AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Éric Lysøe (55)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Turquoise

Résumé : 3 équipes de 6 joueurs sont en compétition pour la 23e saison de la téléréalité. Ils viennent de différentes planètes. L’objectif colonisé pour la terre Turquoise où aucun espace animal terrestre, aucune être humain et aucun son est visible, cette terre permettre aux touristes de venir. Pourtant, un des joueurs est retrouvé mort, sans aucune blessure apparente, mais quel est la mystérieuse entité qui refuse la déforestation.



Mon avis : Histoire qui m’a intrigué par son résumé, mais difficile à comprendre par moments surtout le débit. J’ai vite accroché par l’équipe principale, mais j’aurais aimé découvrir un peu plus les autres équipes. J’ai aimé le côté mystérieux cette île, et de découvrir de nouveaux mots. Un perdu aux certains passages scientifique. Ce livre m’a permet de réfléchir sur le plan écologique.
Commenter  J’apprécie          00
Turquoise

Une téléréalité ou des équipes de 6 personnes pas forcément terriennes il y a aussi des extraterrestres doivent s'affronter. L'objectif gagné le plus de territoires et de points grâce au vote des téléspectateurs. Un Android, les films tout au long de leur aventure sur la planète turquoise.

On entre en action dès le début et je me suis dit chouette, mais malheureusement, cela ne va pas durer par la suite, on est dans la description et dans l'explication du fonctionnement de la compétition. (plus de meurtres autorisés, mon cerveau détraqué a été déçu à ce moment-là, j'avoue)

Les paysages sont magnifiques et je peux vous dire que c'est tellement bien décrit qu'on s'y croirait.

Malheureusement, la description scientifique m'a un peu gêné oui, logique, il en est, on est dans un sf) Mais pour ma part, c'était un peu trop.

La compétition entre équipes, même sans meurtre, m'a beaucoup manqué au final, on ne voit pas trop les autres équipes, on va rester avec une seule d'entre elles, j'aurais apprécié qu'on suive les autres aussi.

Une enquête et le mystère de cette planète nous font avancer. Un petit écologique appréciable, car il passe vraiment discrètement.

Mais dans cette histoire pour moi, le personnage principal était la nature, même si j'ai beaucoup aimé suivre nos protagonistes humains, la végétation et la nature et l'héroïne de ce roman.
Commenter  J’apprécie          00
Turquoise

Un roman SF qui m’a fait passer un très bon moment.



Plusieurs équipes, une île, une téléréalité… J’ai tout de suite pensé à Koh Lanta. Même si nous sommes des siècles plus tard, que les candidats ne sont pas que des terriens et qu’ils sont accompagnés d’un androïde qui filme tout, le principe de base reste le même.



Le départ est comme je les aime, mouvementé. Il fait espérer une suite tout aussi attractive. Et elle l’est. On découvre petit à petit les règles du jeu, les personnages, l’environnement.



On va suivre une équipe en particulier, celle de Wursten avec Bruyne (sa compagne), Givreuse, Glaize et Yorgh. Sans oublier G6K l’androïde, Jessica ou Jess pour les intimes. Comme toutes les équipes, elle est composée de terriens et d’extra terriens dont on découvre les spécificités petit à petit.



Je m’attendais, je l’avoue, à plus d’interactions avec les autres, mais il y en a très peu finalement. Ce qui n’empêche pas d’avoir constamment envie d’aller plus loin dans la lecture puisque très vite ils détectent une anomalie dans leur environnement.



J’ai bien aimé cette ambiance un peu mystérieuse et je me suis attachée à ces personnages. Peut-être même un peu plus à G6K qu’aux autres. Un androïde obsolète, dépassé, qui pourtant va leur être très utile.



L’univers est bien maîtrisé. On arrive à connaitre le passé de la Terre et son présent, certaines mœurs, archaïques parfois, d’autres planètes. Les unités de mesure ne portent pas les mêmes noms que les nôtres, mais elles sont très facilement identifiables (des z’eures, des jocondes ou encore des diurnes et des centiguêtres…). Ça apporte du dépaysement tout en nous laissant nos repères.



L’intrigue est bien menée, elle nous réserve des rebondissements qu’on ne voit pas forcément arriver. Elle nous amène aussi à une certaine réflexion, sur le plan écologique( le but pour la société de production est de coloniser complètement la planète et d’y implanter des structures de loisirs pour gens fortunés…) mais aussi sociologique.



Une très bonne découverte.
Commenter  J’apprécie          30
Turquoise

🌴 L̊⫶e̊⫶c̊⫶t̊⫶ů⫶r̊⫶e̊⫶ t̊⫶e̊⫶r̊⫶m̊⫶i̊⫶n̊⫶é̊⫶e̊⫶ T̊⫶ů⫶r̊⫶q̊⫶ů⫶o̊⫶i̊⫶s̊⫶e̊⫶ d̊⫶e̊⫶ E̊⫶r̊⫶i̊⫶c̊⫶ L̊⫶ẙ⫶s̊⫶ø̊⫶e̊⫶🌴(SP non rémunéré)



🌴Venus de toute la galaxie, 24 joueurs divisés en 4 équipes débarquent sur Turquoise, planète végétale de la constellation de la Balance, espérant gagner ce koh-lanta futuriste. Mais tout ne va pas se passer comme prévu... Ils ne semblent pas être seuls sur cette planète...



🌴Je ne suis pas grande fan de science fiction et pourtant cette histoire m'a attirée et je l'ai trouvée très intéressante.



🌴 Le style de l'auteur est extrêmement fluide ce qui facilite la lecture et l'immersion dans l'univers de ce roman.



🌴Si les personnages sont nombreux, ils ont tous une personnalité et une histoire approfondie ce qui nous permet de nous attacher à chacun d'entre eux.



🌴 Enfin nous vivons avec les personnages cette aventure ou le jeu se transforme rapidement en autre chose et le lecteur veut savoir ce qu'il se passe vraiment.



🌴Seul petit bémol pour moi : les chapitres sont un peu longs, mais cela reste anecdotique.



🌴En conclusion une bonne lecture, la découverte d'un auteur et un bon moment passé sur Turquoise. Je le recommande à des adultes qui apprécient la science fiction et les slow survival.
Commenter  J’apprécie          00
Turquoise

Une histoire qui met du temps à s'installer mais dont l'intérêt monte crescendo!

Une émission de téléréalité, dans un monde où la Terre et autres planètes ne sont plus habitables, dont les candidats servent de cobays pour coloniser de nouvelles planètes.

Après la planète Bleue, je vous présente Turquoise, peuplée d'une immense forêt mais d'aucun animal ...

Que vont découvrir les candidats?

Vont-ils réussir leur mission?

Dans ce roman, on suit particulièrement une des 4 équipes, même si on rencontre certains candidats des autres équipes lors de certaines occasions.
Commenter  J’apprécie          00
Turquoise

Ce roman se déroule sur une planète vierge de civilisation pour y faire un complexe touristique. L'histoire à base d'un jeux de télé réalité confronte plusieurs équipes entre elles. Leurs origine différentes que se soit physique ou autres agrémente le roman. On est plonge au milieu d'une forêt merveilleuse, futuriste et très mystérieuse. Mais tout se passe pas comme prévu. La situation se complique mais qui est derrière tout ça.? La plume de l'auteur est juste magique. Il rend cet endroit très beau et très attirant. Les divers protagonistes sont très bien décrit. Cette lecture est très enrichissante sur plusieurs sujets. Ce roman change des dystopies habituelles. Notre imagination est au top. Merci à l'auteur.
Commenter  J’apprécie          00
Turquoise

Le style d’écriture est accessible, descriptif mais pas trop, ce qui permet de vraiment se projeter dans cette forêt incroyable ! J’ai beaucoup aimé l’aspect écolo intégré à l’histoire, même s’il n’est pas central, cela mérite d’être relevé. Tout comme l’aspect sociologique : si nous sommes dans le futur, le comportement des humains, ou plutôt des êtres vivants, n’a guère changé.
Lien : https://mellecupofteabouquin..
Commenter  J’apprécie          10
Turquoise

Cela fait déjà quelques temps que je n'ai pas lu de science fiction, et pour cause : éternelles et sempiternelles intrigues dystopiques de destruction de la Terre (bon j'entends vu l'état actuel des choses ça fait sens), de robots tueurs et autres simagrées. Alors tiens, Turquoise propose une histoire inédite de télé-réalité futuriste où le but final est de coloniser une nouvelle planète suite à l'affrontement de plusieurs équipes où se mélangent tout un tas d'humains d'origine différente et de forme différente, dans un espace temps bien distinct du nôtre. C'est ce résumé pour le moins attrayant qui m'a donné envie de me lancer dans la lecture de Turquoise.

Le décor est vite planté sur cette nouvelle planète, où nos équipes vont devoir s'affronter (sans tuer) pour gagner le plus de points possibles, et d'adorateurs parmi les spectateurs de toutes les galaxies. Ici, on s'intéresse particulièrement à l'équipe de Würsten un des terriens du jeu. Ce qui est assez intrigant dans ce livre, c'est que l'on pourrait s'attendre à ce que les interactions entre les équipes soient multiples et qu'il s'agisse finalement d'une énième compétition avec un manichéisme rébarbatif ; mais le locuteur principal de nos aventuriers est pourtant tout autre, ce qui donne une dynamique inédite (je trouve, je n'ai pas lu tous les livres de la terre ou de la galaxie, loin de là) à ce livre que j'ai apprécié.

Turquoise est un roman qui se veut divertissant mais qui porte une grande revendication écologique et qui échappe à l'apparente sociologie archaïque de la science-fiction (et des sciences de manière générale), avec un univers travaillé d'une façon remarquable. On ne peut que louer l'imagination de l'auteur qui mêle savamment science et avancées futuristes tout en interprétant la vie d'une manière assez fascinante, comme cette forêt pensante qui agit de son propre chef. Mention spéciale également à G6K (alias Jessica pour les intimes), le robot humanoïde de l'équipe dont on oublie parfois qu'il est effectivement un être férrailleux, devant l'humanité de certaines de ses réflexions.

Finalement, Turquoise a tout ce qu'il faut pour être un bon livre de science fiction : une intrigue pertinente, un bon lot de questionnements avant-gardistes, des personnages sympathiques aux moeurs bien moins guindées que beaucoup d'entre nous, et surtout une très jolie qualité d'écriture. Il y a peut-être un tout petit peu trop de détails pour moi (c'est vraiment trèèèèèèèès subjectif encore une fois) mais ça correspond au genre ce qui n'est pas un défaut loin de là. le décor est donc vraiment bien planté et je le dis encore une fois, mais on sent tout le travail derrière ces mots.

À lire ou pas ? Un très bon livre de science fiction qui mérite qu'on s'y intéresse, je le recommande à tous les férus du genre mais également aux néophytes.
Commenter  J’apprécie          00
Feu

Coucou les Lieblings 🖤



👓 58/2023

📖 Feu

🖋 Recueil de 15 nouvelles.



👄 Hypnotisée par les flammes, je suis passée de foyer en foyer, chaque histoire portant une chaleur particulière. Tantôt brasier, Tantôt lumière, chacun trouve à s'y brûler les ailes.

Tous les goûts sont permis....il y a de quoi s'enflammer. Ma préférence va à "fille du feu" , une histoire brutale et touchante. "Étincelle " m'a plu également par son côté sensuel et "Le château de Robert le diable " plus classique mais efficace.



Vous trouverez votre bonheur dans ce brûlant recueil.



⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5
Commenter  J’apprécie          00
La dimension Heisenberg

"J'étais, je dois le reconnaître, bien mal préparé à parcourir le dédale de telles arguties. Pour ma part, et ce jusque dans ma Copenhague occupée, je n'avais jamais voulu croire que l'on puisse s'intéresser de près ou de loin à mes faits et gestes."

Ces deux phrases empruntées à la fin de la page 104 et au début de la page 105, résument assez bien mon état d'esprit au moment où il ne me reste plus que 24 heures pour rédiger mon billet sur ce livre sans vraiment dire tout l'embarras où je me trouve devant le manque d'enthousiasme à progresser dans cet ouvrage qui a pourtant toutes les qualités éditoriales dont on pourrait rêver : le format, la mise en page, la taille des caractère, et ce serait un vrai plaisir à lire si, comment dire ? l'auteur ne donnait pas l'impression qu'il ne le retardait délibérément pour plus l'augmenter (le plaisir). Il en arrive à diluer sur plus de quatre-vingt pages les motivations libidineuses et autres stratégies de séduction d'un majordome sur une gouvernante italienne nouvellement embauchée, ce qui relève de l'exploit. Pour s'aider un peu, il utilise le name dropping le plus complet sur les physiciens des années trente. Tout le monde y passe de Majorana à Lise Meitner (le bureau "vide" de Lise Meitner, il ne faut exagérer non plus), en passant par Bohr, von Braun et bien sûr : Heisenberg dont on peut se demander ce qu'il vient faire là, habillé en odieux promoteur du nazisme alors qu'en fait l'original, porte-parole des théories d'Einstein, a eu beaucoup de mal avec les autorités racistes de l'époque qui l'accusaient d'être surtout le "promoteur de la science juive". Et quel éblouissant Heisenberg ! Lui qui n'aura pas été fichu de mettre au point la bombe atomique (par manque de moyens financiers, paraît-il), ni même un réacteur atomique pour ses contemporains, mais qui, là, dans cette uchronie, est capable de fabriquer un "tesseract", un bidule qui ouvre des portes sur une autre dimension. Et quel inconscient cet Heisenberg qui confie la clef de cette dimension où les nazis développent leur programme militaro-scientifique à un vague collègue (Niels Bohr, quand même) qui n'a pas la même nationalité que lui. On a un peu passé les bornes de l'inconscience, c'est carrément de la haute trahison. Mais c'est sans conséquence parce que dans l'uchronie en question il est clair que les scientifiques de haut niveau sont de parfaites nouilles en matière de politique internationale, de stratégie militaire et d'espionnage. Plutôt que d'envoyer l'objet aux autorités suédoises pour qu'elles prennent conscience de la gravité du danger (grâce à l'objet, le bonhomme a pu assister discrètement à une conférence qui lui a permis juger des avancées techniques effarantes dans la dimension nazie), il n'a pas d'autre idée que de le confier à son majordome pour qu'il le mette "à la poubelle", comme c'est crédible ! Aussi crédible que la méthode de transition entre les deux espaces qui laisse passer la conscience mais pas la matière du personnage (à la manière de Code Quantum, pour ceux qui connaissent). Quoiqu'il y ait une certaine incertitude sur ce qui peut transiter ou pas, vu que le personnage n'a pas pu circuler physiquement mais qu'une pantoufle, oui (je me demande encore comment tous les autres personnages en poste dans l'institut d'outre-dimension ont pu traverser ou même peuvent encore rentrer en Allemagne comme c'est indiqué pour un dénommé Meyer). C'est par ailleurs dans cette pantoufle que le texte rédigé à la première personne par le très bavard majordome (600 pages) sera renvoyé à la fin du bouquin, ce qui justifie le sous-titre : mémoires trouvées dans une pantoufle. Et là, je me dis que vu la taille du bouquin, ça devait être une sacrée pantoufle...



PS : Pour résumer le style est fluide, et même très lisible, mais les enjeux peu motivants pour tourner les pages (quoique... devant les deux ou trois situations un peu mystérieuses, j'en suis venu à me demander comment elles allaient être expliquées par l'auteur ce qui m'a un peu encourager à poursuivre mais pas très longtemps vu le peu de logique et l'insupportable délai avant qu'elles ne soient exposées). Et quand le héros auto-déclaré passe enfin de l'autre coté du miroir, il passe aussi du niveau de la pièce de théâtre de boulevard à celui de la New Romance voir de la Dark Romance. Il y a un public pour ce genre de chose mais il ne s'agit certainement pas des vieux bougons de soixante-cinq ans, et plus, qui ont une certaine connaissance de l'histoire des sciences, un goût prononcé pour les histoires fantastiques et de science-fiction (à condition qu'elles soient cohérentes et structurées), et là, on est bien de loin de tout ça.
Commenter  J’apprécie          91
La dimension Heisenberg

* SCOUBIDOUBIDOUUHOUUUUU *



Tout d'abord, merci aux éditions du Chant du Cygne et à Babelio de m'avoir envoyé ce bouquin, ne m'en veuillez pas de dire ce que j'en pense.



Allons-y pour le résumé du nanar.



Jakob, majordome de Niels Bohr a un crush pour Carlotta, la bonne italienne. Mais elle elle ne veut pas parce que son Jacopo a disparu, et elle l'aime. Le majordome danois se dit qu'il va aider sa Carlotta a retrouver son jacopo qui a disparu en Italie. On est au Danemark dans les années 40. hein... bon, passons.

Un jour Heisenberg vient sonner chez Bohr pour lui donner un tesseract... une porte vers une autre dimension. Bien entendu Bohr, qui donne des leçons de physique à son majordome, veut se débarrasser de la choses, mais Jakob désobéit... et passe dans la dimension parallèle. Son corps se désintègre mais son esprit se retrouve dans l'enveloppe charnelle d'un physicien nazi, qui lui passe sans encombre dans le bureau de Niels Bohr.

On découvre ce nouveau monde, peuplé de nazi, avec des juifs déportés dans une usine de travail forcé sous une montagne. Une gare qui passe du monde réel à la dimension parallèle, une vraie base construite... et après on tente de nous vendre qu'il faut exactement le même grammage pour passer d'une dimension à une autre sinon on explose... et même que passer des objets, ca foire, ça explose (mais bordel, tu l'as construite comment ta base ????).

Vient alors l'intrigue scoubidou. On a déjà le physicien nazi, Rudy, qui a un esprit juif danois et qui est tout gentil avec son esclave personnelle et sexuelle juive. On a la méchante chef de service nazie qui dès que son mari se barre dans le monde normal se livre a des ébats SM avec le Rudy (c'est cliché, nonnnn c'est pas cliché, noooonnn). Ensuite on a Sonia, la belle infirmière nazie avec qui Rudy a aussi des aventures torrides... qui s'avèrera être un transexuel juif (oui oui, à la sccoubidou ! mais qui se cache derrière...). Ensuite on a Markus, l'assistant nazi, qui est amnésique depuis qu'on lui a refait le visage... mais il s'avère que c'est le frère de Sonia, donc oui, il est juif aussi, rognures d'ongles à l'appui ! (TSOUM !!!) ! On a aussi un autre assistant, Rudolf. Bas les masques le Rudolf ! qui se cache derrière Rudolf ???

Allez dites.... ahhhhhh non vous ne voyez pas ????

Rudolf est JACOPO, le doudou de sa Carlotta, bref, le bon ami de la bonne italienne est un physicien qui se trouve dans la dimension Heisenberg et bingo ??? Bah oui Bingo il est juif aussi.

Ah ben c'est cool ça, le majordome a retrouvé l'Italien qu'il va rendre à sa bonne en pleurs.



On comprend pourquoi j'ai mis 10 jours à lire les 600 pages ???



On se retrouve dans un univers parallèle où il est difficile de rentrer, mais pas pour le train, avec des savants nazis qui sont en fait juifs. Et on vit dans la tête de Rudy qui reprend parfois le dessus sur Jacob. (ouh le vilain)



Alors cet univers parallèle de base, oui quand même il est un peu décrit, avec ses habitants de lumière qui chantent sans son des bulles colorées. Il est carrément sous-exploité. On s'en fout, les allemands ont rapporté de la bonne terre d'Allemagne pour construire leur base et en mettre une bonne couche pour faire pousser de bons légumes comme là-bas dis (à non ça c'est saupiquet ! A la viande aux légumes ou au poulet)



Au cas où, je ne vous conseille pas cette lecture, à moins que vous ne soyez fan du "Retour des tomates tueuses" de John De Bello. C'est pas du Mel Brooks non plus qui, lui, fait de l'humour et ne se prend pas au sérieux.

Commenter  J’apprécie          4439
La dimension Heisenberg

Livre reçu dans le cadre d'une masse critique mauvais genres.

Merci à Babelio et aux Editions "Le chant du cygne".



600 pages...

L'histoire avait bien commencé pourtant.

Jakob, un majordome de confession juive, au service de Niels Bohr, alors que les nazis plastronnent dans les rues de la capitale Danoise en cette année 1941, nous fait plonger avec une certaine aisance dans son monde à l'aide d'une langue bien tournée. Les premiers chapitres sont plaisants même si Jakob se révèle parfois être totalement dénué de sens commun.

Ce monde derrière le monde dans lequel il va se jeter tête baissée, le concept de temps perpendiculaire, s'avèraient être des idées originales et intéressantes.

La possibilité d'y ajouter Heisenberg et Majorana offrait également l'éventualité de construire quelque chose d'inattendu.

Hélas, une fois de l'autre côté du monde, l'histoire de Jakob devient, au fur et à mesure, plus banale et sans réel attrait. Et les autochtones...décevants. Des passages interminables ,malgré les diverses péripéties qui se succèdent, n'ont suscité que peu d'intérêt chez moi.

Pour finir sur une note positive, le style est en général assez bon (à part la confusion assez courante entre avoir convenu et être convenu), l'idée de base soigneusement choisie, et malgré des moments d'ennuis, l'ouvrage se lit assez rapidement en persévérant. On notera également la présence d'une couverture judicieusement réalisée par Damien Nagy.



Je conseille à ceux qui auraient pu oublier la barbarie nazie, et ceux qui aiment les histoires imaginaires pleines de pages.

Quant aux amateurs de hard SF, passionnés d'Histoire, fous de physique quantique, et autres fans de Majorana, Bohr et Heisenberg, vous pouvez passer votre chemin.
Commenter  J’apprécie          141
La dimension Heisenberg

Je remercie les éditions du chant du Cygne pour leur envoi ! Je suis toujours ravie de donner de la visibilité à des maisons d’édition indépendantes. Ici, je trouve le travail de la couverture admirable et l’objet livre très beau. La dimension Heisenberg me tentait également car je n’avais pas lu d’histoires avec des univers parallèles depuis un bout de temps. Qu’en ai-je pensé ?



Le roman propose un texte intéressant qui traite avant tout de la violence sous toutes ses formes. La première, la plus évidente, est celle de la déshumanisation et de la destruction systématique de tous les êtres hors de l’idéal du Reich. Le personnage principal, qui a pris la place d’un scientifique nazi, est le premier témoin de nombreuses atrocités : il est le propriétaire de Rachel, une jeune femme juive contrainte de le servir, il participe à une chasse à l’homme dans les « champs », où le gibier est en réalité composé d’humains. Jakob, ancien majordome juif du physicien Niels Bohr, est contraint de se faire passer pour le monstre dont il a pris la place, l’implacable physicien Rudy. Lorsque Jakob change de corps, il se retrouve avec les pulsions de l’autre homme. L’horreur de l’un rejoint alors celui de tous les autres.



Cette histoire pour se faire passer pour ce qu’il n’est pas est efficace et donne lieu à des moments de tension. Le début du roman est particulièrement efficace pour cela. C’est à travers les yeux de Jakob que nous voyons la construction d’armes de guerre, mais aussi des expériences inhumaines. Car la dimension parallèle découverte par Heisenberg sert de modèle mais aussi de lieu de toutes les folies. Or, l’ancien majordome est plutôt un homme qui badine. Il fait cependant la rencontre d’un nombre de personnages variés, allant des bourreaux les plus sadiques aux êtres les plus purs, dont les habitants originels sont des êtres de lumière pur. Parmi tous les personnages, j’ai trouvé Rachel touchante et bien écrite.



Même si le contexte et le début du roman sont bien trouvés, j’ai trouvé l’ensemble du récit bancal. Dans un premier temps, il y a pas mal de facilités scénaristiques qui font que le roman de crédibilité. Déjà, il semble bien pratique que Jakob ait les habilités intellectuelles de Rudy, ce qui lui permet de bien se fondre dans l’entourage scientifique alors qu’il n’est qu’un majordome. Même s’il fait les frais des pulsions meurtrières et sexuelles de ce dernier, cela semble surtout donner le loisir à l’auteur de décrire quelques scènes de viol ou de BDSM, ce qui donne à l’œuvre un petit coté série B. Un mélange de sexe et de violence pas toujours bien dosé. Il tombera à plusieurs reprises sur d’autres personnages prêts à l’aider, qui ont étrangement réussi à s’infiltrer sur cette base nazie secrète dans un monde perpendiculaire.



Le roman est finalement un peu long pour ce qu’il a à raconter, car le sous-texte sur la violence et ce que les victimes sont prêtes à faire pour y échapper ne tient pas si longtemps. Nous suivons plutôt un Jakob balloté par les événements, tentant de cacher sa véritable identité, de ne pas provoquer l’ire d’un triangle amoureux maladroit… Mais le tout à travers une série d’événements qui manquent de liant. Car le personnage de Jakob semble être assez indolent au long du roman, ce qui apporte un décalage étrange avec la gravité de certains actes. La première personne, rédigée avec un ton parfois affecté, n’aide pas à rendre le personnage plus sympathique.



Bien que « La dimension Heisenberg » présente une intrigue bien pensée axée sur la violence et les univers parallèles, le récit souffre de quelques incohérences scénaristiques et d’un dosage parfois maladroit de la violence et de la sexualité. De plus, le personnage principal, Jakob, peut sembler indolent et distant par moments, ce qui crée un décalage avec la gravité des événements.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
Commenter  J’apprécie          80
La dimension Heisenberg

Je suis tombé sur "La Dimension Heisenberg" lors d'un salon du livre à Angers, et le titre autant que le résumé m'ont séduit. À la question de savoir s'il s'agissait d'une uchronie, l'auteur a été prudent : certains lisent le roman comme tel, a-t-il dit, mais lui-même ne reprenait pas forcément le terme pour son compte.



La lecture s'est avérée surprenante, car ce que je pensais y trouver n'y était pas : le texte propose tout simplement autre chose. En spectateur assidu de la série "Manhattan" sur le projet du même nom, qui a donné la bombe atomique aux Etats-Unis, je pensais lire une uchronie -- un récit améliorant, si j'ose dire, l'Histoire en la mêlant de bonne vieille science-fiction. Je croyais aussi que Nils Bohr et Heisenberg (non, pas le dealer au chapeau de la série "Breaking Bad") seraient les personnages principaux, ou joueraient un rôle conséquent. D'autant que chacun de ces deux-là a eu une vie digne d'un roman ! Héroïque pour l'un, alors que pour l'autre, on est par principe plongé dans l'incertitude : héros ou salaud, ou ne saura jamais qui était vraiment Heisenberg.



Le héros de ce roman à la première personne est en fait un majordome danois, inoffensif sauf pour la pudeur des bonnes. Le genre est plutôt le fantastique. L'aspect uchronique s'avère rapidement secondaire, car le récit se déplace vite ailleurs (littéralement dans une autre dimension, ou un autre temps) et on n'est pas vraiment informé des effets sur notre propre monde des événements alternatif s qui se déroulent là.



Pourquoi parler de fantastique sur un sujet aussi SF ? Bombe atomique nazie, quatrième dimension, tesseract, armes secrètes et savants fous, tout cela semble pourtant faire partie d'un genre assez balisé. Eh bien, tout cela sera soit traité d'une manière très générale, comme sans y toucher, soit relégué en arrière-plan. Le devant de la scène est occupé par notre héros, un anonyme assez banal, projeté dans le corps d'un savant nazi. Et comme Doc Brown dans "Retour vers le futur 3", il consacrera son temps au grand mystère de la création : la femme. Ou le continent noir de la sexualité féminine, si on préfère citer Freud. Le récit verse donc progressivement dans la psychanalyse et, osons un spoil, se termine sur une exploration de la scène primitive, que le héros analysant se remémore enfin.



On est amusé de reconnaître ici et là des clins d'œil aux grands textes fantastiques : ceux de Poe, avec ses figures du double, son Bedloe et son Oldeb. Le manuscrit retrouvé dans une pantoufle, sorte de cliché romantique et fantastique (ça change des bouteilles à la mer et des pieds de momie). Et tout de même un peu de SF, avec des êtres électriques et lumineux rappelant peut-être "Les Xipéhuz" de Rosny aîné, et des clones semi-animaux qui n'auraient pas déparé "L'Île du Docteur Moreau".



Remarque importante : prévenons que certaines pages vers la fin sont difficiles à lire, lorsque le héros explore le laboratoire de savants fous, dont les expériences sont décrites sans fard mais sans complaisance – et parfois, ressemblent de manière troublante à ce que la science nazi avait vraiment testé.
Commenter  J’apprécie          10
La dimension Heisenberg

Ce livre m'a été envoyé dans le cadre de l'opération Masse critique de Mars 2023. Merci aux Editions Le chant du Cygne et à Babelio pour cette opportunité.

L'histoire est originale sur beaucoup d'aspects, à commencer par l'époque dans laquelle se déroule le récit en relation avec les évènements qui nous sont racontés. En effet, nous sommes en plein début de la Seconde Guerre Mondiale, avec une Allemagne qui étend son emprise sur l'Europe. Un contexte bien connu et relaté dans énormément d'œuvre. Cependant, l'auteur choisit de faire intervenir un monde parallèle que des savants nazis ont découvert et exploitent afin de mettre au point des armes, de réaliser des expériences horribles et de créer un monde en accord avec leurs idées. Les explications scientifiques sont d'ailleurs quelques peu décevante à ce propos car assez succinctes et justifiées par le fait que le héro que l'on suit lors d'une narration à la première personne n'est pas scientifique lui-même.

Ce héro m'a d'ailleurs assez déplu. A la limite de l'anti-héros, Jakob est quelqu'un d'assez banal, sans énormément de relief, prisonnier de son désir de survie et de la poursuite de son propre intérêt égoïste, ce qui l'amène parfois à faire preuve de cruauté. Cela se ressent aussi dans son rapport aux femmes car il passe en un clignement d'œil d'un intérêt amoureux à un autre, avec la capacité d'attention d'un moineau hyperactif. Personnellement, je ne l'ai jamais trouvé très inspirant ni agréable à côtoyer. Mais c'était probablement l'intention de l'auteur car le roman est écrit en ce sens. Rien ne nous donne jamais envie de l'aimer, alors que l'histoire, très longue, laissait clairement l'opportunité de le faire, en laissant apercevoir par certaines actions un début d'altruisme.

C'est un récit dur, sombre, parfois gratuitement violent. Pourtant, l'intérêt que j'ai eu pour ce livre est réel et j'en recommande la lecture car il s'agit d'une façon très inventive de nous faire revivre un épisode douloureux de notre Histoire récente, en jouant avec le style de l'uchronie avec brio.

(Cette critique n'est que mon avis et n'engage que moi, je n'ai aucune formation littéraire et ne suis pas écrivain, mais j'espère ainsi vous aider dans votre choix)
Commenter  J’apprécie          00
La dimension Heisenberg

Avec La dimension Heisenberg, je me suis beaucoup éloigné de mon genre de prédilection habituel. J’ai cependant beaucoup apprécié la plume de l’auteur, elle est plutôt fluide, le texte très bien construit. Cependant l’auteur part trop dans les explications scientifiques pour me faire apprécier ce livre. J’ai trouvé beaucoup de longueur mais avec une histoire de fond captivante qui ont fait que je n’ai pas pu lâcher le livre.

Ici nous suivons Jakob, un majordome, son maître va lui confier un tesseract, pour qu’il le fasse disparaître.

Celui ci permet d’ouvrir le monde sur une autre dimension, Jakob apprend que l’amour de la gouvernante de la maison où il travaille, est dans ce monde. Cet homme est juif donc il décide de le retrouver pour l’aider. Il arrivera dans cette dimension et sera confronté a l’horreur des expériences des nazis, ainsi qu’à leurs jeux sadiques. Il tentera de changer tout ça.



Je remercie la maison d’édition « Le chant du cygne » pour l’envoie de ce livre et Babelio pour l’organisation de la masse critique.
Commenter  J’apprécie          00
La dimension Heisenberg

Attention, cet avis contient des éléments importants de l'intrigue !

J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une Masse Critique, je remercie Babelio ainsi que les Éditions Le Chant du Cygne.



Le titre, l'illustration et la 4e de couverture nous promettent une sombre intrigue dans laquelle s'entremêlent la seconde Guerre Mondiale et les mystères de l'espace-temps.



Le point de départ est la rencontre ( réelle) en septembre 1941, entre le physicien danois d'ascende juive (cela aura son importance...) Niels Bohr et son confrère allemand, Weiner Heisenberg, tous deux spécialistes de la mécanique quantique.



Néanmoins, ce livre n'est ni un livre historique, ni un manuel de Physique !

L'auteur nous entraîne immédiatement dans une fiction stupéfiante :

Heisenberg aurait voulu enrôler Bohr parmi les scientifiques du 3e Reich et lui aurait donné un tesseract, objet permettant d'accéder à "un monde derrière le monde", une autre dimension où les scientifiques nazis mettraient au point des armes toujours plus puissantes et meurtrières.



Le narrateur de ces "Mémoires trouvées dans une pantoufle ", sous-tire du roman, est Jakob.

Domestique de Niels Bohr, juif que l'on devine peu pratiquant , Jakob aimerait séduire la nouvelle gouvernante italienne de la famille.



Celle-ci lui confie que son fiancé juif, assistant d'un physicien italien, a disparu du centre de rétention américain où il attendait son visa d'entrée, et qu'à sa place se trouvait son employeur le professeur Majorana



Niels Bohrsouhaite se débarrasser de l'artefact donné par Heisenberg et charge Jakob de cette tâche. Puis,apprenant la mystérieuse apparition de son confrère italien dans une cellule outre-atlantique et poussé par l'insistant jakob, Bohr emmène ce dernier tester l'efficacité du tesseract.



Une fois que Jakob a compris comment utiliser l'objet, il décide de rejoindre seul l'autre dimension

.

Il se retrouve dans le corps d'un physicien allemand , au sein d'un complexe militaro-industriel, doublé d'un camp d'extermination, dont le but est de créer des armes de destruction portant une charge à base d'uranium enrichi.



Jakob commence par tenter de reproduire la vie du savant nazi, tant sur le plan professionnel, grâce aux quelques connaissances acquises au contact de Niels Bohr, que dans sa vie personnel, pourtant fort complexe.

Il se rend compte que, peu à peu,ce qu'il considère comme l'esprit originel du corps en reprend progressivement possession.



Hors du périmètre dirigé par les nazis, se trouve des endroits encore sauvages où vivraient d'enigmatiques créatures électriques... une possible voie d'évasion pour les malheureuses victimes des exactions commises dans cette autre dimension ?



Je ne souhaite pas vous dévoiler le reste de l'intrigue.



L'ensemble du roman m'a mise assez mal à l'aise, ce qui je pense était le but recherché



Sexe, violence et crimes contre l'Humanité se mélangent, et il est parfois difficile de distinguer les actions de Jakob de celles qui seraient dictées par un reste de conscience conservé au sein du corps occupé



En conclusion, c'est un bon livre m'a laissé un peu nauséeuse, comme si j'avais été témoin des scènes decrites.

Intéressant sur le thème du psychisme, j'ai un peu regretté que la science ne soit pas plus presente.





Commenter  J’apprécie          00
La dimension Heisenberg

La dimension Heisenberg ; quand la science-fiction rencontre l'Histoire dans sa dimension la plus sombre, au moyen d'un tesseract technique, d'univers parallèles et d'un amalgame entre faits et fiction, entre personnalités historiques secondaires et personnages principaux bien caractérisés.

J'ai amorcé ce livre sans a priori avec simplement beaucoup de curiosité, car l'auteur s'avère être un de mes anciens profs de fac, et j'étais désireuse de savoir si ses domaines de prédilection (Poe et la littérature fantastique) allaient trouver un écho dans son écriture et sa production romanesque.

C'est une lecture que je n'ai pas encore terminée, il me reste un tiers de cette œuvre de 600 pages. Je modifierai donc ma critique après le mot final. Néanmoins, je serai moins acerbe ; cet ouvrage compte tout de même de belles qualités que j'expliciterai d'ici peu !

Merci beaucoup à Babelio de m'avoir donné la chance d'accéder à cette histoire divertissante, ainsi qu'aux éditions du Cygne pour cette prise de risque/position éditoriale !
Commenter  J’apprécie          00
La dimension Heisenberg

Si ce livre était un film, ce serait un nanar de série Z.

Jakob est majordome à Copenhague, au service du physicien Niels Bohr. On est en 1941, et Bohr reçoit la visite de Werner Heisenberg, fondateur de la mécanique quantique, qui lui laisse un tesseract (un cube quadridimensionnel) que Jakob va s'empresser d'utiliser pour retrouver le galant de la gouvernante, qui a disparu à Ellis Island. Ce faisant, il va se retrouver dans un "temps perpendiculaire", une dimension parallèle développée par les nazis, où ils expérimentent ce que sera le camp de Dora dans la vraie vie. Jakob va alors transmigrer dans le corps d'un chercheur SS, et rencontrer des obsédées sexuelles, des docteurs mabouls, des gros sadiques, des résistants juifs, le fameux galant de la gouvernante, les gentils êtres lumineux qui habitent initialement ce monde -et j'en passe. Et c'est alors que pour libérer tous les prisonniers, il a l'idée de mettre au point, avec l'aide de ...



... et ça continue comme ça, de façon stupéfiante, sur des centaines de pages (600 au total).

Je me réjouissais sincèrement, en ouvrant ce livre, de découvrir des choses sur l'Histoire et la physique quantique. Las ! Si des scientifiques réels traversent ce roman, c'est uniquement sous forme d'ombres. Passé les 80 premières pages, l'histoire part en cacahuète -pour le coup, on entre vraiment dans une tout autre dimension, où incohérences et grotesque alternent ; il n'y a même pas de fin. En outre, je me suis sentie très mal à l'aise à la lecture de certains passages décrivant de façon trop complaisante, à mon goût, sévices et tortures. Et je n'ai pas aimé du tout cette façon d'évoquer un sujet aussi grave que le système concentrationnaire, dans un cadre aussi délirant.

En quête de sens, je me suis finalement demandé si l'auteur n'avait pas cherché à écrire un "pulp", mais ça me paraît peu probable.



Au final, je n'ai pas eu l'impression de lire le roman présenté en quatrième de couverture, et j'en sors donc très déçue -et très soulagée aussi d'en avoir enfin terminé. C'est d'autant plus dommage que l'objet en lui-même est très beau.

Je remercie Babelio et les Editions Le Chant du Cygne pour son envoi dans le cadre d'une Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          4020
La dimension Heisenberg

Dès que j’ai appris que j’avais été sélectionnée pour recevoir "La dimension Heisenberg" à la dernière Masse Critique (merci Babelio !), très heureuse de cette chance je suis allée voir la note de ce livre et les avis des lecteurs. Douche froide : une note inférieure à 3 et des critiques parfois très dures. Mais pourquoi ?

La dimension Heisenberg nous raconte l’histoire d’un majordome qui en pleine seconde guerre mondiale et pour s’attirer les bonnes grâces d’une jolie jeune femme se transporte dans un autre espace-temps dans une base de recherche scientifique nazie.

Pour réussir à entrer dans ce monde il a dû échanger son corps avec celui d’un chercheur allemand à la personnalité complexe et sadique, qui souvent s’entremêle avec la sienne. Quelle est la part de sa propre personnalité et de celle du nazi ? Le livre explore une multitude de thèmes, dans des domaines très différents : la SF et la philosophie de vie du peuple des montagnes, la transidentité, le concept de liberté et de responsabilité, le freudisme, etc … Plus qu’une simple histoire d’uchronie SF il est beaucoup plus subtil que ça et nous amène à nous poser pas mal de questions. Sa note assez basse sur Babelio vient peut-être de ce décalage entre l’attendu d’un lecteur de SF et le récit, ce n’est vraiment pas un roman de SF pure. En tout cas il ne m’a pas laissé indifférente, ce n’est pas un livre aussitôt lu aussitôt oublié. Bref, pas du tout d’accord avec la note des lecteurs Babelio, j’ai pour ma part mis un 3,5.

J’ai aussi beaucoup aimé le livre-objet en lui-même, avec un beau graphisme et une présentation atypique.

Petit avertissement : « Mémoires trouvés dans une pantoufle », on dirait le titre d’un conte de fées, mais absolument pas ! L’histoire commence sur un ton un peu désuet, mais évolue assez vite sur quelque chose de beaucoup plus dérangeant, avec des descriptions très troublantes de sadisme et de sexe. Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.







Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Éric Lysøe (104)Voir plus


{* *}