Éric Senabre

Malgré un début assez alambiqué, la suite est super. On se retrouve dans un univers un peu à la Sherlock Holmes, à l'anglaise, c'est vieillot mais il y a du suspenses, on découvre des personnages. Lorsque l'enquête est résolue, on est un peu triste car on a envie que cela continue.



R.L.

Le dernier songe de Lord Scriven d’Eric Senabre.

(Genre : Policier, Historique).



Editions : Didier Jeunesse

Prix : 14,20€ (Partenariat)

Date de parution originale : 17 février 2016



Résumé : En se rendant à Portobello Road, le jeune Christopher ne s’attendait pas à devenir l’assistant de Mr Banerjee, un étrange détective privé qui résout ses enquêtes en rêvant. Il s’attendait encore moins à être plongé au cœur d’une effarante affaire : le meurtre à huis clos de Lord Scriven…



Mon avis : Voilà un autre livre que j’aurais dû lire bien plus tôt. Le fait est que d’autres sont passés en priorité et celui là a dû attendre sagement dans ma PAL. La couverture est en plus très jolie. Ces déclinaisons de bleus, le titre qui ressort parfaitement bien. Elle ne peut qu’attirer les yeux du public dans les librairies. Pour tout vous dire j’avais lu le résumé lorsque je l’avais reçu… et depuis je l’avais oublié. Ça ne m’a pas dérangé, bien au contraire ! J’ai été surpris par les évènements et au final j’ai passé un très bon moment de lecture.



L’auteur débute son récit par la présentation de notre personnage principal Christopher. Jeune journaliste qui se retrouve sans emploi et qui, dans une annonce assez bizarre va postuler… à un job assez bizarre. Eric Senabre met en place son histoire rapidement et au bout de 50 pages, la rencontre entre Christopher et le célèbre mais non moins spécial Banerjee, est effectuée. Le lecteur a donc tout le plaisir de poursuivre l’intrigue en se posant déjà plein de questions. J’ai moi-même été intrigué par la suite des évènements.



Je ne peux pas dire que je me suis attaché dès le départ à Christopher et Banerjee. C’est en apprenant à les connaître au fil de l’histoire que je les ai de plus en plus appréciés. Au 1er abord, Christopher peut paraitre prétentieux et un peu trop fonceur dans ce qu’il entreprend. Quant à Banerjee… il est totalement fou, déjanté, mais on sent tout de même qu’il a la tête sur les épaules. La relation qui va se créer entre eux est attachante parce qu’ils passent d’employeur-employés à amis. Et si je vous parlais de Lord Scriven ? Ce personnage qui possède à lui seul son nom dans le titre du livre. Et bien non, je vous laisse le soin de découvrir quel est son rôle dans l’histoire. Je me suis fait berné par le titre, à vous de l’être à votre tour ! En tout cas il y a plein de personnages intéressants et vous n’allez vraiment pas vous ennuyer.



Justement le rythme de l’histoire. Les chapitres sont assez longs, au final il n’y en a pas tant que ça. Pourtant Eric Senabre arrive bien à jouer entre la narration et les dialogues dans son récit. Le tout paraît fluide et les pages se tournent très facilement. L’intrigue menée par nos personnages nous rend curieux dès le départ. On se pose des questions sur l’enquête, sur les capacités de Banerjee et puis on se prend au jeu… on essaie de récolter des indices, de les mettre bout à bout et de déterminer qui est le coupable. Les personnages bougent aussi beaucoup dans le roman. Bref, je vous l’ai dit, on ne s’ennuie pas !



J’ai adoré ce mélange des genres. Le livre possède à la fois une intrigue policière avec Banerjee et Christopher. Mais aussi un côté historique puisqu’on se situe dans le Londres du début du 20ème siècle. Egalement une touche de fantastique car le détective Banerjee a une méthode bien à lui pour décrypter les indices des enquêtes… le rêve. J’ai adoré ces mélanges que fait l’auteur. Tout est bien dosé et tout reste crédible pour que l’intrigue tienne la route. Et je peux vous dire que Lord Scriven va donner du fil à retordre à nos personnages. L’enquête est assez épineuse, le lecteur va devoir se triturer les méninges… mais l’auteur a des idées originales et bonnes pour son intrigue.



Eric Senabre a une écriture assez mature pour un roman destiné aux enfants à partir de 13 ans. Attention rien n’empêche sa compréhension. Le contexte historique de l’histoire y est d’ailleurs sûrement pour quelque chose. Le style est fluide et on se laisse emporter facilement dans les songes de Banerjee. La fin m’a assez choqué. L’auteur m’a surpris par sa révélation et je dois dire que je suis resté sur les fesses. Bien joué ! J’espère qu’il y aura un tome 2 parce que laisser Christopher et Banerjee m’a fait un petit pincement au cœur. Un roman que je vous conseille… pour les jeunes, comme pour les adultes.



Ma note : 8/10.
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Une ballade dans les rues de Londres avec trois adolescents sympathiques et une star du rock.

J'ai visité Londres il y a 15 jours et c'est donc assez drôle de croiser dans ce roman les rues et les quartiers découverts il y a quelques jours !

Par contre, je pense que tous les jeunes lecteurs qui n'ont aucune notion touristique de la capitale anglaise vont peut-être être gênés ou lassés de cette énumération de lieux...d'autant plus que cette "visite" est réellement centrale dans le récit.

Cela pourrait être une lecture originale lancée par un professeur d'anglais de 6e/5e pour faire découvrir Londres à ses élèves !

Dernier tome de la série !

Au début, j'ai trouvé que Nathan était plus qu'agaçant en étant contre tout et tout le monde !

Il s'est heureusement calmé au cours du récit !

L'histoire commence plus rapidement que dans les deux premiers tomes et on est mieux plongé dans l'ambiance aussi ! Net amélioration.

Certains personnages m'ont touchée et émue tel qu l'histoire de Merlin ou encore celle de Julia et James pour qui j'ai versé quelques larmes .

Le père de Nathan et toujours aussi loufoque . Keren aussi aimable.

L'ambiance dans le cimetière est juste géniale !

Mais la fin n'est pas celle que j'attendais et j'ai beaucoup pleuré !

Sinon très bonne trilogie trop courte à mon gout mais il faut savoir s'arrêter pour que le récit soit savoureux !

je l'ai lu pour une présélection de lecture jeunesse 5e-4e. Tout d'abord très intéressée car je suis prof de latin en 4e et que les guerres puniques sont au programme, j'ai vite déchanté : si l'histoire, un peu longuette au départ, accélère lrs de l'arrivée à Carthage, j'ai trouvé certaines péripéties vraiment trop violentes pour un roman jeunesse, niveau collège. le personnage d'Elyssa m'a aussi agacée car je n'arrive pas vraiment à cerner sa psychologie. Je ne l'ai pas fini.

Rome, IIe siècle avant J.-C. Un vieil homme, Ganymède, prend la plume pour raconter l’histoire d’Elyssa. Née à Carthage, une cité d’Afrique du Nord, Elyssa avait sept ans lorsqu’elle est arrivée à Rome et est entrée, comme esclave, au service de Marcellus, un riche et puissant jeune romain. Grâce à Ganymède, le secrétaire et conseiller de Marcellus, Elyssa a reçu une bonne instruction. En grandissant, elle est devenue une très belle jeune fille. Marcellus s’est épris d’elle : il l’a affranchie, et épousée. Leur bonheur, hélas, a pris fin dramatiquement, le jour où Marcellus, de retour d’une mission diplomatique à Carthage, est mort, assassiné, sous les yeux d’Elyssa, en lui délivrant ce message : « Elyssa… Ma douce… Il faut… sauver Rome ». Quel secret Marcellus a-t-il découvert à Carthage ? Elyssa est résolue à le découvrir, et à venger la mort de son époux.



L’avis de Nils, 15 ans : Eric Senabre réussit presque parfaitement à reconstruire un monde antique extrêmement réaliste. Avec leurs multiples péripéties, les aventures d’Elyssa vous permettent de vous plonger dans les profondeurs du monde antique avec facilité tout en gardant une compréhension de la trame narrative, une prouesse assez difficile. 



L’avis de la rédaction : Un roman d’espionnage bien écrit et palpitant, sur fond de rivalité (historique) entre Rome et Carthage. Quelques scènes sont très cruelles... Alors, âmes sensibles, passez votre chemin !

action et aventure.

ce livre raconte l'histoire d'une jeune esclave, Elyssa, qui se marie avec son maître un homme très riche. ils vivent un amour fou jusqu'au jour où il est tué. Elle part avec son esclave Ganymède qu'elle aime beaucoup,( c'est lui qui raconte l'histoire) à Carthage pour découvrir pourquoi il a été tué. Il vont vivre pleins d'aventures.........

Je vous le conseil vraiment!!!!

Le livre met du temps à démarrer mais lorsque que l'aventure commence vraiment, elle est palpitante et pleine de mystère!

Dès la première page, Eric Senabre embarque le lecteur à la suite de cet improbable quatuor.
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Rome, IIème siècle avant J.-C. Témoin du meurtre de son mari, la jeune Elyssa doit fuir accompagnée de son fidèle esclave Ganymède. Elle est chargée d’une mission à haut risque qui la conduira vers de dangereuses aventures. Un récit épique, où les enjeux dépassent la soif de vengeance d’une jeune fille, pour empêcher une guerre.

Né en 1973 en région parisienne, Eric Senabre est journaliste depuis plus de dix ans. Lorsqu'il n'écrit pas, il joue du rock, se passionne pour les arts martiaux, dévore les films de série B et aime surtout la littérature fantastique du XIXème siècle. Dans sa bibliothèque, on peut trouver de grands romans d'aventure écrits par Roberts Louis Stevenson ou Sir Arthur Conan Doyle, mais en cherchant bien, on trouvera aussi des Comics des X-Men et des Mickey Parade. Car ce qu'il apprécie par-dessus tout, ce sont les histoires pleines d'imagination, les mystères à résoudre, et ce que l'on peut découvrir derrière la surface des choses connues.



Jouant habilement avec les codes de l'uchronie, Eric Senabre signe un roman d'aventures et d'espionnage très réussi. Sa version époustouflante de l'Antiquité regorge de course-poursuites et de scènes épiques en tous genres. Entre piraterie, complots et missions secrètes à haut risque, Rome et Carthage n'ont pas fini de se déchirer et c'est pour le plus grand plaisir du lecteur, à partir de 10 ou 11 ans !



Certes, il faut admettre, comme s'en explique l'auteur dans sa postface, que certains éléments anachroniques viennent bouleverser le cours officiel de l'Histoire. Toutefois, si la vérité historique ne constitue pas la priorité absolue du lecteur, il y a toutes les chances pour que celui-ci se laisse prendre au jeu ! Jouant d'audace, Eric Senabre ouvre dans l'Histoire une petite brèche bien trop tentante pour que l'on n'ait pas envie de s'y faufiler...



Au terme de ce captivant et tumultueux voyage, on ne regrette qu'une seule chose : que l'histoire d'Elyssa ne soit issue que de l'imagination débordante de son auteur ! Tout se goupille si bien, tout sonne si juste qu'on pourrait presque estampiller le récit d'Eric Senabre comme authentique ! Si seulement les guerres puniques (un chapitre pour le moins complexe, voire rébarbatif, de l'histoire de l'empire romain...) pouvaient être contées de manière aussi palpitante qu'Elyssa de Carthage, les jeunes lecteurs se passionneraient peut-être davantage pour l'Histoire, la vraie cette fois...
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Tome unique, Elyssa de Carthage se distingue par sa qualité d'écriture, ses aventures palpitantes, mais aussi par sa sombre vision d'une république où les décisions importantes ne se prenaient pas en public...
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Entre une histoire symbolique de son époque en pleine mutation et une bande-son stimulante (on y écoute aussi bien Ray Charles que Howlin' Wolf), Rockin' Johnny est une introduction par l'exemple, tout sauf pédagogique, aux débuts du rock.
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De la belle aventure en vérité dans ce récit qui a du souffle et qui s’inscrit dans la veine des romans fantastiques du XIXe siècle qu’Eric Senabre apprécie particulièrement.
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La classe de Keren et Nathan (11 ans) va au musée par le métro parisien. Mais tous deux, par manque de rapidité ou hantise de ce moyen de transport, loupent la rament et sont séparés de leur classe. Ils prennent alors la suivante, qui s’avère être vide, à l’exception d’un homme aux cheveux blancs. Départ du métro, mais il ne prend pas le tracé habituel. LA rame est attaquée ; le vieil homme s’y attendait mais dit aux enfants de fuir. Ils découvrent alors un autre tracé, parallèle et en-dessous de l’actuel Métropolitain, ainsi que Martha, une ancienne rame des années 30. Ils le savent parce que le père de Nathan était conducteur de métro avant de disparaître, et a transmis cette passion à son fils.

Fuyant toujours leurs poursuivants (habillés bizarrement), ils déboulent dans une grotte qui semble être à ciel ouvert, ou plutôt, dont le plafond est l’exacte copie du ciel extérieur. Cette cavité géante est habitée par des orang-outan vraiment hargneux avec les humains.

Ils sont sauvés par les poursuivants qui les conduisent à Sublutetia (littéralement « sous Lutèce »), leur ville aux conditions de vie utopiques. Là-bas, on leur explique tous les mystères qu’ils ont croisés, avant de les renvoyer à la surface.

Mais Nathan est convaincu que son père est dans cette colonie, alors il fugue à sa recherche, et Keren refuse de le quitter ! Les aventures ne sont alors pas finies pour les deux enfants.



J’ai trouvé ce livre décevant, bourré de clichés et de raccourcis trop rapides (sur les singes, le caractère des enfants, l’autorité, le pouvoir, la force, etc).

L’écriture est bien, mais sans plus. Ce livre se laisse lire sans nous happer dans son histoire, son intrigue.

Les machines (dites héritières de l’imaginaire de Jules Verne) inventées ou réinventées sont intéressantes mais ne rehaussent pas suffisamment l’intérêt.



Malgré la parution récente du deuxième tome, je m’arrêterai sûrement ici dans cette série.

Voici un roman jeunesse d'aventure absolument délicieux.



Un monde utopique? Et si il y en avait un sous Paris?? Nathan et Keren vont découvrir cet univers par accident, en montant dans le mauvais métro. Ils vont alors être poursuivi par des hommes costumés! S'enfonçant dans les souterrains, ils vont atterrir à Sublutetia après s'être fait attaquer par une horde d'orangs-outans.



J'ai vraiment beaucoup aimé l'univers proposé par l'auteur. Avec Sublutetia, on a pas le temps de s'ennuyer une seconde, il se passe toujours quelque chose. L'intrigue se fait sur plusieurs niveaux: les sublutetiens doivent faire face à plusieurs menaces qui risque de détruire leur bel univers. J'ai beaucoup aimé ces multiples dangers. Tout s'emboîte parfaitement et l'auteur nous emmène dans un monde à la limite du fantastique. Ce que j'ai le plus apprécier dans ce roman jeunesse, c'est l'absence de violence déplacée et de recherche de pouvoir.





Le style est bien foutu. Pas de longueurs qui encombrent le récit, des descriptions très visuelles. Et l'alternance des points de vue est très judicieuse et permet de cerner les motivations de chacun.





Un très bon petit roman jeunesse, qui met de coté la méchanceté gratuite. Des personnages hauts en couleur, et un monde d'aventure à la limite du fantastique. À découvrir!


Lien : http://lightjok.eklablog.com..

Sublutetia – Tome 1 : la révolte de Hutan / SENABRE, Eric

Didier Jeunesse – Octobre 2011 – 288 pages

ISBN : 978-2-278-05923-2. - Prix : 14 €





Résumé : Deux jeunes collégiens parisiens, un garçon et une fille, montent dans une rame de métro quasiment vide et se retrouvent dans des galeries abandonnées. Ils y découvrent un monde souterrain bien mystérieux et habité. Les hommes qui vivent là ont construit une société idéale, Sublutetia, où le pouvoir est réparti entre tous et où chacun a renoncé à la violence. Hélas, cet équilibre apparent est menacé par un projet immobilier dans Paris et la soif de pouvoir de certains.

Mots-clé: PARIS / METRO / DISPARITION / UTOPIE / QUETE DU PERE

Commentaires : Ce roman d’aventure s’inspire de ceux de Jules Verne même s’il y a peu de descriptions de machines. Il est bien écrit et bien mené et intègre habilement au monde réel des éléments fantastiques. Ce roman s’adresse à un lectorat mixte de collégiens.

Pistes de discussion :

• Le personnage de Fulgence vous plait-il ? Quels sont les contrastes de sa personnalité qui le rendent séduisant ?

• Que pensez-vous de l’attitude de Fulgence à l’égard des orangs-outangs ?

• Pensez-vous que les principes de Sublutetia puissent réellement être mis en œuvre ? Imaginer une cité utopique vous semble-t-il utile pour réfléchir à notre monde réel ou est-ce un exercice vain ?

• Avez-vous été émus par Hutan ? En quoi est-il pathétique ? La grande proximité génétique de certains singes avec les humains vous gêne-t-elle ?

Éric Senabre a pris plaisir à mêler les genres dans ce premier roman qui n'est pas sans rappeler les ouvrages de Jules Verne. Délaissant le fantastique à la mode, l'auteur imagine un monde parallèle rendu possible grâce au développement des technologies.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Un bon récit, beaucoup d'imagination, une connaissance du Paris souterrain et du Metro qui se lisent bien, font passer de bons moments avec en filigramme une évolution de la psychologie des personnages très intéressante.

Au fait, ce livre est fait pour faire un film..à vos caméras!