Elle lança son sac sur la commode en s'écriant : "Quoi que je fasse, voilà cinq ans qu'il ronchonne, alors quelques jours de plus..."
J'ai envie de redevenir une enfant, de passer la main autour du cou de mon père pour pleurer tout mon saoul.
Je me dis chaque jour : " Aujourd'hui, je vais écrire une histoire." Mais le soir, après la vaisselle du dîner, je me mets à bailler et je me dis:" Demain, je l'écris demain, absolument...demain j'aurais tout le temps...demain il faut que je me souvienne que..."
Le matin, après le départ de Madjid pour le bureau, Simine faisait la vaisselle du petit-déjeuner et rangeait la chambre. Elle passait à la salle de bains, ramassait la serviette que Madkid avait jetée par terre, revissait le bouchon du dentifrice, rangeait le nécessaire à raser qui traînait autour du lavabo qu'elle lavait, ainsi que la baignoire, avant de les essuyer. Alors elle téléphonait à sa mère. Elle lui racontait le menu du dîner de la veille, lui décrivait celui du déjeuner et lui donnait des nouvelles tandis que sa mère lui parlait de la maison.
Quoi ?, se marier sans ma permission ? J'aimerai bien voir ça ! Je n'ai pas élevé un fils pour qu'il nous ramène une étrangère !
Univers entre trois générations en Iran, agréable voyage, mais malheureusement quelque peu superficiel.
Sans le voir, j'imaginais où il était. Appuyé contre le chambranle de la porte, il se grattait la barbe, l'autre main dans la poche de son pantalon. Il réagissait ainsi chaque fois qu'il me sentait triste, et qu'il voulait savoir pourquoi. Il ne me demandait jamais pourquoi ça n'allait pas. Sans doute parce que, tout comme ce soir-là, ma tristesse n'avait rien à voir avec lui. Il ne m'interrogeait jamais. Je frottai mes assiettes avec la poudre à récurer en songeant que c'était Emile, et non mon mari, qui était venu me chercher.
-Tu as parfaitement raison. Ça m’est égal. Je n’ai ni le temps d’admirer tes broderies et ton tricot, ni la patience de t’amener des fleurs chaque jour, de te féliciter pour ta cuisine et tes talents de maîtresse de maison, ou encore de te réciter des poèmes d’amour. Pour moi, cela ne fait aucune différence de dormir dans des draps propres et repassés ou par terre sur un matelas sans draps !
Le matin, après le départ de Madjid pour le bureau, Simine faisait la vaisselle du petit-déjeuner et rangeait la chambre. Elle passait à la salle de bains, ramassait la serviette que Madkid avait jetée par terre, revissait le bouchon du dentifrice, rangeait le nécessaire à raser qui traînait autour du lavabo qu'elle lavait, ainsi que la baignoire, avant de les essuyer. Alors elle téléphonait à sa mère. Elle lui racontait le menu du dîner de la veille, lui décrivait celui du déjeuner et lui donnait des nouvelles tandis que sa mère lui parlait de la maison.