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3.45/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 18/12/1962
Biographie :

Claude Askolovitch est un journaliste français, né le 18 décembre 1962 à Paris.

Ancien élève du Lycée Chaptal, il suit des études d'économie à l'université Paris-Dauphine avant d'entrer au Centre de formation des journalistes, dont il sort diplômé en 1985.

Après des piges à Sciences et vie Économie et Mondial, il travaille à RFO avant d'être engagé au Matin de Paris. Il rejoint en 1987 le quotidien Le Sport qui vient de se créer. À la disparition de ce titre, il travaille à Europe 1 avant de devenir reporter à l'Evénement du jeudi puis à Marianne. Il a été grand reporter au Nouvel Observateur pendant 7 ans.

Journaliste sportif à l'origine, il a écrit avec Basile Boli son autobiographie Black Boli, et traite aujourd'hui surtout de sujets sociétaux et politiques, avec une inclination particulière pour les controverses d'opinions et les sujets polémiques. Il a couvert pour le Nouvel Observateur le mouvement altermondialiste, et a lancé la controverse autour des déclarations jugées antisémites de Tariq Ramadan en 2003.
Il a suivi le Front national, qui constitue le thème de son deuxième livre, écrit une biographie de Lionel Jospin, et a interrogé Éric Besson pour son pamphlet contre Ségolène Royal, "Qui connaît Madame Royal ?". Il a réalisé deux autres livres d'entretiens, le premier avec Rachida Dati, sur son parcours, le second avec le député et maire socialiste d'Évry, Manuel Valls, sur la refondation de la gauche.

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Claude Askolovitch - On n'est pas couché 7/01/2017 #ONPC


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
«  Je ne conteste rien de ce qui doit venir .J’ai tant démérité .Mon travail me rachète .J’y mets des efforts, des scrupules et des mémoires, mes peines et mes deuils .
Les pauvres et les morts sont mes familles, les blessés sont mes frères, et eux vivants tels que moi, je ne passe pas la honte d’être encore.
La honte est mon secret, ma saveur, mon ingrédient précieux . Elle est en moi, me creuse et me nourrit , ce que j’ai de plus vrai.

Je n’écris que de honte d’avoir gaspillé ...
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- Tu sais ce qui est arrivé à Opa quand nous sommes revenus ?
- Dis-moi ?
- Notre ancien appartement était occupé par de nouveaux locataires… Opa est allé au bureau des logements pour voir s’il pouvait récupérer l’appartement où ses parents avaient vécu. On lui a demandé s’il avait leur certificat de décès. Quand Opa a répondu que sa mère avait été gazée dans un camp de concentration, on lui a dit qu’il n’avait pas de preuve, et si ça se trouvait, elle vivait toujours.
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Cinq minutes seulement, et tout aurait changé, ce jour-là et tant d'autres ; cinq minutes encore et encore cinq minutes à ne pas être là, un peu distrait, à peine en retard, et pour tant de riens, pour d'infimes anecdotes, pour un monde inutile, manquer à Valérie. (pp.92-93)
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[Le rabbin] nous dit enfin - il regardait Camille, je pense - qu'il fallait après Valérie illuminer notre maison des bougies de chabbat : les vendredis soir, les femmes, dans les foyers religieux, allument des lumières qui séparent la semaine du jour préservé où l'on peut préférer sa famille au monde. (p.49)
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Je me demande si nous aimions les Klarsfeld pour eux-mêmes, ou parce que Maman venait des camps.
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Nos premières nuits ensemble, dans ma maison de campagne où nous nous protégions des regards, j'emmenais Kathleen dans la chambre à côté de la mienne, où rien n'avait changé. Je n'imaginais pas encore l'aimer dans mon lit. Je m'endormais contre elle mais j'étais aussi bien de l'autre côté. Je me devinais au-delà du mur et devinais Valérie. J'éprouvais le destin des marranes, que l'on brûlait sous l'Inquisition espagnole d'être restés juifs en leur cœurs après leur conversion au catholicisme. Ils savaient simplement, je le sais désormais, que l'on peut être vrai dans deux mondes à la fois.
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Entre les deux photos, Evelyn était dans les camps. A la regarder sourire dans les rues inchangées d'Amsterdam il n'y paraît rien. Seule l'imagination remplit le vide entre les deux pages de l'album.
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En dépit du regard que porte Evelyn sur eux, ses compatriotes hollandais ne se sont pas vécus comme des complices de l’Allemagne nazie, mais (à juste titre) comme ses victimes. Et sans aucun doute, étant victimes, ils ont mis du temps à admettre la part qu’ils prirent – certains d’entre eux, policiers, collabos, la société des chemins de fer – dans la mort des juifs.
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Nos enfants sont des passages vers notre enfance.
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Dans nos premiers mois, dans notre amour caché, entre mes larmes et l'impossibilité des autres, Kathleen le répétait souvent. "On n'y arrivera pas". C'était le refrain de nos débuts, quand elle avait peur de poursuivre avec moi. Etions-nous un miracle ou une erreur tragique ? Rien n'avait donc changé. (p.129)
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