Moissons Noires [corriger]

J'ai voulu assez rapidement me plonger à nouveau dans un polar de Laure Rollier dont j'avais il y a peu apprécié 19 River Street. Et je n'ai pas été déçue. Cette fois-ci l'auteur nous entraîne dans un petit village de montagne en compagnie de Valentine, éditrice à succès sur la place de Paris, et de son jeune fils. Elle vient de se séparer de son compagnon et l'humeur n'est pas à la fête. Elle sait qu'elle va retrouver son amour de jeunesse et des souvenirs très anciens qu'elle a essayé d'enfouir au plus profond d'elle-même. Quelle n'est pas sa surprise de trouver une grande enveloppe à son nom dans laquelle on a glissé un manuscrit faisant état de sombres événements qui se sont déroulés pendant son adolescence et qui ont fait que Valentine s'est enfuie à Paris sans presque jamais revenir. Qui est au au courant ? Qu'annonce ce manuscrit détaillant si bien des faits qu'elle croyait cachés à jamais et qui ont détruit son équilibre ? Voilà le point de départ de ce roman dans lequel on se plonge avec délice. Les chapitres alternent avec la voix des différents personnages, ce qui donne au roman un rythme efficace. On découvre une région magnifique et on est immergé dans les tréfonds de l'âme humaine. Jusqu'où peut-on aller pour sauver ce qu'on aime ? Est-ce-que ce que l'on cherche à cacher ne nous détruit pas plus sûrement qu'un poison lent et mortel, la rédemption est-elle possible ? Voilà toutes les questions que pose avec brio l'auteur dans un roman où le lecteur ne s'ennuie jamais et ou le suspense reste entier jusqu'à la fin. Je ne peux donc que vous conseiller ce roman avec lequel vous passerez un très agréable moment si vous êtes adeptes du genre.

Deuxième lecture de cet auteur.



Dans un genre totalement différent de Glaise;

Ici, on vit le déroulement de l'histoire à travers le récit d'un homme enfermé dans une cave noire.



Pour garder le contact avec la vie, il se souvient des heures et des jours qui ont précédés sont enlèvement.



Déconcertée totalement par la "simplicité" du mobile, j'ai espéré jusqu'à la dernière page, un retournement de situation et une fin complètement surprenante.



Si j'ai passé un bon moment, je me demande encore la raison de l'incursion d'histoires parallèles qui n'apportent rien au récit principal.



C'est mon avis, mais je pense qu'il aurait été plus percutant de supprimer 50 pages de digressions et de nous laisser 100% dans la tête du séquestré.

Bien que le titre paraisse alléchant au premier abord, surtout avec une première de couverture aussi élégante, il n'en ai rien. Il parait qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, ici c'est bien le cas.



Si le début semblait prometteur, les remarques d'Agatha la narratrice deviennent vite insupportables tout comme la trame qui se révèle plus confuse que mes dissertations de philo en terminale. On se perd dans un délire psychotique des plus ennuyeux et incompréhensible. Le roman part en vrille à partir du roman où la Reine du Crime parvient à prédire les meurtres de ces compagnons de voyages.



L'auteur juge bon de nous rappeler les "règles pour écrire un roman policier" en 1928 selon un magazine américain et il serait temps qu'elle les respecte si cela peut permettre à l'histoire de décoller un peu

C'est dommage.