lecteur lambda, qui ne fait pas une thèse sur la série, c'est une aventure très agréable à suivre, qui plus est entre Londres et Venise, avec une énigme et un saut dans l'histoire de Shakespeare et de son époque.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Pas facile de reprendre une série mythique, lorsqu'on sait que son créateur a fourni très peu d'épisodes au cours de sa vie, mais chaque épisode étant traité comme de vrais bijoux. Beaucoup se sont cassés les dents dessus (il suffit de voir la reprise de Bob Morane pour en être convaincu) Dans le cas de Blake et Mortimer, plusieurs équipes se succèdent pour tenter de faire honneur à Jacobs, avec plus ou moins de bonheur il est vrai. L'onde Septimus n'était pas à mon sens une réussite, le serment des cinq Lords assez valable, la malédiction des trente deniers malgré les problèmes de dessinateurs très convenable.

Alors, qu'en est-il de ce nouvel opus du duo Sente et Julliard? Tout d'abord, le dessin reste fidèle à la série, même si on note ça et là quelques positions assez peu réalistes des personnages. L'histoire prend comme point de départ la question de savoir si Shakespeare a réellement existé, s'en suit donc une enquête menée par Mortimer et Elizabeth, la fille de Sarah Summerton, opposés à ceux qui prétendent que le dramaturge ne peut pas être cet homme issu du peuple. Une enquête avec pour point de mire un testament littéraire, une ultime oeuvre du maître.

C'est à ce niveau que le bât blesse. L'intervention une fois de plus d'Olrik, depuis sa prison, et que l'on découvre très au fait de l'oeuvre du poète, n'a pas de réel intérêt. Tout se passe comme si la présence du colonel était un impératif pour écrire et dessiner un épisode de B&M. Ensuite, les énigmes sont résolus avec une déconcertante facilité par les protagonistes, parfois même sans quasiment de recherche, rendant du coup l'histoire un peu bancal.

Néanmoins, une histoire rondement menée et sans temps mort, qui se laisse lire avec un réel plaisir, et laisse confiant pour l'avenir de la série.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Un jeu de piste historique et ésotérique (Shakespeare était-il ou n’était-il pas ?!?) mené par deux sociétés londoniennes rivales. Voilà comment résumer cet épisode. Et on saupoudre l’ensemble d’un Blake, d’un Mortimer, d’un Olrik ou bien encore d’une Miss Summertown sortie du Sanctuaire du Gondwana. Bref, l’histoire se tient, la trame policière est correcte, les méchants prennent place tranquillement au fil des pages, l’ambiance british est bien là avec un graphisme toujours aussi séduisant. Des passages italiens bien faits, des sections historiques fréquentes mais suffisamment courtes pour ne pas perturber le lecteur achèvent le tableau. Tout est là donc … et pourtant … . Et pourtant, la fin arrive et l’on reste sur notre faim.



Pour expliquer cette étrange sentiment, je dirais que le scénario est trop lisse, trop prévisible. On pointe quelques zones d’ombre, certes, mais l’on sait globalement où l’on va : les gentils trouveront toutes les énigmes et gagneront à la fin. Trop facile presque. Il en ressort un album linéaire, sans le dynamisme, le mystère, l’ambiance « Blake et Mortimer » que j’ai pu aimer dans le Serment des cinq Lords, pour rester dans la même catégorie.



Au final, un album plaisant, sans plus, largement porté par son graphisme.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Un Blake & Mortimer "canada dry" : ça ressemble, ça a le goût, mais ça n'est pas véritablement un Blake & Mortimer.



Ainsi, s'il est toujours plaisant de retrouver les codes du genre, héros récurrents (Blake, Mortimer, Olric, Sharkey...), références historiques fouillées, voyages incessants, l'ensemble ne fonctionne pas. Cette course poursuite contre le temps entre Londres et Venise sur les traces de Skakespaere s'essouffle très rapidement et ne parvient jamais à décoller, par la faute d'un scénario - dû à Yves Sente ce coup-ci - trop faible.



Dommage, car le trait d'André Julliard était plutôt réussi !
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Je n'avais pas trop apprécié l'album précédent mais je poursuis mon challenge par ce nouveau titre. La lecture a été fort agréable, très distrayante et pleine de rebondissements. L'intégration du mystère autour de William Shakespeare apporte une valeur ajoutée à l'intrigue.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Une BD fidèle au créateur de la série , mais manquant quelque peu de profondeur.

Nos deux fidèles amis vont participer à une enquête sur le testament de W. Shake-Speares....

Un Shakespeare qui n'est pas un, mais deux !!!!

Ce tome est une suite d'intrigues que nos deux protagonistes vont élucider les unes après les autres, entre Londres et Venise.

Le dessin est totalement fidèle, au dessin d'origine. La longueur de ce tome aussi, car un B&M est toujours entre une BD standard et un petit roman.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Voilà 7 tomes que Juillard et Sente ont repris les aventures de Black & Mortimer.



Fidèles au style d' Edgar P. Jacobs, ils respectent le cahier des charges : les décors londoniens, les postiches, les personnages écoutant aux portes et quelques jolies femmes en plus.



Juillard fige la ligne claire, développe une douzaine de cases par page, bref le temps n'a pas changé la marque jaune. Mais c'est le scénario de Sente qui prend le dessus sur le dessin avec un texte important et une intrigue aux énigmes typées façon roman policier anglais.

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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Assez décevant. Le dessin contribue assez peu à l'imaginaire et l'intrigue, bien documentée, reste trop classique.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Août 1958.

Tandis qu’à Venise un abordage accidentel vient troubler la soirée organisée par le Marquis Stefano da Spiri, à Londres une bande de voyous armés de drôles de cannes sème la terreur dans Kensington Gardens, sélectionnant leurs victimes parmi les riches habitants du quartier. Le capitaine Blake est chargé par le “Gouvernement de la ville de Londres” de mener l’enquête avec l’inspecteur-chef Kendall de Scotland Yard. Rentrant en hâte au 99 bis, Park Lane il retrouve Mortimer qui l’attend avant de rejoindre le Royal Albert Hall où se donne la première du “Marchand de Venise”, œuvre majeure de William Shakespeare.



Pré-publié durant l’été dans les pages du Figaro Magazine, (ce qui m’a laissé le temps de préparer ma critique avant la sortie officielle du 25 novembre) voici donc un nouvel opus des “Aventures de Blake et Mortimer (numéroté 24 dans la nouvelle édition).

On avait laissé nos partenaires il y a deux ans, dans « Le Bâton de Plutarque » à la veille de la guerre, qui allait s’abattre sur le monde civilisé, relatée dans « Le Secret de l’Espadon ». Nous les retrouvons cette fois-ci 14 ans plus tard avec les mêmes Yves Sente au scénario (de qualité) et André Juillard au dessin (toujours impeccable), pour une aventure dans un monde beaucoup plus apaisé.

S’inspirant de la passion de Jacobs pour le théâtre et l’opéra, les auteurs vont confronter nos deux héros à une énigme de taille, avec comme adversaire le temps (moins de 3 jours) et des concurrents menés par leur meilleur ennemi, Olrik, agissant du fond de sa prison.

Sans trahir le scénario on peut dire que Shakespeare (et son œuvre) est l’objet de toutes les convoitises, et l’histoire prend des allures de chasse au trésor, au cours de laquelle on retrouve avec plaisir le sens du suspense qu’affectionnait Jacobs, dès lors qu’il se mesurait (ou non) à des savants fous ou des militaires mégalomanes. Ici pas de menace mortelle ni d’arme secrète, juste un bon récit d’aventure, alternant passé et présent, avec des personnages connus, d’autres moins, de nombreuses femmes dont Sarah Summertown (rencontrée dans « Les Sarcophages du 6e Continent ») et sa fille Élizabeth pleine d’allant, qui va donner un coup de jeune à Philip, lequel est loin de s’en plaindre. Il est vrai qu’il est beaucoup plus présent dans ce récit que son ami Francis comme Jacobs aimait à le faire parfois.

Un scénario original, des décors et des costumes recherchés, un bon album sans gravité qui nous plonge dans une énigme née au tout début du XIXe siècle chez nos amis d’outre-Manche et qui continue à faire parler d’elle. J’ai passé un excellent moment avec des amis de longue date et que j’aime retrouver à chaque aventure.



N.B. En début d’album, une dédicace toute spéciale des auteurs en souvenir de leur ami Ted Benoît, disparu trop jeune cet été.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

A la sortie d'un nouvel album de Blake et Mortimer, les fans se demandent toujours si le nouvel opus sera à la hauteur de ceux du maître. Les critiques sont toujours très partagés entre ceux qui adorent et ceux qui disent : "ce n'est pas digne de la série". Je pense que cet album n'échappera pas à la régle et comme tous les goûts et les couleurs sont dans la nature, le mieux est de se faire son propre avis.



Pour ma part, j'ai adoée cette aventure que je classe au même niveau que le serment des 5 lords. Les auteurs nous ont habitués au très bon comme au médiocre avec notamment le gondwana.



Cette aventure explore l'univers du grand dramaturge britannique et notamment toutes les zones d'ombre que le personnage a laissé dans l'histoire littéraire qui passionnent les débats des universitaires depuis de nombreuses années. Le scénario est complexe, mais d'une grande cohérence et je dois dire que je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Je me suis régalé de retrouver mes héros au sein d'une enquête au croisement de la dimension policière, historique et culturelle, entre Angleterre et Italie.



Certes, les personnages subissent un peu plus l'action qu'ils ne la créent, mais cela leur donne aussi une dimension plus humaine. Le dessin est quant à lui fidèle au style traditionnel même si ici ou là, on remarque quelques maladresses. Le tout n'entache en rien la qualité de cet album qui selon moi est une incontournable de la série.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Je ne lis pas beaucoup de bandes dessinées, mais, j'ai un petit faible pour cette excellente série crée par Edgar P. Jacobs en 1946.



Plusieurs scénaristes et illustrateurs ont pris la suite après le décès d'Edgar P. Jacobs, et, surtout que son oeuvre soit tombée dans le domaine public avec plus ou moins de bonheurs, mais dans le cas présent, on retrouve la veine du créateur des personnages de Blake et Mortimer.



Cela se lit d'une seule traite, et, on referme la BD avec beaucoup de regrets !!!

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