Voilà quelques années que j achete le nouveau Thorgal,sans même le lire, il rejoint la collection.
Ayant un peu de temps je viens cependant de relire l intégralité des tomes de la série en ma possession. Et si je prends le temps de donner mon avis sur ce tome c est parce qu il est celui à partir duquel la lecture jusqu'à lors plaisante de cette série, malgré ces hauts et ses bas, est devenue un supplice. Le style graphique n'a plus aucun élan, il n est plus qu illusratif, et le scénario est pénible. Les émotions, nées de cette fatalité constante qui semble s'attacher au parcours de cette famille, celle de Thorgal, en opposition avec cette capacité à résister, à croire en des valeurs qui nourrissent le courage des héros de l'histoire n est plus présente. Que reste-t-il ? Alors si ce n'est de
L'ennui, des intrigues et surtout aucun souffle ! Épuisant, confus et sans âme...
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Spirou et Fantasio.
De nombreux auteurs de bande dessinée rêvent d'un jour en réaliser une aventure. Tenté par cette expérience particulièrement excitante, nous avons décidé de créer un espace où pourrait se concrétiser cette envie. Avec cette série parallèle, nous offrons à ces auteurs la possibilité de réaliser leur rêve, le temps d'un album, et de faire LEUR 'Spirou'
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Club N°53 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Scenario très intéressant et original car il débute avec deux histoires indépendantes.
L'une de science-fiction, planet et space opera, l'autre se déroulant dans la Rome antique.
Un dessin classique qui convient parfaitement à ces deux mondes.
J'attends impatiemment le prochain et dernier tome pour connaitre la suite de cette rencontre de ces deux univers.
Aaricia
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L'alternance Antiquité romaine et science-fiction fonctionne très bien.
Ce premier tome se lit avec plaisir, en attendant la suite.
Wild57
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Un scenario intéressant qui fait évoluer en parallèle la Rome antique et une civilisation du future qui envoie des explorateurs spatiaux pour explorer leur planète d'origine laissée à l'abandon il y a bien longtemps.
Une convergence que l'on voit venir d'assez loin, dès le titre de l'ouvrage en fait, ce qui nuit malheureusement un peu.
Ce volume se clos sur un début d'histoire, donc on attendra la suite pour juger de l'ensemble.
Le dessin est vraiment sans originalité ni touche artistique.
On réservera potentiellement une meilleure note pour la suite...
Greg
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Chouette histoire où deux univers (science-fiction et antiquité) se rencontrent pour notre plus grand plaisir.
Vivement la suite.
David
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Mademoiselle J en est déjà à son troisième tome.
Le premier était excellent, "Il s'appelait Ptirou", 1929, la rencontre tragique entre Juliette et Ptirou, sorte de Spirou, relecture du mythe. Spin Of ? Crossover ? Inspiration très directe ? Comme vous voulez, en tous cas cette BD était très belle et à mener l'héroïne à avoir sa propre série suite au succès de ce premier tome.
Puis il y a eu "Je ne me marierai jamais", tome 2, où Juliette, à 22 ans, tente de devenir Grand Reporter. Mais le monde est à la veille de cette terrible seconde guerre mondiale où tout commence à se mettre en place, Hitler, son influence. …
Puis là ce troisième tome "Jusqu'au bout du monde", qui verra la chasse aux juifs être réalisée en France, pays vaincu. Juliette tentera de retrouver son amie disparue, Léa, à la fin de cette guerre, où l'horreur a bien eu lieu.
Un tome rempli d'aventures, de belles images, et d'une histoire assez lourde. Qui marquera forcément les personnages.
Avec cette série, Sente et Verron ont tapé juste et ont trouvé de quoi raconter, on attend impatiemment les prochains tomes, et assurément déjà une très grande série vouée à devenir une référence, pour sa narration, ses dessins, ses sauts dans le temps entre chaque album, et une héroïne magnifique, forte et pleine de courage et de belles valeurs.
A lire, à suivre assurément.
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Juliette a trouve sa vocation : être journaliste, après ses débuts dans la presse officielle, elle doit passer sous couverture - mademoiselle J - une fois la guerre déclarée et l'arrivée des allemands à Paris. Elle travaille pour un journal clandestin et doit loger un officier de la Wermacht, le major Surih, qui s'avère être plutôt un gentleman, tout en faisant attention car lses ennemis sont toujours à la manœuvre, Von Riblach, celui qui voulait racheter l'usine de son père, vient de débarquer à la suite des troupes et lui met la pression immédiatement. Hélas la répression va s'abattre sur les juifs, son amie Lea Vollak ainsi que ses parents sont arrétés et envoyés en camp de concentration. Sans nouvelle pendant toute le guerre, elle apprendra à la Libération que les parents de Lea sont morts tandis que la jeune femme a disparu parmi les ceux qui ont du faire de longues marches forcées par leurs bourreaux.
Alors que toutes les régions n'ont pas été sécurisées, Juliette décide de partir vers l'Est pour retrouver son amie. A l'aide d'un russe malin et débrouillard, elle va aller jusqu'à la lointaine Mongolie pour découvrir le sort de Léa.
Une aventure sombre, parfois crue dans certains dessins comme le retour des déportés à Paris, les scènes de torture Rue Laurisson, dans le Paris soumis aux allemands, puis libéré puis dans la lointaine URSS.
Un graphisme soigné, des personnages expressifs, une reconstitution impeccable du Paris pendant et après la guerre.
Même si le personnage de Juliette est né de la mouvance Spirou, l'intrigue est beaucoup plus noir sans edulcorer les traumatismes nés de la déportation. Une vraie réussite que cette histoire plus profonde qu'il n'y parait.
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Pour moi, lire ou relire un bon Blake et Mortimer me laisse un sentiment égal à l'amateur de cigare qui se sélectionne un bon Havane dans sa cave à cigare.
C'est un peu l'impression que j'ai eue au début de cet album avec les épisodes qui se déroulent en Inde, où nous faisons une plongée dans le passé de nos héros et les découvrons en pleine jeunesse au moment de leur rencontre, ainsi que les émois amoureux du jeune Mortimer, le tout sur fond de querelles pour l'indépendance.
J'ai trouvé cette partie de l'album très réussie. Viennent ensuite les épisodes qui se déroulent lors de l'exposition universelle de Bruxelles et sans l'Empereur Asoka qui paraît d'ailleurs peu atteint par l'âge, nous aurions deux histoires complètement différentes avec je dois le dire moins de saveur pour cette seconde, plus conventionnelle des aventures scientifiques de nos héros.
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Mademoiselle J traverse le siècle (enfin le siècle dernier) et nous fait revivre les grands moments de l'histoire.
Dans ce troisième tome, elle se trouve en pleine guerre mondiale avec Paris occupé et l'obligation pour elle de loger des dignitaires allemands alors que ses amis juifs sont déportés.
A la libération, elle part d'ailleurs à la recherche de l'une de ses jeunes amies, libérée d'un camp de concentration et partie en URSS.
Le scénario et très bon et le dessin, même s'il me paraît parfois un peu maladroit, a un côté rétro auquel on s'habitue au fil des albums.
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Un livre intéressant et touchant, savant mélange de faits historiques et romancés sur l’histoire du premier drapeau indépendant américain.
Touchant car il montre l’envie irrépressible de la population noire d’être reconnue à part entière par un pays qui est aussi le sien.
Intéressant par son graphisme fort, par la galerie de personnages qui ajoutent tous quelque chose au propos, que ce soit le racisme absurde, la colère, l’incompréhension, l’absurdité et l’horreur de la guerre.
Bien sûr ce n’est pas parfait, et on se perd parfois un peu dans l’intrigue, et certains moments ou dialogues semblent inachevés ou caricaturaux.
Mais cela reste agréable à lire, et le sujet est vraiment bien trouvé. Dans un monde qui peine encore à trouver son équilibre, cette lecture ne peut être qu’intéressante.
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C'est Moi Jolan, non je n'ai pas changéééé !
Et bah oui, on paye les choix qu'on fait, mais quand c'est en connaissance de cause ça va. On est dans une sorte de Hunger game divin où notre poulain c'est le fils de Thorgal qui mériterait presque qu'on l'appelle par son nom Jolan. Le reste de la troupe est plutôt caricaturale... mais ça reste distrayant et on saute les deux pieds dedans !
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Petit Thorgal, alias Jolan, cherche bouclier.
Il n'a pas Thor son Manthor, il sait qui est l'élu... C'est un bon épisode, assez épique et où on voit peu Thorgal (on en a quand même bien bouffé avant). Mais Jolan prend le même chemin que son père, c'est presque un peu trop une copie conforme. On passe quand même un bon moment.
Ce tome prépare un cycle avec un fort potentiel avec les mages rouges.
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Cette nouvelle aventure du duo le plus smart du monde de la BD a des échos d’un roman du tout aussi british Conan Doyle. Son scénario est parfaitement élaboré, affiné avec la plus grande attention et intelligence sur la bonne vieille base du whodunit. Yves Sente a su admirablement s’insérer dans la grande Histoire pour rendre captivante une idée assez plausible.
L’atmosphère générale de cette longue et mortelle enquête sous la neige est aussi très prenante. On aurait pu penser que les superbes dessins d’André Juillard pouvait merveilleusement bien correspondre à l’univers actuel des aventures de Blake et Mortimer, ses personnages ont tous ce maintien si britannique. Mais il manque pourtant, cette finesse qu’ont su leur donner René Sterne et Chantal de Spiegeleer puis Antoine Aubin.
L’ensemble est plus qu’honorable.
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