Boulevard Tintin - Tintin de A à Z
Ce qu'ils en pensent :
- Je pensais être le seul touche-à-tout de génie ; maintenant nous sommes deux. (Jean Cocteau)
- Patrice Leconte a toujours été un client charmant et bien élevé. Il venait souvent au magasin essayer nos derniers modèles. S'il nous avait demandé, nous lui aurions fait 10% de ristourne. (les frères Lissac)
- Je ne savais pas qu'il dessinait. Vous auriez mieux fait de me laisser dans l'ignorance. (Carlo Ponti)
- Leconte m'a tout piqué ; mais je ne lui en veux pas car, par la suite, il m'a souvent invité à dîner et il fait très bien la cuisine. (René Pétillon)
- Patrice Leconte était mon dessinateur préféré. Ne serait-ce que parce que je n'avais rien à craindre de sa concurrence. (Moebius)
- Si j'avais su que Leconte ferait un jour de la bande-dessinée, je n'aurais jamais inventé ma plume. (Sergent Major)
- Notre petit Pat a bien du talent. (mes parents) ...
« Un jour, je traverserai la Manche à la nage, et ça leur clouera le bec à tous. » Voilà ce que je me suis dis un beau matin. Parce que, fatigué de n’être personne, j’ai envie de devenir quelqu’un, pour épater mes collègues de la banque où je travaille, mais surtout pour séduire victoire, qui est la jeune femme la plus jolie que je connaisse.
Les larmes salées comme la Manche contre laquelle je me bats, se mélangent à cette dernière. Si j’étais au sec, je serais trempé. Je suis conscient du grotesque de ma situation : un employé de banque, pas spécialement sportif, nageant vers Calais, où l’attend peut-être une collègue de travail, et pleurant à chaudes larmes, en chantant à tue-tête une chanson démodée dans un tuba en plastique fluo, franchement, il n’y a pas de quoi pavoiser.
Même si c'est difficile à croire, je ne sais pas trop quel âge j'ai. Lorsque je m'examine dans un miroir, je fais trente ans. Il arrive qu'on me donne dix ans de plus ou cinq de moins, en fonction des jours, de l'éclairage, de mon humeur.
(...) voilà une chose que peu de gens savent ; on a parfaitement le droit de demander un quart de baguette à une boulangère, et cette dernière ne peut en aucun cas vous la refuser, sous peine de voir débarquer les prud'hommes, dont vous pouvez la menacer. (p. 48)
[ les Prud'hommes ?!?!?! mais que viennent-ils faire là ? ils défendent les droits des salariés, pas ceux des consommateurs !!! ]
Il paraît que celui qui a inventé la bombe atomique, il aimait vachement les gens ! Alors arrête de me rendre service, tu veux ?
Toute ma vie je me suis contenté (en fait : je me suis accommodé) de ce que j’avais, de ce qu’on me donnait, sans jamais chercher à obtenir plus, me satisfaisant de la part qui m’était allouée, et les choses tournaient rond. .. alors pourquoi avoir fait déraillé un quotidien qui tout compte fait, me convenait parfaitement ? Oui, pourquoi ?
Depuis toujours, ça ne s'explique pas. C'est comme ça. Les femmes aux cheveux courts me chavirent, me passionnent, m'enchantent, me troublent, m'émeuvent, me touchent, m'attirent, me bouleversent. Après des années d'observation attentive, j'ai fini par décider une fois pour toutes que les femmes aux cheveux courts étaient plus belles que les autres. Je dis les femmes, mais je peux dire aussi les fillettes, les adolescentes, les jeunes femmes, les mamans, ou les femmes d'un certain âge. Dans une salle de théâtre, dans la rue, dans une foule, une réception, une plage, un grand magasin, sur un quai de gare, dans un restaurant, un aéroport, une piscine municipale, de loin, dans la brume, même dans le noir, n'importe où, je repère toujours les femmes aux cheveux courts, c'est comme une aimantation, une fascination, un bonheur.
Tout ceci commence dans une mansarde sinistre du quartier Montparnasse.
Un homme, à sa table de travail, écrit
- criss, criss, fait le stylo -
Je m'appelle Alexandre Gazul.
Je suis un mauvais auteur de romans policiers.
Je n'arrive jamais à vendre plus d'une vingtaine d'exemplaires tellement ils sont mauvais ... c'est la vie ...
Passer pour un raté parce que l'on se rate,vous avouerez qu'il n'y a pas de quoi pavoiser.