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Critiques de Yves Sente (749)
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Omula et Rema, tome 1 : La fin d'un monde

J’adore ce mélange de science-fiction et de péplum. Autrefois, Valérie Mangin avait inauguré ce concept avec des séries tel que « Le fléau des Dieux » ou encore « Le dernier troyen ». C’était un vrai mélange. Là, nous allons suivre deux récits qui vont se rejoindre notamment vers la fin de ce premier volume.



C’est vrai que je ne m’y attendais pas trop au départ croyant lire une BD d’antiquité sur le mythe qui a fondé Rome. On aura d’ailleurs droit à cette image de louve face à deux jumeaux mais pas vraiment dans la posture que l’on croit.



Yves Sente ne se débrouille pas trop mal au niveau du scénario afin de faire coexister ces deux récits dont l’un va prendre l’ascendant sur l’autre. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par ce scénario sans faille où tout se tient ou presque. En effet, j’ai des doutes sur la prophétie qui ne s’est pas exactement passé comme indiqué.



Un bémol concernant également la datation de revenir sur la planète Terre après 4,5 milliards d’années après la destruction d’une civilisation très avancée. Sachant que notre Terre est actuellement âgée de 4,5 milliards d’années et qu’il reste entre 1,75 et 3.25 milliards d’années avant que la chaleur du soleil rende toute vie impossible avec la disparition de l’oxygène, on perçoit que ce délai d’attente pour revenir n’est finalement pas adéquate surtout si on situe la civilisation romaine à plus ou moins 4,5 milliards d’années.



Bref, en remontant dans le temps, la Terre n’existait tout simplement pas. Pour rappel, la vie est apparue sur Terre sous forme de microfossiles il y a 3,5 milliards d’années. Ces erreurs de datations sont assez fréquentes dans ce type de récit ce qui est dommage pour la crédibilisation. Un peu de recherches scientifiques aurait pu éviter cela. Mais bon, ma notation de l’œuvre démontre que je n’en n’ai pas tenu rigueur.



Je me suis également interrogé sur cette société du futur qui voit la paix et la prospérité pour ses habitants mais qui accepte sans broncher la présence de clones pour se servir d’organes lors de greffe réparatrice. Question éthique, il faudra repasser !



Le dessin est réalisé de manière tout à fait impeccable et soigné non seulement pour les paysages antiques ou pour restituer les vaisseaux et méga-cités du futur. On perçoit une très bonne colorisation qui donne envie de lire. C’était quand même un sacré défi graphique de réunir le péplum façon Gladiator à un univers de technologie très avancée. C’est réussi !



Il y aura une multitude de personnages secondaires mais qui seront assez bien exploités. Les amateurs d’histoire mais également de science-fiction apprécieront sans nul doute. Plus généralement, le tout public risque de bien aimer



Au final, c’est une œuvre riche, ambitieuse mais surtout intrigante. Deux mots pour résumer : originale et envoûtant ! On attend avec impatience le second tome venant terminer ce diptyque.
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XIII, tome 25 : The XIII history

Un album qui me réconcilie avec la série et les auteurs. Le précédent XIII l'enquête n'était pas indispensable.



J'ai aimé le mélange biographie-bande dessinée, c'est un album qui nous plonge au cœur de l'histoire du Mayflower et de ses héritiers. Cela relance la série.



Bien sûr la série aurait dû s'arrêter depuis longtemps, les auteurs surfent sur le succès mais il faut avouer que ce tome est excellent et relance parfaitement l'intrigue. Enfin un bon cru.
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Blake et Mortimer, tome 26 : La Vallée des Im..

J'avoue que je suis un peu perplexe avec ces deux tomes-ci, ni bons, ni mauvais. Certes on retrouve tous les protagonistes chers au regretté Edgar P. Jacobs, Olrik, bien sûr car un Blake et Mortimer sans lui, c'est comme un Tintin sans Milou, Basam-Damdu et d'autres mais l'esprit est absent d'après moi, il manque du liant. En fait si j'ai lu à peu près le premier tome, je me suis arrêté de lire à la page 10 du second. J'ai fini l'album en regardant les vignettes et les dessins. Il y a entre 12 et 14 vignettes par page, c'est trop, beaucoup trop, les personnages deviennent riquiquis et peu intéressants.

J'ai trouvé ces deux tomes fatigants trop bavards, trop, trop d'écritures, il en faut mais une BD n'est-ce pas l'alliance du verbe et du crayon? Et non un mauvais amalgame de trop d'informations?

Enfin bref grâce à Philip Mortimer on aura évité la 3ème guerre mondiale et c'est déjà énorme.

Bref n'est pas Edgar P. Jacobs qui veut, même avec le talent d'Yves Sente!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Cinq branches de coton noir

J'ai des amis babeliotes vraiment adorables. Lors de la dernière masse critique consacrée aux B.D, Fifrildi me disait qu'elle avait gagné "cinq branches de coton noir", je lui avais alors dit que j'étais curieuse de connaitre son avis parce que j'avais coché ce titre mais n'avait pas été sélectionnée. Elle m'avait alors dit qu'elle me l'enverrait après l'avoir lu. J'adresse donc un chaleureux merci à Fifrildi pour m'avoir fait parvenir cette B.D. Et en plus, ce fut une excellente surprise. "Cinq branches de coton noir" est une franche réussite.



Le démarrage est certes un peu lent mais cette mise en place est nécessaire pour poser les enjeux. Ensuite, c'est narrativement brillant. Le récit est très bien mené. L'alternance des passages aux Etats-Unis et des passages en Europe est un choix narratif pertinent qui dynamise le récit, instaure un beau suspense et ajoute de l'émotion avec le personnage de Johanna.

Le propos est passionnant. Les auteurs évitent toute facilité et proposent un récit subtil, fin sans manichéisme ni victimisation, juste une histoire forte et intense portée par des personnages intéressants et émouvants dont le combat touche le cœur et remue les tripes.



Le dessin est propre et de belle facture. Même s'il ne déborde pas de personnalité, c'est très bien fait et agréable à l’œil. Détail amusant : les personnages qui ont les traits d'acteurs de cinéma. La colorisation est intéressante et pertinente.

Que ce soit au niveau du scénario ou au niveau du cadrage et du découpage "cinq branches de coton noir" est très cinématographique et serait un candidat idéal à une adaptation sur grand écran.



Encore un grand merci à Fifrildi pour cette belle découverte. Cette B.D vaut vraiment le détour.

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Blake et Mortimer, Tome 21 : le Serment des..

Quel plaisir de croiser dans une aventure de Blake et Mortimer, Thomas Edward Lawrence dit Lawrence d'Arabie. Cette figure historique aurait très bien pu être un célèbre personnage de BD tellement sa vie fut mouvementée. Il y a d'ailleurs plusieurs clins d'oeil à la biographie du prince blanc des arabes dans cette BD et pour ma part j'ai savouré.



Concernant le scénario, nous sommes en présence d'une intrigue policière plutôt bien ficelée et qui donne la part belle au capitaine Blake.



Le professeur Mortimer invité à un colloque va devoir venir en aide au conservateur de l'Ashmolean Museum, le plus ancien musée universitaire du monde, suite à une serie de cambriolages.



En parallèle le capitaine Francis Blake apprend la mort suspecte de plusieurs de ses amis "Lords" et fait rapidement le lien avec les vols du musée.



Ainsi donc, les deux intrigues sont liées et ramène le capitaine à sa propre histoire et à ses propres décisions de jeunesse...



"Le serment des cinq Lords" est une histoire riche en rebondissements dans la lignée des grandes heures de Blake et Mortimer. Je trouve le duo d'auteurs Sente & Julliard à la hauteur de l'héritage d'E.P. Jacobs aussi bien dans l'esprit que dans les coups de crayons !

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Cinq branches de coton noir

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Dupuis pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la dernière Masse critique graphique.



J’ai vraiment beaucoup aimé cette bande dessinée : l’histoire, le scénario, les dessins, les couleurs et le nombre de pages (plus de 170 pages).



Juin 1944.

Lincoln et Johanna Bolton sont frère et sœur. Lui se trouve au nord de Douvres dans une base militaire et elle vit à Raleigh en Caroline du Nord et suit des cours d’histoire au collège Saint Augustine. La guerre ne change rien à la situation des afro-américains : ils sont toujours victimes de la ségrégation raciale. Ils n’ont pas le droit d’aller se battre et sont traités comme des moins que rien.



Johanna hérite du journal intime d’Angela Brown (la domestique de Betsy Ross, la femme qui a cousu le premier drapeau américain). Et pendant quelques pages nous suivons son histoire. Cela se passe donc en 1777 et la situation des afro-américains y est bien pire.



Un mystère entoure le fameux drapeau qui après avoir disparu pendant 167 ans serait réapparu entre les mains d’un nazi. Grâce à ses relations, Johanna donne une chance à son frère de s’illustrer en devenant avec ses deux amis des « Monument Men » afin de retrouver ledit drapeau. La tâche semble improbable mais pourtant… La fin est bien triste mais logique.



Comme je le dis toujours : la guerre c’est moche. La ségrégation raciale c’est vraiment quelque chose qui me choque profondément.



J’ai beaucoup aimé le fait que les scènes se distinguent par des filtres de couleurs, je ne sais pas comment on appelle cela ?



Quoi qu’il en soit, un excellent moment de lecture.







Challenge multi-défis 2018 (20)
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XIII, tome 26 : 2 132 mètres

Trois ans!!! cela fait trois ans sans nouvelles de XIII dans ce second cycle du Mayflower. C'est long trop long cela m'a obligé à relire tout le cycle car cette histoire est complexe et alambiquée.



Concernant le format de l'album c'est ni fait ni à faire... Sur une bibliothèque c'est du plus bel effet!!!



Le scénario, les dessins (c'est bien là le plus important), c'est une réussite. Retour vers le futur, les «méchants» sont machiavéliques comme j'aime et XIII se retrouve manipulé comme au bon vieux temps.



Bref messieurs les éditeurs, arrêter de changer de formats et messieurs les auteurs ne me faites pas languir encore trois ans...
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XIII, tome 24 : L'héritage de Jason Mac Lane

Il est où mon Van-Hamme il est où, rendez-moi mon Van-Hamme. Le scénario beurk, la mise en pages imbuvable

Et puis ces pavés à lire non franchement un tome à oublier et une fin de cycle bien triste.
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Les Mondes de Thorgal - Kriss de Valnor, to..

Kriss de Valnor, c'est un peu comme Orangina Rouge, on se demande pourquoi elle est aussi méchante (vile, perfide, cruelle, bref, une postulante incontournable au prix Nobel de la paix).



Personnage emblématique de la franchise Thorgal qui aura su s'imposer par son charisme vénéneux, Kriss se voit justement déclinée en série.



Un premier tome savoureux explicatif de bon nombre de ses traits de personnalité quelque peu excessifs.

Sommée par Freyja, boss numero uno des Valkyries, de se confier sur son enfance histoire de lui laisser une chance, suite à son décès mortel, fatal et funeste, de ne pas errer éternellement dans les brumes du Niflheim (cf la mythologie nordique pour les nuls), la redoutable Kriss déroule un historique familial à faire pleurer dans les chaumières.



Ça démarre fort.

Si le trait se veut parfois aléatoire sans jamais altérer la qualité graphique indéniable de cet opus, le récit sur cette misérable gagnante à la roue de l'infortune vous happe, vous saisit pour finalement fasciner le chaland que je suis face à tant de force de caractère développée à l'encontre d'une adversité qui jamais n'aura hissé le drapeau blanc.



Kriss de Valnor, c'est l'histoire d'une émancipation déchaînée, d'une furie avide de liberté et de vengeance, d'une rencontre déterminante qui la forgera à tout jamais.



Vite, la suite !
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XIII, tome 20 : Le jour du Mayflower

Décidément, le pus de l'Amérique n'en a pas fini de sourdre à travers les aventures de XIII!

C'est donc reparti pour un nouveau cycle bien parano, avec l'équipe Sente - Jigounov aux commandes.

La conjuration des vingt? Ce n'était que la partie émergée d'un complot beaucoup plus vaste, ourdi par certains descendants des puritains débarqués du Mayflower!

XIII était enfin au sec? Et bien il va falloir le re-mouiller comme commode bouc-émissaire!... D'autant que les bribes de mémoires, retrouvées grâce à un traitement expérimental, vont révéler d'autre surprises!
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Mademoiselle J, tome 1 : Il s'appelait Ptirou

Un jeune garçon exécute des numéros d’acrobaties avec sa mère dans un cirque. Un jour, sa mère meurt, le laissant seul au monde. Il a envie d’aller aux Etats-Unis pour prendre un nouveau départ. Sa débrouillardise et son adresse vont lui être très utiles. ● Il s’agit pour les auteurs d’inventer la généalogie imaginaire de Spirou. Les dessins sont très beaux (ah ! ce paquebot, comme il est bien dessiné !) et l’histoire entraînante. ● La nostalgie du personnage et des aventures de Spirou est évidente, de même que l’hommage à leur créateur, Rob Vel. Elle n’a pas tellement joué pour moi qui n’ai pas été un lecteur de Spirou étant enfant. Du coup, je suis certainement passé à côté du principal intérêt de cet album.
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XIII, tome 21 : L'appât

Comme certains j'étais déçu par les derniers tomes de la série originelle, mais je dois avouer que la reprise par Sente et Jigounov est une réussite. Ils ont su renouveler le genre de l'action des rebondissements c'est encore une fois pas très réaliste mais on s'en moque car c'est très bien réalisé.
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XIII, tome 23 : Le message du martyr

Aïïï, j'ai mal à mon XIII, les auteurs se sont perdus je ne retrouve plus les ingrédients

suspens, action et scénario bien ficelé.

Heureusement les dessins sont remarquables.
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Blake et Mortimer, Tome 21 : le Serment des..

Cet excellent Blake et Mortimer se situe entre Agatha christie et John Buchan (ou John le Carré) pour un scénario typiquement british... Mais extrêmement moderne dans sa forme.

L'onctuosité du dessin de Juillard renforce agréablement l'atmosphère hivernale du récit.

L'histoire tourne autour de meurtres en rapport avec l'accident survenu à l'un des personnages les plus célèbre de l'histoire anglaise: Lawrence d'Arabie "himself"... Cet accident de moto, était-il un véritable accident, d'ailleurs?

Et c'est Francis Blake, ancien du MI5, qui se retrouve personnage-clef d'un récit de vengeance.

Et c'est le professeur Mortimer, en tant que meilleur ami du capitaine Blake qui risque bien d' être pilonné dans une situation bien périlleuse!

Un bon opus de ces aventrues de Blake et Mortimer de l'après-jacobs, donc.
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XIII, tome 20 : Le jour du Mayflower

Reprise de la série mythique par un nouveau duo d'auteur Jigounov au dessin et Sente au scénario.

Sente dans les pas de JVH, et bien c'est une réussite quant aux dessins ils n'ont rien à envier à Vance.

Un tome réussit avec un scénario qui n'est pas toujours très réaliste mais j'ai beaucoup apprécié.
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XIII, tome 25 : The XIII history

L'occasion était trop belle, Jigounov et Sente l'on magnifiquement saisie!

... Et voilà notre amnésique favori doté d'ancêtres depuis la fin du moyen-âge!

Il y a là une ressource inépuisable tout au long d'une histoire européenne agitée et déchirée par les guerres de pouvoir, de religion et de conquêtes!

La partie américaine est particulièrement gratinée, à partir du débarque ment des puritains du May Flower!

Et voilà donc XIII embringué dans THE complot au long cours: Le complot des complots.

The XIII history est donc le point d'étape bienvenu et presque indispensable, comme un GPS dans une saga ou le lecteur pourrait facilement s'égarer... Une sorte de XIII map, en quelque sorte...
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XIII, tome 28 : Cuba, où tout a commencé

J'ai toujours été fan de cette série. Le titre nous rappelait que celle-ci avait débuté à Cuba. Je m'attendais à quelque chose d'assez puissant et évocateur de ce passé.



Malheureusement, le déclic ne s'est pas produit. Le récit patine autour d'une salle d'infirmerie et d'ancien personnages assez pathétiques qui reviennent à la charge. Le second souffle n'a pas vraiment eu lieu. Par ailleurs, c'est du réchauffé car on nous refait le coup de l'amnésique !



Evidemment, je suis un peu déçu par ce tome qui promettait. Je pense que les séries à rallonge ne sont jamais une bonne chose surtout pour les fans. Il faut passer parfois à autre chose. La saga XIII en prend un coup. Certains clameront que XIII est mort et enterré sur le mode comment tuer la poule aux œufs d'or. On peut les comprendre.



Je pense réellement que cette BD mériterait une conclusion digne de ses débuts et plutôt rapide. Bref, sans vouloir faire de méchant jeu de mot sur l'amnésie, on peut oublier ce tome !
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Blake et Mortimer, tome 25 : La Vallée des Im..

La bande dessinée, comme la nature , a horreur du vide.

Les nouvelles aventures de Blake et Mortimer, depuis L'affaire francis Blake, s'intercalent entre les aventures déjà contées par Edgard-Pierre Jacobs.

L' Empire jaune, fauteur de la troisième guerre mondiale, est réduit à néant par les Espadons du professeur Mortimer... Et on se retrouve dans le Londres en ruine de la dernière case du Secret de l' Espadon.

Le fidèle Nasir est parti en permission bien méritée et Olrik a échappé à la mort.

Les héros ne se reposant que fort peu, Blake et Mortimer vont s'envoler vers Hong Kong, menacée par l'avancée des communiste et un seigneur de la guerre très bien organisé qui ne rêve rien moins que de devenir...le nouvel empereur de Chine!

Ce premier tome du diptyque s'achève sur l'enlèvement de Mortimer.

Argh!! Suspense intolérable qui ne sera levé que dans Le millième bras du Mékong.

À noter qu'un discret hommage au Lotus bleu de Hergé est rendu à la page 43 ou l'on retrouve certain personnage désagréable du nom de... Gibbons!
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Cinq branches de coton noir

1944. En pleine Seconde Guerre mondiale en Europe, et en pleine ségrégation raciale aux Etats-Unis, Johanna, une jeune étudiante noire fait une découverte inattendue et en fait part à son frère, Lincoln, parti s'engager dans l'armée pour libérer la France du joug nazi.

Cette découverte prend la forme d'un journal intime, d'une certaine Angela Brown qui vécut en 1776 et vit naître la guerre d'indépendance qui transforma les fameuses 13 colonies britanniques en les Etats-Unis d'Amérique. Déjà à cette époque, les noirs sont soumis à l'autorité des blancs, et pourtant, .. eux aussi ont résisté et sous une forme qui pourrait bouleversé l'époque de Johanna si la "vérité" était découverte.



Chacun sur un contient, avec des armes différentes, Johanna et Lincoln se battent pour faire éclater cette vérité.

Un scénario parfois un peu fouillis et long. Tout cela s'étiole et c'est dommage, car l'idée était sympathique et l'action ne manque pas. En plus certaines des planches de Steve Cuzor sont à couper le souffle d'intensité, de précision et d'émotion. Malheureusement, le scénario est trop lacunaire. Il manque un petit quelque chose difficile à définir.



Une BD pas mauvaise certes, mais que je ne conseillerai pas particulièrement.
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Omula et Rema, tome 1 : La fin d'un monde

Club N°53 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Scenario très intéressant et original car il débute avec deux histoires indépendantes.



L'une de science-fiction, planet et space opera, l'autre se déroulant dans la Rome antique.



Un dessin classique qui convient parfaitement à ces deux mondes.



J'attends impatiemment le prochain et dernier tome pour connaitre la suite de cette rencontre de ces deux univers.



Aaricia

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L'alternance Antiquité romaine et science-fiction fonctionne très bien.



Ce premier tome se lit avec plaisir, en attendant la suite.



Wild57

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Un scenario intéressant qui fait évoluer en parallèle la Rome antique et une civilisation du future qui envoie des explorateurs spatiaux pour explorer leur planète d'origine laissée à l'abandon il y a bien longtemps.



Une convergence que l'on voit venir d'assez loin, dès le titre de l'ouvrage en fait, ce qui nuit malheureusement un peu.



Ce volume se clos sur un début d'histoire, donc on attendra la suite pour juger de l'ensemble.



Le dessin est vraiment sans originalité ni touche artistique.



On réservera potentiellement une meilleure note pour la suite...



Greg

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Chouette histoire où deux univers (science-fiction et antiquité) se rencontrent pour notre plus grand plaisir.



Vivement la suite.



David

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