AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.8/5 (sur 33 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Königsberg(Kaliningrad, Russie) , le 09/01/1931
Mort(e) à : Evanston (Illinois) , le 09/06/2008
Biographie :

Algis Budrys était un écrivain de science-fiction américain.

Sa famille émigre de Lituanie aux États-Unis en 1936.

Après ses études universitaires, il se consacre entièrement à l'écriture de nouvelles et romans de science-fiction.

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Algis Budrys   (10)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Ce fut au royaume d'Eole que nous abordâmes quelques jours plus tard. L'accueil qui nous fut donné et les présents que nous reçûmes de ce roi, ami des Dieux, auraient dû nous accorder sans plus de revers le bonheur de revoir notre Ithaque. Mais les hommes sont trop souvent les instruments de leur propre malheur.
Eole s'était montré pitoyable aux vicissitudes de notre navigation. Il voulut m'aider de tout son pouvoir à la poursuivre heureusement.
Commenter  J’apprécie          150
– La façon dont nous sommes rencontrés, Claire et moi, est intéressante, dit-il sans changer d’expression, les yeux fixés sur Hawks. Il y a sept ans, j’étais en montagne, dans les Alpes. Je contournais un à-pic – il m’avait fallu faire une courte échelle sur les épaules d’un compagnon, et franchir un piton pour en venir à bout — et je l’ai trouvée là. (Sa main jouait tendrement dans les cheveux blonds.) Elle était perchée sur un éperon, une jambe dans le vide, contemplant la vallée d’un air rêveur. C’était comme si elle avait été là depuis la création de la montagne.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai rencontré le principal dans le hall. Elle avait vu les résultats de mes tests d'intelligence, et elle m'a demandé si je me plaisais du lycée. Je lui ai répondu que je m'amusais beaucoup. (Il sourit, les yeux baissés sur son verre.) elle s'est pétrifiée, et elle m'a lancé : "Vous n'êtes pas ici pour vous amuser !". Je devais donc choisir. Ou bien je considérais l'école comme un châtiment, et je cherchais les moyens d'y échapper, ou bien je faisais semblant de vivre l'école de cette façon, et je profitais des avantages de la simulation. J'ai choisis la malhonnêteté. Je suis devenu sinistre.

Commenter  J’apprécie          60
Achille s’est laissé tomber à terre en poussant des cris affreux. Il lui semble que son cœur s’est fendu sous la douleur comme l’aubier pourpre du chêne sous la cognée du bûcheron. Il se roule dans la poussière, arrachant ses cheveux et ses vêtements. Antiloque presse ses mains en sanglotant. Il s’efforce d’arracher le jeune prince aux premiers égarements de sa peine. Autour d’eux, esclaves et serviteurs contemplent avec des larmes le désespoir de leur maître. À genoux, ils le supplient de respecter sa propre vie. Mais Achille n’écoute rien. Sa pensée erre, confuse, dans un océan de douleur. Le héros craint de tous, crie et pleure comme un enfant.
Et sa mère l’a entendu.
Du fond des ondes, dans le palais de rocs et d’algues qu’elle habite parmi des nymphes et des sirènes, Thétis, la déesse marine, a senti le malheur qui accablait son fils. Invisible, elle a volé jusqu’à lui, elle s’est penchée et l’a pris dans ses bras :
— Ô mon fils, lui dit-elle, que puis-je pour ta peine ? Cesse de te meurtrir. Hélas ! le Destin est plus fort que nous. Fuis ce rivage maudit qui t’a donné ta première grande peine. Fuis-le ou tu périras aussi.
— Non, dit Achille dans un sanglot farouche, je veux venger le compagnon, le frère que j’ai perdu. Que m’importe la mort ! Celle de Patrocle a emporté la moitié de mon âme. J’abhorre la vie. Ma mère, pourquoi m’avoir aidé dans ma rancune ? Sans elle, sans cette obstination qui m’a enchaîné dans l’oisiveté, je serais resté à la tête des Grecs. J’aurais repoussé l’attaque des Troyens et Patrocle, mon cher Patrocle, serait vivant encore. Je vais égorger Hector, l’assassin de mon ami. Que la mort me prenne ensuite. Je ne regretterai rien.
Commenter  J’apprécie          00
Mais je suis la première voix au parterre. Le monde entier m'écoute. J'ai parlé. Parole d'Evangile. Le monde se lève. Le peuple est dans l'allégresse.
Mais c'est MON peuple. Bon Dieu, MON peuple!
Commenter  J’apprécie          20
Le lendemain matin, dès l'aube, Télémaque monte sur le char de Nestor, à côté de Pisistrate.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Algis Budrys (92)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-34143: bandes dessinées - les non-montrés dans Tintin

Comment s'appelle le sculpteur assassiné par Rodrigo Tortilla pour lui voler le fétiche arumbaya?

Melchior
Balthazar
Gaspard
Antonin

12 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : HergéCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}