Je me contenterais d'un simple couscous et d'une boisson alcoolisée bon marché ou d'une drogue quelconque car il m'est impossible de vivre sans ces béquilles.
lettre de Jane à Paul, octobre 1947
Ici à Nairobi, on vend de merveilleux petits animaux appelés bébés du bush, qui sont des makis avec des pattes minuscules, des yeux énormes et une fourrure extrêmement douce...assez proches des marmousets en un peu plus gros, mais beaucoup plus séduisants et très gentils. Bien sûr Ahmed a voulu en acheter un pour toi, mais j'ai réussi à l'en dissuader. Je crois que nous avons assez de bagages sans ajouter les makis.
Lettre de Paul à Jane, 6 avril 1957.
Ils étaient assis au soleil, face à une vaste avenue toute neuve. Le garçon avait traîné une vieille table en fer à partir de l'autre côté de l'hôtel et l'avait placée sur le ciment près d'une plate-bande à demi dégarnie.(...)
Devant ses plaintes incessantes sur la contamination de la culture islamique par l'Occident, il devenait de plus en plus difficile de prévoir les réponses qu'elle allait faire. Ce jour-là, comme elle e entait fort irritable et cherchant querelle, elle se rangea machinalement à son opinion.
p.49 incipit de la nouvelle "la table en fer"
D' ascendance mi-écossaise, mi-espagnole, Alva Perry, était une femme à l'air digne et réservé, âgée d'une quarantaine d'années. Elle paraissait encore belle, malgré ses joues un peu creuses. Son regard, surtout était d'une beauté et d'une limpidité extraordinaires. Elle habitait la maison de son oncle,convertie en appartements, chose assez rare dans cette partie du pays.
Incipit de "Plaisirs paisibles"
Elle vont être déçues. Je leur ai dit que je serai de retour avant minuit et que nous sortirions fêter l'évènement. Je suis certaine que Mrs Quill sera très désappointée. Elle adore ces petites cérémonies.
- Mais qui donc est cette Mrs Quill ?
- Mrs Quill... Mrs Quill et Pacifica.
- Oui je sais, mais c'est tellement ridicule ! Il me semble qu'après les avoir vues un soir ça devrait te suffire. A mon avis, il doit être facile de savoir très vite ce que sont ces femmes.
- Oh, je sais bien ce qu'elles sont, mais je m'amuse tellement en leur compagnie !
- Je déteste cette robe de chambre rose, dit-il.
- Pourquoi dis-tu cela maintenant que nous avons de la compagnie ?
- Parce que la compagnie ne change rien à cette roce de chambre.
Il adressa un clin d'oeil à Miss Goering puis parti d'un grand éclat de rire. Miss Goering s'esclaffa de bon coeur à cette remarque.