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3.75/5 (sur 378 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cincinnati , le 13/01/1940
Biographie :

Edmund Valentine White III est un romancier, nouvelliste, biographe et critique littéraire.

Il a étudié la langue chinoise à l'Université du Michigan. De 1962 à 1979, il travaille comme journaliste et professeur à l'Université Johns Hopkins. Il enseigne la littérature à l'Université Columbia de 1981 à 1983, et l'écriture à Université Yale.

Edmund White a vécu à Paris de 1983 à 1990, et a publié des biographies de Marcel Proust et de Jean Genet, qui lui valut le National Book Critics Circle Award en 1994.

Il se fait connaître dès ses premiers romans, "Oublier Helena" (Forgetting Elena, 1973) et "Nocturnes pour le roi de Naples" (Nocturnes for the King of Naples, 1978) grâce à son écriture expérimentale.

Mais c'est surtout sa tétralogie autobiographique qui lui vaut le succès : "Un jeune américain" (A Boy's Own Story, 1982) décrit la fin de l'enfance avec acuité; "La Tendresse sur la peau" (The Beautiful Room is Empty, 1988) itinéraire d'un jeune homme gay des années 1960; "La Symphonie des adieux" (The Farewell Symphony, 1997) à la mémoire des victimes du sida et "L'Homme marié" (The Married Man, 2000). Ouvertement gay, il est lui-même séropositif depuis une vingtaine d'années.

Il a reçu le prix du festival de Deauville en 2000 pour l'ensemble de son œuvre. Il est membre de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres depuis 1997 et de celle des Arts et des Sciences depuis 1999.

site officiel : http://www.edmundwhite.com/

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Source : Wikipédia
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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Edmund White : Jean Genet
Pour présenter le livre de Edmund WHITE "Jean GENET" (éd. GALLIMARD), Olivier BARROT résume la personnalité et la vie de Jean GENET, en précisant que l'auteur du livre tente maladroitement de rendre compte des multiples facettes de l'artiste.

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Edmund White
Rimbaud m’a donné envie de vivre en France et de découvrir sa littérature
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Je rêvais continuellement, durant mon adolescence au pensionnat, d'un adulte (mon prof de gym, l'un des peintres de l'école d'art où nous allions prendre des cours - qui s'occuperait de moi, devinerait mes pensées, anticiperait mes besoins (car je ne les aurais jamais exprimés et lui, s'il m'aimait, serait capable de lire en moi).
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Même si j'ai toujours accordé beaucoup de valeur à l'amitié, j'étais alors incapable de deviner qu'il est plus amusant de se soûler avec un ami qu'avec un amant. L'amour est une source d'angoisse avant d'être une source d'ennui ; seule l'amitié nourrit l'âme. L'amour fait naître en nous de grandes attentes qu'il ne comble jamais ; les espoirs fondés sur l'amitié sont plus légers et immédiats, et n'existent que parce qu'ils ont déjà été satisfaits. L'amour est un scénario sur quelques rares thèmes ressassés que nous avons du mal à suivre, bien que nous nous efforcions de nous conformer à son ton. L'amitié est un permis de séjour qui nous permet d'aller n'importe où et d'agir exactement au gré de notre fantaisie.
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[vision americaine debut 60's du socialisme, étonnement d'actualité]
Pour nous le socialisme était tout d'abord social, puisque tous ceux que nous aimions étaient de notre côté - Les jeunes pauvres ( mais pas les vieux indigents), les paysans étrangers (mais pas les paysans américains sectaires), le prolétariat d'Europe de l'Est ( mais pas les ouvriers de l'automobile de Detroit), les fous inspirés (mais pas ceux qui étaient simplement dinques), les noirs opprimés ( mais pas les petits blancs pauvres).
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Je n’étais pas gêné par ma propre immoralité, puisque je savais que j'étais sensible à autrui et je pris ma compassion facile pour de la bonté
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L'amour domestique - avec ses mélodrames adultères, ses compromis douillets, ses câlins asexués, ses prises de bec mesquines - me déplaisait précisément parce qu'il puait le possible, le faisable, ce que tout le monde faisait.
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Je suis encore très délicat, comme une langouste entre deux carapaces.
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Fréquenter un écrivain, le connaître de près, dans l'espoir de mieux connaître son oeuvre était un exercice inutile et même destructeur.
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Dans le livre, le narrateur fait remarquer qu’il joue d’un orgue dont le son est entendu quelque part dans une autre pièce. Il n’entend pas ce qu’il joue, pas plus qu’il ne sait jouer, mais alors qu’il s’enfuit les auditeurs transportés lui assurent qu’il est inspiré et qu’il n’a pas fait la moindre faute. J’espérais que mon roman, que je savais conduire mais n’avais jamais vu sur la route, jouerait tout aussi parfaitement.
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Kevin me demanda : « Tu as quel âge ?
- Quinze ans et toi ?
- Douze. Tu as déjà été avec des filles ?
- Bien sûr » ai-je dit.
(...)
- Tu piques. Tu te rases tous les jours ?
- Non, tous les deux jours. Et toi ?
- Je ne me rase pas encore. Mais les poils deviennent plus foncés. Y'a un mec qui m'a dit que plus tôt on se rase, plus on a de barbe. C'est vrai ?
- Oui. Je vais me retirer ; c'est ton tour.
(pages 28-33)
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