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Critiques de Éric Lysøe (55)
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Arts et fantastique - Anthologie

Tableaux étranges, musiques obsédantes, statues vivantes et imagination débridée, le Fantastique s’est toujours nourri d’esthétique, du mystère de la créativité autant que d’objets d’arts exerçant leur fascination sur le monde. Il aime se regarder dans un miroir et montrer le sacrifice qu’implique la création, la folie sous le sublime et la crasse sous le vernis. Il mêle le beau à l’horrible pour mieux saisir son lecteur.

L’art, quel que soit le support par lequel il s’exprime, recèle toujours une forme de magie. De la naissance de l’idée à l’élan qui permet de la réaliser, pour aboutir à un œuvre qui, peut-être, déclenchera toutes sortes d’émotions chez son public. Ce n’est jamais anodin. Parfois, une œuvre vous captive et alors comment se défaire de son sortilège ? Le Fantastique est une littérature de l’obsession.

La peinture, la littérature, la musique, le théâtre et tous les arts plastiques peuvent se changer en fugue ou cristalliser nos rêves comme nos cauchemars. Cela représente un inépuisable vivier pour l’auteur qui souhaite explorer les méandres de l’âme humaine.

La littérature fantastique et l’art ont donc de tout temps entretenu des rapports étroits. Et quand on pense aux classiques du genre c’est souvent la peinture qui vient à l’esprit avec Gogol, Wilde, Tuttle… Il y a tant de superstitions associées à la capture de l’image… Je craignais que dans cette anthologie l’art pictural écrase tous les autres et j’ai été ravie de constater que ce n’est pas le cas. La diversité des textes, autant au niveau de l’ambiance que des thèmes, m’a ravie.



La suite sur mon blog...
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Deux tas de sable au bord d'un lit

Les éditions House Made Of Dawn ont encore une fois eu la gentille de me faire parvenir une de leurs nouvelles parutions : Deux tas de sable au bord d'un lit d'Eric Lysoe. J'ai été très surprise par cette nouvelle qui est assez différentes des autres de la collection Court Lettrage : moins sanglante et plus sentimentale...

Ah, et puis, par coïncidence, elle me permet également de participer à la session GN + Adjectif du challenge Lire sous la contrainte de Philippe.





J'ai été assez étonnée par le ton de l'histoire qui est vraiment tout en sensualité. Je ne m'attendais vraiment pas en ouvrant cet ebook a avoir autant de scène de sexe : en soit, ça ne m'a pas dérangée, c'est juste que c'était assez inattendu pour moi qui m'attendait assez à une histoire inquiétante et mystique ! Bon, pour le coup, le mystique est bel et bien là :il y a une atmosphère très étrange et énigmatique dans ce livre, très musquée. On ne comprend pas tout ce qui ce passe - tout comme Tristan - mais l'atmosphère lourde et mystérieuse est bien là.

J'ai apprécié découvrir les différents lien entre les personnages : certains se devinent assez rapidement mais d'autre, comme la relation entre Stéphanie et la jeune berbère est plus complexe et inattendue...

La résolution de l'énigme est très intéressante et plutôt difficile à deviner ! J'avais peur d'être un peu déçue par cette révélation tant l'atmosphère pleine de mystère est importante, mais pas du tout : l'explication tient la route et semble assez juste.



Le personnage de Tristan ne m'a pas forcément plu : son incompréhension face à ce qui s'est passé en Tunisie 30 ans plus tôt le rend assez antipathique. Il y a quelque chose qui ne colle pas chez lui, qui le rend assez bordeline... et je pense vraiment que c'est parce qu'il a eu l'impression de devenir fou lors de ce voyage. D'autant plus que, les passages dans le passé, le montre assez sympathique.



L'écriture d'Eric Lysøe est agréable et plutôt sympathique, par contre, j'ai été assez étonnée par son côté assez soutenu qui, je trouve, renforce un peu la lourdeur de l'atmosphère. Deux tas de sable au pied d'un lit se lit vraiment très bien : c'est fluide, intéressant, facile à lire.

Une nouvelle à découvrir !
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Deux tas de sable au bord d'un lit

Tristan se lève péniblement, quittant son lit douillet et plonge les pieds dans du sable. Ni une, ni deux, il enlève ses pieds et regarde: deux tas de sable en forme de pyramide sont au pied de son lit. Mais pourquoi? Et surtout comment? Il était persuadé qu'hier, il n'y en avait pas! Tout doucement, les souvenirs d'un voyage en Algérie lui revient, et particulièrement une nuit où il a vu une femme faire plusieurs fois ces pyramides. Pour en avoir le coeur net, il demande à son ami Germain d'examiner le sable pour lui, et il se révèle qu'il avait vu juste, c'est bien du sable qui vient d'Algérie. Sentant que ses réponses se trouvent là-bas, il y retourne dans un ultime pèlerinage...



On remonte le fil des souvenirs de Tristan avec lui, découvrant un homme un peu froid et distant. Le mystère qui entoure la découverte de ces tas de sable est prenant, le suspens est à son comble et pas un seul moment je n'aurais imaginé la fin prévue par l'auteur. Cependant, je ne m'attendais pas à ce que cette nouvelle sois truffée de scènes de sexes. Elles ne m'ont pas dérangées, au contraire, mais j'ai été surprise d'en découvrir autant dans un aussi court texte. Ces moments sont remplis d'une douce sensualité et qui amplifient un peu plus sur le mystère qui entoure les petits tas de sable. J'ai bien aimé remonter le fil de ses souvenirs, découvrir petit à petit ce qui se cache derrière les deux pyramides de sable, ainsi que tout ce qui s'est déroulé entre ces deux voyages, depuis la première fois où il a vu ces tas de sable.



Tristan est quelqu'un que l'on devine seul, qui aime voyager en solitaire, s'en est presque étonnant d'apprendre que son premier voyage en Algérie s'est déroulé avec un groupe de touristes. Comme je le disais plus haut, je l'ai trouvé un peu froid et distant envers son entourage, on ne le voit pas vraiment partager des moments d'intimité ou parler avec les personnes qui l'entoure, en dehors des scènes de sexe.



La conclusion finale ainsi que le secret autour des tas de sable m'ont particulièrement émue. Comme je le disais, je ne m'attendais vraiment pas à cette fin, ni même à ces révélations. Même si Tristan m'a paru froid et distant, je n'ai pas pu m'empêcher de verser une petite larme pour lui à la fin de ma lecture.



En bref, un court texte très sympathique et qui fait voyager ainsi qu'un suspens et un mystère bien menés et une fin particulièrement émouvante, j'ai apprécié la plume de l'auteur et je remercie le forum Have a Break, Have a Book ainsi que les éditions House Made Of Dawn pour cette belle découverte.
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Entre tensions et passions

"Espace littéraire européen" signifie "la manière dont les espaces sont traités dans la littérature européenne" et non "différents types de littératures en Europe". Le recueil rassemble donc des études sur la manière dont les lieux, les volumes, les architectures, les environnements sont traités dans différents romans francophones, anglophones, roumanophones, etc.
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Feu

Coucou les Lieblings 🖤



👓 58/2023

📖 Feu

🖋 Recueil de 15 nouvelles.



👄 Hypnotisée par les flammes, je suis passée de foyer en foyer, chaque histoire portant une chaleur particulière. Tantôt brasier, Tantôt lumière, chacun trouve à s'y brûler les ailes.

Tous les goûts sont permis....il y a de quoi s'enflammer. Ma préférence va à "fille du feu" , une histoire brutale et touchante. "Étincelle " m'a plu également par son côté sensuel et "Le château de Robert le diable " plus classique mais efficace.



Vous trouverez votre bonheur dans ce brûlant recueil.



⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5
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Feu

Un forgeron doit redresser une clé tordue sertie de pierres précieuses... Alkinn, un jeune viking, doit passer l'épreuve du feu, un rituel initiatique nordique... Fréon part à la recherche de la flamme. Arrivé devant son sanctuaire, il retrouve Fréon, un ennemi qu'il a vaincu autrefois... Frei, 19 ans, fête son anniversaire en la seule compagnie de ses parents. Aucun de ses copains n'est venu... Englué dans un marécage, Athan en est sorti par l'intervention de Kymaeré, une très belle jeune femme... Altiya, la déesse du feu trouve que les hommes ne lui rendent plus le culte qui lui est dû. Elle décide de se venger d'eux... Prof, le grand-père de Lino, sorte de Geo Trouvetout diplômé, a inventé une machine à remonter le temps. Il propose à Lino de tester son invention... Dans le métro, une étudiante dérobe un briquet dans la poche d'un homme étrange...

« Feu » est un recueil de quinze nouvelles de quinze auteurs différents abordant toutes le thème du feu, de la flamme, de l'incendie. Ces textes, d'une grande variété d'inspiration et de registre, vont de la poésie au policier et à l'horreur en passant par l'érotique et la fantaisie. Ces deux derniers genres étant les plus représentés. Comme toujours dans ce genre d'ouvrage, le lecteur y trouvera le meilleur et le moins bon pour ne pas dire le médiocre et l'à peu près. Par indulgence, nous nous en tiendrons aux trois textes du sortent nettement du lot : « Assis dans le noir » d'Isabelle Leblond, « Fille du feu » d'Eric Lysoe et « Altiya, déesse du feu ». A eux seuls, ils méritent le détour. Originalité de l'intrigue, intérêt de la problématique, qualité de l'écriture. Trois pépites, trois belles découvertes, trois auteurs à suivre...
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Feu

Une succession de nouvelles d'auteurs différents avec pour thématique centrale le feu. Des univers différents, des textes inégaux...
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Hairos et Cie

Je n'ai pas aimé cette nouvelle. Je n'ai pas réussi à trouver le pitch de départ crédible. Je trouve que le personnage principal manque de profondeur. Même si j'ai fini sa lecture (plus parce que le livre fait une trentaine de pages qu'autre chose), je n'y ai pas trouvé d'intérêt. Certains passages m'ont dérangé plus que surpris : je n'ai pas compris la scène de masturbation qui ouvre l'histoire. De même, je n'ai pas vraiment saisi le côté "homosexuel", qui arrive à la fin, presque comme une déviation. Etrangement, je ne l'ai pas trouvé très inclusif. Et la fin manque aussi d'intérêt. Je ne recommande pas sa lecture.



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Hairos et Cie

Et si Cupidon prenait sa retraite et engageait un tueur pour le remplacer ? Tel est le début de l'histoire que je vous propose de découvrir aujourd'hui. Je remercie les éditions Yby pour l'envoi de ce service presse qui me permet une fois de plus d'ajouter la lecture d'une nouvelle pour le Projet Ombre.



Un policier façon fantastique

Tenter une reconversion n'est jamais facile et notre héros va en faire les frais : lui qui souhaitait raccrocher de sa vie de tueur à gages accepte un dernier contrat pour prendre un nouveau départ artistique. Mais bien sûr, le contrat va s'avérer plus complexe qu'il n'y paraît…



Humour face à l'incrédulité de Stéphane qui pense avoir affaire à un canular, désarroi quand il s'avère qu'il a bien été engagé par le Dieu de l'amour en personne pour mener sa mission, Stupeur quand il découvre qu'il peut tuer une fois sur deux à cause de ses flèches les amants non compatibles…



Eric Lysoe nous propose ici une nouvelle policière avec un tueur à gage au profil de détective privé. L'ambiance est tantôt sombre comme dans un polar, tantôt teintée d'humour. de nombreux rebondissements sont à prévoir dans cette histoire avec un personnage principal clairement déconcerté par sa mission.



Par ailleurs, le mystère plane sur l'identité de l'acolyte de Cupidon et sa mission auprès de Stéphane, ce qui va nous amener à devenir nous-même des enquêteurs…



Une nouvelle teintée d'érotisme inclusif

Dès le début, Stéphane annonce qu'il préfère les femmes. Il n'est clairement pas attiré par la gent masculine qui l'indiffère. Mais sa rencontre avec l'angelot, va changer la donne : iel est hermaphrodite, moitié femme en haut, moitié homme en bas.



Stéphane, seulement attiré par le côté féminin de l'ange, va se laisser peu à peu séduire sans pour autant succomber aux délices de la chair. Mais l'idée va faire peu à peu son chemin dans son esprit jusqu'à prendre un tournant inattendu.



A travers cette nouvelle, l'auteur nous invite à réfléchir sur l'humain et l'amour au-delà de la sexualité. Si la chute du récit m'a laissée songeuse, elle met en avant une chose : son personnage principal souhaite tester ses sentiments pour l'ange, peu importe son sexe. Une jolie leçon de vie en somme.



En conclusion : Eric Lysoe signe ici une nouvelle entre polar et érotisme, avec une bonne touche d'humour. Les amateurs d'histoires inclusives LGBTQIA+ y trouveront une jolie romance trangenre au dénouement inattendu.

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Hairos et Cie

Encore une fois merci aux Editions YBY, parce qu'a chaque fois, je suis plus que ravie de découvrir leurs histoires !



Hairos et Cie, nous raconte l'histoire de Stéphane, un ancien tueur à gages reconvertit dans la photographie. Grâce à ses compétences liées à son ancien métier et grâce à son œil de photographe, Stéphane va être choisi par Mme Hairos pour lui succéder. Cette femme se dit être la déesse de l'amour et veut que Stéphane devienne le prochain cupidon.



Cette histoire a été illustrée par Radioactive Taiga. Et avant de parler de l'histoire, parlons de la couverture, je la trouve vraiment beaucoup trop belle et très poétique !



J'ai complètement dévoré cette histoire, je n'ai pas vu le temps passer et j'ai passé un super moment à suivre Stéphane au fil des pages ! L'auteur a une écriture vraiment agréable qui pousse à tourner les pages pour en avoir plus.



Le résume nous promet une histoire haute en couleur et complètement décalée. Et je peux vous dire que vous ne serez pas déçu ! Mais ce petit résumé nous cache bien des choses... En effet, cette histoire c'est tellement plus que ce thème décalé et loufoque. On retrouve une histoire plus profonde avec une belle romance qui se met en place. (Je n'ai pas envie d'expliquer dans les détails parce que ça vous gâcherait la lecture).



Éric Lysöe dans cette nouvelle a su créer des personnages vraiment intéressants ! On a tout d'abord Stéphane qui va se retrouver plonger dans ce monde particulier. J'ai beaucoup aimé sa manière de penser se demandant si toutes ces révélations étaient ou non réel (Est-ce vraiment grave si ce n'est pas le cas!?)



Et puis on a Elie, cette créature angélique qui s’immisce petit à petit dans la vie de notre héros. Même si le format de cette histoire est cours, l'auteur à très bien su mettre en place un personnage avec une personnalité complexe. D'un premier abord on ne peut que se l'imaginer doux, tendre, délicat et d'une grande timidité, mais Stéphane va réussir à découvrir une autre partie de sa personnalité et aussi un passé très dur à porter pour cet ange. On apprend donc au fil des pages à mieux le connaitre et ça le rend encore plus attachant.



Et même cette Mme Hairos qu'on ne croise qu'au début est très bien écrite ! Elle est intrigante, dérangeante et un soupçon captivante !



Je ne m'attendais absolument pas à une fin aussi surprenante ! Autant vous le dire tout de suite, cette fin est ouverte et donc usera de votre imagination pour connaître le dénouement de toute cette histoire !



En conclusion, ce fut un très bon moment de lecture avec une histoire vraiment originale et des personnages attachants et très bien écrit.
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Hommes et Animaux : Demain, Ailleurs, Autre..

Au final, comme il en va souvent des anthologies, de beaux textes et d’autres qui le sont moins, propres à satisfaire des goûts très différents.
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Hommes et Animaux : Demain, Ailleurs, Autre..

Je me contenterai d'indiquer que la nouvelle de Yann Quero, qui est d'ailleurs plus un court récit, est vraiment admirable. Elle ne relève pas de la science-fiction au sens classique (il n'est pas question de mutants déambulant sur une autre planète), l'auteur nous transporte au Japon, avec ses légendes, ses animaux aux sept vies et aux six sens, le tout à l'heure de l'explosion des réacteurs de Fukushima et sur fond d'apprentissage de l'art du haïku.

Si un lecteur peut m'indiquer des romans (nippons ?) qui seraient dans le même esprit, je suis preneur.
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Horrible monde

J'ai passé un bon moment en parcourant les 19 nouvelles qui composent ce recueil. Avec pour thèmes récurrents, l'horreur, l'épouvante ou encore la science-fiction, les différents auteurs s'y donnent à coeur joie. Si certains textes manquent cruellement d'inspiration, la plupart sont de vrais trésors de littérature fantastique.
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Horrible monde

Julien, jeune violoniste prodige, s'arrête de jouer en plein milieu d'un concert. Il s'est rendu compte qu'un homme est en train de mourir d'une crise cardiaque au fond de la salle. Vingt années plus tard, Julien abandonne la scène et les tournées... Raoul, 7 ans, détruit une toile d'araignée et écrase l'arthropode qui l'a tissée. Devenu adulte, il n'a plus que deux sources d'intérêt dans la vie : la guitare et les araignées... Contrefaçon, trafic d'organes, de drogue, prêt de tueurs à gage, Harvey Sozey s'occupe de tout dans la société spécialisée qu'il gère sans état d'âme, comme une multinationale « interlope ». Mais les concurrents ne manquent pas et tous les coups sont permis... Un groupe d'amis vient passer quelques jours dans une vieille ferme au fin fond de la Bretagne. Leur voiture tombe en panne. Une des filles disparaît mystérieusement... Gilles de Montmorency, le dernier des vampires, profite de la rédaction de son testament pour dénoncer une des plaies du monde moderne, la quasi impossibilité de se nourrir correctement quand on est un buveur de sang... Un père divorcé profite qu'il emmène ses enfants en vacances pour peaufiner une horrible vengeance à l'encontre de son ex... Grâce à une formule empruntée à un vieux grimoire, deux jeunes gens réussissent à faire revenir Pernelle, la femme du célèbre alchimiste Nicolas Flamel...

« Horrible monde » est un recueil de 19 nouvelles d'autant d'auteurs différents mis gracieusement à disposition sur les plateformes de téléchargement par les Editions Secrètes. La plupart sont de belle qualité, écriture soignée, absence de coquilles et imagination débordante. Les principaux registre de la littérature de l'imaginaire y sont représentés en particulier l'horreur, le gore et la terreur, mais aussi le fantastique, la fantaisie et la science-fiction (une unique mais excellente nouvelle « Hubris » de Florian Miconi). Pour moi, les meilleurs titres sont « La sourde oreille » d'Eddie Verrier, plutôt gore, « Kannerez Noz » de Christophe Sémont, fantastique, « Aoûtiens » de Ludovic Bonincontro, horreur au quotidien, « Tenebris Alchemia » de Martin Mutz, fantaisie, et « Mort silencieuse » de Kevin Eumont, fantastique. Une mention spéciale pour « Faim de race » de Fred Estérel pour son humour noir particulièrement grinçant. Donc au total, de chouettes nouvelles bien agréables à lire, des auteurs talentueux, autant de raison de ne pas manquer cet ouvrage.
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Jardins d'acclimatation & autres ménageries p..

Le commentaire de Martine :

Un bon recueil de nouvelles qui nous fait découvrir un bon bestiaire imaginé par Eric Lysøe, une lecture assez surprenante. Je viens de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.

C'est un amalgame de récits avec des créatures et des êtres humains qui vont vivre des événements assez tordus, tortueux, troublants, horrifiques et aussi fantastiques. Je souligne que l'apport du fantastique est très présent au sein des nouvelles. Une vingtaine d'histoires qui nous permettent de se balader au cœur des jardins d'acclimatation avec une belle ménagerie à découvrir petit à petit.

Ce que je souligne, c'est l'ampleur de la plume d'Eric Lysøe qui nous transporte dans son imaginaire avec poésie, magie et beauté des mots, c'est une richesse qui perturbe le lecteur. Je peux dire que ce ne sera pas la seule lecture que je ferais de cet auteur, je compte bien lire d'autres titres.
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La dimension Heisenberg

Éric Lysöe frappe fort avec La dimension Heisenberg, un roman empruntant à plusieurs genres et mêlant avec brio fiction et réalité historique. Ainsi, si certains faits sont tirés d’épisodes peu glorieux de notre histoire, et certains personnages ont bel et bien existé, l’auteur nous propose ici une œuvre tout droit sortie de son imaginaire. Un imaginaire plutôt sombre, implacable et sans concession dont j’ai apprécié de découvrir les aspérités et les zones d’ombre.

Un monde peut en cacher un autre…



N’étant pas une grande lectrice de science-fiction pure, les parties les plus techniques, heureusement peu nombreuses, ne m’ont pas passionnée outre mesure. À l’inverse, j’aurais aimé avoir de plus amples détails sur certains aspects pratiques, comme le fonctionnement d’un train aux rouages qui m’ont semblé bien obscurs. Mais je reconnais que ce sont là d’infimes détails qui ne nuisent en rien au fabuleux travail d’ensemble réalisé par l’auteur. Et puis, de fil en aiguille, j’ai été captivée par toute la théorie autour du passage entre les deux mondes, d’autant que notre héros va apprendre à ses dépens qu’il ne vaut mieux pas se lancer à l’aventure sans y être préparé !



L’idée d’un monde derrière le monde n’est pas nouvelle en soi, mais j’ai apprécié la manière dont l’auteur l’introduit à travers un personnage banal, un majordome danois qui, autant pour plaire à une femme que par volonté de se lancer à l’aventure, va prendre une décision irréfléchie. Une décision le conduisant dans un espace-temps colonisé par les nazis qui profitent de cet endroit secret hors du temps pour mener à bien des expériences scientifiques dans le domaine militaire. Après tout, si l’argent est le nerf de la guerre, les armes restent encore le meilleur moyen de la remporter ! Mais l’armement n’est pas le seul domaine théorique et pratique sur lequel les nazis mènent des recherches dans le plus grand des secrets… Si l’auteur ne s’appesantit pas sur ce point, le peu que l’on découvre en cours d’intrigue suffit amplement à nous glacer le sang et à réaliser la perversité de certains.

Un monde violent auquel semble s’adapter un peu trop facilement un héros difficile à apprécier…



Après des débuts au ton presque léger, l’auteur nous plonge rapidement dans une intrigue sombre où le viol, la torture, les humiliations, les exécutions, et la violence sont légion. À cet égard, j’ai particulièrement été marquée par une scène de chasse à l’homme où des êtres humains sont réduits à l’état d’animaux, puis traqués avant d’être achevés et privés d’une partie de leur anatomie devenue trésor de guerre. Cette déshumanisation de certaines personnes est une constante dans l’idéologie nazie, mais la voir mise en scène de cette manière ne peut manquer de susciter les plus vives émotions chez les lecteurs…



D’ailleurs, entre l’enthousiasme, l’agacement, l’effroi, le dégoût, la frustration, la curiosité, la colère… Cette lecture fut riche en émotions et m’a fait passer par différents états d’esprit. Après les premiers chapitres qui m’ont emballée par leur ton intime au charme suranné, et le mystère introduit avec brio par petites touches par l’auteur, j’ai parfois ressenti un certain ennui. Cela s’explique par l’impression que tout était trop facile pour notre majordome : en plus d’arriver en deux trois mouvements à se faire passer pour Rudy Schöndorf, le sous-officier et scientifique nazi dont il a pris l’apparence, il obtient l’aide de l’esclave sexuelle de ce dernier auquel il révèle la vérité. Pratique pour donner le change d’autant que l’esprit de Rudy étant à l’affût, Jakob a soudain des facilités pour comprendre les lois de la physique quantique.



Ce sentiment que tout était trop facile pour lui a quelque peu atténué la tension sous-jacente du roman malgré les nombreux efforts de l’auteur en ce sens. Je n’ai donc jamais ressenti la moindre crainte pour Jakob, même si une fois la dernière page tournée, j’ai réalisé tout l’intérêt de l’avoir doté d’une chance insolente. Autre point qui m’a un peu coupée de ma lecture et bien souvent agacée : la personnalité de Don Juan de bas étage de notre majordome qui semble vouloir compenser sa faible estime de lui par l’enchaînement de conquêtes. Mais attention, de conquêtes féminines, notre personnage ayant quelques tendances homophobes ! Bref, à chaque fois qu’un jupon passe, Jakob se sent pousser les ailes de l’amour ou du moins, du désir. Pas certaine qu’il sache faire la différence. Et que c’est pénible à lire…

Un personnage dont le comportement est dénoncé et l’évolution, bien amenée, source de questionnement…



Mais, et c’est là tout le brio d’Éric Lysöe, ces deux points sont quelque peu tournés en dérision grâce à un héros aux allures d’anti-héros pleinement conscient de sa chance incroyable et de sa relation malsaine avec les femmes. J’ai ainsi eu l’impression de comportements problématiques dénoncés et condamnés. D’ailleurs, le type médiocre des débuts évolue, il ne devient jamais héros noble au grand cœur, mais il se découvre une certaine grandeur…



Lâche par facilité, comme beaucoup l’ont été durant la Seconde Guerre mondiale, Jakob va commencer à se perdre dans la violence de ce monde où le mal et la perversion deviennent la norme et la haine un moteur pour avancer. Puis, progressivement, il aura des soubresauts de conscience le conduisant à prendre une décision radicale sans retour possible, ce qui donne un nouveau souffle à ce personnage dont la médiocrité commençait à se doubler d’une bonne dose de cruauté. Car il y a parfois des situations où ne pas lutter contre revient à agir pour, Jakob va finir par se faire l’artisan de son propre destin au lieu de toujours subir et obéir !



La majordome m’a exaspérée au plus haut point, mais je reconnais le travail réalisé par l’auteur sur ce personnage ambivalent à la construction complexe et à l’évolution intéressante. Soumis à l’autorité de ses maîtres dans sa vie à Copenhague, dans cet espace-temps, il jouit d’une autorité et d’un pouvoir qui lui feront perdre la tête, d’autant que l’esprit pervers du sous-officier nazi semble se manifester parfois violemment à lui et lui imposer ses propres souvenirs. Si l’influence de ce dernier est réelle, l’auteur pose quand même la question de la responsabilité.



Les excès de violence de Jakob, sont-ils tous directement imputables à Rudy ou l’esprit de notre majordome contient-il sa propre part de noirceur ? Pour ma part, je n’ai pas pu m’empêcher de voir dans certains de ses actes, la revanche, même inconsciente, d’un majordome trop longtemps soumis aux ordres des autres, et bien trop content d’imposer sa propre loi et force. Et puis, il y a ses fêlures que l’on découvre petit à petit et qui apportent un éclairage nouveau sur certains de ses agissements… Si Jakob semble parfois se laisser contaminer par l’esprit de Rudy et un environnement vicié et poisseux, il tentera néanmoins de lutter contre les bouffées de violence et d’antisémitisme qui l’affectent. Des tentatives qui le rendent plus humain et touchant, et nous rappellent qu’être médiocre ne fait pas de quelqu’un un monstre, à moins qu’il ne le décide.

Des thémathiques difficiles soulevées par une plume instaurant un sentiment de proximité…



Dans ce roman, l’auteur évoque des thématiques difficiles, de manière plutôt frontale, et suscite une réflexion sur des sujets variés : la soumission à l’autorité, le poids de l’environnement, la lâcheté individuelle conduisant à la violence collective, l’impact du passé et des souvenirs, l’ambivalence des individus, le genre et l’identité de genre que ce soit à travers des créatures qui m’ont complètement fascinée ou un personnage transgenre… Nous retrouvons également cette question importante de la mémoire, que ce soit avec le titre, le témoignage de notre majordome qui nous livre son aventure hors du commun ou encore, un savant Italien dont nous pouvons lire des extraits de ses mémoires. Un devoir de mémoire faisant peut-être écho à celui que nous devons à toutes les victimes du nazisme et de la lâcheté humaine.



Quant à plume de l’auteur, elle possède ce ton intimiste qui instaure d’emblée une certaine connivence entre les lecteurs et le protagoniste, même quand ce dernier peut se révéler frustrant et agaçant. Certains passages m’ont un peu moins passionnée, mais force est de reconnaître que l’auteur nous offre ici un roman rythmé dans lequel tout le monde ou presque porte un masque ! Un panier de crabes dans lequel il convient d’évoluer avec prudence, méfiance et hélas, une certaine dose de violence pour espérer survivre et ne pas se laisser happer par la loi du plus vicieux. À moins de sauter dans l’inconnu et d’aller au contact de créatures qui offrent paradoxalement ce qui ressemble le plus à de l’humanité. Je préfère rester vague ayant adoré les découvrir par moi-même, mais j’ai trouvé leur nature, leur mode de fonctionnement et leur organisation sociale et sociétale absolument fascinants !



En conclusion, s’inspirant de faits réels et de personnages ayant existé, Éric Lysøe nous livre une oeuvre de fiction intense alternant entre horreur des uns et laideur des autres. Les amateurs de livres de science-fiction ne noyant pas les lecteurs sous la théorie apprécieront ce roman au rythme enlevé, qui ne cache rien de la violence humaine, la poussant dans ses extrêmes jusqu’à conduire un personnage à n’avoir d’autre choix que celui de se révéler à lui-même. Sombre, dur, et étrangement fascinant par les réflexions qu’il soulève et les thématiques qu’il aborde, La dimension Heisenberg est un roman qui devrait résonner en de nombreux lecteurs prêts à s’engager dans une lecture riche en violences psychologiques et physiques, faux-semblants et monstres à visage humain. Un roman offrant un voyage mouvementé dans un monde imaginaire où la science est dévoyée sur l’autel de la guerre et d’une inhumanité dont notre propre réalité a pu être témoin dans un passé pas si lointain.
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La dimension Heisenberg

« La dimension Heisenberg » n’est pas une de ces lectures mêlant fantastique et science-fiction, que l’on peut qualifier de légère. Elle emporte son lecteur dans une base de recherches, aux sombres desseins, en 1941, en temps de guerre.



Ce que vous propose ce roman, c’est une uchronie mêlant faits historiques, individus ayant existé et péripéties imaginaires ! Un récit qui abreuve de théories sur la physique quantique, qui apporte au lecteur nombre d’informations.



Ici, les pages sont jalonnées par toutes sortes de mauvais traitements et de tortures dispensées « au peuple maudit ». Il s’agit donc là d’un livre à ne pas placer entre toutes les mains. Bien que j’ai déjà été confronté à des lectures plus crues (je m’attendais d’ailleurs à bien pire), il n’en est pas moins vrai que son contenu peut heurter la sensibilité.



Les notions de bien et de mal sont très bien exploitées. En plus d’une histoire originale et complexe, l’auteure nous propose des personnages travaillés, tous complexes, et regorgeant de surprises ! Inspiré du très connu Dr Jekyll et Mister Hyde, on observe les débordements d’une personnalité terrifiante sur une autre, tout au long de ce récit.



Vous l’aurez compris, cette lecture est exigeante et emporte son lecteur auprès de personnages à la fois tourmentés et tourmenteurs.



Malgré un rythme discontinu, la plume se veut fluide, instaure une forme de proximité dans un style agréable. Les personnages sont intéressants et l’histoire bien que terrible par son contenu, captivante. Un récit qui s’éprouve et reste pour beaucoup vraiment imprévisible pour son lecteur. Une très bonne surprise en somme !



Pour une chronique plus détaillée, cliquer sur le lien vers mon blog !
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La dimension Heisenberg

Ce livre est parti d'une très bonne idée : les nazis ont trouvé un moyen d'utiliser un monde parallèle en plus du monde réel. Dans ce monde parallèle ils ont construit un prototype de ce qui serait le centre de recherche et de fabrication des fusées V1 et V2.



Pas réaliste bien sûr, mais c'est de la science fiction et c'est un bon départ.



Ce livre plaira certainement à beaucoup de lecteurs, mais le scientifique pointilleux et chiant que je suis n'a pas trouvé le plaisir de lecture attendu. Cette lecture a été un vrai martyre.



Ça se passe en 1941, et ça commence par une rencontre entre le physicien nazi Werner Heisenberg et le danois Niels Bohr. Cette rencontre a effectivement eu lieu et, pendant un certain temps il y a une controverse sur l'objet de la rencontre. Cette rencontre est décrite dans le livre "Les savants d'Hitler", de John Cornwell.



Donc, lors de cette rencontre, Heisenberg explique à Niels Bohr comment se rendre dans cet univers parallèle et Niels Bohr récupère un objet, un tesseract, permettant sous certaines conditions de passer vers l'autre monde. Niels Bohr va juste expérimenter voir s'ouvrir le passage vers l'autre monde et observer une conférence donnée par un autre scientifique nazie de l'époque : Wernher von Braun. Puis demande à son majordome de jeter l'objet à la poubelle.



Le majordome de Niels Bohr le récupère et, voulant conquérir la nouvelle gouvernante de Niels Bohr, une belle italienne, il décide de traverser la barrière pour récupérer le fiancé de cette dernière, un juif italien qui, partant vers les États Unis aurait pu se trouver dans cet univers parallèle (La Dimension Heisenberg). Comme quoi, on ajoute un deuxième univers au notre, et le monde devient plus petit...



En passant vers l'autre monde, il se mue dans le corps d'un scientifique nazi, officier SS, tout en gardant sa personnalité de majordome, juif en plus. Et petit à petit, la personnalité de l'officier nazi prend possession de lui. On oscille entre la science fiction et les phénomènes paranormaux.



Sans parler de la vitesse époustouflante avec laquelle notre majordome, qui n'était pas encore possédé par le scientifique nazi, est devenu un expert en physique quantique. Wow !!!



Sacré coïncidence, parmi les dizaines de milliers de personnes présents dans le campus parallèle, celui qu'il doit sauver est justement un de ses trois collaborateurs.



Assez rapidement, de la mission de sauvetage du fiancé, notre vaillant majordome arbore un plan pour la destruction du campus Dora de l'univers parallèle.



Intéressant que son esclave juive fait partie d'un réseau de partisans qui se communiquent par un petit appareil terminal. Or, le composant électronique dit transistor n'a pas été inventé qu'en 1947 et les premières applications ne sont apparues que dans les années 50. Donc, avant le transistor, tout équipement électronique fonctionnait avec des tubes, et donc, grand volume. Pas grave puisque c'est de la science fiction. Par contre, étonnant de voir ça alors que le livre ne mentionne aucun autre appareil électronique avec un avance technologique similaire, à l'exception d'un train qui pourrait ressembler à notre TGV.



Après... parlons des êtres électriques de lumière... Ça m'a fait penser aux aliens de "Perdus dans l'Espace", une série des années 60 avec la famille Robinson et le méchant docteur Zachary Smith.



Dans le chapitre 36, "Mathématiques élémentaires", il décrit comment ses grands savants en physique quantique calculent le volume de verre dans un coffret de verre. Donc, prend l'épaisseur du verre (0,7 cm) et l'on multiplie par par la surface de chaque face : 6 fois 13 cm. Ce qui donne 709,8 cm3. Pour des savants, ceci est digne d'une "Perle du bac", puisque dans ce cas, il aura compte deux fois le volume de chaque arête du cube. La façon correcte, et même plus simple, serait de calculer le volume du extérieur (13x13x13 : 2197 cm3) et déduire le volume du cube formé par la cavité (11,6x11,6x11,6 : 1560,9 cm3), ce qui fait 636,1 cm3. L'auteur n'avait pas besoin de faire ce calcul, mais vu qu'il a voulu le faire, il aurait fallu le faire correctement.



Un matheux pointilleux ne raterait pas cette bourde. Ce qui est pire est que détailler ce calcul n'apporte rien à la trame. Ça ne fait qu'ajouter des lignes inutiles à une lecture déjà pénible. Un manque de respect envers des lecteurs un peu plus doués en maths.



En ce qui concerne le volet "psychologique" dont on parle dans la quatrième de couverture, il y a des scènes de très grande violence mais qui, à mon avis, relèvent de la psychopathologie très lourde, voir criminelle.



Après, il y a des choses qui traînent en longueur, sans que cela soit utile ou en vrai rapport avec l'intrigue, et la lecture devient une torture.



C'est vraiment dommage puisque l'idée de départ est très intéressante mais la réalisation l'a complètement gâchée. Mais c'est juste un avis perso. Peut-être que c'est juste que ça ne fait pas partie des préférences. D'autres l'aimeront, j'en suis sûr.



Je remercie Babelio et l'éditeur le Chant de Cygne pour m'avoir donné l'opportunité de livre cet ouvrage.



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La dimension Heisenberg

Dès que j’ai appris que j’avais été sélectionnée pour recevoir "La dimension Heisenberg" à la dernière Masse Critique (merci Babelio !), très heureuse de cette chance je suis allée voir la note de ce livre et les avis des lecteurs. Douche froide : une note inférieure à 3 et des critiques parfois très dures. Mais pourquoi ?

La dimension Heisenberg nous raconte l’histoire d’un majordome qui en pleine seconde guerre mondiale et pour s’attirer les bonnes grâces d’une jolie jeune femme se transporte dans un autre espace-temps dans une base de recherche scientifique nazie.

Pour réussir à entrer dans ce monde il a dû échanger son corps avec celui d’un chercheur allemand à la personnalité complexe et sadique, qui souvent s’entremêle avec la sienne. Quelle est la part de sa propre personnalité et de celle du nazi ? Le livre explore une multitude de thèmes, dans des domaines très différents : la SF et la philosophie de vie du peuple des montagnes, la transidentité, le concept de liberté et de responsabilité, le freudisme, etc … Plus qu’une simple histoire d’uchronie SF il est beaucoup plus subtil que ça et nous amène à nous poser pas mal de questions. Sa note assez basse sur Babelio vient peut-être de ce décalage entre l’attendu d’un lecteur de SF et le récit, ce n’est vraiment pas un roman de SF pure. En tout cas il ne m’a pas laissé indifférente, ce n’est pas un livre aussitôt lu aussitôt oublié. Bref, pas du tout d’accord avec la note des lecteurs Babelio, j’ai pour ma part mis un 3,5.

J’ai aussi beaucoup aimé le livre-objet en lui-même, avec un beau graphisme et une présentation atypique.

Petit avertissement : « Mémoires trouvés dans une pantoufle », on dirait le titre d’un conte de fées, mais absolument pas ! L’histoire commence sur un ton un peu désuet, mais évolue assez vite sur quelque chose de beaucoup plus dérangeant, avec des descriptions très troublantes de sadisme et de sexe. Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.







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La dimension Heisenberg

Avec La dimension Heisenberg, je me suis beaucoup éloigné de mon genre de prédilection habituel. J’ai cependant beaucoup apprécié la plume de l’auteur, elle est plutôt fluide, le texte très bien construit. Cependant l’auteur part trop dans les explications scientifiques pour me faire apprécier ce livre. J’ai trouvé beaucoup de longueur mais avec une histoire de fond captivante qui ont fait que je n’ai pas pu lâcher le livre.

Ici nous suivons Jakob, un majordome, son maître va lui confier un tesseract, pour qu’il le fasse disparaître.

Celui ci permet d’ouvrir le monde sur une autre dimension, Jakob apprend que l’amour de la gouvernante de la maison où il travaille, est dans ce monde. Cet homme est juif donc il décide de le retrouver pour l’aider. Il arrivera dans cette dimension et sera confronté a l’horreur des expériences des nazis, ainsi qu’à leurs jeux sadiques. Il tentera de changer tout ça.



Je remercie la maison d’édition « Le chant du cygne » pour l’envoie de ce livre et Babelio pour l’organisation de la masse critique.
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