AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Zoyâ Pirzâd (70)


«L'intelligence n'a rien à voir avec la culture.»
Commenter  J’apprécie          350
Un mari acariâtre, c'est pire que le feu de l'enfer!
Commenter  J’apprécie          312
«Dis-moi, Edmond, ce n'est pas une faute de tomber amoureux?»
Commenter  J’apprécie          242
Je me dis chaque jour : « Aujourd'hui, je vais écrire une histoire. » Mais le soir, après la vaisselle du dîner, je me mets à bâiller et je me dis : « Demain, je l'écris demain, absolument. »
Je viens de faire la vaisselle. Je nettoie la cuisine, puis je vais m'asseoir devant la télévision. Je me dis : « Je vais écrire sur un bout de papier un résumé de l'histoire que j'ai dans la tête en quelques phrases et je vais coller le papier sur la glace de la salle de bains, comme ça, demain, je me souviendrai que j'ai cette histoire à écrire. »

Histoire du lapin et de la tomate
Commenter  J’apprécie          170
- Ma mère est une séductrice née. Elle séduit les hommes, elle séduit les femmes, et probablement, quand elle est seule face à son miroir, elle se séduit elle-même.
Commenter  J’apprécie          160
Zoyâ Pirzâd
La faculté d'écrire n'a rien à voir avec l'écriture. En fait, être un écrivain, c'est voir les choses différemment. Les voir tout court.
In Le Monde des Livres 19 juin 2009
Commenter  J’apprécie          150
Je détestais marcher. Je me fatiguais vite et je demandais qu'on me porte. À cinq ans, marcher est la chose la plus ennuyeuse qui soit. Les distances étaient interminables, aucun endroit ne me paraissait assez digne d'intérêt pour qu'on se fatigue à s'y rendre.

Sur le rebord de la fenêtre
Commenter  J’apprécie          143
Si tu veux mon avis, ils disent tous les deux des imbécillités. Moi, je dis toujours à Garnik, qu'il a raison. Toi aussi, tu devrais dire à Artush : " Bien sûr mon chéri, c'est toi qui a raison. (...) Les hommes sont persuadés que s'ils ne parlent pas politique, ils ne sont pas tout fait des hommes ! "
Commenter  J’apprécie          140
Avant de s'endormir, Mahnaz eut un pincement au coeur : "Je me suis encore couverte de ridicule."
Plud tard, Framaraz lui avait dit : "Quand je t'ai vue allongée par terre, avec cet air si drôle, j'ai pensé qu'il fallait que je t'aide, pas seulement à ce moment-là mais toute la vie."

(page 46 ; L'appartement)
Commenter  J’apprécie          100
- Quoi ?, se marier sans ma permission ? J'aimerai bien voir ça ! Je n'ai pas élevé un fils pour qu'il nous ramène une étrangère ! Tu ne connais pas ta tante ma chérie !
"L'appartement"
Commenter  J’apprécie          80
Monsieur Naghavi ne voyait pas d'un bon œil que les femmes aillent chez le coiffeur. "Pure perte de temps et d'argent, disait-il. Sans compter les mille et une sottises que les femmes y profèrent".
"Le père Lachaise".
Commenter  J’apprécie          82
Le mot "déshonnête" me trottait dans la tête. Nous étions en visite chez ma grand-mère. "L'honneur d'une femme, dit celle-ci, c'est de se soumettre aux volontés de son père jusqu'à son mariage, et une fois tenue par les liens sacrés du mariage, d'obéir à son mari. C'est pour nous une coutume millénaire."
Ma mère ironisa :"Et que pensent nos coutumes millénaires de l'honneur des hommes ?"
Commenter  J’apprécie          80
Ils avaient décoré leur trois-pièces selon le goût de Faramarz. Le minimum de meubles, et aucun bibelot. Comme disait Faramarz : "ça te fera moins de ménage". L'après-midi, quand il rentrait du bureau, il faisait le tour de toutes les pièces. Lorsqu'il ne se savait pas observé par Mahnaz, il passait un doigt sur les tables et les bras des fauteuils.
"L'appartement".
Commenter  J’apprécie          62
« [Tahereh:] - Je ne comprends pas pourquoi tu as peur de cet endroit ! me dit-elle. Ils sont tous morts. Il n'y a pas de raison d'avoir peur d'un mort. Tu crois qu'un mort va te frapper ? T'embêter ? Papa, lui, il nous frappe ma mère et moi. Il nous embête. Moi, c'est de papa que j'ai peur. Non ! Je n'ai pas peur, je le hais ! S'il pouvait mourir !
Elle porta une main à sa joue. Je la regardai. Elle pleurait. Je ne l'avais jamais vue pleurer. Je mis la main sur son épaule. Elle s'écarta vivement, se leva et s'éloigna. Il y avait quelque chose d'étrange dans sa démarche. Je restai assis un moment à couper des herbes en morceaux. » (pp. 54-55)
Commenter  J’apprécie          50
"J'ai fait tes quatre volontés. Vivre dans le quartier de Beyrem, c'est pour les bourgeois. OK ! On n'a pas besoin d'une voiture de luxe.OK ! J'ai des invités.OK ! J'aime jouer aux échecs. OK ! Je suis passé voir Shahandek. OK ! Et maintenant... Maintenant, on se sert de ma amison pour distribuer des tracts et monsieur le maître de maison dit : " Je n'étais pas au courant. Ils l'ont fait sans m'en parler ! " Si tu es bête au point de ne pas savoir ce qui se passe chez toi, alors..."
Je ne pus finir ma phrase. Devant mes yeux médusés, Artosh souleva le couvercle du sucrier et, comme pour arroser les fleurs, se mit à saupoudrer de sucre la table, les chaises et le sol de la cuisine avant de remettre le couvercle sur le sucrier, de le reposer sur la table de la cuisine et de sortir.
Commenter  J’apprécie          50
Mais le plus important, c’était que Tahereh n’eût peur de rien. Je l’avais lu dans les livres : seules les sorcières n’ont peur de rien.
Commenter  J’apprécie          40
Madame recevait parfois la visite de ses neveux et nièces et de leurs enfants. Elle ne savait plus alors où donner de la tête: « N'arrachez pas ces fleurs ! Ne jetez des cailloux dans le bassin ! Eh oh ! les gamins, ne touchez pas au kaki ! La rampe de l'escalier n'est pas faite pour les glissades ! » Le soir, elle disait à son mari : « que Dieu les protège ! Mais qu'il nous protège aussi ! Tu peux inviter 50 adultes à la fois, mais pas deux enfants. »
Commenter  J’apprécie          40
Morad s'assit devant la tombe de Sadegh Hedayat.
Au bout d'une demi-heure,Taraneh eut froid. Plusieurs fois elle eut envie de dire " on s'en va ? " mais elle se souvint de Jean qui répétait toujours à Minouche : " Ce que vous faites de pire, vous les femmes, c'est de tanner les hommes ! Si les femmes comprenaient que les hommes ont parfois besoin de solitude, le monde serait plus supportable ! "
Elle se leva, s'éloigna de Morad pour lire les noms et les dates de naissance et de mort sur les pierres tombales. Elle parvint jusqu'à la tombe de Marcel Proust dont Morad lui avait parlé maintes fois et dont Minouche disait que si elle apprenait le français, c'était pour pouvoir lire ses oeuvres dans leur langue d'origine...
Commenter  J’apprécie          40
Emile m'avait remerciée avant de partir:"Pour le café et pour toute cette belle conversation".Il disait cela sans doute pour se moquer. Il se moquait certainement, et je le méritais. Ma mère frappa sur la table avec la salière.
"Mais enfin, ne comprends-tu pas que ce salaud cherche une pauvre souillonsans ressources?".
Alice frappa un coup encore plus fort avec son couteau à fruits.
"C'est vous qui ne comprenez rien!".
Je plaçai les aubergines dans la passoire. Mon mauvais côté caracolait: ne cherche pas à te vanter. Je saupoudrai les aubergines avec du sel.Mon bon côté vint à mon secours: elle ne se vantait pas, elle parlait de ce qu'elle aimait.
Commenter  J’apprécie          40
Cette maison était sa dote. Une maison aux vastes pièces lumineuses, protégées par des persiennes, avec son large escalier en colimaçon qui s'élançait depuis le hall d'entrée jusqu'aux chambres à coucher du premier étage. Le sous-sol était organisé autour d'une vasque au centre de laquelle se tenait un ange au regard étonné tourné vers la cour, jonchée d'un fin gravier. Celle-ci gravitait aussi autour d'un bassin entouré d'un massif d'églantines, de roses rouges et d'un plaqueminier.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Zoyâ Pirzâd (989)Voir plus

Quiz Voir plus

Tonton Tata, Papa Maman, Cousin Cousine, frères et soeurs

Régis Franc est connu pour sa BD sociale ..........?............. je sais ça vole pas haut

Tonton Marcel
Tata Marcelle

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}