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J.-C. Lattès [corriger]

Maison d`édition française, les éditions Jean-Claude Lattès (JC Lattès) ont été créées en mai 1968 par Jacques Lanzmann et Jean-Claude Lattès. La parution de livres d`actualité était alors la priorité. Aujourd`hui, diverses collections sont présentes, permettant un large catalogue, des Beaux-Livres aux Aventures de la connaissance en passant par la littérature française et étrangère.

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Dernières critiques
17 Kingsley gardens

Cela faisait un certain temps que l’ouvrage patientait sur une étagère, et je ne me rappelle même plus pourquoi je l’avais acquis à ce moment- là ; l’auteur m’était totalement étranger, et l’est resté du reste dans la mesure où depuis, il n’a guère fait parler de lui. Nonobstant, le résumé me plaisait….

Eloise est une cinquantenaire dynamique, redoutable négociatrice dans le domaine des matières premières ; spéculant au gré des informations qu’elle glane ici ou là. Sa mère, Joan est veuve et commence à décliner. Sa fille, pas vraiment disponible, ni volontaire pour s’en occuper personnellement-autrement dit la rapatrier chez elle- se résout à lui trouver une maison de retraite de grand standing où elle pourra couler des jours heureux et être choyée et soignée. Ce sera The Albany, au 17 Kingsley Gardens !

La culpabilité d’en arriver à cet extrême la pousse, juste avant son entrée en institution, offrir à sa mère un séjour en duo en Afrique du Sud, pays où cette dernière est née, a grandi, et surtout a un passé douloureux. Joan est descendante hollandaise, dont les ancêtres ont subi les exactions anglaises durant la guerre des boers, et surtout l’internement en camp de concentration. Ce séjour va non seulement réveiller un certain nombre de souvenirs douloureux chez la vielle dame, mais également déclencher une descente dans les abîmes de la démence.

Eloise, en parallèle se débat avec de gros soucis financiers ayant pour origine de gros investissements hasardeux sur un élément de laboratoire qui malheureusement ne tient pas toutes ses promesses.

L’auteur dresse ici le portrait de deux femmes chacune englues dans ses problèmes, et en conflits avec elles-mêmes. Joan, de plus en plus perturbée avec ses hallucinations convoquant les pédales de son piano pour venger ses ancêtres. Chez elle la frontière entre le rêve et la réalité est de plus en plus poreuse ; au grand dam de sa fille, qui, de son côté, ne sait plus quoi faire pour éviter la banqueroute à sa société qui ignore beaucoup de ses combines.

Voilà un roman de facture assez classique qui offre de bons moments de lecture mais dont le souvenir s’estompera assez vite.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Les Jours mauves

Ce roman est un voyage, un voyage de Paris vers les Pyrénées, un voyage vers le deuil, un voyage initiatique.

C'est très bien écrit, comme tout ce qu'écrit Kalindi.

C'est drôle et triste à la fois. C'est une aventure pleine de rebondissements et une quête sur le passé d'un père.

J'ai beaucoup aimé.

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Vous ne connaissez rien de moi

Outre une belle plume et un sujet passionnant, je dois avouer que j’ai été quelque peu dérangée par l’histoire de Simone. Bien que l’autrice précise ne s’être qu’uniquement inspirée de Simone Touseau pour l’écriture de ce roman, force est de constater qu’à plusieurs reprises, le déroulé des faits est quand même particulièrement semblable à la réalité…



J’ai été tiraillée tout au long de ma lecture. En effet, j’ai eu la sensation que l’autrice elle-même n’a pas réussi vraiment à se décider entre écrire une véritable fiction ou bien raconter la vie de Simone Touseau. Dans « Vous ne connaissez rien de moi », la vie de l’héroïne est retracée de A à Z, de son enfance et adolescence, mais aussi de ses amours et de ses opinions politiques. J’ai évidemment été dérangée par cette façon de la raconter.



Le fantôme de Simone Touseau hante chaque ligne de ce roman et il est extrêmement difficile de s’en détacher. Plusieurs fois j’ai été gênée d’avoir de l’empathie pour la Simone fictive en pensant à la vraie Simone : sympathisante nazie, employée par la Kommandantur, adoratrice du Fürher et antisémite. Je doute que l’autrice ait eu la volonté de banaliser l’horreur mais l’équilibre entre fiction et réalité manque, selon moi, de maîtrise. Et le résultat est que l’on referme ce livre avec une certaine confusion.
Lien : https://www.instagram.com/ju..
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