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3.32/5 (sur 76 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 4/12/1975
Biographie :

Nathalie Rykiel est une femme de mode et écrivaine française.

Elle a été dirigeante du groupe Sonia Rykiel de 1995 à 2012.

Nathalie Rykiel devient mannequin pour Sonia Rykiel en 1975. Elle se consacre ensuite à la mise en scène des défilés. Mère de trois filles, elle crée Rykiel Enfant en 1983, lors de sa première grossesse. En 1989, elle crée une seconde ligne de prêt-à-porter pour la marque, Inscription Rykiel, rebaptisée en 2005, Sonia By Sonia Rykiel.

Elle crée successivement Le Parfum (1997), l’Eau de Sonia Rykiel (1998) et Rykiel Homme (1999).

En 2000, elle incarne la marque pour la campagne de publicité du nouveau parfum Rykiel Rose. La même année elle crée Sonia Rykiel Modern Vintage (rééditions de modèles collectors).

En 2002, elle crée Rykiel Woman, un concept dédié à la sensualité et au plaisir. Les sex-toys côtoient cadeaux et vêtements au cœur de Saint-Germain-des-Prés.

En 2003, elle imagine un nouveau parfum : Rykiel Woman, Not for Men!
En 2004, elle crée la première collection de lingerie Sonia Rykiel..
En 2005, elle crée Rykiel Karma Body and Soul ! Une collection dédiée à l’harmonie du corps et de l’esprit. Elle lance la même année "Quoi de Neuf ?", un rendez-vous réunissant à chaque rentrée un choix des nouveautés culturelles dans les boutiques Rykiel de Saint-Germain-des-Prés.
En 2006, elle lance Belle en Rykiel, un nouveau parfum.
En 2007, elle devient présidente de Sonia Rykiel.
En 2008, à l’occasion des 40 ans de la Maison, elle organise un hommage à Sonia Rykiel. Les trente plus influents créateurs de mode internationaux offriront leur vision de la femme Rykiel et leurs créations clôtureront le défilé spectacle qu’elle organise au parc de Saint Cloud. Ces créations seront exposées au Musée des Arts Décoratifs lors de l’exposition consacrée la même année à la Maison.
En 2009, elle lance son blog sous la signature de Dita du Flore et crée le premier site d’e-commerce pour la marque.

Elle est l'auteure de plusieurs romans dont "Tu seras une femme, ma fille" ou "Écoute moi bien".

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Talisman à l'usage des mères et des filles de Nathalie Rykiel et Sonia Rykiel aux éditions Flammarion https://www.lagriffenoire.com/1082151-beaux-livres-talisman-a-l-usage-des-meres-et-des-filles.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsflammarion
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Il est complexe et riche de vivre un couple, sans renoncer à une partie de soi-même.
Richesse qui emporte bien plus loin que seul.
Danger qui peut réduire à n'être qu'ombre ou seulement partie.
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Migraineuse

J'ai mal à la tête depuis l'adolescence.
En général, quand j'évoque cette douleur, on commence par me regarder d'un air sceptique. On m'interroge : "Mal de tête ou migraine ? - Migraine, je suis migraineuse." Et je sens que mon interlocuteur, quel qu'il soit (copine, médecin, relation dont je viens d'annuler un déjeuner pour cause de ...) doute.

Alors, décrire la douleur : cognement dans les tempes, une seule ou parfois les deux, cervicales tendues, nuque raide, impression diffuse de brûlure et de chaleur, oreilles lourdes, yeux rétractés au fond des orbites et qui picotent.

Puis, énumérer la liste des compagnons de route : j'ai mal au cœur, je ne supporte aucune odeur, les bruits me sont intolérables, la lumière m'éblouit.

Après cette litanie, j'ai généralement droit à deux types de réponses.
Soit : "Je te plains, j'ai un ami, un beau-frère ... qui en souffre aussi", après quoi le dialogue est rompu, il faut passer à autre chose, nous ne nous trouverons pas sur ce terrain-là.
Soit, avec un grand sourire complice : "Moi aussi, as-tu essayé ... ?" S'ensuit la liste de tous les remèdes, potions et médecins testés, créant immédiatement entre nous un lien corporatiste.

Oui, il y a deux mondes. Et ceux qui n'appartiennent pas au cercle des migraineux n'entendent rien aux autres.
La migraine est invisible, seuls les traits du visage sont parfois creusés et distordus. C'est un mal magique et mystérieux dont on ne peut prévoir l'irruption et qui, d'un instant à l'autre, vous anéantit, vous obligeant à cesser toute activité, à annuler tout événement, quelle qu'en soit l'importance, sentimentale ou professionnelle. (...)

J'ai des cicatrices de migraines épouvantables dans nombre de villes où je suis passée. J'en ai chez moi, au bureau, en vacances, des souvenirs à m'éclater la tête ... (...) En général, les nouveautés opèrent au début mais leur effet s'amenuise avec le temps, il faut ensuite essayer un nouveau remède.
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Et le commencement ?
C’est sur son lit – j’ai quatre ans –, elle est allongée elle n’a pas le droit de bouger – grossesse difficile –, c’est sur son lit à côté d’elle que je m’installe au retour de l’école maternelle, c’est là qu’elle m’apprend à lire. Sa chambre est rose dans l’appartement bleu ciel, je crois que j’ai un pain au chocolat dans une main, ça fait des miettes sur les draps mais ça lui est égal, ce qu’elle veut c’est que je couse les syllabes les unes aux autres, je crois que c’est là que tout a commencé.
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Culte

A lui, je confie tout. Il entend tout. Il est mon messager, mon pigeon voyageur, mon lien fidèle.
Il va là où je vais. Ma voiture, mon bureau, les cafés où je m'attarde, les chambres d'hôtel où parfois je m'égare, les poches de mes jeans et tous mes sacs à main. Il dort près de moi, m'accompagne au cinéma, en week-end, en vacances.
J'ai inventé pour lui des codes secrets et je tremble à l'idée qu'ils soient découverts.
Il est beau, en tout cas, il me plaît et je le choie. Je le protège, je l'habille, je le sonorise, je le customise, je lui offre des sacs, des étuis, des bijoux et il me le rend bien.
Quand je suis occupée, il répond pour moi, quand je me repose, il veille, quand je craque, il vibre.
Il me protège des importuns, me prévient quand mes filles me cherchent, quand mes amis m'attendent.
Il m'écrit des mots doux, me susurre tes mots d'amour quand tu n'es pas là.
Je ne peux me passer de lui, il est ma plus intime addiction.
A force, il porte le même parfum que moi ...
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Etre bien à soixante ans, ce n'est sûrement pas ressembler à une jeune fille. C'est plutôt qu'une jeune fille ait envie de vous ressembler, quand elle aura soixante ans.
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Lazy Susan

Connaissez-vous ces plateaux en bois pivotants que l'on installe au centre d'une table ronde et sur lesquels on dispose la nourriture ?
Chaque convive se sert, à tour de rôle, faisant tourner le plateau pour amener devant lui celui des plats qui le tente.
On a traité de paresseuse la maîtresse de maison qui l'a créé, une certaine Susan. Moi, je la trouve ingénieuse.

Son invention m'évoque tout ce que l'on offre à ses enfants en essayant de les éduquer. Sur le plateau familial central, on présente des soupières d'amour, des saladiers d'intelligence, des plats de tolérance, des ramequins de courage, des saucières de respect, des salières de paix intérieure, des poivrières de sens critique, des cuillères de culture, des fourchettes diététiques, des conversations d'optimisme. Si l'on peut. Ce qu'on peut. Tout ce qu'on peut.

Dans une vaisselle de légèreté. On essaie de laisser dans le buffet les clefs à tiroir, la porcelaine d'anxiété, les verres en cristal d'antécédents familiaux. On installe tout son monde sur des chaises robustes, dépareillées parfois, mais en bon bois bien solide. On fournit les serviettes en tissu de famille.

La mère et le père conçoivent la table, préparent et disposent les mets.
A chacun des enfants de faire tourner le plateau, de l'arrêter devant lui, de prendre ce qui lui convient, d'apprendre à attendre son tour.

Chacun se sert, et les parents aussi. Les invités apportent le dessert, tout le monde goûte à tout et le dîner est pourtant différent pour chacun ...
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Mon ventre

Je le regarde. Matin et soir, je le regarde. Dans la journée, je le scrute.
Assise, en voiture, au bureau, au cinéma, à table. Il ne me laisse pas tranquille. Si je me trouve grosse, c'est sa faute. Quand je me sens mince, c'est grâce à lui. Il est le centre de tout. Mon corps, mes émotions, mes pensées. Il détermine tout. Ma démarche, mon allure, mon énergie, mon sourire, mon regard. Je l'aime ou je le déteste, je m'aime ou je me déteste.
Il me bouffe.

Par lui je vivais dans ma mère, en son foyer j'en ai été scindée, dans son intérieur j'ai souffert de mes règles, dans ses profondeurs j'ai accueilli mes hommes, dans sa chaleur j'ai abrité mes filles.
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Moi je ne t'ai jamais trouvé belle, je te trouvais incroyable, hallucinante, dérangeante. Ma façon de ne pas te vivre écrasante sans doute, je me disais, on est tellement différentes, le jour et la nuit. Le jour passait son temps à rassurer la nuit, à dire et te répéter que tu était belle....
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Tu parles l'anglais comme le français, tu charmes tes auditoires, tu distribues les rôles des spectacles que tu inventes depuis toute petite, comme tu aimerais décider de tout.

Quand je rentre le soir à la maison et que je t'entends chanter depuis ta chambre, je monte les marches de l'escalier sans bruit, juste pour m'approcher de ta voix ravissante.

Tu as déjà tous les talents et toutes les possibilités. Chance.

Tu es belle, Salomé, intelligente, créative, débrouillarde, fragile, charmeuse, spirituelle, sensible, fonceuse ...

Tu es inquiète. Tu as peur de tout (...)

Salomon, Sam, Salomé, il a fallu tes deux sœurs et beaucoup de temps pour qu'enfin, je puisse te donner le beau nom de ton grand-père.

Ma poupée à moi au doudou chemise de nuit, aux yeux vert kaki certains jours puis gris-bleu le lendemain, ma fille, sensuelle enfant qui veut qu'on la masse, qu'on la gratte du bout des ongles et d'une certaine façon seulement, ma dernière enfant, mon bébé de toujours, mon adolescente de maintenant et ma fière femme de demain, je t'aime tant.
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Jean-Philippe

Tu refuses les intrigues, les accommodements bourgeois, les ambitions.
Ta pureté parfois naïve s'accommode difficilement de compromis.

Tu n'es jamais seul. Des amis, des grands musiciens, des musiciens de passage, des relations de musiciens de passage, échouent chez toi.
Tu offres ce que tu as, un lit, de l'argent, un accompagnement à tous ceux qui le demandent. (...) Tu es fidèle, à ta famille, à tes convictions, mais tu t'es affranchi de toute dépendance, pas de chien, plus de chats. (...)

Tu passes le plus clair de ton temps en voyage.
On te sollicite, tu ne déclines jamais.
Youssou N'Dour, Salif Keita, Lama Gyourmé, Brigitte Fontaine, Areski, Didier Malherbe, Yakuba, Vangelis, Catherine Lara, Steve Hillage, Leonard Cohen, Mamadou Diallo, des conteurs, des griots, des moines tibétains, des joueurs de kora, d'accordéon, des jazzmen, des chanteurs te réclament, et te voilà parti. Souvent, j'entends la musique, tu es en répétition.

Au Sénégal, tu es un dieu, on t'arrête dans la rue, on implore des autographes. Au Mali, on t'a construit et offert une maison dans un village. Les Africains t'ont baptisé Le Lion, Le Diable rouge, en hommage à ta crinière, à tes dons, à tes pouvoirs. Tu es le Blanc qui partage leurs coutumes et les féconde de ta culture. Leur tradition orale rejoint tes impossibilités écrites, tes partitions sonores. L'héritage ancré dans leur mémoire rencontre la tienne, exercée comme un solfège, fiable comme un disque dur.

Les Occidentaux invoquent la richesse de ton éclectisme.

A tous, tu offres la qualité de ton écoute, le respect de leur talent, l'humilité de tes accompagnements, la diversité de tes inspirations, la rigueur de tes partis pris, le génie de tes compositions.

Tu es le passeur qui réunit les musiques et les continents, le prophète qui tisse le lien des Noirs aux Blancs, l'arrangeur de la world, du jazz, des poètes, du contemporain. Tu es l'un des leurs, tous le proclament.
Tu manipules tes instruments, tu trafiques tes synthétiseurs, tu bidouilles les branchements, tu modules les balances. (...)

Qu'y a-t-il au bout de tes doigts ? Tu te débrouilles de tout (...)
Rien d'impossible, excepté ces témoins visuels, ces nouvelles technologies cruelles qui brident ton indépendance et que tu maudis.

Tu as l'oreille absolue, ce qui signifie que tu entends tout. (...)

Tu es un mystère, mon frère.
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